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21 tenir
tenir [t(ə)niʀ]━━━━━━━━━━━━━━━━━━➭ TABLE 22━━━━━━━━━━━━━━━━━► Lorsque tenir fait partie d'une locution comme tenir compagnie, tenir chaud, reportez-vous aussi à l'autre mot.━━━━━━━━━━━━━━━━━1. <b. ( = maintenir dans un certain état) to keepc. ( = gérer) [+ hôtel, magasin, comptes, maison, ménage] to keepd. ( = détenir) to have• si je le tenais ! just let me get my hands on him!• parfait, je tiens mon article great, now I have my article• qu'est-ce qu'il tient ! (inf) ( = il est ivre) he's plastered (inf!) ; ( = il est idiot) he's such an idiot!e. ( = contrôler) [+ enfant, classe] to have under controlf. ( = organiser) [+ séance, réunion, conférence] to hold• il tenait sa droite [conducteur] he was keeping to the righth. ( = contenir) [récipient] to hold• avec tout ce travail, est-ce qu'il pourra tenir le coup ? with all that work will he be able to cope?j. ( = respecter) [+ promesse, pari, planning] to keep tok. (locutions)► tenir qn/qch pour ( = considérer comme) to regard sb/sth as• elle le tient pour responsable de l'accident she holds him responsible for the accident► tenir qch de qn to get sth from sb• tiens, voilà mon frère ! oh, there's my brother!• tiens, tiens ! well, well!2. <a. ( = rester en place) [objet fixe, nœud, clou] to hold ; [objets empilés, échafaudage] to stay up• la branche est cassée mais elle tient encore the branch is broken but it's still attached to the treeb. ( = durer) [accord, beau temps, coiffure] to hold ; [couleur] to be fast ; [mariage, fleurs] to last• ça tient toujours, notre pique-nique ? (inf) is our picnic still on?c. ( = résister) to hold out• il fait trop chaud, on ne tient plus ici it's too hot - we can't stand it here any longer• à cette table, on peut tenir à huit this table can seat eight3. <• tenir à ( = être attaché à) [+ réputation, opinion de qn] to care about ; [+ objet, personne] to be fond of ; ( = avoir pour cause) to be due to• tu veux aller au cinéma ? -- je n'y tiens pas do you want to go to the cinema? -- not particularly• il tient à ce que nous sachions... he is anxious that we should know...• tu viens avec nous ? -- si tu y tiens are you coming with us? -- if you really want me to• à quoi ça tient ? why is that?• tenir de ( = ressembler à) [+ parent] to take after4. <( = dépendre de) to depend► qu'à cela ne tienne ! no problem!5. <b. ( = être dans une position) se tenir debout to be standing up• redresse-toi, tu te tiens mal stand up straight, you're slouchingc. ( = se conduire) to behave• il n'a qu'à bien se tenir ! he'd better behave himself!d. ( = avoir lieu) [conférence, réunion] to be held ; [festival] to take placee. ( = être cohérent) [raisonnement] to hold togetherf. (locutions)► tiens-toi bien ! wait till you hear the next bit!• tu sais combien elle a gagné ? tiens-toi bien: 3 millions ! do you know how much she won? you won't believe it! - 3 million!► s'en tenir à ( = se limiter à) to confine o.s. to ; ( = se satisfaire de) to content o.s. with• je sais à quoi m'en tenir sur son compte I know the sort of man he is► se tenir pour ( = se considérer comme)• tenez-vous-le pour dit ! (avertissement) you've been warned!* * *təniʀ
1.
1) ( serrer) to holdtiens! — ( voici) here you are!; ( écoute-moi) look!
tiens! c'est pour toi — ( voici un cadeau) here, it's for you; ( voici une gifle) take that!
2) ( avoir sous son contrôle) to keep [somebody] under control3) Armée to hold4) ( avoir attrapé) to holdje te tiens! — I've caught ou got you!
pendant que je te tiens — fig whilst I've got you
tenir une grippe — (colloq) to have flu GB ou the flu US
5) ( posséder) to have [renseignements]6) ( avoir la charge de) to hold [emploi]; to run [boutique, maison, journal]; to be in charge of [standard, bureau d'accueil]7) ( garder) to keep‘tenir hors de portée des enfants’ — ‘keep out of reach of children’
tenir une note — Musique to hold a note
8) ( conserver une position)9) ( maintenir en place) to hold down [chargement]; to hold up [pantalon, chaussettes]10) ( ne pas s'écarter de) to keep to [trajectoire]11) ( résister)tenir la mer — [navire] to be seaworthy
tenir le coup — (physiquement, moralement) to hold out
tenir le choc — [matériel] to withstand the impact; [personne] to stand the strain
12) ( contenir) to hold [quantité, litres]13) ( occuper) [objet] to take up [espace, volume]; [personne] to hold [rôle, position]14) ( considérer)tenir quelqu'un/quelque chose pour responsable — to hold somebody/something responsible
2.
tenir à verbe transitif indirecttenir à — to be fond of, to like
tenir à sa réputation/à la vie — to value one's reputation/one's life
2) ( vouloir)3) ( être dû à)
3.
tenir de verbe transitif indirect1) ( ressembler à)il a de qui tenir — (colloq) you can (just) see who he takes after ou where he gets it from
2) ( s'apparenter à)
4.
verbe intransitif1) ( rester en place) [attache, corde, étagère, barrage, soufflé] to hold; [timbre, colle, sparadrap] to stick (à to); [assemblage, bandage] to stay in place; [coiffure] to stay tidy; [mise en plis] to stay in2) ( résister)tenir (bon) — ( surmonter les conditions) to hold out; ( refuser de capituler) gén to hang on; Armée to hold out; ( ne pas relâcher sa prise) [personne] to hang on
tenir sans cigarettes jusqu'à la fin de la réunion — to last without cigarettes till the end of the meeting
il n'y a pas de télévision qui tienne — (colloq) there's no question of watching television
3) ( durer)la couleur n'a pas tenu — the colour [BrE] has faded
4) ( rester valable) [théorie, argument] to hold good; [alibi] to stand up5) ( être contenu) [personnes, objets] to fit ( dans into)tenir en hauteur/largeur/longueur — to be short enough/narrow enough/short enough ( dans for)
5.
se tenir verbe pronominal1) ( soi-même) to hold2) ( l'un l'autre)3) ( s'accrocher) to hold ontiens-toi or tenez-vous bien — (colloq) fig prepare yourself for a shock
4) ( demeurer)se tenir accroupi/allongé — to be squatting/stretched out
se tenir tranquille — ( immobile) to keep still; ( silencieux) to keep quiet; ( dans la légalité) to behave oneself
se tenir immobile — ( debout) to stand still
5) ( se comporter) to behave6) ( avoir une posture)se tenir bien/mal — to have (a) good posture/(a) bad posture
tiens-toi droit! — ( debout) stand up straight!; ( assis) sit straight!
7) ( avoir lieu) [manifestation, exposition] to be held8) ( être liés) [événements] to fit together9) ( être cohérent) [raisonnement, œuvre] to hold together10) ( se considérer)tenez-vous le pour dit! — (colloq) I don't want to have to tell you again!
11) ( être fidèle)12) ( se limiter)
6.
verbe impersonnel
7.
tiens exclamation oh!tiens (donc), vous voilà! — oh, there you are!
tiens, vous croyez? — do you think so?
tiens donc! — iron fancy that!
tiens tiens (tiens)! — well, well!
* * *t(ə)niʀ1. vt1) (avec sa main) to holdTu peux tenir la lampe, s'il te plaît? — Can you hold the torch, please?
Il tenait un enfant par la main. — He was holding a child by the hand.
2) (= gérer) [magasin, hôtel] to run3) [promesse, engagement] to keep4) (= considérer)5) (= occuper)6) (= résister à)7) (= garder, maintenir)Tenez votre chien en laisse. — Keep your dog on the lead.
8) (= avoir reçu)tenir qch de qn [histoire] — to have heard sth from sb, [qualité, défaut] to have inherited sth from sb, to have got sth from sb
2. vi1) (= ne pas se défaire) [noeud, joint] to hold2) (= ne pas disparaître) [neige, gel] to last3) (= résister) (= survivre) to survivetiens, voilà le stylo! — there's the pen!
5) (exclamatif)Tiens, c'est Alain là-bas! — Look, that's Alain over there!
6)tenir à [ami, objet] — to be attached to, to care for
Il tient beaucoup à elle. — He's very attached to her., (= avoir pour cause) to be due to, to stem from, (= dépendre de)
tenir à faire — to really want to do, to be determined to do
Elle tient à y aller. — She's determined to go.
7)tenir de (= relever de) — to partake of, (= ressembler à) to take after
Il tient de son père. — He takes after his father.
* * *tenir verb table: venirA vtr1 ( serrer) to hold [objet, personne, animal]; tiens-moi ça hold this (for me); tiens-moi hold me; tiens-moi la main hold my hand; tenir qn par la main/le bras to hold sb's hand/arm; tenir un enfant contre sa poitrine to hold a child to one's breast; tenir qch à la main/dans ses mains to hold sth in one's hand/in one's hands; tenir un couteau par le manche to hold a knife by the handle; tenir la rampe to hold onto the banister; tenir son chien to hold one's dog; tenir fermement qch to hold sth firmly ou tightly; tenir qch serré sous le bras to hold sth firmly ou tightly under one's arm; tiens!, tenez! ( voici) here you are!; ( écoutez-moi) look!; tiens! c'est pour toi ( voici un cadeau) here, it's for you; ( voici une gifle) take that!; si je le tenais! if I could get or lay my hands on him!; bien tenir to hold on to [portefeuille, chien]; faire tenir une lettre/un message à qn† to dispatch a letter/a message to sb; ⇒ deux;2 ( avoir sous son contrôle) to keep [sb] under control [élèves, enfants]; tenir sa classe to control one's class well; tenir son cheval Équit to keep one's horse well in hand; il nous tient he's got a hold on us;3 Mil (occuper, contrôler) to hold [colline, pont, ville]; tenir la première place Sport to be in first place;4 ( avoir attrapé) to hold [animal, coupable, meurtrier]; je te tiens! I've caught ou got you!; pendant que je te tiens fig whilst I've got you; tenir une grippe○ to have flu GB ou the flu US;5 ( posséder) to have [preuves, renseignements]; il tient le sujet de son prochain roman he's got the subject of his next novel; tenir qch de qn to get sth from sb [trait physique, caractère, information]; il tient ses yeux bleus de son père he gets his blue eyes from his father; il tient ses informations d'un ami he got his information from a friend; je tiens cette nouvelle de Paul I got this news from Paul; d'où or de qui tenez-vous ce renseignement? where did you get that information?; d'où tenez-vous cette certitude? what makes you so certain?; elle tient ses bijoux de sa mère she inherited her jewels from her mother;6 ( avoir la charge de) to hold [emploi, poste, assemblée]; to run [café, boutique, maison, journal, municipalité]; to be in charge of, to be on duty on [standard, bureau d'accueil]; bien tenir sa maison to keep one's house spick and span; tenir la comptabilité to keep the books;7 ( garder) to keep; tenir qn occupé to keep sb busy; tenir sa chambre propre to keep one's room tidy; tenir les aliments au frais to keep food in a cool place; ‘tenir hors de portée des enfants’ ‘keep out of reach of children’; tenir un accord secret to keep an agreement secret; tenir la porte fermée to keep the door closed; tenir une note Mus to hold a note; tenir un article† to carry an item; tenir les cours† Fin to maintain prices;8 ( conserver une position) tenir sa tête droite/immobile to hold one's head upright/still; tenir les bras écartés to hold one's arms apart; tenir les mains/les bras en l'air to hold up one's hands/one's arms; tenir les yeux ouverts/baissés to keep one's eyes open/lowered; tenir les poings serrés to keep one's fists clenched;9 ( maintenir en place) to hold down [chargement]; to hold up [pantalon, chaussettes]; tenir la porte fermée avec son pied to hold the door shut with one's foot;10 ( ne pas s'écarter de) to keep to [trajectoire]; to keep [rythme] ; tenir sa droite/sa gauche to keep to the right/to the left; tenir le large to stay in open waters;11 ( résister) ne pas tenir la comparaison not to bear comparison; tenir l'eau to be waterproof; tenir la mer [navire] to be seaworthy; tenir le coup (physiquement, moralement) to hold out; tenir le choc lit [matériel, appareil, verre] to withstand the impact; [personne] to stand the strain;12 ( contenir) to hold [quantité]; tenir vingt litres to hold twenty litresGB; ma voiture ne tient que deux personnes there's room for only two people in my car;13 ( occuper) [objet] to take up [espace, place, volume]; [personne] to hold [rôle, position]; tenir peu de place not to take up much room; tenir la place de deux personnes to take up as much room as two people; le monument tient le centre de la place the monument stands in the centreGB of the square;14 ( considérer) tenir qch pour sacré to hold sth sacred; tenir qn pour responsable to hold sb responsible; je le tiens pour un lâche I consider him (to be) a coward; je tiens mes renseignements pour exacts I consider my information to be correct; tenir qn pour mort to give sb up for dead; tenir pour certain que to regard it as certain that.B tenir à vtr ind1 ( avoir de l'attachement pour) tenir à to be fond of, to like [personne, objet]; tenir à sa réputation/à la vie to value one's reputation/one's life; il tient à son argent he can't bear to be parted from his money; tenir à son indépendance to like one's independence; tenir au corps [aliment] to be nourishing;2 ( vouloir) j'y tiens I insist; si vous y tenez if you insist; tenir à faire to want to do; elle tient à vous parler she insists on speaking to you; je ne tiens pas à faire I'd rather not do; tenir à ce que qn fasse to insist that sb should do; je ne tiens pas à ce qu'elle fasse I'd rather she didn't do; je tiens beaucoup à la revoir I'd really like to see her again; il tient à rentrer avant la nuit he's anxious to get home before dark; nous tenons absolument à vous avoir à dîner bientôt you really must come to dinner soon; ne reste pas si tu n'y tiens pas don't stay if you don't want to;3 ( être dû à) tenir à to be due to; la mauvaise récolte tient au manque d'eau the poor harvest is due to a lack of water; tes erreurs tiennent à ton inexpérience your mistakes are due to your lack of experience.C tenir de vtr ind1 ( ressembler à) tenir de to take after; tenir de sa mère/son père to take after one's mother/one's father; il a de qui tenir○ you can (just) see who he takes after ou where he gets it from; de qui peut-elle tenir pour être si méchante? where does she get her nastiness from?;D vi1 ( rester en place) [clou, attache, corde, étagère, barrage, soufflé] to hold; [timbre, colle, sparadrap] to stick; [assemblage, bandage] to stay in place; [coiffure] to stay tidy; [mise en plis] to stay in; tenir au mur avec de la colle/des épingles ( adhérer) to stick to the wall with glue/pins; tenir sur une jambe/un pied to stand on one leg/one foot; ces chaussures ne me tiennent pas aux pieds these shoes won't stay on my feet;2 ( résister) tenir (bon) ( surmonter les conditions) [personne, matériel] to hold out; ( refuser de capituler) gén to hang on, to hold out; Mil to hold out; ( ne pas relâcher sa prise) [personne] to hang on; tenir sans cigarettes jusqu'à la fin de la réunion to last ou go without cigarettes till the end of the meeting; tenir jusqu'à la fin de la réunion to hold out until the end of the meeting; tenir économiquement to hold ou last out in economic terms; j'espère que ma voiture va tenir (bon) I hope my car will last out; on a voulu me renvoyer mais j'ai tenu (bon) they wanted to fire me but I hung on; je ne peux plus (y) tenir I can't stand it any longer; il n'y a pas de télévision qui tienne○ there's no question of watching television;3 ( durer) le plan tient-il toujours? is the plan still on?; leur mariage tient encore their marriage is still holding together; le soleil n'a pas tenu longtemps the sun didn't last long; la neige tient/ne tient pas the snow is settling/is not settling; les fleurs n'ont pas tenu the flowers didn't last long; la couleur n'a pas tenu the colourGB has faded; tenir au lavage [couleur] not to run in the wash GB ou laundry US;4 ( rester valable) [théorie, argument] to hold good; ton alibi ne tient plus your alibi no longer stands up; ‘ça tient toujours pour demain?’ ‘is it still all right for tomorrow?’;5 ( être contenu) [personnes, véhicule, meubles, objets] to fit (dans into); mes vêtements tiendront dans une valise my clothes will fit into one suitcase; tenir à six dans une voiture to fit six into a car; faire tenir six personnes dans une voiture to fit six people into a car; mon article tient en trois pages my article takes up only three pages; tenir en hauteur/largeur/longueur to be short enough/narrow enough/short enough (dans for); tenir en hauteur dans une pièce to fit into a room (heightwise); ne pas tenir en hauteur/largeur/longeur to be too tall/wide/long (dans for); ne pas tenir en largeur dans un espace to be too wide for a space.E se tenir vpr1 ( soi-même) [personne] to hold [tête, ventre, bras]; se tenir la tête de douleur to hold one's head in pain; se tenir la tête à deux mains to hold one's head in one's hands;2 ( l'un l'autre) se tenir par le bras [personnes] to be arm in arm; ils se tenaient par la taille they had their arms around each other's waists; se tenir par la main [personnes] to hold hands;3 ( s'accrocher) to hold on; se tenir par les pieds to hold on with one's feet; se tenir à une branche/à la rampe to hold onto a branch/onto the banisters; se tenir d'une main à qch to hold onto sth with one hand; tiens-toi or tenez-vous bien○ fig prepare yourself for a shock;4 ( demeurer) se tenir accroupi/allongé/penché/courbé/à genoux to be squatting/stretched out/leaning/bent over/kneeling; se tenir au milieu/à la porte ( debout) to be standing in the middle/at the door; se tenir caché/sans bouger/au chaud to stay hidden/still/in the warm; se tenir prêt to be ready; se tenir tranquille ( immobile) to keep still; ( silencieux) to keep quiet; ( dans la légalité) to behave oneself; se tenir immobile ( debout) to stand still;5 ( se comporter) to behave; se tenir bien/mal to behave well/badly; savoir se tenir to know how to behave; tiens-toi bien! behave yourself!;6 ( avoir une posture) se tenir droit or bien/mal to have (a) good posture/(a) bad posture; tiens-toi droit! ( debout) stand up straight!; ( assis) sit straight!;7 ( avoir lieu) [manifestation, exposition] to be held; la réunion se tiendra au Caire the meeting will be held in Cairo;8 ( être liés) [événements] to fit together;9 ( être cohérent) [exposé, raisonnement, œuvre] to hold together; il n'y a rien à dire, tout se tient there's nothing to be said, it all holds together; ça se tient it makes sense;10 ( se considérer) se tenir pour to consider oneself to be; je me tiens pour satisfait des résultats I consider myself to be satisfied with the results; tenez-vous le pour dit○! I don't want to have to tell you again!;11 ( être fidèle) s'en tenir à to stand by; je m'en tiendrai à ma promesse/notre accord/leur décision I will stand by my promise/our agreement/their decision;12 ( se limiter) s'en tenir à to keep to; s'en tenir au minimum/au sujet to keep to a minimum/to the point; s'en tenir aux ordres to stick to orders; s'en tenir là to leave it there; ne pas savoir à quoi s'en tenir avec qn/qch not to know what to make of sb/sth.F v impers il ne tient qu'à toi de partir it's up to you to decide whether to leave; qu'à cela ne tienne! never mind!G tiens excl oh!; tiens (donc), vous voilà! oh, there you are!; tiens, je parie que c'est ta mère! oh! I bet it's your mother; tiens, vous croyez? do you think so?; tiens, tu es invité aussi? oh! so you've been invited as well?; tiens, tu n'étais pas au courant? didn't you know?; tiens donc! iron fancy that!; tiens tiens (tiens)! well, well!en tenir pour qn to have a crush on sb.[tənir] verbe transitifA.[AVOIR DANS LES MAINS]1. [retenir] to hold (on to)je tenais mal la bouteille et elle m'a échappé I wasn't holding the bottle tightly enough and it slipped2. [manier] to holdtu tiens mal ta raquette/ton arc you're not holding your racket/your bow properlyB.[CONSERVER]tiens-lui la porte, il est chargé hold the door open for him, he's got his hands full2. [garder - note] to hold‘tenez votre droite’a. [sur la route] ‘keep (to the) right’b. [sur un Escalator] ‘keep to the right’4. (Belgique) [collectionner] to collectC.[POSSÉDER]1. [avoir reçu]tenir quelque chose de quelqu'un [par hérédité] to get something from somebody[avoir à sa merci] to have gotah, ah, petit coquin, je te tiens! got you, you little devil!si je tenais celui qui a défoncé ma portière! just let me get ou lay my hands on whoever smashed in my car door!elle m'a tenu une heure avec ses histoires de divorce I had to listen to her going on about her divorce for a whole hourpendant que je vous tiens (au téléphone), pourrais-je vous demander un service? since I'm speaking to you (on the phone), may I ask you a favour?3. [détenir - indice, information, preuve] to have ; [ - contrat] to have, to have won ; [ - réponse, solution] to have (found) ou gottenir quelque chose de [l'apprendre] to have (got) something fromil a eu des troubles psychologiques — de qui tenez-vous cela? he's had psychological problems — who told you that?nous tenons de source sûre/soviétique que... we have it on good authority/we hear from Soviet sources that...tenir quelque chose de [le tirer de]: je tiens mon autorité de l'État I derive my power from the stateelle en tient une couche! (familier) she's as thick as two short planks (UK), what a dumb bell! (US)il en tient une bonne ce soir (familier) he's had a skinful (UK) ou he's three sheets to the wind tonightb. [il est ivre] he's really plastered!4. [transmettre]nous vous ferons tenir une copie des documents (soutenu) we will make sure you receive a copy of the documentsD.[CONTRÔLER, AVOIR LA RESPONSABILITÉ DE]1. [avoir prise sur, dominer] to holdquand la colère le tient, il peut être dangereux he can be dangerous when he's angryla jalousie le tenait jealousy had him in its grip, he was gripped by jealousy[avoir de l'autorité sur - classe, élève] to (keep under) controltenir la caisse to be at the cash desk, to be the cashierelle tient la rubrique artistique à "Madame" she has a regular Arts column in "Madame"le soir, il tenait le bar at night he used to serve behind the barle tribunal tiendra audience dans le nouveau bâtiment the court hearings will be held in the new buildingtenir des propos désobligeants/élogieux to make offensive/appreciative remarks5. [astreint à]je me sens tenu de la prévenir I feel morally obliged ou duty-bound to warn her7. ÉQUITATION [cheval] to keep in handE.[EXPRIME UNE MESURE]tenir une place importante to have ou to hold an important place2. [contenir] to holdF.[ÊTRE CONSTANT DANS]1. [résister à] (to be able) to takea. (familier) [assemblage, vêtements] to hold outb. [digue] to hold (out)c. [personne] (to be able) to take itle soir, je ne tiens pas le coup I can't take late nightstenir une promesse to keep ou to fulfil a promise[s'engager dans - pari]je tiens la gageure ou le pari! I'll take up the challenge!tenir quelqu'un/quelque chose pour to consider somebody/something to be, to look upon somebody/something as————————[tənir] verbe intransitif1. [rester en position - attache] to hold ; [ - chignon] to stay up, to hold ; [ - bouton, trombone] to stay on ; [ - empilement, tas] to stay upmets du gel, tes cheveux tiendront mieux use gel, your hair'll hold its shape betterle porridge vous tient au corps ou à l'estomac porridge keeps you goingfaire tenir quelque chose avec de la colle/des clous to glue/to nail something into positiona. [être fixé à] to be fixed on ou tob. [être contigu à] to be next to[personne]il ne tient pas encore bien sur sa bicyclette/ses skis/ses jambes he's not very steady on his bike/his skis/his legs yetcet enfant ne tient pas sur sa chaise this child can't sit still ou is always fidgeting in his chair2. [résister - union] to last, to hold out ; [ - chaise, vêtements] to hold ou to last out ; [ - digue] to hold out ; [ - personne] to hold ou to last outje ne tiens plus au soleil, je rentre I can't stand the sun any more, I'm going intes arguments ne tiendront pas longtemps face à la réalité your arguments won't hold for very long when faced with realitytenir bon ou fermea. [s'agripper] to hold firm ou tightb. [ne pas céder] to hold outtenez bon, les secours arrivent hold ou hang on, help's on its wayil me refusait une augmentation, mais j'ai tenu bon he wouldn't give me a rise but I held out ou stood my groundne pas y tenir, ne (pas) pouvoir y tenir: n'y tenant plus, je l'appelai au téléphone unable to stand it any longer, I phoned himça sent si bon le chocolat, je ne vais pas pouvoir y tenir there's such a gorgeous smell of chocolate, I just won't be able to resist it3. [durer, ne pas s'altérer - fleurs] to keep, to last ; [ - tissu] to last (well) ; [ - beau temps] to last, to hold out ; [ - bronzage] to last ; [ - neige] to settle, to stayil n'y a pas de "mais ma tante" qui tienne, tu vas te coucher! there's no "but Auntie" about it, off to bed with you!5. [pouvoir être logé] to fittenir en hauteur/largeur (dans) to fit vertically/widthwise (in)6. (locution)a. (familier) [aimer] to be hooked on somethingb. [ne considérer que] to stick to somethingtiens, tenez [en donnant quelque chose] heretiens, tenez [pour attirer l'attention, pour insister]: tiens, le tonnerre gronde listen, it's thunderingtiens, rends-toi utile here, make yourself usefultenez, je ne vous ferai même pas payer l'électricité look, I won't even charge you for the electricitys'il est intéressé par le salaire? tiens, bien sûr que oui! is he interested in the salary? you bet he is!tiens, tenez [exprime la surprise, l'incrédulité]: tiens, Bruno! que fais-tu ici? (hello) Bruno, what are you doing here?tiens, je n'aurais jamais cru ça de lui well, well, I'd never have expected it of himun tiens vaut mieux que deux tu l'auras (proverbe) a bird in the hand is worth two in the bush (proverbe)————————tenir à verbe plus préposition1. [être attaché à - personne] to care for, to be very fond of ; [ - objet] to be attached to ; [ - réputation] to care about ; [ - indépendance, liberté] to valuesi tu tiens à la vie... if you value your life...2. [vouloir]tenir à faire quelque chose to be eager to do ou to be keen on doing somethingje tiens à être présent à la signature du contrat I insist on being there when the contract is signedtu veux lui parler? — je n'y tiens pas vraiment would you like to talk to him? — not really ou not particularlytenir à ce que: je tiens à ce qu'ils aient une bonne éducation I'm most concerned that they should have a good educationvenez dîner, j'y tiens absolument! come and have dinner, I insist!le bonheur tient parfois à peu de chose sometimes it's the little things that give people the most happiness4. (tournure impersonnelle) [être du ressort de]s'il ne tenait qu'à moi if it was up to me ou my decision————————tenir de verbe plus préposition1. [ressembler à] to take afterce chien tient à la fois de l'épagneul et du setter this dog is a sort of cross between a spaniel and a setterelle est vraiment têtue/douée — elle a de qui tenir! she's so stubborn/gifted — it runs in the family!2. [relever de]————————se tenir verbe pronominal (emploi réciproque)se tenir par le cou/la taille to have one's arms round each other's shoulders/waists————————se tenir verbe pronominal (emploi passif)————————se tenir verbe pronominal transitifse tenir la tête à deux mains to hold ou to clutch one's head in one's hands————————se tenir verbe pronominal intransitif1. [se retenir] to hold on (tight)b. [fortement] to cling to, to clutch, to grip2. [se trouver - en position debout] to stand, to be standing ; [ - en position assise] to sit, to be sitting ou seateda. [debout] to stand up straightb. [assis] to sit up straightse tenir aux aguets to be on the lookout, to watch out3. [se conduire] to behave4. [être cohérent]a. [argumentation, intrigue] to hold together, to stand upb. [raisonnement] to hold water, to hold together5. (locution)d'abord ingénieur puis directrice d'usine, elle ne s'en est pas tenue là she started out as an engineer, then became a factory manager, but she didn't stop therene pas se tenir de [joie, impatience] to be beside oneself withtiens-toi bien, tenez-vous bien: ils ont détourné, tiens-toi bien, deux millions d'euros! they embezzled, wait for it, 2 million euros!elle a battu le record, tenez-vous bien, de plus de deux secondes! she broke the previous record and by over two seconds, would you believe!————————se tenir pour verbe pronominal plus préposition1. [se considérer comme]je ne me tiens pas encore pour battu I don't reckon I'm ou I don't consider myself defeated yetje ne me tiens pas pour un génie I don't regard myself as ou think of myself as ou consider myself a genius2. (locution)je ne supporterai pas tes insolences, tiens-le-toi pour dit! I'll say this only once, I won't put up with your rudeness! -
22 compte
compte [kɔ̃t]━━━━━━━━━2. compounds━━━━━━━━━1. <a. ( = calcul) faire le compte des erreurs to count the mistakes• comment as-tu fait ton compte pour arriver si tard ? how did you manage to get here so late?b. ( = nombre exact) right number• j'ai ajouté 15 € pour faire le compte I've added 15 euros to make up the full amount• être laissé pour compte [personne] to be left by the wayside• pourriez-vous me faire mon compte ? would you make out my bill?g. ( = dû) il y a trouvé son compte he did well out of ith. ( = explication) demander des comptes à qn to ask sb for an explanation• rendre des comptes à qn to explain o.s. to sbi. (locutions)► se rendre compte de qch/que ( = réaliser) to realize sth/that• est-ce que tu te rends compte de ce que tu dis ? do you realize what you are saying?• il a osé dire ça, tu te rends compte ! he dared say that - can you believe it!► tenir compte de qn/qch to take sb/sth into account• il n'a pas tenu compte de nos avertissements he didn't take any notice of our warnings► compte tenu de considering► sur le compte de ( = à propos de) about• on m'en a raconté de belles sur son compte ! I was told a few interesting stories about him!• mettre qch sur le compte de qch ( = attribuer à) to put sth down to sth2. <• faire le compte rendu d'une réunion to give an account of a meeting ► compte sur livret deposit account* * *kɔ̃t
1.
nom masculin1) ( calcul) countfaire le compte de quelque chose — to work out [dépenses, recettes]; to count (up) [personnes, objets]
comment fais-tu ton compte pour faire...? — fig how do you manage to do...?
au bout du compte — ( pour constater) in the end
tout compte fait — ( tout bien considéré) all things considered; ( en fait) when all is said and done
en fin de compte — ( pour conclure) at the end of the day
tout compte fait or en fin de compte, c'est lui qui avait raison — when all is said and done, he was right
le compte y est — ( en argent) that's the right amount; (en objets, personnes) all present and correct
le compte n'y est pas, il n'y a pas le compte — ( en argent) that's not the right amount; (en objets, personnes) that's not the right number
il a son compte — (colloq) ( battu ou tué) he's done for (colloq); ( ivre) he's had a drop too much
nous avons eu notre compte d'ennuis — fig we've had more than our fair share of problems
à ce compte-là — ( dans ces conditions) in that case
3) ( considération)prendre quelque chose en compte, tenir compte de quelque chose — to take something into account
4) ( intérêt personnel)être or travailler à son compte — to be self-employed
se mettre or s'installler or s'établir à son compte — to set up one's own business
5) ( en comptabilité) account6) Finance accountcompte bancaire or en banque — bank account
j'ai un compte chez un libraire — I have an account with a bookshop GB ou bookstore
mettre quelque chose sur le compte de quelqu'un — lit to charge something to somebody's account; fig to put something down to somebody
8) ( somme à payer)9) (explication, rapport)rendre compte de quelque chose à quelqu'un — ( rapporter) to give an account of something to somebody; ( justifier) to account for something to somebody
rendre des comptes à quelqu'un — [responsable] to be answerable to somebody
10) ( notion nette)se rendre compte de — ( être conscient) to realize; ( remarquer) to notice
11) ( sujet)
2.
à bon compte locution adverbiale lit ( à peu de frais) [acheter] cheap; [acquérir, voyager] cheaply; fig ( sans difficulté) the easy wayPhrasal Verbs:* * *kɔ̃t1. nm1) (= total, montant) count, numberLe compte des bulletins de vote prendra du temps. — It will take time to count the voting slips.
Le compte est bon. — That's the right amount.
2) (bancaire) accountJ'ai déposé le chèque sur mon compte. — I've paid the cheque into my account.
3) (chez un commerçant) accountMettez-le sur mon compte. — Charge it to my account.
à ce compte-là (= dans ce cas) — in that case, (= à ce train-là) at that rate
à bon compte; s'en tirer à bon compte — to get off lightly
rendre compte de qch (= relater) — to give an account of sth, (en assumant une responsabilité) to account for sth
rendre compte de qch à qn (= relater) — to give sb an account of sth, (en assumant une responsabilité) to account to sb for sth
tenir compte de [fait, circonstances] — to take into account, [conseils] to take notice of
Ils ont tenu compte de mon expérience. — They took my experience into account.
Il n'a pas tenu compte de mes conseils. — He took no notice of my advice.
sur le compte de qn (= à son sujet) — about sb
mettre qch sur le compte de qn (= le rendre responsable) — to put sth down to sb
en fin de compte fig — when all is said and done, at the end of the day
Le voyage ne s'est pas mal passé, en fin de compte. — The journey wasn't bad, all things considered.
avoir son compte fig * — to have had it *
régler un compte (= s'acquitter de qch) — to settle an account, (= se venger) to get one's own back
2. comptes nmpl1) (comptabilité) accounts, booksfaire les comptes — to do the accounts, to do the books
* * *A nm1 ( calcul) count; faire le compte de qch to work out [dépenses, recettes]; to count (up) [personnes, objets]; si je fais le compte de ce qu'il me doit if I work out what he owes me; le compte est bon that works out right; j'ai fait le compte des chocolats qui restaient I counted up how many chocolates were left; tenir le compte de qch to keep count of sth; elle tient un compte précis de ses heures supplémentaires she keeps an exact count of her extra hours; comment fais-tu ton compte pour faire…? fig how do you manage to do…?; au bout du compte ( pour constater) in the end; tout compte fait ( tout bien considéré) all things considered; ( en fait) when all is said and done; en fin de compte ( pour conclure) at the end of the day; tout compte fait or en fin de compte, c'est lui qui avait raison when all is said and done, HE was right;2 ( résultat) ( d'argent) amount; (d'objets, heures, de personnes) number; le compte y est ( en argent) that's the right amount; (en objets, personnes) all present and correct; le compte n'y est pas, il n'y a pas le compte ( en argent) that's not the right amount; (en objets, personnes) that's not the right number; il y a 28 élèves, le compte y est/n'y est pas there are 28 pupils, everybody's here/somebody's missing ou ( plusieurs personnes) some are missing; il devrait rester 15 pots de confiture, le compte n'y est pas there should be 15 jars of jam left, but they're not all there; faire le compte ( en argent) to come to the right amount; (en personnes, objets) to come to the right number; voici 20 euros, cela devrait faire le compte here's 20 euros, that should be about right; même si chacun ajoute 3 euros cela ne fera pas le compte even if everybody puts in another 3 euros, it still won't come to the right amount; avoir son compte d'heures de sommeil to get the right amount of sleep; il a son compte○ (battu, tué) he's done for○; ( ivre) he's had a drop too much; nous avons eu notre compte d'ennuis fig we've had more than our fair share of problems; à ce compte-là ( dans ces conditions) in that case;3 ( considération) prendre qch en compte, tenir compte de qch to take sth into account; compte tenu de considering;4 ( intérêt personnel) être à son compte to be self-employed; travailler à son compte to work for oneself; se mettre or s'installler or s'établir à son compte to set up one's own business; reprendre un commerce à son compte to take over a business in one's own name; prendre des jours de congé à son compte to take a few days off without pay ou to take a few days' unpaid leave; pour le compte de qn on behalf of sb; y trouver son compte to get something out of it; ils ont abandonné l'enquête, beaucoup ont dû y trouver leur compte they abandoned the enquiry GB ou inquiry US, that must have suited a lot of people; faire le compte de qn† to benefit sb; les livres publiés à compte d'auteur books published at the author's expense;5 Compta account; passer or mettre en compte to place [sth] to account [somme]; être en compte avec qn to have money matters to settle with sb; faire ses comptes [commerçant, ménagère] to do one's accounts; tenir les comptes [commerçant, ménagère, comptable] to keep the accounts; c'est moi qui tiens les comptes à la maison I keep the household accounts; ⇒ ami, ligne;6 Fin account; compte bancaire or en banque bank account; compte gelé/sans mouvement frozen/dormant account; avoir un compte dans une banque to have an account with a bank; avoir un compte en Suisse to have a Swiss bank account; avoir 1 000 euros sur son compte to have 1,000 euros in one's account; verser de l'argent or faire un versement sur un compte to pay money into an account; retirer de l'argent de son compte to withdraw (some) money from one's account; un compte au nom de… an account in the name of…;7 Comm ( ardoise) account; j'ai un compte chez un libraire I have an account with a bookshop GB ou bookstore; mettre qch sur le compte de qn lit to charge sth to sb's account; fig to put sth down to sb; il l'a mis sur le compte de la fatigue he put it down to tiredness;8 ( somme à payer) voilà votre compte here's your money; demander son compte à qn to hand in one's notice to sb; donner son compte à qn to give sb notice; recevoir son compte ( être payé) to be paid; ( être renvoyé) to be given one's notice;9 (explication, rapport) rendre compte de qch à qn ( rapporter) to give an account of sth to sb; ( justifier) to account for sth to sb; je n'ai pas à te rendre compte de mes actions I don't have to account for my actions to you; rendre des comptes à qn [responsable] to be answerable to sb; je n'ai pas de comptes à te rendre I don't have to answer to you; demander des comptes à qn to ask for an explanation from sb;10 ( notion nette) se rendre compte de ( être conscient) to realize; ( remarquer) to notice; il ne s'est pas rendu compte du mal qu'il avait fait he didn't realize the harm he had done; tout cela s'est passé si vite que je ne me suis rendu compte de rien it all happened so quickly that I didn't realize what was going on; tu ne te rends pas compte que c'est dangereux! don't you realize how dangerous it is?; je ne me suis pas rendu compte de l'heure I didn't notice the time; se rendre compte de la difficulté d'une tâche to realize how difficult a job is; je ne me suis jamais rendu compte que I never realized that;11 ( sujet) sur le compte de qn about sb; je ne sais rien sur leur compte I don't know anything about them;B à bon compte loc adv lit ( à peu de frais) [acheter] cheap; [acquérir, voyager] cheaply; fig ( sans difficulté) the easy way; avoir qch à bon compte to get sth cheap; étudiant qui a obtenu son diplôme à bon compte student who got his degree the easy way; s'en tirer à bon compte to get off lightly; s'en tirer à bon compte avec un bras cassé to get off (lightly) with a broken arm.compte d'affectation Compta appropriation account; compte d'amortissement Compta depreciation account; compte de bilan Compta balance sheet; compte bloqué Fin blocked account; compte chèques Fin current account GB, checking account US; compte chèque postal, CCP Fin, Postes post office account; compte client Compta accounts receivable; Fin customer account; compte courant Fin = compte chèques; compte de dépôt Fin deposit account; compte d'épargne Fin savings account; compte d'épargne logement, CEL Fin savings account entitling depositor to cheap mortgage; compte d'exploitation Compta trading account; compte fournisseurs Compta accounts payable, payables US; compte joint Fin joint account; compte sur livret Fin savings account; compte numéroté Fin numbered account; compte de pertes et profits Compta profit and loss account; ce livre a disparu! encore un à mettre au compte des pertes et profits! fig the book has disappeared! another one we can say goodbye to!; compte à rebours countdown; le compte à rebours de la campagne est commencé fig the run-up to the elections has started; compte rémunéré Fin interest-bearing (current GB ou checking US) account; compte de résultat Compta profit and loss account; compte de situation = compte de bilan; compte de soutien Admin, Fin state support fund (à for); compte à vue = compte chèques; comptes d'apothicaire complicated calculations.[kɔ̃t] nom masculinA.[CALCUL, SOMME CALCULÉE]1. [opération] countinga. [personnes] to count (up)b. [dépenses] to add upquand on fait le compte... when you reckon it all up...2. [résultat] (sum) totalje vous remercie, monsieur, le compte est bon ou y est! thank you sir, that's right!a. [personnes] they're not all here ou there, some are missingb. [dépenses] it doesn't add upcomment fais-tu ton compte pour te tromper à chaque fois/pour que tout le monde soit mécontent? how do you manage to get it wrong every time/manage it so (that) nobody's satisfied?3. [avantage]j'y trouve mon compte I do well out of it, it works out well for meil n'y trouvait pas son compte, alors il est partia. [il ne gagnait pas assez d'argent] he wasn't doing well enough out of it, so he leftb. [dans une relation] he wasn't getting what he wanted out of it, so he left4. [dû]avoir son compte (de) to have more than one's fair share ou more than enough (of)je n'ai pas mon compte de sommeil I don't get all the sleep I need ou enough sleepil a déjà son compte (familier) [il a beaucoup bu] he's had quite enough to drink already, he's had a skinfulb. (familier, figuré & familier) to give somebody a piece of one's mindrégler ses comptes [mettre en ordre ses affaires] to put one's affairs in ordera. [le payer] to settle up with somebodyb. [se venger] to settle a score with somebodyB.[DANS LE DOMAINE FINANCIER ET COMMERCIAL]1. [de dépôt, de crédit] accountfaites-moi ou préparez-moi le compte may I have the bill, please?3. [bilan]C.[LOCUTIONS]1. [argent]a. [magasin] to take over in one's own nameb. [idée, écrit] to adoptêtre ou travailler à son compte to be self-employedil est à son compte he's his own boss, he's set up on his owna. [recette] to credit a sumb. [dépense] to debit a sumnous sommes en compte, vous me réglerez tout à la fin as we're doing business together, you may pay me in full at the end2. [explication, compréhension]demander des comptes à quelqu'un to ask somebody for an explanation of something, to ask somebody to account for somethingrendre des comptes (à quelqu'un) to give ou to offer (somebody) an explanationa. [s'en expliquer] to justify something to somebodyb. [faire un rapport] to give an account of something to somebodydevoir des comptes à quelqu'un to be responsible ou accountable to somebodyprendre quelque chose en compte [prendre en considération] to take something into account ou considerationte rends-tu compte de ce que tu fais? do you realize ou really understand what you're doing?on lui a collé une étiquette dans le dos mais il ne s'en est pas rendu compte somebody stuck a label on his back but he didn't noticetenir compte de quelque chose to take account of something, to take something into accountelle n'a pas tenu compte de mes conseils she took no notice of ou ignored my advicecompte tenu de in view ou in the light of————————comptes nom masculin plurielfaire/tenir les comptes to do/to keep the accounts————————à bon compte locution adverbialea. [sans frais] to manage to avoid paying a fortuneb. [sans conséquences graves] to get off lightly————————à ce compte locution adverbiale,à ce compte-là locution adverbiale[selon ce raisonnement] looking at it ou taking it that way————————pour compte locution adverbiale————————pour le compte locution adverbialepour le compte de locution prépositionnelleelle travaille pour le compte d'une grande société she works for a large firm, she freelances for a large firm————————pour mon compte locution adverbiale,pour son compteetc. locution adverbialefor my/his etc. part, as for me/him etc.————————sur le compte de locution prépositionnelle2. (locution)tout compte fait locution adverbiale,tous comptes faits locution adverbiale -
23 tenir
[təniʀ]Verbe transitif1. (à la main, dans ses bras) segurar(garder) mantertenir un plat au chaud manter um prato quente2. (promesse, engagement) cumprir3. (magasin, bar) tertiens!, tenez! tome!, tomem!tiens! (exprime la surprise) olha!Verbe intransitif1. (résister) resistirla neige n'a pas tenu a neve derreteu2. (rester) ficartenir debout ficar direitotu ne tiens plus debout (de fatigue) você já não se agüenta em pé3. (être contenu) caberVerbe pronominal + préposition (être attaché à)tenir à quelque chose dar valor a algotenir à quelqu’un ser apegado a alguémtenir à faire quelque chose fazer questão de fazer algoVerbe pronominal + préposition (ressembler à) sair aVerbe pronominal1. (avoir lieu) realizar-se2. (s'accrocher) segurar-sese tenir à segurar-se a3. (être, rester) ficarse tenir droit ficar direitose tenir tranquille ficar quietobien/mal se tenir comportar-se bem/mal* * *I.tenir təniʀ]verbo1 ter; segurartenir quelqu'un par la mainsegurar alguém pela mãoce clou tient maleste prego não segura nada bem2 reter; detersegurarune corde tient les sacsuma corda segura os sacosla police a finalement tenu les voleursa polícia deteve finalmente o ladrões3 manterfigurado ne pas savoir tenir sa languedar com a língua nos dentes; não ser capaz de guardar um segredofigurado ne pas tenir en placenão conseguir estar quieto; não sossegarcoloquial votre histoire ne tient pas deboutessa história está muito mal contadatenir la formemanter a formatenir sa parolemanter a sua palavra4 resistir; aguentarbien tenir l'alcoolaguentar a bebidabien tenir le coupresistir firme a qualquer coisa; aguentar bem qualquer coisace projet tient-il toujours?este projecto ainda se mantém?tenir bonnão ceder; resistir5 ter; possuirje tiens la solutioneu tenho a solução6 pegartiens, c'est à toi!pega, é teu!7 considerar; terje le tiens comme mon propre frèreconsidero-o como um irmãotenir en grande estimeter em grande estima8 aprender através de alguém; ficar a saber através de alguémelle tient ça de sa mère!aprendeu com a mãe!9 ocuparce meuble tient trop d'espaceeste móvel ocupa demasiado espaço10 gerirtenir un restaurantgerir um restaurante11 desempenhar; exercertenir un chargeexercer um cargo(teatro) tenir un rôledesempenhar um papel12 (pessoa, coisa) gostar; estar ligadotenir à la viegostar da vidatenir à ses enfantsestar ligado aos filhos13 parecer-se (de, com)il a de qui tenirtem a quem sairil tient de son pèreele puxou ao pai14 querer muito; fazer questão dej'ai tenu à les inviterfiz questão de os convidar15 dependerqu'à cela ne tienne!pouco importa!; não é isso que me vai impedir!s'il ne tenait qu'à moi...se só dependesse de mim...ter pernas para andarreunir para discutir um assunto específicofalarmanter a palavraII.se tenir au murapoiar-se contra o muro2 manter-sese tenir à l'écartmanter-se afastado; pôr-se de partese tenir au courantmanter-se ao correntese tenir deboutficar de pé3 comportar-sese tenir bienportar-se bem4 realizar-sela réunion se tiendra icia reunião terá lugar aqui5 limitar-ses'en tenir àlimitar-se a; ficar-se pors'en tenir làficar por aí; não avançar mais6 considerar-seil se tient pour satisfaitele dá-se por satisfeito -
24 axabarciar
Axabarciar, es tratar, vender, comprar, cambiar, etc. Cuntu you aquindi nisti primeiru llibru qu'un astur fae con ñaturallidá, con honradé, con amore grandie ya ñoble que disdi guaxetín na miou xenciétcha ya ñatural alma se fexu hacia tous lus melgueirus y'embruxantes chugares de la miou mantina tierra d'Asturies, ya de toes les Fidalgues xentes que la poblen, falu you que nagora mesmu tenu ñecexidá de cuntayes un cuintu que nun ye tal couxa, perque cuaxi tóu lu que falu aquindi fóu verdá. Ya cumu encalda mu ben nista pallabra, pos nagua mexor que como exemplu qu'isti casu que per oitre lláu pué xervir tamén d'escola. (Cuento yo aquí en este diccionario primero que hace un astur con documentación, naturalidad y suprema honradez, lleno de un amor grande y noble que desde niño en mi sencilla y natural alma se hizo, hacia todos los dulces y embrujantes lugares de mi amada Tierrina Asturiana, y hacia todas las Hidalgas gentes que la pueblan. Digo que ahora mismo tengo necesidad de contarles un cuento, que no es tal cosa, porque casi todo lo que les voy a contar ha sido una auténtica verdad, y como tal alumbramiento tiene el origen en esta palabra, pues nada mejor que este ejemplo, que por otro lado puede servir también de escuela). (LES XABARCEIRES) L'Aldexuxán (aldea de Susana) yera la miou aldina, fae ya un faticáu d'anus cundu you yera un guaxín, despós de l’achuquinante 'ngarradiétcha, que xemóu de cadarmus toes les teixáes de la miou embruxante Asturies, apaxiétchandu de llutus, mexeries, fames, atristeyáus ya enfernales dollores a toes les xentes, lu mesmu las prietes que yeren las drechistes, que lus roxus que yeren de las esquerdas. (La aldea de Susana era mi aldea, hace ya muchos años cuando yo era un niño después de la asesinante guerra que sembró de cadáveres todas las casas de mi embrujante Asturias, vistiendo de lutos, miserias, hambre e infernales dolores a todas sus nobles gentes, lo mismo a los negros que eran los derechistas, que a los rojos que eran los de las izquierdas). —Por aquel entonces, cuando el hambre, la necesidad y la miseria se enseñoreaban de les teixáes (lares) mejor dicho de los hijos y de las viudas de los perdedores, ya que los pobres, los que no estaban encuandicáus (sepultados) s'atopaben arretrigáus nes cárxeles, (encadenados en las cárceles) ya oitres con más xuerte, xebráranse per miéu 'l hermenu venceor pal extranxeiru. (Y otros con más suerte, se marcharan por miedo al hermano vencedor para el extranjero). —Cuento yo, que por aquellos tristes aconteceres sucedió en mi aldea esta historia que ahora al recordarla tras más de cuarenta años de haber sucedido, trae a mi pensamiento una añoranza triste, nel mesmu lleldar que me fae xonreyire. En el mismo suceder que me hace sonreir, ya que el caso según mi humilde parecer se las trae, porque todos los personajes qu'encaldan (hacen) esta cierta, historia, eran seres que para poder vivir tenían que luchar bravamente todos los amanecidos días, no importa cómo lo hicieran; pero por aquellos tristes tiempos el que no luchaba no comía, no es como hoy, que se tira más comida en un día a la basura, que en los tiempos de esta historia comía toda Asturias en una semana. —Yera mi aldina tan bétcha en allumbrar frutos, que desde los principios del branu (verano), fasta lu fondeiru de la xeronda (hasta lo último del otoño), talmente parecía mi melgueiru chugar (dulce pueblo), el mismo jardín que el Creador debe de tener reservada para las sencillas y buenas gentes que tras la muerte sean huéspedes de su Santificante Reino. Tal exquisita riqueza natural daba lugar, a que casi todos los vecinos tuviesen un pollino que espatuxara llixeiru (andase rápido), y fuese resistente para que no se esmurgazara esventronáu (cayera reventado) en los difíciles y abruptos caminos, con las maniegas (cestas) encima de su albarda amamplenáes (llenas) de sabrosos frutos, antes de llegar a la romería o fiesta donde iba destinado tal manjar, así fueran higos, cerezas, ciruelas, peras, etc., etc., etc. Algunas veces también solían llevar manzanines arroxáes nel fornu (manzanas asadas en el horno) y ablanines turráes nel mesmu cheldar (y avellanas asadas en el mismo lugar), y estas frutas así tratadas, tenían un gusto tan exquisito que uno no se hartaba nunca de comer por ellas. Por estos quehaceres y otros múltiples necesarios en sus caseríos, cada vecino cuidaba a su pollino todo el año, como la mejor de sus prendas, porque era el humilde pollino el único medio de locomoción que tenían para efectuar infinidad de trabajos y muy necesarios traslados. Decía el pedáneo de mi aldea, donde sucedió esta historia que estoy empezando a relatarles, que un pollinín d'arremangu (de valía), le proporcionaba más ganancias al aldeano que una xuntura de les mexores vaques (pareja de sus mejores vacas). Pero endenantes d'afondigoname nel contare lus fechus que fixerun les xabarceires del miou chugar (antes de ahondar en los hechos que dieron lugar las tratantas de mi pueblo), voy a contar así d'esboriaúra (de resbalón), lo que le ha sucedido al razonero alcalde de mi aldeina: Hubiérase casado Graciano cuando era muy joven aun, con Ramona la de Juan de Pacha, que era una mozacona (mozona) de ñidies (finas) mexierches (mejillas), arregañaónes ñalgues (apetecibles nalgas) y un entamu (senos) también empericotáu (prominente, estupendo), que hacían de Ramona una muchacha también formada y deseable, que ni el más exigente sería capaz de deximiya per mu fartu qu'andubiés de clica (nadie la despreciaría por muy harto que estuviese de mujeres). Pero Graciano que por aquel entonces era pobre, aunque dueño de un ameruxamientu d'arganáes, que lu ateixaben nel xeitu del querer escombútchire, (unas crecidas ansias que le resguardaba en el lugar de querer, medrar, enriquecerse, etc.). Mas él pensaba y con buen tino, que jamás sus aspiraciones podría alcanzarlas en la aldea, por tal razón decidió emigrar, y como le acompañaba la suerte de tener un hermano en las Américas, pues un día endubitchóu lus sous fatinus (lió sus ropas), despidióse con lágrimas en sus ojos de su mujer e hijo que por entonces aun no había cumplido un año, y colóu (marchó) para La Habana, donde trabajó como un esclavo durante diez años, sin desperdiciar ni menos gastar ni una perrina (cinco céntimos). Con una buena cuarexá de cuartus (cartera de dinero). Ilegó pasado este tiempo a su aldea, cargado como un abetchún (abejón), de paxiétchus, llásticus, xoyiquines, ya fatáus d'oitres couxiquines, (de trajes, ropas, joyas, y muchas otras preciadas cosas. Hizo su entrada en la aldea en los postreirus (últimos días del mes de Xeneiru), precisamente cuando el día atapecía (oscurecía), por eso, como su teixá (casa) era la primera de la aldea, y hacía un frío y una ventisca que a todo el mundo refugiaba tras de sus lares, con ningún vecino se encontró, que le dijese o le pusiese de aviso contra alguna cosa. Salió su mujer a recibirle a la correlada llena de gozo y de contentura, engavitóuse (enganchose) la Ramona a su cuello loca de alegría, bexucóuyu per tous lus lláus esgalazá (besole por todos los lados con ansias), en el lleldar (hacer) que desfayénduse (deshaciéndose) en chárimes (lágrimas) y xoponcius (mareos, sustos, etc), que le hacían temblar como una vara verde, y después d’allancar (plantar) las rodiétches (rodillas) encima de las llábanas (losas), dijo bajando la cabeza y xofitándula (apoyándola) entre los atavarius (bragueta), de su hombre, en el encaldar (hacer) que s’arretrigaba a sous cadriles (se abrazaba a sus piernas). ¡Achuquíname, achuquíname miou Gracianu, endenantes de que te cunte, lu paraximesquéiramente que me portéi, metantu que tou faíes la Bana nel extranxeiru! (Asesíname, asesíname mi Graciano, antes de que te cuente, que te he hecho de menos con otros hombres, mientras que tu, te hacías rico en el extranjero). ¡Bueno Ramona..., ya tendrás tiempo de decirme todo cuanto de bueno o malo hayas hecho... pero ahora dime ¿dónde está el pequeño? ¡Apuesto a que ya está hecho un mozaquín (adolescente), listo y trabajador como lo que es su padre, que fexu más pesos na Bana (que hizo más duros en La Habana), que de pelos tenedis entrambus ya dos en vuexes motcheres! ¡Bueno los niños, quiero decir Tanín, güéi dexelu nel teixu miou má, pos comu tenu fatáus de couxes qu'escutire coutigu, ya non sei per la primeira que comencipiare, pos ista nuétchi quixe quedáme sola pa faluchar al nuexu encaldare! (Hoy le he dejado en la casa de mi madre, pues como tengo muchas cosas que discutir contigo, y no se por cuál he de comenzar, por éso esta noche he querido quedarme sola para hablar sin que nadie nos enrede). Lo primero que hizo la Ramona fue prepararle la cena a su marido, y al parejo que en esta faena se entretenía, iba preguntándole sucesos que a él le habían acontecido, quedándose siempre muy admirada de cuanto le decía su esposo. Pero después que el Graciano se fartucóu dé xamón, ya güevus con choricinus, arrutióu encomoláu perque l'entelaura inflabai 'l banduyu, plantói fuéu a un pitu, llancói 'n fondigoná 'n par de fumáes, ya sonriyénduse mu felliz dixói a la sou mutcher: (Se hartó de jamón, huevos y chorizos, eructó incomodado por haber abusado de tanta comida que con pesadez le hinchaba la barriga, le pegó fuego a un buen cigarro, le sacudió un par de fumadas, y después sonriéndose muy feliz le dijo a su mujer): ¡Desde que me he marchado a las Américas hasta ahora, no he comido una comida que mejor me supiera que ésta que me has preparado en tan poco tiempo y con tanta arte. Por el mundo adelante mi querida Ramona, no se harta uno nada más que de mollicies (cosas malas). Mucho cacíu pintureiru (cacharros lujosos), mucha cuchara limpia y resplandeciente, mucho sirviente que te trata con tanto mimo como si fueses un banquero, pero los platos son pequeños, y la comida que en ellos vacian (echan), tiene escosáu güétchus de rustíu (que no tiene grasa, que no está sazonada). Más sustancia tiene aquí un potaráu de llabaza de la que chamus a lus bracus (una pota de fregaduras de la que servimos a los cerdos), que todo lo que come en el día un trabajador en las Américas, y si uno trae dineros de aquellas lejanas tierras, es a cuenta de la mucha hambre, calamidades y sufrimientos que uno tiene que aguantar allí. Aquí en las aldeas pensamos cuantos nos vamos para allá, que en cuanto lleguemos, atopamus lus cuartus tremáus pe les caleyes! (encontramos los dineros tirados por las calles). ¡Bueno Ramonina, ahora ya me puedes contar lo que has hecho por aquí, que me parece que abundu enfucheráu (muy sucio) y grave debe de ser, cuando endenantes de entrare na miou teixá, de rodiétches me suplicabes que t'achuquinara! (antes de entrar en mi casa, de rodillas me suplicabas, que te asesinara). ¡Non sei Gracianín perquéi llugar comencipiar, pos tou enllordióxe d’enria mín, comu se ‘l mesmu diañu me l'encalducar! (No sé Gracianín por qué lugar voy a dar comienzo, pues todo se enlodó encima de mí, como si el mismo demonio me lo preparara). Deciale Ramona sentada en el escaño, detrás del aburióxu (ardiente) lar, mirando de frente para su marido y alumbrando a la par un torrente de lágrimas, que resbalaban por sus hermosas y coloreantes mejillas, que resplandecían a la luz del fuego, lo mismo que si estuviesen entafarnáes (untadas) con manteiga (untadas con manteca). Graciano que la propiaba con el mismo arrobo de enamoramiento que por ella siempre había tenido. Le dijo con voz halagosa que ya consigo llevaba el perdón que con tanta argucia su esposa buscaba: ¡Anda Ramonina, déjate de choramicar (llorar), pues con tanta mexareta (meadura) de lágrimas, no vas a encantexar l'esgazaura que fixiste! (arreglar la rotura que has hecho). —Y ahora cuéntame de una vez cuál fue el mal que me has hecho, pues por lo que barrunto, me has hecho castrón fatáus (muchas) veces. ¡No Gracianín, no te he hecho de menos nada más que un par de veces, y te voy a contar sin deximite (ocultarte) nada, el por qué hice de paraxa (puta), pues no me he puesto patas arriba en la añuedaura del cibietchu (haciendo el amor) con nadie, porque mi cuerpo me lo pidiese, sino que ha sido la necesidad la que me ha obligado, pues bien sabes, que cuando tu te has marchado para La Habana, yo me quedé muy sola, con un niño entre mis brazos que nin falaba nin espatuxaba (que ni hablaba, ni andaba) !Ay! Gracianín de mis entretelas, del mi corazón y de los mis sentidos, puedo decirte ahora llena de alegría que te estoy viendo al lado mío, que con las lágrimas que alumbraron mis ojos en todos estos años de soledad que he vivido, navegaría sin hundirse el barco que te trajo de La Habana. ¿Y quién fue el culpable de mi desesperante llanto, de mi inconsolable sufriencia? ¡Sólo tu Gracianín, sólo tu eres el culpable, que me has dejado muy sola, y te marchaste para las Américas hace diez años, siendo yo en aquel tiempo una desventurada criatura que aun no tenía veinte años dígote yo que me has dejado encuandiada (empozada) dentro de la soledad y la pobreza, y en todo este largo tiempo, no me has mandado ni tan sólo una perrona (diez céntimos) con la que comprarle un llastiquín (una camisa, un jersey, etc., etc.) a nuestro hijo, y ahora me vienes tu diciendo que quieres al niño tanto y cuánto! ¡Bueno Ramonina, lo que yo hice o dejé de hacer, abundu bien fechu tá (muy bien hecho está). Hoy ya me encuentro en mi casa dueño de una betchá cuarexa (bien repleta, rica cartera) de dineros, y no quiero perder el tiempo explicándote lo que yo he sufrido y el trabajo que me ha costado atróupar (rejuntar) este capital, pero tu ahora sí que me vas a decir con quién o con quiénes me has traicionado durante el tiempo que he estado fuera de mi casa. Así pues, empieza luego y no pierdas el tiempo barajando pormenores noitres (en otros) caldaretus (ubres) que no sean los que estrincaste (ordeñaste) entre los atavarius (braguetas) de los hombres con los que has hecho el amor, mientras que yo en las Américas fechu 'n castrón, apelucaba cuartus pá betchar la cuarexa que traigu, (hecho un cabrón, recogía dineros para llenar la cartera que traigo). Ramona se levantó del escaño, echó al fuego cuatro astillas porque ya se estaba amorrentandu (apagándose) y después, arremetchandu lus güeyus, miróu 'l Gracianu con mala lleiche, ya díxole sen catar más atayus (abriendo desmesuradamente sus ojos, miró a Graciano y le dijo con enfado sin buscar más atajos). ¡A los dos años de colar (marcharte) tu por el mundo allantri, (adelante) se me puso el niño muy amolaín (enfermo), y no tuve más remedio que llevarle al mélicu (médico), y éste con palabras finas y muy melgueróuxas (dulces) me dijo que yo era una buena moza, que estaba muy guapa y que era muy hermosa, y muchas otras cosas mas que entre todas ellas me hicieron perder la cabeza, el caso fue que el médico me aseguró que el niño estaba realmente muy enfermo, y que sólo se comprometía a sanarle si yo... bueno... el caso fue que yo por curar al mióu fiyín (mi hijo) espurrime y encoyime baxu lus atavarius del mélicu y'añuédei 'l cibietchu cuá 'l un par de veices, (me estiré y me encogí debajo de la bragueta del médico e hice el amor con él un par de veces). Y de resultas de los dos achucáus (acostados) que fexe debaxu 'l allegre mélicu (que hice debajo del alegre médico), me quedé empanzorraona (preñada) y parí otro rapacín (niño) que ahora ya tiene siete años. Así que yo considero que si tú estuvieses en mi lugar, harías lo mismo que yo he hecho, pues por un hijo una madre da todo cuanto tenga y más para con ello! Graciano que era de naturaleza muy tranquilo y a pesar de ser un cornudo era listo y razonero, le dijo sin enfadarse ni levantar más una palabra que otra: ¡Por un hijo una mujer casada debe de entregarlo todo verdad es, todo menos su honra, porque la honra en la mujer casada tiene más valor, que todos los hijos que pueda tener y hasta inclusive más que su propia vida. Porque de ahora en adelante, lus tous nenus namái que serán pá les xentes que fius de paraxona. (Los tus niños nada más que serán para las gentes que hijos de puta). Y tu... una paraxete (putina) mirada en todo momento por los hombres, como pan caliente fácil d'allancái 'l denti (hincarle el diente). Y yo... un cabrón consentido, que ha de ser la guasa y la murga de todos mis vecinos y de cualquier gente que sepa de mi vergüenza! En buena razón acaidonaban (dirigíanse) las palabras del Graciano, pues pronto sus vecinos armados con la socarronera malicia de las gentes de la aldea, empezaron a torearlo, diciéndole entre amistosas risas y halagüeñas palabras, ofensivos insultos, que ponían al pobre Graciano lo mismo que un pingayu (trapo viejo), y como Graciano era simpático y buena persona, aun les daba lugar más xeitu (sitio), para que se apropiaran de mayores confianzas, y ya no sólo eran sus vecinos los que de continuo le provocaban, sino todas las gentes que le conocían, pues un día que estaba segando hierba en un prado que tenía al lado de la carretera, pasó por allí una pareja de los guardias civiles de servicio que eran amigos suyos, y después de torearle un tiempo como todo el mundo hacía, uno de los guardias le preguntó: ¿Qué carrera les vas a dar a tus hijos Graciano? ¡Pues como tienes dineros amamplén (muchos), no estaría mal que los estudiases para xebralus (apartarlos) de estar mayucandu (majando) terrones toda la vida lo mismo que tu haces! Graciano quedose mirando para el guardia sonriéndose como si nada ofensivo le hubiera dicho, y después apurriénduyes (dándoles) la petaca para que enrrodietcharan (liaran) un cigarrillo, cuando los tres estaban aborronandu (fumando) muy tranquilos les dijo: ¡Mucha razón tienes Juaquín, ya que majar terrones no es un oficio descansado ni productivo para nadie, por eso, a mi primer hijo, que es el mío verdadero, le voy a estudiar hasta que se convierta en un buen ingeniero, aunque tenga que vender sino me alcanza cuanto tengo, hasta mi honrado apellido, que por ser tal cosa, en todo el mundo ha tenido siempre buen crédito, y al otro por ser hijo de mi mujer que xebrose (se fue) de la honradez, y se situó entre la hedionda troya (suciedad) donde se enchamuergan (ensucian) las paraxas (putas). En pocas palabras, por ser hijo de puta, le voy a enchufar en el xuzgáu (juzgado), y si no sirve para este menester, entonces le afilio a la guardia civil! Al guardia Juaquín, xelósele (,helósele) d'afechu (del todo) la maliciosa sonrisa que mostraba entre sus labios, y poniéndose muy serio le dijo: ¡Ten cuidado con lo que dices Graciano, porque me parece a mí que no das puntada sin hilo, así que se acabaron las bromas, y de ahora en adelante con nosotros ándate derecho, sino quieres que te enchufemos en la cárcel por tener la lengua demasiado larga y ser tus palabras mal intencionadas! Descubrió Graciano aquel día, que el don de la palabra era un arma muy poderosa, con la que conseguiría manejándola con astucia y solapadamente insultativa, lograr que sus agudosos vecinos se mirasen muy bien antes de lanzarles puchas (sátiras), haciendo de su persona el hazmerreir de todo el concejo. El habíale dicho al guardia Joaquín sin la menor intención de ofensa hacia su persona ni a nadie, que el hijo de su mujer por ser nacido de mala madre, le colocaría en la Guardia Civil, cosa que incomodó grandemente a Joaquín, demostrando con sus inocentes palabras que no es oro todo cuanto reluce, y que todo el mundo tiene algo de suciedad escondida o a la vista, de la que suele avergonzarse. Desde ahora en adelante, escrutaría en la vida y pasado de sus vecinos, y cuando de él se mofasen, les taparía la boca lanzándoles al rostro como arma de defensa y ataque todo cuanto de despreciable y asqueroso, en sus vidas o familias hubiere; y de esta forma, ya se mirarían ellos de volver con sus ya cansadas e insultantes sátiras a molestarle. Y ahora, tras el xemeyu (retrato) que hice del alcalde de mi aldea, escantoyándulu namái que per un cornetchal (rompiéndole nada más que por una esquina) de las muchas que el condenado tenía, voy a hondear ya sin hacer pouxa (parada) ni xebraura (apartamiento) en la historia de las Xabarceiras (tratantas), que entrambas y dos eran de gafas (venenosas) como un perro con la boca negra. «MANOLA Y VENANCIA» Moraban en mi aldeina dos mucherucas (mujerucas), que eran hermanas en apariencia y al decir de ellas también de familia, ya que habían nacido por el mismo furacu (agujero), no eran ya jóvenes cuando yo las conocí, pues paseábanse por la vida con la edad de comenzar a maurecer (madurar), eran las más pobres del lugar (descontándome a mí por supuesto), ya que no les acompañaba más riqueza que una vieja pochina (burra), y por esta pobreza que las acompañaba, allindiaben (cuidaban) a su borrica Facunda, con tanto cariño y esmero, como si en verdad fuese hija de entrambas. Estas mujeres no eran nacidas en mi aldea, y verdaderamente tampoco a ciencia cierta nadie sabía el lugar de su nacencia, lo cierto es que habíanse asentado en mi aldea cuando se terminó la guerra, y vivían en una muy humilde casuca que compraran con algunos dineros que traían, vivían en mi lugar desde aquella época, ganándose su vida con libertad e inteligencia, si se puede denominar así, al apoderarse de lo que muchas veces no les pertenecía. Decian algunos vecinos, y yo no sé si era cierto, que durante toda la guerra habían estado de paraxas (putas) por el frente, haciendo felices a los milicianos primero y después a los vencedores, más sin embargo yo creo que esto no era verdad, porque entrambas y dos físicamente no valían ni para un tiro de escopeta. Nosotros las conocíamos por el apodo de las Xabarceiras, y eran bajas de talla, secas de carne, con rostro de brujas feas y lagañosas, dueñas de un mal genio y peores intenciones que el mismo demonio, y garruxantes nas engarradiétchas (valientes, decididas en las peleas). La de más edad se llamaba Manola, y tal parecía que sus padres la habían fabricado con el puro veneno, y aparte tenía una lengua tan ofensiva y desarrendada, que dejaba en porriques (desnudo) al más pecaminoso de los arrieros. Venancia que era la otra, no algamia (alcanzaba) a su hermana en el ser tan garruxante, pero se aparejaba al lado de ella, en tener los dedos largos y las uñas raguñonas (arañosas) para mal de las tranquilas gentes, donde se engarrapelaban (enredaban) muchas veces los intereses de los vecinos. Las rapiegas Xabarceiras, cuando los campos se cubrían de frutos y los árboles se enseñoreaban con el manto lujoso y natural de los saludables y exquisitos frutos, ellas solían comprar en caña (en el árbol) o escandanaban (recogían) sin ningún permiso, las mejores frutas, y prestas corrían a venderlas por todas las aldeas y mercados de los tres concejos vecinos, y con estas ganancias, ellas prohibían al fantasma del hambre, que no espurriera (estirase) el hocico, agolifandu (oliendo) en su lar, en ningún día del año, por prietu (negro) que éste escombuyere (viniese, naciese). En la casa de las Xabarceiras, a pesar que por aquel entonces los tiempos eran muy difíciles y el hambre se recostaba en todas las esquinas, entre otras cosas en su lar jamás faltaba el cafetacu, y el frasco de marrasquinu (anís, caña, etc.), al que las dos hermanas le hacían halagos con parejo tino, pues érales el café ey el aguardiente tan llambión (goloso), como el tabaco de cuarterón, ya que sonrientes, gozosas y felices, apuxaben (tiraban) por él, con el mismo placer que escosaban (secaban) el pintureru frasco del aguardiente. Muchas veces cuando estaban sentadas con tranquilidad en su casa antroxánduse (festejándose) con las copaxas (copas) y el cigarrillo, decíale la Manola a su hermana entre xorbu ya xorbu (trago y trago) y cigarrillo prendido con la colilla del otro, esta sentencia muy verdadera: ¡Es mucho más fructuoso unos minutos de trato si están bien hechos, que cien horas de trabajo agabuxá (agachada) en las estayas (tajos), haciendo labores para los vecinos, que son más olvidadizos después de hacerles el trabajo, que agradecidos para pagarte en justicia el sudor que en sus tierras has derramado! Pero aquel año las Xabarceiras estaban encuandiadas (empozadas) dentro de un mal estar que mazábayes enoxáes fasta el mesmu fégadu (sacudíales enojadas hasta los mismos hígados), y todo había sido por la causa de no haber sido eficaces en el llindiáu (cuidado) de su pollina Facunda, pues un día que la habían dejado sin vigilancia guareciendu (pastiando) en el pasto comunal, piescóula (cogióla) por su cuenta y riesgo el alegre pollino de Rosendo el goxeiru (cestero), que el condenado tenía unos coyonzones (testículos) que le pingaben (colgaban) hasta el suelo, y se daba muy buena maña en no dejar una pollina manía (sin preñar), por vieja que fuera, y aunque no tuviese gana de que l’añuedaren el cibietchu (que le hicieren el amor). Por esto la Manola que era la que acaidonaba (dirigía) las riendas de su teixu (casa), se abayucaba (se movía) aquel año que corría por los primeros días del mes de Junio, con todos los demonios del infierno haciéndole mil travesuras en su cerebro, y todo era por la causa de la paraxona de sou potchina (de la putona de su pollina), que de resultas del esfoitu (confío) que con ella habían tenido, que fuera bien aprovechado por el alegre pollino del goxeiru (cestero), espatuxaba (andaba) la pobre con una ventroná (barrigada), que trabajo le costaba revolverse. ¡Diañu de bruxa (demonio de bruja), con lo vietcha (vieja) que es, y todavía tuvo la puñetera calentura para que en un momento que la dejamos de la mano, de ir hacer xaceda (camera, sitio) debajo de las patas del condenado burro del maldito goxeiru (cestero). ¡Pues en algo tenemos qu’estenciar (inventar, hacer), para poder llevar la fruta este año, a los mercados y a las aldeas, ya que si no ganamos por el verano los dineros que necesitamos, cuando llegue el invierno, entrará en nuestro hogar de la mano del frío también el hambre. —Está visto que con la Facunda no podemos llegar a ninguna parte pues está la condenada con un baduyáu (barrigada) que apenas puede tartirse (moverse). En buen compromiso nos ha colocado el zaramachón del maldito pollino del goxeiru, que quiera Dios que el demonio le asesine y al amo con él, pues cada vez que veo alguno de entrambos, se me sube la sangre a la cabeza y me pongo en tal trance, que tengo miedo de que un día no pueda contenerme y les parta el alma a entrambos. Todo esto y algunas cosas más, se lo estaba diciendo la Manola que en el lleldar (hacer) ya se encontraba medio tarrasca (borracha), a su hermana Venancia, que intentó consolarla aconsejándole, que lo mejor que hacían, era bajarla el lunes al mercado de la Villa, y con lo que le dieran por ella, y un poco más que pusieran encima, mercarían un burro de arte, que las libraría del complicado problema que las atañía (conducía). En esta conversación se encontraban las afligidas Xabarceiras aquella tarde buscándole encantexu (remedio, remiendo) para su desgracia, cuando hicieron entrada en la aldea una caterva de gitanos, llegaban todos dentro de una alegrosa folixa (juerga, algarabía), que tal parecía que todos eran tan felices como los mismos ángeles moradores del Cielo. Y sin pedirle permiso a nadie, dispusiéronse a pasar la noche debajo de los hórreos que se asentaban en el centro de la aldea, lugar que desde inmemoriales tiempos, siempre solían hacer acomodo sin que ningún vecino los molestara, todos los titiriteros, hojalateros, gitanos y demás transitantes que llegaban con alguna de sus embajadas a la aldea. «PASCUALÓN EL GITANO» Mientras que sus hombres desaparejaban los burros y disponían su ajuar las hábiles y astutas gitanas con el cabás colgado del brazo, y un montón de artesanas cestas encima de la cabeza, se internaban por todas les caleyes (callejas) de la aldea, en el trabajo de equivocar al primer aldeano que se las diera de listo, y de casa en casa, intentando vender su arte, o pedigüeñando cualquier cosa, ya que todo les venía bien, llegaron a la postre a la morada de Manola, que ya tenía ésta pensado desde el momento que endilgóu (que avistó) a los gitanos, el efectuar un saneado trato con ellos a cuenta de la su pollina Facunda. Las gitanas nada más llegar ante su presencia, la saludaron siempre con la sonrisa en los labios y la humildad con ella, cualidades indispensables que el timador maneja, como si propias suyas fueren, y de esta guisa, le dieron las buenas tardes en el momento que una de ellas le preguntó sin perder más tiempo: ¿Oigame señora, no tendrá alguna cosa de comedera por el desván a cambio de una de estas cestinas tan serviciosas? Así le habló una de las dos gitanas que en pareja venían haciéndose la desvalida y la inocente, mientras que su compañera sonriéndose por lo bajo, y sin urniar (hablar palabra), aprestábase en el sacar de su faltriquera un fatu de baraxeta (un trapo de baraja), y nada más que su socia fexu pouxa nel falare (hizo un descanso en su charla) con la Manola, cogió la palabra la gitana de la baraja, y se hondeó en el registro de querer echarles las cartas, decirles la buenaventura, o leerles la suerte, pues asegurábales la sagaz gitana, que ella había nacido con el sobrenatural don, de poder leer en la palma de la mano el destino de las personas, que se halla escrito desde su nacencia en un lenguaje misterioso, que sólo los elegidos pueden leer sin la menor equivocación. La Manola, que yo puedo asegurar que la más espabilada gitana podía ser nada más que su discípula, apropiaba y miraba de soslayo a las gitanas haciéndose la fatona (tonta), mientras que sus vidayas (sienes) moldeaban el negocio que con su Facunda iba hacer encima de los rapiegus xitanus (zorros gitanos), pues ella para sus adentros se decía, que quien equivoca a un manexador (manejador) de enredos, hasta los mismos jueces le ayudarían a xebrase (marcharse) del refregado aunque éste se hendiera, en algo que bien no olíese y sonado fuera. Así pues, que cuando la gitana ya se había creído que la Manola iba a ser un tonto cliente que le pagase sus enredos, en el magín de la Xabarceira ya estaba encaldáu (hecho), el cambiar a su Facunda, por un pollino que ellos trajeran, que no cojeara de ningún lado, y que no fuese muy cargado de años. El caso fue, que cuando la gitana ya le iba a coger su mano para leerle su buena suerte, quedose sorprendida cuando la Manola le dijo: ¡Déjese de pamplinas que conmigo no tiene cabida, yo lo que quiero es cambiar una buena pollina que tengo, que a no tardar mucho se va a convertir en dos porque está preñada, por un burro que ustedes traigan, que tenga llixia (alma, fuerza), y que no tenga amolaúres (males) por ningún lado! La gitanaca dibujó una amplia sonrisa de alegría en la bufarda (ventana) de su boca escosada (falta) de la mitad de sus dientes, y después le dijo a la par que guardaba la baraja en su faltriquera: ¡Eso que usted desea ya lo puede dar por hecho buena mujer, pues mi marido tiene un soberano pollino, que es lo justo a lo que usted me parece anda buscando, así que espere unos momentos, que voy con rapidez a buscarle, para que hagan el trato que me parece a entrambos ha de agradarle! Vino al cachiquín (al rato) en un grande burro escarranquetáu (montado) de alegre presencia, que en el parecer abayucábase (movíase) como el mismo rayo. Llegó el gitano a la casa de la Manola, muy xaraneiru ya xibloutandu (jaranero y silbando), lo mismo que si ya agolifara (oliese) el negocio antes de comenzarlo. Apeose de un áxil blincu (ágil salto) el gitano Pascualón de su xumentu (jumento), y saludó con marcado respeto a la Manola, que ni tan siquiera le contestó, ya que sólo tenía ojos para apropiar al burro, que le pareció muy atongaín (bueno) en sus primeras güeyáes (ojeadas). Empezó el gitano sin demora a tejer en el hacer del trato, con la que él pensaba, que iba a ser una victima sencilla para hacerle un lucrativo timo, ya que entamangaba (hacía) la Manola tal focicu de fatona (hocico de boba), que no era menos de pensar, que aquella mujer tenía los sentidos escosáus (secos) de toda listeza. El gitano que era un útre (águila) en el asunto de hacer de un jumento que sólo valía para ser achuguináu (sacrificado) y convertirlo en chorizos perreros (malos), digo, que él podía hacer de un burro moribundo, un pollino de ojos vivarachos, espurrías uréas (estiradas orejas) y espatuxares de rellámpagu (caminares de relámpago). Así pues con esta maestría que le caracterizaba, comenzó a rexistrar (mirar) a la Facunda desde el principio de su hocico hasta el término de su cola, sin olvidarse de sus molares y patas, y mientras que él hacía tal cosa, Ias Xabarceiras no perdían su tiempo, pues también manxuñaban (tocaban, palpaban) el jumento del gitano por todo el peyeyu (pellejo), con las miras de encontrarle algo que le faltase, o de descubrirle un postizo que le tapase un defecto. Pascualón como que no quería la cosa las propiaba por el rabillo del ojo, y así, allindiaba (cuidaba) a las Xabarceiras que no tenían sentidos nada más que para rexistrar (mirar) el burro del gitano, que no hacía nada más que tascase (moverse) y no estarse ni un instante quieto, demostrándoles con tal nervioso bailar, que era un pollino de arreos, con fuerza según ellas, de llevar un par de manegáus (cestos) encima de su lomo, sin ni siquiera hacer ni un senaldo, hasta el mismo Ricabu, o al lugar de Torrestíu, que son las aldeas más cimeiras de los concejos vecinos. Se veía a las claras, que a entrambas Xabarceiras les encantaba el jumento, por tal razón Pascualón, en el lleldar (hacer) que sacaba una colilla del bolso de su llásticu (chaleco) y le plantaba fuego sin soltar el cayao de su mano, les dijo sonrientemente: ¡No desperdicien el tiempo en buscarle defectos a mi buche, pues no le falta ninguna cosa, ya que tiene hasta los dos coyones (cojones) y está tan entero como yo mismo, que soy padre de una docena de hijos! ¡Pero es igual mujerinas, pues aunque algún defecto tuviese mi jumento, me parece a mí, que no voy a poder hacer trato con ustedes, porque esta pollina que me quieren espetar, está más para ser achorizada en Noreña, que es para lo único que vale, que para hacer galopadas por los caminos! ¡Ahora que si me dan encima de ella ochenta reales, el trato está hecho, y sino, cada cual allindie (cuide) lo que es suyo! Después de mucho tejer y destejer, porfiar, y alegar mil razonamientos de toda índole, la Manola le dijo que sólo le daría sesenta reales, y Pascualón cogiéndole por su palabra, enfardóu (guardó) los dineros en el bolso, y sin demostrar la contentura que le embargaba, dio el trato por hecho. A la mañana siguiente cuando el malvís silbotiaba anunciando el nuevo día, se levantó de su cama la Manola a la misma hora que siempre solía, y antes de hacer ninguna otra labor, fue muy ilusionada y contenta a la cortexaca (cuadra pequeña) donde tenía guardado el pollino, y cuando le puso sus inquisitivos ojos encima, su alegre ilusión fue devorada por una triste sorpresa que le produjo la visión de ver a su pollino achucáu (acostado) en una postura engalbaná (sin fuerza, sin gracia, sospechosa), acercose a él ya buyéndole en sus temperamentales y endemoniados sentidos la apenada sospecha de haber sido engañada por el gitano, y sin el menor miramiento le atizó unos punterazos con las madreñas encima de los cadriles (patas) para que se incorporara y poder mejor repararlo, y fue entonces cuando se le enxenebróu (helósele) la sangre en sus venas, ameruxánduse sous fégadus (llenándose sus hígados) en el atayu (atajo) de un envenenador desespero, al reparar con cuidado a su pollino, por eso sus ojos se le llenaron de lágrimas que alumbraban la rabia y la mala leche que l'esmolecía, (deshacía), cuando ya sin ninguna duda comprobó, que el genio y bizarría que el burro tenía en la hora del trato, no era el mismo que en aquel encaldar (hacer), sino que se había tornado en volverse en estar amurrentáu (enfermizo, moribundo), lo mismo que si del mundo de los vivos se estuviera despidiendo. A fuerza de bardiascazus (palos) y de xurarnentus (juramentos) que sin miatcha (migaja) de compasión la Manola le propinaba, dentro de una amanicomiaura (locura) que le desencaldaba (deshacía) el alma, logró el pobre animal incorporarse, y cuando estuvo en pie el descuaxaringuetáu (deshecho) jumento, con sus urées pingones (orejas lacias, bajas) y los güetchus choramicándoye (los ojos llorándole), como si hubiera despertado de una penosa pesadilla, y por si fuese poco todo esto que la Manola propiaba, todavía la pobre bestia comenzó a temblar con tanta intensidad por todo su cuerpo, que le daba lugar para pensar a la airada y endiablada Xabarceira, que aquel cadabre (cadáver) de burro, estaba viviendo sus postreros momentos. Cuando la Manola percatose ya sin ninguna duda de lo cadarmeru y'esmoleciu (de lo cadavérico y desvanecido), que se encontraba el condenado burro que la había espetado el diablo de Pascualón el gitano, comenzó a alumbrar por su pecaminosa boca, dirigida por su envenenadora lengua, un rosario de juramentos todos en contra de los santos seres del cielo, también maldijo con igual arte a todos los demonios de los infiernos, y no se dejó atrás y ya en este lleldar (suceder) colgándole de las comisuras de su boca unas flemas azuladas cargadas de rabia y de veneno, a todos los gitanos de la tierra, y hasta se recordó ya completamente desarrendada por la amanicomiaura (locura) que la encibiétchaba (retorcía), de manera más denigrante hasta de la propia madre que la había parido. Ante tal escándalo de palabras endemoniantes, saltó de su cama haciendo fuego su hermana Venancia y entre las dos juntas terminaron de hacer la desarrendada y pecaminosa fiesta. «EL PEDÁNEO DE LA ALDEA» Cogió la Manola una foicetuca (hoz) que tenía mangada en un recio y fino palo de ablanu (avellano), y la su hermana una pala de dientes que estaba mocha (falta) de un par de pinchos, y así armadas como si fuesen a la guerra, conducidas por el rey de los demonios que moraba dentro de sus espíritus, preparando un alboroto tan sonado y enloquecido que dudo que nada en la vida otro mayor hiciera, con una prisa que por ser ardiente les amagostada (quemaba) la entraña, fuéronse en busca de los gitanos con el invariable propósito, de deshacer el mal trato que con ellas hicieron, y por las buenas o por las malas, recuperar sus dineros y a su pollina Facunda. Cuando llegaron debajo de los hórreos lugar donde ellas sabían que estaban los gitanos y comprobaron que ya de la aldea a tan tempranera hora los foinus (ladrones) ya se habían xebráu (marchado), entonces la pecaminosa folixa (bronca) qu' enguedétcharun (que enredaron) fue tan escandalosa que pusieron en pie de alarma a toda la aldea, y hasta los perros del lugar, ladraban enfurecidos, sin agolifar (oler) por dónde escarrapietchábase (deshacíase) el peligro, pero presintiendo que se encovarachaba (encuevaba) dentro de los falaxes (hablajes) enfogaratáus (fogosos) que alumbraban las gafuróuxas (venenosas) lenguas de las garruxantes Xabarceiras. Las gentes de mi aldea, al escuchar aquel enxame (emjambre) de airadas voces, que todas ellas endubichaban (envolvían) un rosario de fataus (muchas) maldiciones pecaminosas, a tan hora tan ceda (temprana) de la albiada (de la mañana), descumbutcherun (despertaron, levantáronse) del catre donde aun felices algunos descansaban, y comenzaron a asomarse a las puertas y ventanas, y cuando comprobaron de qué se trataba, dieron rienda suelta a sus risas y gozos que les producía la desgracia que consumía a las ramplonzuelas (ladronas) Xábarceiras, que desde el primer día que habían sentado sus vivencias en la aldea, vivían a cuenta de lo que arrapiegaban (robaban) a los vecinos, sin que jamás s’andecharan (hicieran cuadrilla) en una gavita (ayuda) hacia sus vecinos, aunque éstos se reventasen atosigados por el excesivo trabajo. Por eso, cuando aquel amanecer conoció la aldea el timo que los avispados gitanos hicieran en los pequeños intereses de las atuñáes (avaras) Xabarceiras, al espetarles aquel jumento al cambio de la Facunda, que según las manifestaciones juramentadas que públicamente pregonaba con grandes gritos la Manola, estaba murriéndose estingarraón na cortexa (muriéndose acostado en la cuadra), al xebrársele (marchársele) la alegría y el bizarro genio que le había inyectado la tarrasca (borrachera) de marrasquino que le hicieran coger los gitanos, con el fin de que el alcohol le diera por unos momentos las briosas fuerzas de su juventud que la naturaleza por viejo y deshecho ya le había quitado. Pero no conforme Pascualón con este ardid, también le había introducido para que mejor se dibujase en el lugar de su conveniencia, una fogosa guindilla en el furacu (agujero) por donde alumbraba el federosu cuchu (hediondo estiércol), y por estas razones el pobre animal que en el momento del trato obreiráu (aguijonado) por estos reactivos respondió a las aspiraciones de Pascualón para equivocar a las Xabarceiras, ahora ya aquel pollino falto de tales estímulos, no respondía a las gozosas ilusiones de la Manola v su hermana, por eso entrambas y dos estaban llevadas y traídas por el mismo demonio, y en peor genio se ponían, cuando presenciaban a las gentes de mi aldea todas ellas de buen suceso, entamangándu festa ya murga (haciendo fiesta y güasa) de las hasta entonces avispadas Xabarceiras. Así por ejemplo, la muyer del Goxeiru (mujer del Cestero) que por la causa de que la Facunda apartando el rabo p'un lláu (para un lado) y dejando la clica 'l entestate (la matriz al aire libre) permitiera que su alegre burro le anuedara 'l cibietchu (le hiciera el amor) dejándola preñada, pues por esta causa, engarrapoláronse (peleáronse) con ella las Xabarceiras, en una engarradiétcha (lucha) de campeonato, que si no es porque unos hombres de la aldea las separan, la hubiesen esmueliu a tochazus (muerto a palos), pues esta mujer esfargayánduse (deshaciéndose) de risa díjoles: ¿Qué pensabas Manola, que podías equivocar a los gitanos lo mismo que haces con todos nosotros desde que el demonio te trajo sabe Dios de dónde a vivir a esta aldea? ¡Esos filan (hilan) más fino que nosotros mióu nena, por eso no has sido capaz de detener el truñazu (testerazo) que te atizaron cuando pretendías hacer negocio con ellos, que son los mismos hijos de tu padre el diablo! ¡Me parece a mí que este año, si quieres ir a vender por las romerías la fruta qu’escarpenas (que arrancas) de nuestros árboles, vas a tener que llevar las maniegas (cestas) encima de tu mollera! Xofitóu (apoyó) Manuela de Juan de Pacha, que era muy aguda lanzando putchas (sátiras). ¡Qué quieres hacer Manola, hay que armarse de paciencia mióu nena y nunca olvides que el demonio tiene focicu de gochu (hocico de cerdo), aunque en este lleldar (suceder) a tí se te presentara en la fechura (hechura) de Pascualón el gitano, que mucióte (ordeñote) la cuarexa (cartera) y llancote (te plantó) un pollín, que según el tu falar (hablar) regalado es caro. Díjole Filomena la mujer de Julián el Pertegueiru, que tenía una lengua p’aximielgar (mover) con molestosas intenciones a las gentes. Con más arte, que su marido que era áxil (ágil) como un esquil (ardilla) tenía de coraxe (coraje) para sacudir los arizos de los castañales. Estas y otras parecidas sátiras adornadas con risas y juergas de diferente índole, les decían las gentes de mi aldea aquella mañana a las xabarceiras, con intenciones de zaherirlas, porque ni eran sociables. ni menos tenían nada de buenas personas, sino todo lo contrario, aunque si digo la verdad en aquella época, había en mi pueblo peores personas que las Xabarceiras, ya que moraban un piño de fascistones asesinos, que ellos solos se bastaban para tirar tal partido por tierra. Tanto la Manola como su hermana, esnalaban (volaban) hasta los mismos teyáus (tejados) del aburrióxu (ardiente) infierno, dentro de un envenenamiento que hacía xuenzura con la manicomiaura (yunta con la locura), y con sus lenguas harto desatinadas escarnecían todo cuanto existe del cielo abajo y del infierno arriba, y en todo momento eran acosadas por los perros de la aldea, que les buscaban descuido para hincarles los dientes en cualquier lugar de sus escalixerus cuerpos, y al tenor que con rapidez espatuxaben (corrían) iban poniendo al Hacedor y su Creación como un fedoroxu fatu (hediendo trapo), con sus maldiciones y romances pecaminosos, que muchos de ellos nadie en el lugar jamás había escuchado, y dudo que pocas personas podrían endubitchar (enredar) un rosario de ofensas como el que la Manola preparaba. Pero a pesar de ya ser mucho todo esto que enseñaban, dentro de sus mal intencionadas entrañas, muchas más nefastosas intenciones aun se albergaban, y obreiradas (aguijonadas) por ellas, encamináronse afalucháes (arreadas) por el diablo, hasta la casa del pedáneo, que moraba en la fondeirá (en lo hondo) de la aldeina, y cuando ilegaron a las canciétchas (cancelas) y vieron que estaban piescháes (cerradas), aferronáronse (cogiéronse) a ellas con tal arte, y sacudiéronlas con tal fuerza, que al no llegar el perro a ponerles freno, de seguro que dieran en tierra con ellas. Pero la Manola que era en aquellos momentos conducida por todos los demonios nacidos y por nacer, que la habían corrompináu (llenado) con una airada rabia desgalgada (desmandada), no le puso ningún respeto ni menos miedo aquel perro grande armado de carlangas que hasta los mismos lobos les imponía recelo, sino que le hizo frente con su foiceta (hoz) llantándoye (plantándole) un focetazu (golpe con la hoz) en medio de su enorme cabeza, que le hizo al gafu (fiero) perro atropar (guardar) el rabo entre sus piernas, y marcharse glayucandu (aullando) de dolores del lado de aquella mujer que era peor que la más bravía de las fieras. No hicieron caso las Xabarceiras del matauriáu (descalabrado) can qu'ameruxáu de miéu (que plagado de miedo) se marchara del lado de ellas, sino que entrambas en el mismo lleldar (hacer) ximielgaben (sacudían) las cancelas en el parejo encaldar que llamaban al pedáneo de la siguiente manera: ¡Gracianu, Gracianu...! ¿Dóu tás aponiu faldetacu alcaldi de piteru? (¿Dónde estás ruin alcalde de gallinero?). El bueno de Graciano que se encontraba en la corte (cuadra) muciendu (ordeñando) las vacas, al sentir a su perro glayucar endolloriu (ladrar dolorido) y escuchar aquellas voces preñadas de prisa y betchás (ricas) de ofensivas palabras hacia su persona, salió sin pérdida de tiempo del establo con la caramañola (lechera) en la mano, y cuando comprobó quién le reclamaba, díjoles medio enojado, porque enfadado del todo nunca Graciano lo estaba: ¿Qué es lo que queréis condenadas del infierno, donde sin ninguna duda algún día iréis amagostabus (quemaros) esas asquerosas lenguas que tenéis? ¿qué es lo que queréis que tan cedu (temprano) llegáis a la mi puerta, y no en son de paz como es la debida forma, ya que lo primero que habéis hecho, fue partirle la cabeza al perro que intentó poneros el freno que estáis necesitando desde el mismo día que pusisteis los pies en esta aldea, y no contentas con ésto, aun estáis molestando al amo, enloquecidas por el demonio que lleváis dentro de vuestros cuerpos, que sólo vosotras sabéis dónde le encontrasteis, pero que os hace rellumbrare (relucir) como el mismo rellámpagu? (relámpago) ¡Vengo a ordenarte, —dijo la Manola, saliéndole espumarayus (espumarajos) de rabia por su boca—, vengo a mandarte, que te hagas en el momento en perseguidor de los asquerosos y ladrones gitanos, que me engañaron con un burraco que cambié por la mi Facunda, que ahora está estingarraón (tirado, acostado) en la cuadra, sin llixa (fuerza) de sostenerse encima de su cadriles (patas). Graciano que era como ya sabemos, muy agudo y socarrón, comenzó a reírse por lo bajo, porque abiertamente no se decidía ante el temor de no terminar de alterar aquel par de humanas fieras, que muy capaces las creía de pagar en su persona sus cacíus estrapayáus (sus platos rotos), luego poniendo la cantimpla (lechera) entre las manos de su mujer, que había bajado a la corraleda al escuchar tan grande alboroto, y seguidamente, rascándose su cabeza por debajo de su gorra, les dijo a las Xabarceiras con una socarronería que le alegraba satisfactoriamente: —Podéis ir vosotras mismas a buscarlos, ya que tanto os interesa en encontrarlos, porque yo fuera de la aldea y aun dentro de ella, ninguna autoridad tengo, que me obligue a perseguir a nadie, y creo que para hacia la Villa deben de encontrarse, porque poco antes del amanecer les he oído yo pasar por delante de mi casa, y por cierto que llevaban entemangada una allegroúxa folixa (iban formando una alegre juerga), y ahora escurro (discurro) de dónde procedía tan grande gozo que les acompañaba, que ni más ni menos era, del betcháu (rico) trato que al parecer hicieron con la tu Facunda, por la causa de querer ser tu, todavía más gitana que ellos. ¿Qué es lo que me estás diciendo so castrón (cornudo) de los infiernos? ¡Qué no tienes de hombre nada más que el paxierchu qu’enllastica lus tous enxenebráus güesus, (traje que cubre tus fríos huesos), si en todos los lugares de Asturias tienen como autoridades a ejemplares con el mismo esprapayu (disposición, ánimo), que te tiene encibietcháu a ti, más les valdría a las gentes hacer con ellos, lo mismo que yo debía de hacerte a ti! ¡Vaya un alcalde de cuatcháus (cuajados) que en el lugar tenemos, yo no sé lo que estarían pensando los vecinos el día que te han dado la güichá (vara) de mando, porque la verdad es que no sirves ni para tornar (parar) el agua en un banzaucu (remanso) de poca llixa (fuerza)! Le dijo la Manola lanzándole unas envenenadoras y asesinantes miradas, que intencionaban la firme idea de entamangar (hacer) un engarapoláu con él. Graciano, sin hacer mucho aprecio de lo que le estaba diciendo la bruxa xabarceira, sonrientemente le preguntó: ¿Y qué es lo que te gustaría hacerme a mi Manola? ¡Lo primero que te haría so castrón de los infiernos, sería... llantate la foceta (plantarte la hoz) en medio de tu cabeza, fendiéndotela hasta las mismas caxietches del xixu (partiéndotela hasta las mismas células de los sesos), y después te haría el juicio de por qué fuiste condenado a morrer (morir), que sería por el cobardoso delito, de no saber defender los intereses de la aldea, como es tu obligación de alcalde, y también por consentir, que xentes arrobonas (gentes ladronas), colen del chugar (marchen de la aldea), haciendo festa ya murga (fiesta y güasa), ximielgánduse lus cuartus na cuarexa quei arraguñarun a lus tous vecinus (moviendo los dineros en su cartera, que fueron fruto del robo que hicieron a tus vecinos), por la causa de tener un pedáneo, escasáu de coyones, ya betcháu de plumes de pituca llueza! (seco de cojones, y rico de plumas de gallina clueca). Estas palabras tan poco delicadas y tan grandemente ofensivas, no le sentaron nada bien a Graciano, a pesar de ser él, hombre tranquilo y transigente en gran medida, quizás las hubiese deximíu (olvidado) si su mujer no estaviese presente, pero al no ser así, a Graciano no le cupo otra alternativa, que intentar castigar a aquella desvergonzada que le estaba tratando lo mismo que si él fuese en vez de un hombre y por más primera autoridad de la aldea, no fuese nada más que un enyordiáu pingayu (un sucio pingajo), por esto, destinado Graciano en hondura donde jamás se había presenciado, se arrimó a la Manola con miras d'acoyela (de cogerla), y propinarle un par de ximielgones (sacudidas) y meterle el miedo y la vergüenza en el cuerpo a aquella deslenguada, aunque no fuese nada más, que para demostrarle a su mujer, que un hombre siempre es un hombre, aunque su mujer le pegue, le engañe y le convierta en cabrón por considerarle baldrayu (cobarde). Pero lo que no pudo imaginar Graciano, era que la Manola no se amilanaba ante nada ni nadie, y para demostrárselo, dio un paso hacia atrás para dejar trecho de combate, y enarbolando su focetina (hoz) en el aire, apurrióye (diole) con ella un fuerte y certero golpe en su cabeza, que hizo que el pobre pedáneo se esmurgazara (se cayera) en el santo suelo privado del conocimiento, manando un remexu (un chorro) de sangre, por una mancaúra (herida) que le había nacido repentinamente en el canto una vidatcha (sién). Y así en esta ridícula y dolorosa postura, atendido por su mujer ante la cual el Graciano pretendía convertirse en un héroe, le dejaron las Xabarceiras, que colaron (marcharon) de su casa, perseguidas de cerca por el rencoroso perro de Graciano, que les ladraba enfadado, más por el golpetazo que a él le habían apurriu (dado), que por el que le allantaron (dicran) en el pericote (alto) de la mollera de su amo. Amanicomionáes fasta ‘l más espurrir y'encoyer (enloquecidas hasta el más estirarse y encogerse), Ilegaron las Xabarceiras a su casa guiadas por el mismo espíritu de lucha que en ellas no cejaría hasta que no pudiesen dar con los gitanos, aunque menester fuérales perseguirlos hasta los quintos infiernos, y para sacarlos de este antro, con el fin de conseguir lo que les pertenecía, estaban decididamente dispuestas a partirle los cuernos al propio diablo lo mismo que terminaban de hacer con el pedáneo Graciano. Así pues, sin perder ni tan sólo un minuto de tiempo, sacaron de la cuadra el cadarmoúxu (cadavérico) burro de Pascualón el gitano, y la Venancia tirando del ronzal, con tal xuxeante llixa (crecida fuerza) que si pudiese le llevaría arrastrando, y su hermana Manola apuxada (soplada) por un demonio con peor genio aun, iba detrás del desventurado pollino apurriénduye (atizándole) sin descanso barganazu tras barganazu (palo tras de palo), encima del llombu (lomo) del pobre y descuaxaringuetáu (deshecho) pollino, para que caminase con prisa, y tal hacía la desdichada bestia, y no tanto por huir de los palos a los cuales ya debía de estar bien acostumbrado, sino por intentar aflojar el dogal del que tiraba Venancia, y así de esta forma y siempre en pos de los gitanos, se dirigían a la Villa donde aquel día había mercado. Hicieron entrada en el mercado las Xabarceiras arremexandu (remojadas) en sudor, producido por el cansancio de la larga caminata, y por la desmesurada rabia que a entrambas y dos las atenazaba. Y mismamente al lado de la fragua del ferreiru (herrero) que aquel día tenía endemasía trabajo, agüeyarun (avistaron) a la Facunda, y al lado de ella muy sonriente y gozoso se encontraba el gitano, que tampoco perdía su tiempo, pues ya estaba tratando de venderla o de cambiarla a un paisano que en la sazón la estaba registrando, pero plantándose la Manola delante de Pascualón, le dijo con el hambre retratada en sus ojos de atizarle un par de focetazus: ¿Qué barro me has espetado en el trato so ladrón? ¡Haz el favor de devolverme ahora mismo mi pollina, así como los dineros que me arraguñaste (arañaste), si quieres que este espineroso y mentecato trato que conmigo has hecho, tan sólo se quede en un inolvidable enfado! Pascualón no le hizo mucho caso a las palabras rogativas de la Manola, y así empujándola para un lado con cierto desprecio, a la par que la miraba amenazadoramente le dijo: ¡Quítese delante de mi vista mujeraca de los infiernos, y deje ya de molestarme en mi trabajo, y no olvide nunca, que el que hace un trato con Pascualón, lo tiene hecho para ciento y un años, y ahora lárguese y déjeme tranquilo, que estoy en buenos tratos con este paisano! Nunca peor hiciera el gitano en toda su existencia, pues antes de que se percatase del peligro que le rondaba, la foicina (hoz) de la Manola caía sobre su cabeza con la fuerza de un rayo, escantoyándoila (hiriéndosela) por un par de xeitus (sitios), que hicieron que Pascualón sin gurniar (decir) palabra, se enclicara (se cayera) en el enllordiáu (sucio) suelo, falto de sus sentidos, y alumbrando tanta sangre por sus heridas como un gochu (cerdo) cuando lo están achuquinandu (matando). Nisti telar atopábase (de esta forma se encontraba) Pascualón, con el cerebro escosáu (seco) d'afechu (del todo), por mor de aquel inesperado golpetazo, que le había llegado de manos de quien él menos esperaba, cuando Antonio, un guardia civil del cuartelillo de la Villa, que había presenciado todo el achuquinante xocesu (sangriento suceso), por encontrarse este guardia al lado de la ferrería, enzolánduse fatáus de culetinus de xidre, (bebiendo copiosos vasos de sidra), en amigable compañía con unos paisanos, en el chigrín (bar) de la Faba Prieta (la Haba Negra). Por eso, cuando vio esmurgazarse (caerse) en el suelo por mor del focetazu que le allumara (alumbrara) la Manola al foin del gitano, fue el guardia acochetráu (acelerado, rápido) al lugar del amagüestu (la quema), con el buen fin de encaxinar (encajar) el orden en aquel descalabramiento, nada más que el guardia llegó, afogárunse lus aburióxus (se ahogaron los ardientes) ánimos de otros gitanos, que lleldáus (hechos) dentro de una folixa (bronca) engafuróuxa (envenenada), intentaban acorralar a las dos Xabarceiras, que ya en la sazón se habían aferronáu (cojido) a la Facunda, y dejado libre al jumento del gitano. Mientras tanto, el herido de Pascualón ayudado por el guardia y por otros gitanos, que aun seguían con voces enardecidas maldiciendo y amenazando a las Xabarceiras, como cuento, se puso Pascualón en pie aun medio temblando al volver del desmayo, y con todo su rostro plagado de escandalosa sangre, demostrando que fuera del dolor que pudiera sufrir, el condenado no estaba en trance de mayores males en su cuerpo, no así en sus intereses como veremos seguidamente. «UN XUEZ D’ESQUILONA» (UN JUEZ DE CAMPANILLAS) Era el señor Juan Antonio un falangista digno de ser emulado por el más honrado servidor bien fuese Roxu (Rojo) Prietu (Negro) o Amarietchu (amarillo), era en verdad un hombre Joseantoniano que sin llevar camisa azul con el yugo y las flechas bordados en la pechera, como muchos otros pingayus (pingajos) que yo he conocido, que siempre iban uniformados con su camisa azul y corbata negra, dándoselas en todo momento de buenos falangistas, y no siendo nada más que unos verdaderos mierdas. El señor Juan Antonio era un hombre que llevaba siempre prendido en su espíritu los Nobles y Hermosos Credos de la Falange, con sus Humanidades y Libertades manifiestas, y los sabía cumplir porque los había aprendido en derechura, tal como el Mártir de su Fundador los había creado, para el bien de la Patria y de todos sus hijos. ¡Qué poco sabía José Antonio, que su Maravillosa Doctrina iba a ser manejada por algunos hombres, que cometerían con Ella verdaderos asesinatos y atropellos de toda índole. Pero dejando esto de lo que trataré algún día con mejor cuidado, y acogiéndome al hilo de la historia de la que estoy tratando, diré, que el juez de la Villa era este Caballero, que vivía al lado del mercado, y que era un hombre muy justo, amigo de los razonamientos, inteligente y también un campesino que amorosamente trabajaba sus campos. Cuanto yo, que cuando aquella gresca estaba con su apogeo, salió el juez de su casa para percatarse de aquel ardoroso tiberio (lío que se amagostaba (quemaba) frente a la puerta de su morada, y cuando vio que era un gitano el causante del sangriento escándalo que se enseñaba, díjole al guardia con ardientes deseos de hacer la Justicia en aquel endubiérchu (enredo). ¡Antonio, hágame usted el favor de llevar ahora mismo hasta el Juzgado, a todas las gentes que dieron vida a esa sangrienta engarradiétcha (pelea), para encalducar la xusticia que anda escosá 'n dalgún d'echu (hacer la Justicia que anda seca en alguno de ellos). Así que las Xabarceiras y el escantoyáu (herido) Pascualón hiciéronse presentes en el Juzgado, ante los escrutadores ojos del señor juez, pusiéronse los tres al mismo tiempo a hablar en su defensa, acusándose los unos a los otros dentro de un rosario de palabras injuriosas y amenazantes, que de nuevo los ponía en el atajo de volver a engarrapolarse (pelearse). Pero el señor Juan Antonio fiel repartidor de la Justicia, aporreó con sus nervudas y fuertes manos un mazazo encima de la mesa, que por muy poco la desarma en un montón de astillas, ya que era el juez un bigardón (mozarro) de más de dos metros de estatura, tan fuerte y resistente como una montaña. Y al parejo que tal golpe sacudía, dijo engrifandu (arrugando) su hocico al lar del enfado: ¡Hágamne el favor, y procuren que no tenga que llamarles de nuevo la atención, de hablar tan sólo el que yo le pregunte! Y al decir esto, miró tan condenadoramente al gitano, que éste, que se sabía culpable de muchos engañosos tratos que había efectuado en todo aquel concejo, no pudo menos que ya considerarse culpable, antes de que el juicio comenzara. ¡Vamos a ver Manola, hoy como no tengo mucha prisa ya que el llabor (labor) no me apremia, cuéntame tú la primera con toda clase de pelos y señales, lo que te ha sucedido, para que le escantoyaras (deshicieras) la mollera a este paisano, del que ya tengo oídas que no es la primera rapiega qu'esfuecha (zorra que despelleja) ni tampoco será la última, porque el que fai 'n maniegu fai 'n cientu, dandoi banietches ya tiempu! (el que hace un cesto hace un ciento, si se le da, varas y tiempo). ¡No fue solamente este condenado y útre de xitanu (buitre de gitano) el que salió amatauriáu (con heridas) de este asunto escontramundiáu enrevesado), que prestase usted con tan buen tino a escantexayu (arreglarlo) señor xuez (juez). Pues también al pedáneo de la mi aldeina me vi en la apremiante necesidad d'apurriye (de darle) un par de galgazus (estacazos) en mitad de la cabeza de magüetu (bestia) que tiene, por el no querer acaidonar (dirigir) la justicia en el camino de la razón, como corresponde a su condición y obligación de alcalde del chugar! (lugar). ¡Por la Virxen (Virgen) de los Remedios Manola, no vaigues (vayas) a decirme que por mor de este foín (ladrón) de gitano, tuviste que fendeye (partirle) la cabeza al pobre Graciano!, dijo el juez alegrando su rostro dentro de una llixerina (ligera) risa. ¡Sí señor juez, así ha sucedido! Afirmó la Manola, y seguido le contó todo el suceso desfigurándole y haciéndole más rentable a su favor. El juez casi sin poder detener la risa que le regocijaba su espíritu natural y noble, dijo intentando enmarcar en su rostro la seriedad que no era capaz de hacer: ¡Has hecho muy bien Manola, pues yo entiendo, que el que tiene el delicado oficio d'encaidonar (de dirigir) la justicia, y traiciona tan derecho menester, debe de ser castigado con más entaine (fuerza), que aquellas otras personas, que tienen la obligación de la ley obedecer. Así pues, si en mis manos estuviera te premiaría, por la valentía que has usado al defender la justicia y la libertad de tus intereses! ¡Y ahora... sigue, sigue Manola, y cuéntame todo el suceso en sin mucitche (ordeñarle) ni una migátchina (migaja), que me presta mucho mióu nena (que me agrada mucho mujer). ¡Escúcheme bien señor juez, y júrole por adelantado que cuanto le voy a decir, no se xebra (marcha) de la verdad en nada, y todo ello no es nada bueno ni para mis intereses que han quedado esgazáus d'afechu (rotos del todo), ni tampoco para este gitanu que vé usted aquí tan humildemente con la cabeza gacha, queriendo dar a entender que no ha roto en toda su vida un mal plato, y lleva desde que ha nacido viviendo a cuenta de sus bien urdidos tratos, que tal parece que para industriarlos le ayuda en todo momento la brujería o el mismo diablo! ¡Verá usted señor juez! —Ayer cuando el sol se esfumía (marchaba) por detrás del penón (peña) picutrera (sierra de las águilas), que es la hora d’atapecer (oscurecer) la tarde, llegó este llimiagu (baboso) de gitano a caballo de su adefexu de pollín hasta la misma puerta de mi casa con mires de tentarme la necesidad que me arretrigaba, porque usted bien sabe que nosotras nos dedicamos a correr (vender) la fruta, por todas las romerías y lugares de los tres conceyus y de esta manera nos ganamos nuestra vida muy decente y honradamente, pues como le estoy diciendo, no sé cómo este condenado se enteró que la nuestra pollina estaba próxima a parir, y claro, al encontrarse la probitina en tal estado, no nos podía servir para nuestro trabajo, por eso, tentadas por el embrujo, la engañadora palabra y la buena presencia que en aquel momento se ensenoraba en el pollín de este fartonzón (comedor), enguedeyóume (me enredó) este bruxu (brujo) de gitano, con el endemoniado trato que conmigo hizo, que si tarda mucho tiempo en deshacerse de nuevo, se me va escosar el xuiciu (secar el juicio), y va a dexame Ies caxierches del celebru tan enxenebráes d'entendedeiras, que vóu bazcuchame abondu más cedu de lu qu'usté cunta na mesma amanicomiaúra (dejarme los sesos del cerebro tan fríos de entendimientos, que se me van a vertir mucho más temprano de lo que usted piensa en el mismo manicomio). —El caso fue señor juez, que el burro que traía este foinacu (ladronzuelo) de gitano, estaba en conciencia de él bien preparado, para dejarme a mi despreparada de intereses, pues el pollicaco con un fatáu de caxilonainus (montón de cajilones) de marrasquino que le daban calor y fuerza a su banduévu (panza), hacían de él por el motivo de la alegre tarrasca que lu encibiechaba (borrachera que lo trenzaba), un burrón con buena llixa ya xuxeáu xeniu (fuerza y crecido genio). Y por si fuese poco esto que le cuento, todavía para que el pollino mejor se dibujase, llantárale este achuquinador de gitano, una rabiosa guindilla por debajo de la cola, mismamente dentro del oscuro agujero que alumbra el recimo de los hediondos cagayones, según descubrí yo misma hoy por la mañana justamente cuando ya era demasiado tarde. Y todavía por si estas dos demoníacas trampas no fuesen suficiente este banduerru (indeseable) de gitano, de tal manera me dibujó su jumento que desatinada me trae en este juicio, que me hizo de él un semeyu (retrato) que yo papéilu (creílo) entero, y consideré al pollín como el mejor burro de toda la burrería de gitanacus y aldeanos. Por esto señor juez, le di al cambio de tan falsa y ençañadora presea, la mi pollina Facunda y sesenta pesetas encima, y con estas prendas en nada faisas, xebróuxe (marchose) de mi vera este maldito gitano, tirando del ramal de la mi Facunda, que no quería la probitina del mi lado marcharse, quizás porque presintiera al ser más lista que yo, en la triste desgracia que me dejaba este baldrayu (cobarde) de gitano, que se alejaba de mi casa haciendo que ruxeran (sonaran) los mis dineros en su bolsillo, a la par que se iba riendo de gozo y alegría por la causa del betcháu (rico) negocio que encima de mi pobreza hiciera este desalmado de gitano. Pascualón que ya tenía lleldáu (hecho) en su pensamiento axuquerándose (apoyándose) en las anabayáes güeyáes (acuchillantes miradas) que le dirigía insistentemente el juez que aquel juicio lo tenía bien perdido, cuando escuchó a la Manola decir que le había entregado sesenta pesetas, puso el glayíu (grito) en el cielo jurándole al juez por el Cristo de los gitanos y la Virgen de los cristianos, que la Manola estaba mintiendo, pues tan sólo le había dado sesenta reales. El juez, escuchó por breves momentos a Pascualón en su defensa, y después poniéndose en pie y mirándole acusadoramente desde su montañosa humanidad, a la par que señalándole con su dedo índice que era más grueso que la muñeca del gitano, le dijo con palabras que marcaban el denodado desprecio que sentía hacia estas pobres y desdichadas gentes: ¡Sesenta reales por cuatro lados, que hacen justamente lo que le arraguñaste (arañaste, robaste) a esta desventurada muyerina. No me cave la menor duda que yo os conozco muy bien, ya que siendo yo niño otros gitanos como tu también engañaron a mi padre, por eso puedo juzgarte con propiedad y conocimiento de causa, porque sé que no vivís nada más que de el timo y del engaño y de vuestras cestas, que mientras las tejéis pensáis en la forma de hacer vuestras trapisondas cada día con mejor cuidado! Díjole el juez encabronáu (enfadado) en tal postura que sus mejillas se le pusieron del mismo color de las brasas, en el lleldar que no le quitaba los ojos de encima, mirando tan condenadoramente al esquelético rostro del gitano, que iba ser en parte engañado lo mismo que el señor juez, por la paraximesqueira de la Manola. ¡Pero señor juez, habló enloquecido en su defensa el pobre Pascualón, a la par que a sus ojos vivarachos afloraban unas rebeldes lágrimas que tal vez fuesen fruto de la rabia que le producía el ser tan miserablemente robado por aquella aldeana de los infiernos que él en un principio pensaba que era la mujer más tarangona (tonta, imbécil) que había conocido en su vida de bien urdidos timos y enredosos tratos. ¡Pero señor juez! ¡Sesenta pesetas no las he tenido yo juntas desde que baltiarun (tiraron) la República, donde el pobre podía vivir con más libertad, y con más justicia que usted a mi me está haciendo! ¿No comprende usted señor juez, que con sesenta pesetas hoy día se compra un buen burro y aun sobra dinero? ¡Lo que yo comprendo muy bien es que eres un redomado timador y un despreciable ladrón de cuerpo entero, y como no me puedes demostrar con personas de orden y honradez lo contrario, le has de pagar en media hora los dineros que le has timado a esta pobre mujer, y le devuelves su pollina, que ella con buen contento te hará entrega de tu jumento, y tu harás con esté difunto viviente, lo que ahora como final de sentencia yo te dictaré! ¡Cómo este pollín que nos trae en discordia ya no está para hacer ninguna clase de trabajo, y sabiendo todos los que por ser gentes del campo entendemos de animales, que a un burro; es la leche que se le puede ordeñar, que no es otra que su trabajo, yo como juez de este Juzgado, de la muy noble y astur Villa, te condeno a ti, que te llaman todos Pascualón el gitano, y yo te llamaría Pascualín el de los sucios enredos, a que me traigas ante mi presencia, el pellejo de este jumento, y de esta forma sencilla y eficiente, se atajará de una vez por todas el mal por su comienzo, y no ha de ser jamás este pollino equivocador de nadie más! ¡Y que quede bien entendido, que si te xebras de este concejo, sin traerme antes el pellejo del tu jumento, mandaré a los civiles que te persigan hasta que den contigo, y les ordenaré que bien atado te conduzcan ante mi presencia, y aquí, con estas mis manos que no fueron hechas para manejar una pluma, ni menos para detenerse en ningún papeleo, a los cuales yo considero innecesarios cuando la justicia está tan clara como la luz de este hermoso día, como te digo Pascualín de los enredos, con estas mis manos, que saben muy bien manejar el arado, el guarabeñu (guadaña) y la fexoria (azada), para trabajar dentro de la honradez con muchos sudores y esfuerzos la tierra, con estas mis manos que fueron capaces de empuñar un fusil, y luchar sin rencor ni miedo en defensa de unos derechos humanos a los cuales yo considero justos, dentro de la mermada justicia que los hombres sabemos hacernos, con estas mis manos yo te digo Pascualín de los enredos, que l'arrabucaré (le quitaré) el peyeyu (pellejo) al tu jumento, en el preciso momento que haré lo mismo con el tuyo propio, y de esta sencilla manera, libraré a la sociedad de un pioyón (piojo), que al igual que hay muchos que con libertad campean y viven sin doblar el renaz (espinazo) a cuenta del sudor ajeno! Ante la firme sentencia de aquel juez, que maneja las leyes con la misma fuerza y natural justicia con que empuñabá el llabiegu (arado) para arrancarle a la tierra el justo 'precio de su trabajo quedó Pascualón en lo más bajo de sus sufrimientos y las Xabarceiras en lo más alto de sus alegrías, porque habían conseguido con su lucha desesperante y fiera, una victoria que a fuer de verdad, en una parte no era justicia. Sin embargo Pascualón, tras quedarse unos momentos silencioso y meditabundo, díjole a la postre al juez sin ápice de miedo y con la valentía que le azuzaba, al sentirse timado por aquellas mentecatas dentro de la ley y en el mismo limo que él había pensado que les había hecho: ¡Bien está señor juez, que le devuelva a estas paisanacas su pollina Facunda, también entro en sacrificar a mi burro y traerle su pellejo, no me opongo a pagarles los sesenta reales que en el desastroso trato que con estas hijas de satanás hice, que a cambio de mi jumento ellas me han entregado, pero por lo que sí protesto, es por las cuarenta y cinco pesetas de más que tengo que pagarles, y considero que esto es el timo más vergonzoso que jamás le han dado a ninguno de mi clase. Así que… señor juez supuesto que es usted hombre justicioso, le pido que atienda mis honrosas razones, y haga la Justicia sin que ninguno de ella tengamos que avergonzarnos! ¡Yo no sé Pascualín de los enredos, timador de poca monta y menos clase lo que Dios debe saber en las verdades, yo no sé si tu has cobrado lo que dices, o si ellas han pagado lo que afirman, yo soy hombre y como tal no he de avalarme en errores que se xebran de mi alcance, sólo sé que yo he dictado justicia ateniéndome a los hechos que se nombran, y hecho está que tu eres el culpable, y suerte tienes que estas buenas paisaninas, no te hubieran reclamado ciento veinte veces más crecidos, esos dichosos sesenta reales porque si así fuese, no tendrías más remedio, que sin más protestas abonarles! Todos en mi aldea aquella tarde, esperábamos con marcado disimulo, y satisfactoria alegría, que retornaran de la Villa las despreciables Xabarceiras, por el Humano hecho de reírnos y mofarnos de su desgracia, y creo que todos teníamos creído, que iban a retornar otra vez con aquel moribundo pollino, a no ser, que a fuerza de barganazus (estacazos) le hubiesen achuquináu (asesinado) en el camino. Así pues, los vecinos se repartían haciéndose que trabajaban, por las diferentes huertas colindantes con el camino por donde ellas tendrían que regresar, y algunos chiquillos dentro de las malsanas intenciones de guasearnos de ellas por adelantado, fuimos a su encuentro en un trayecto de más de tres kilómetros, para entrar escoltándolas en la aldea, haciendo verbena a la fiesta que teníamos acordado prepararles. Al fin las vimos retornar, y cuánto desprecio, ansias de sátira y risa sentíamos por ellas, tornose de pronto en respetuosa admiración, pues atónitos pudimos comprobar, que no sólo traían con ellas a su burra Facunda, sino que al lado de ésta traían un estupendo pollino que habían mercado con los dineros que supieron sacarle al avispado gitano, demostrándonos a todos, que el vencedor aunque odiado y despreciado por ser en demasía nefastoso, siempre es admirado y temido, ante el temor de por él, ser humillado y avasallado. Esta es una condición de la cobarde masa Humana, que al vencido aunque éste sea caballeroso y honrado, le solemos despreciar terminando de aniquilarlo, mientras que al vencedor, aunque sea lo más despreciable que imaginarse puede, le cubrimos su camino de rosas y de regalos.————————Axabarciar, entiéndese por vender, tratar, comerciar a pequeña escala, con frutas, huevos, gallinas, etc., etc., etc.Primer Diccionario Enciclopédicu de la Llingua Asturiana > axabarciar
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25 fides
[st1]1 [-] fĭdēs, ĕi, f.: - gén. fidēī avec ē long, Lucr. 5, 102 ; gén. et dat. arch. fidē Plaut., Ter.; Hor. O. 3, 7, 4; S. 1, 3, 95. ; gén. fidi CIL 2, 5042. a - foi, croyance, confiance. - fidem magnam, parvam, majorem, maximam habere alicui ou alicui rei: avoir une grande, une petite, une plus grande, la plus grande confiance en qqn, en qqch. - cf. Cic. Off. 2, 33; Fam. 5, 20, 2; Rep. 2, 18, etc. - alicui summam omnium rerum fidem habere, Caes. BG. 1,19, 3: avoir en qqn la plus haute confiance pour toutes choses. --- cf. Cic. Verr. 2, 131. - fidem adjungere, tribuere, Cic. Div. 2, 113; fidem adjungere, Sull. 10: ajouter foi. - fidem facere [habere Cic. Fam. 6, 6, 7] Cic. Br. 142: inspirer confiance. - fidei causā, Sall. J. 85, 29: pour inspirer confiance. - (ei) aliquamdiu fides fieri non poterat, Caes. BC. 2, 31, 1: pendant un assez long temps il ne pouvait se décider à croire. - res quae ad fidem faciendam valent, Cic. de Or. 2, 121: les ressorts qui servent à emporter l'adhésion (persuader). - fidem facere alicujus rei: faire croire à qqch. --- Sen. Ir. 1, 20, 7. - (alicui) fidem facere av. prop. inf.: faire croire (à qqn) que... --- Cic. Q. 2, 5, 3; Caes. BG. 6, 41, 2; Liv. 25, 8, 6. - vix fides fit av. prop. inf. Liv. 30, 28, 5: on a peine à croire que. - his miraculis fides, Liv. 26, 19, 8: la croyance à ces miracles. - alicui abrogare fidem jurisjurandi, Cic. Com. 44: enlever la confiance dans le serment de qqn. --- cf. Cic. Ac. 2, 36. - imminuere orationis fidem, Cic. de Or. 2, 156: affaiblir la (confiance dans un discours) force persuasive d'un discours. b - crédit. - fides concidit, Cic. Pomp. 19; sublata est, Cic. Agr. 2, 8: le crédit est tombé, a disparu. --- cf. Cic. Cat. 2, 10; Caes. BC. 3, 1, 2. - fidem revocare, Cic. Marc. 23: ramener le crédit. - res fidesque, Sall. J. 73, 6: les biens et le crédit. - sine re, sine fide: sans avoir, sans crédit. - mercator sine fide: commerçant insolvable. c - au fig. confiance. - segetis certa fides, Hor. O. 3, 16, 30: confiance assurée dans la récolte d'un champ. d - ce qui produit la confiance, bonne foi, loyauté, droiture, conscience. - fides, id est dictorum conventorumque constantia et veritas, Cic. Off. 1, 23: la bonne foi, c.-à-d. la fidélité et la franchise dans les paroles et les conventions. - hinc fides, illinc fraudatio, Cic. Cat. 2, 25: d'un côté la loyauté, de l'autre la fourberie. - fides erga populum Romanum, Caes. BG. 5, 54, 4: fidélité envers le peuple romain. - fidem praestare, Cic. Top. 42: observer la bonne foi. - mea fides perspecta est, Cic. Verr. 5, 177: ma droiture s'est montrée pleinement. - qqf fidem habere: avoir de la droiture. --- cf. Cic. Att. 4, 5, 1; Sen. Ep. 81, 12. - ex bona fide, ex fide bona, Cic. Top. 66; Off. 3, 61; 3, 70, etc.: en toute bonne foi, consciencieusement. - optima fide, Cic. Amer. 144: avec une parfaite bonne foi. - fides mala, Cic. Nat. 3, 74: mauvaise foi. - dans dialogue dic bona fide, Plaut. Aul. 772, dis-moi, en conscience, sincèrement. --- cf. Plaut. Capt. 890; Truc. 586. e - en parl. de choses vérité, authenticité, sincérité. - tabularum fides, Cic. Arch. 9: authenticité, autorité des registres. --- cf. Cic. Flac. 21; Ac. 2, 58. - fides reconciliatae gratiae, Cic. Mil. 21: sincérité d'une réconciliation. - non speciem, sed fidem quaerit, Quint.: ce n'est pas l'éclat, mais la vraisemblance qu'il cherche (dans un récit). - certa fides facti, Ov. F. 6: le fait est authentique. - manifesta fides: preuve évidente. - fides fit: [la conviction est faite que] = on est sûr que, on croit que. - manifesta fides Volscos adjutos, Liv.: une preuve manifeste qu'on avait aidé les Volsques. g - poét. réalité, réalisation. - vota fides sequitur, Ov. M. 8, 711: leurs voeux sont exaucés. - cf. Ov. M. 3, 527; 7, 323. h - promesse, assurance, parole donnée. - fidem hosti datam fallere, Cic. Off. 1, 39: trahir la parole donnée à l'ennemi. - si fides Saturnino data est, eam C. Marius dedit idemque violavit, si in fide non stetit, Cic. R. perd. 28: si une assurance (sauvegarde) a été donnée à Saturninus, c'est Marius qui l'a donnée, et c'est lui aussi qui l'a violée, s'il n'a pas tenu parole. - suam fidem in rem interponere, Caes. BG. 5, 36, 2: engager sa parole pour garantir une chose. - fide indutiarum interposita, Liv. 42, 43, 4: sur la foi de l'armistice. - de aliqua re fidem servare, Caes. BG. 6, 36, 1: tenir sa parole relativement à qqch. - fidem publicam tueri, Liv. 29, 1, 17: observer les engagements de l'état, la parole de l'état. - fide alicujus pecuniam sumere, Cic. Fl. 47: emprunter sur la parole (la caution) de qqn. - libera fide, Liv. 30, 4, 10: la parole étant dégagée. - fide data fore ut... Sall. J. 61, 5: engagement étant pris qu'il arriverait que... - fidem suam liberare, Cic. Fl. 47; fidem exsolvere, Liv. 3, 19, 1; 22, 23, 8: remplir ses engagements. - velim fidem meam liberes, Cic. Fam. 12, 7, 2: je voudrais que tu acquittes ma promesse. - suam fidem alicui praestare, Cic. Att. 5, 21, 11: tenir parole à qqn. --- cf. Div. 2, 79. k - sauvegarde. - fidem publicam alicui dare, Cic. Cat. 3, 8: donner à qqn une sauvegarde officielle [promesse d'impunité, de vie sauve]. - cf. Sall. C. 47, 1; 48, 4; J. 32, 1; 35, 7 m - en part. fidélité envers son général, respect du serment militaire. - Caes. BC. 1, 84, 3; Liv. 30, 35, 7, etc. n - protection, patronage, assistance. - in fide alicujus esse, Cic. Fam. 13, 65, 2: être sous la protection de qqn. - in fidem et clientelam alicujus se conferre, Cic. Amer. 106: se placer sous la protection et le patronage de qqn. - in fidem ac potestatem alicujus venire, Caes. BG. 2, 13, 2: se mettre sous la protection et le pouvoir de qqn. - in fidem recipere, Caes. BG. 2, 15, 1: prendre sous sa protection. - fidem alicujus sequi, Caes. BG. 4, 21, 8; 5, 20, 1: se mettre sous la protection de qqn. p - formules. - fidem vestram obtestatur, judices, Cic. Mur. 86: il implore votre assistance, juges. - deum atque hominum fidem implorabis, Cic. Verr. 1, 25: tu imploreras l'appui des dieux et des hommes, tu les prendras à témoin. - di vostram fidem ! Plaut. Capt. 418: les dieux m'en soient témoins! - pro deum (deorum) atque hominum fidem: j'en atteste les dieux et les hommes, au nom des dieux et des hommes. [st1]2 [-] Fĭdēs, ĕi, f.: la Bonne Foi (divinité). - Cic. Off. 3, 104, etc. [st1]3 [-] fĭdēs (fĭdis), is (surtout au plur. fĭdēs, ium), f.: lyre, luth, instrument à cordes. - fidibus canere, Cic. Tusc. 1, 4: jouer de la lyre. - fidibus discere Cic. CM 26: apprendre à jouer de la lyre. - fidibus docere, Cic. Fam. 9, 22, 3: enseigner à jouer de la lyre. - fidibus scire, Ter. Eun. 133: savoir jouer de la lyre. - sing. fides, is [poét]: Hor. O. 1, 17, 18 ; 1, 24, 14 ; Ov. H. 15, 23 --- Fides, Varr. R. 2, 5, 12; Fidis Col. 11, 2, 14, la Lyre, constellation.* * *[st1]1 [-] fĭdēs, ĕi, f.: - gén. fidēī avec ē long, Lucr. 5, 102 ; gén. et dat. arch. fidē Plaut., Ter.; Hor. O. 3, 7, 4; S. 1, 3, 95. ; gén. fidi CIL 2, 5042. a - foi, croyance, confiance. - fidem magnam, parvam, majorem, maximam habere alicui ou alicui rei: avoir une grande, une petite, une plus grande, la plus grande confiance en qqn, en qqch. - cf. Cic. Off. 2, 33; Fam. 5, 20, 2; Rep. 2, 18, etc. - alicui summam omnium rerum fidem habere, Caes. BG. 1,19, 3: avoir en qqn la plus haute confiance pour toutes choses. --- cf. Cic. Verr. 2, 131. - fidem adjungere, tribuere, Cic. Div. 2, 113; fidem adjungere, Sull. 10: ajouter foi. - fidem facere [habere Cic. Fam. 6, 6, 7] Cic. Br. 142: inspirer confiance. - fidei causā, Sall. J. 85, 29: pour inspirer confiance. - (ei) aliquamdiu fides fieri non poterat, Caes. BC. 2, 31, 1: pendant un assez long temps il ne pouvait se décider à croire. - res quae ad fidem faciendam valent, Cic. de Or. 2, 121: les ressorts qui servent à emporter l'adhésion (persuader). - fidem facere alicujus rei: faire croire à qqch. --- Sen. Ir. 1, 20, 7. - (alicui) fidem facere av. prop. inf.: faire croire (à qqn) que... --- Cic. Q. 2, 5, 3; Caes. BG. 6, 41, 2; Liv. 25, 8, 6. - vix fides fit av. prop. inf. Liv. 30, 28, 5: on a peine à croire que. - his miraculis fides, Liv. 26, 19, 8: la croyance à ces miracles. - alicui abrogare fidem jurisjurandi, Cic. Com. 44: enlever la confiance dans le serment de qqn. --- cf. Cic. Ac. 2, 36. - imminuere orationis fidem, Cic. de Or. 2, 156: affaiblir la (confiance dans un discours) force persuasive d'un discours. b - crédit. - fides concidit, Cic. Pomp. 19; sublata est, Cic. Agr. 2, 8: le crédit est tombé, a disparu. --- cf. Cic. Cat. 2, 10; Caes. BC. 3, 1, 2. - fidem revocare, Cic. Marc. 23: ramener le crédit. - res fidesque, Sall. J. 73, 6: les biens et le crédit. - sine re, sine fide: sans avoir, sans crédit. - mercator sine fide: commerçant insolvable. c - au fig. confiance. - segetis certa fides, Hor. O. 3, 16, 30: confiance assurée dans la récolte d'un champ. d - ce qui produit la confiance, bonne foi, loyauté, droiture, conscience. - fides, id est dictorum conventorumque constantia et veritas, Cic. Off. 1, 23: la bonne foi, c.-à-d. la fidélité et la franchise dans les paroles et les conventions. - hinc fides, illinc fraudatio, Cic. Cat. 2, 25: d'un côté la loyauté, de l'autre la fourberie. - fides erga populum Romanum, Caes. BG. 5, 54, 4: fidélité envers le peuple romain. - fidem praestare, Cic. Top. 42: observer la bonne foi. - mea fides perspecta est, Cic. Verr. 5, 177: ma droiture s'est montrée pleinement. - qqf fidem habere: avoir de la droiture. --- cf. Cic. Att. 4, 5, 1; Sen. Ep. 81, 12. - ex bona fide, ex fide bona, Cic. Top. 66; Off. 3, 61; 3, 70, etc.: en toute bonne foi, consciencieusement. - optima fide, Cic. Amer. 144: avec une parfaite bonne foi. - fides mala, Cic. Nat. 3, 74: mauvaise foi. - dans dialogue dic bona fide, Plaut. Aul. 772, dis-moi, en conscience, sincèrement. --- cf. Plaut. Capt. 890; Truc. 586. e - en parl. de choses vérité, authenticité, sincérité. - tabularum fides, Cic. Arch. 9: authenticité, autorité des registres. --- cf. Cic. Flac. 21; Ac. 2, 58. - fides reconciliatae gratiae, Cic. Mil. 21: sincérité d'une réconciliation. - non speciem, sed fidem quaerit, Quint.: ce n'est pas l'éclat, mais la vraisemblance qu'il cherche (dans un récit). - certa fides facti, Ov. F. 6: le fait est authentique. - manifesta fides: preuve évidente. - fides fit: [la conviction est faite que] = on est sûr que, on croit que. - manifesta fides Volscos adjutos, Liv.: une preuve manifeste qu'on avait aidé les Volsques. g - poét. réalité, réalisation. - vota fides sequitur, Ov. M. 8, 711: leurs voeux sont exaucés. - cf. Ov. M. 3, 527; 7, 323. h - promesse, assurance, parole donnée. - fidem hosti datam fallere, Cic. Off. 1, 39: trahir la parole donnée à l'ennemi. - si fides Saturnino data est, eam C. Marius dedit idemque violavit, si in fide non stetit, Cic. R. perd. 28: si une assurance (sauvegarde) a été donnée à Saturninus, c'est Marius qui l'a donnée, et c'est lui aussi qui l'a violée, s'il n'a pas tenu parole. - suam fidem in rem interponere, Caes. BG. 5, 36, 2: engager sa parole pour garantir une chose. - fide indutiarum interposita, Liv. 42, 43, 4: sur la foi de l'armistice. - de aliqua re fidem servare, Caes. BG. 6, 36, 1: tenir sa parole relativement à qqch. - fidem publicam tueri, Liv. 29, 1, 17: observer les engagements de l'état, la parole de l'état. - fide alicujus pecuniam sumere, Cic. Fl. 47: emprunter sur la parole (la caution) de qqn. - libera fide, Liv. 30, 4, 10: la parole étant dégagée. - fide data fore ut... Sall. J. 61, 5: engagement étant pris qu'il arriverait que... - fidem suam liberare, Cic. Fl. 47; fidem exsolvere, Liv. 3, 19, 1; 22, 23, 8: remplir ses engagements. - velim fidem meam liberes, Cic. Fam. 12, 7, 2: je voudrais que tu acquittes ma promesse. - suam fidem alicui praestare, Cic. Att. 5, 21, 11: tenir parole à qqn. --- cf. Div. 2, 79. k - sauvegarde. - fidem publicam alicui dare, Cic. Cat. 3, 8: donner à qqn une sauvegarde officielle [promesse d'impunité, de vie sauve]. - cf. Sall. C. 47, 1; 48, 4; J. 32, 1; 35, 7 m - en part. fidélité envers son général, respect du serment militaire. - Caes. BC. 1, 84, 3; Liv. 30, 35, 7, etc. n - protection, patronage, assistance. - in fide alicujus esse, Cic. Fam. 13, 65, 2: être sous la protection de qqn. - in fidem et clientelam alicujus se conferre, Cic. Amer. 106: se placer sous la protection et le patronage de qqn. - in fidem ac potestatem alicujus venire, Caes. BG. 2, 13, 2: se mettre sous la protection et le pouvoir de qqn. - in fidem recipere, Caes. BG. 2, 15, 1: prendre sous sa protection. - fidem alicujus sequi, Caes. BG. 4, 21, 8; 5, 20, 1: se mettre sous la protection de qqn. p - formules. - fidem vestram obtestatur, judices, Cic. Mur. 86: il implore votre assistance, juges. - deum atque hominum fidem implorabis, Cic. Verr. 1, 25: tu imploreras l'appui des dieux et des hommes, tu les prendras à témoin. - di vostram fidem ! Plaut. Capt. 418: les dieux m'en soient témoins! - pro deum (deorum) atque hominum fidem: j'en atteste les dieux et les hommes, au nom des dieux et des hommes. [st1]2 [-] Fĭdēs, ĕi, f.: la Bonne Foi (divinité). - Cic. Off. 3, 104, etc. [st1]3 [-] fĭdēs (fĭdis), is (surtout au plur. fĭdēs, ium), f.: lyre, luth, instrument à cordes. - fidibus canere, Cic. Tusc. 1, 4: jouer de la lyre. - fidibus discere Cic. CM 26: apprendre à jouer de la lyre. - fidibus docere, Cic. Fam. 9, 22, 3: enseigner à jouer de la lyre. - fidibus scire, Ter. Eun. 133: savoir jouer de la lyre. - sing. fides, is [poét]: Hor. O. 1, 17, 18 ; 1, 24, 14 ; Ov. H. 15, 23 --- Fides, Varr. R. 2, 5, 12; Fidis Col. 11, 2, 14, la Lyre, constellation.* * *I.Fides, huius fidei, pen. corr. f. g. Cic. Foy, quand on fait ce qu'on dit, et qu'on tient sa promesse.\Constans fidei. Tacit. Ferme et constant en ses promesses.\Obstinatio fidei, in bonam partem, pro obfirmatione. Tacit. Fermeté et constance.\Fidei plenus. Cic. Haud magna cum re, sed fidei plenus. Il n'ha pas grans biens, mais il est loyal, Povre et loyal.\Sinister fidei. Silius. Desloyal, Qui ne tient ne foy ne promesse.\Quos non aequasset fides solutionis, hos benignitate remissionis aequari. Plin. iunior. Qui n'avoyent point payé au jour qu'ils avoyent promis.\Fides. Terent. Loyaulté, Quand on tient secret ce qu'on a ouy, Feaulté.\Fidei bonae possessor. Budaeus. Possesseur de bonne foy, Qui possede une chose de bonne foy, ou à tiltre de bonne foy, la pensant seure.\Fide bona dicere. Plaut. A la bonne foy, Sans mentir, A sa conscience, En bonne foy.\Fide bona emere. Plaut. Acheter sans fraude ne mal engin, Acheter une chose de bonne foy, pensant que celuy qui la vend, ha puissance de la vendre et aliener.\Bonae fidei se esse respondit. Sueton. Qu'il estoit homme de promesse, et tenant sa foy.\Propius fidem est. Liu. Il est plus vraysemblable.\Difficillima est grauissimi cuiusque sceleris fides. Quint. Tous cas griefs et enormes sont difficiles à croire.\Fluxa. Tacit. De petite duree.\- fac hoc quod te rogamus Mea fide, si isti formidas credere. Plaut. A mon adveu, A mon asseurance.\Mea quidem id promitto fide. Plaut. Par ma foy, Sur ma foy.\Nuda fides. Valer. Flac. Qui n'est point fardee en palliee.\Obstinata fides. Tacit. Ferme et constante.\Arcanique fides prodiga, perlucidior vitro. Horat. Qui ne scait taire un secret.\Fides publica. Sallust. Asseurance que le peuple ou celuy qui ha l'administration de la Republique donne à quelqu'un pour faire ou dire quelque chose, l'asseurant qu'il n'aura nul mal, Saufconduict.\Fide publica dicere iussus est. Sallust. On luy donna asseurance qu'il n'auroit nul mal, On luy commanda de dire soubs l'asseurance publique, On l'affia, etc.\Fide accepta a legatis, vim abfuturam, donec causam dixissent. Liu. Apres avoir eu asseurance qu'on ne leur feroit nul oultrage.\In fidem suam aliquem accipere. Cic. Recevoir aucun qui se vient rendre à nous, en nostre protection et sauvegarde.\Adhibenda fides somniantium visis non est. Cic. Il ne fault point adjouster de foy aux, etc.\Fidem afferre alicui rei. Plin. Faire foy de quelque chose, L'asseurer, Faire qu'on le croye.\Afflicta fides. Tacit. Credit cheut et ruiné, Quand quelqu'un a perdu son credit, Credit abbatu.\Alternant spesque timorque fidem. Ouid. Font varier, Font tantost croire, tantost descroire.\Fidem suam astringere. Terent. S'obliger sur sa foy, Promettre quelque chose sur l'asseurance de sa foy, Affier quelque chose.\Fidem auferre testi. Quintil. Le reprocher, et faire que aucune foy ne luy soit adjoustee.\Capere in fidem deuictas bello nationes. Cic. Prendre en sa sauvegarde.\Maiora monstra veris vix capiunt fidem. Senec. A grand peine sont ils creuz, ou les croit on.\Conferre se in fidem ac clientelam alicuius. Cic. Se donner à quelqu'un, Se mettre en sa sauvegarde et tutelle, ou protection.\Vbi plurium velut emeritis annorum stipendiis fides surculo constitit. Columel. S'il n'a failli ne menti, S'il s'est tousjours bien porté.\Cum fide. Columel. Fidelement, Loyaulment, Feablement.\Fidem debet tutor. Quintil. Il doibt loyaulté à son pupille.\Fides deficere eos nuper coepit. Cic. Ils ont perdu leur credit.\Fidem alicuius deferere. Cic. Se retirer de l'alliance faicte avec aucun, Luy faulser sa foy.\Detrahere fidem alicui. Quintil. Le mettre en mauvaise reputation, en sorte qu'on ne le vueille croire.\A veri dissidet illa fide. Ouid. Ce bruit est faulx.\Fidem dare. Terent. Promettre, Asseurer, Jurer, Affier.\Dare fidem publicam. Cic. Donner saufconduict et asseurance.\Ducere fidem ex aliquo. Lucret. Quand quelque chose nous attrait et induit à la croire par quelque raisons.\Eligere fidem alicuius. Callistratus. Choisir un homme qu'on repute feal et loyal, pour luy bailler quelque chose en garde.\Ex fide scribere. Plin. iunior. Fidelement et à la verité.\Excessitque fidem meritorum summa tuorum. Ouid. La grandeur des plaisirs que tu m'as faicts est incroyable, On ne scauroit croire combien de plaisirs tu m'as faict.\Fidem exoluere. Plin. iunior. S'acquicter de sa promesse.\Exuere fidem. Tacit. Faulser sa foy.\Facere fidem causis ex sua bonitate. Quintil. Faire qu'on croye.\Aspectus facit fidem iudicii sui. Cic. Fait foy.\Fallere fidem hosti datam. Cic. Faulser sa foy.\Firmare fidem. Tacit. Confermer.\Frangere. Cic. Rompre sa foy.\Si fidem habeat, se iri praepositum tibi apud me. Terent. S'il scavoit certainement que, etc.\Fidem habere alicui. Terent. Cic. Se fier à aucun, Le croire.\Qui ei fidem non habui argenti. Plaut. A qui je ne me suis point fié de cest argent.\Res habuit fidem. Ouid. Fut creue, On la creut.\Fidem non habere dicuntur res. Cic. Choses qu'on ne croit point.\Quia non est in negando habiturus fidem. Quint. On ne le croira pas.\Fidem impetrare. Plin. Estre creu.\Fidem peractae mortis implere. Plin. iunior. Quand quelqu'un navré contrefait si bien le mort, qu'on pense veritablement qu'il soit mort.\Fidem alicuius implorare. Terent. Luy demander aide et secours.\Tarda solet magnis rebus inesse fides. Ouid. On ne croit pas legierement choses grandes.\Contra fidem interpositam interfectus est. Cic. Contre la foy et asseurance qu'on luy avoit donnee.\Fide publica interposita. Sallust. Avec saufconduict et asseurance publique.\Fide sua esse iubere. Vlpia. Respondre de quelque argent, ou d'autre chose.\Quantam pecuniam Titio credidero, fide tua esse iubes? Paulus. De tout l'argent que je presteray à Titius, m'en veuls tu respondre? Prens tu sur ta foy que j'en seray bien payé? En respons tu?\Fidem labefactare. Suet. Perdre son credit.\Huius iam labefactata est fides. Sueton. Cestui a perdu son credit.\Multa fidem promissa leuant. Horat. A grans prometteurs on n'adjouste pas grande foy.\Fidem liberare. Cic. Tenir sa promesse, Satisfaire à sa promesse.\In fide populi Romani manere. Cic. En la protection et sauvegarde.\Fidem mereri. Quint. Meriter d'estre creu.\Acceptam parce mouere fidem. Ouid. Garde toy de vouloir esbranler et arracher, ou oster et abolir une chose qu'on croit de long temps, Une persuasion de tous receue long temps à.\Fidem mutare. Sallust. Estre variable et legier, Se desdire.\Fidem mutare cum altero. Terentius. Ne luy tenir point de promesse.\Fidem suam obstringere. Plin. Obliger sa foy.\Fidem perdere. Quint. Perdre son credit, Faire qu'on ne nous croye pas une autre fois.\Fidem praestare, Tenir sa promesse. Quintil. An tutor fidem praestare debeat tantum, non etiam consilium et euentum. A scavoir mon si le tuteur est quicte, pourveu qu'il ne face aucune fraude en l'administration de son mineur, encore qu'il y ait en luy de la negligence: ou s'il est tenu en cas de negligence, encore qu'il n'y ait point en luy de mauvaise foy.\In fidem suam aliquem recipere, et commendatum habere. Cic. Le recevoir en sa sauvegarde et protection.\Redde nunc pactam fidem. Senec. Tien ta promesse.\Verba fides sequitur. Ouid. Il fut faict comme il fut dict.\Fidem alicuius sequi. Vlpia. Croire à sa parolle.\Fidem seruare. Plaut. Tenir sa promesse.\Pudicam fidem solicitare donis. Ouid. Soliciter par presens une femme de rompre la loyaulté de son mariage.\Curaui vnum hoc quidem, vt mihi esset fides. Terent. D'estre homme de promesse, et faire ce que j'auroye promis.\Fidei censebam maximam multo fidem esse. Plaut. J'estimoye la foy estre beaucoup plus loyale, et plus de tenue.\Mirum quantum illi viro nuntianti haec, fides fuerit. Liu. Combien on le creut.\Fide nulla es. Plaut. Tu n'as nulle foy, Tu ne tiens rien de ce que tu promets.\In fide et clientela alicuius esse. Cic. Estre en sa protection et sauvegarde.\In nullius fide esse. Cic. N'estre soubs l'obeissance et protection de personne.\Dyrrachium quod erat in fide mea. Cicero. Qui estoit en ma protection.\At mihi fides apud hunc est, nihil me istius facturum pater. Terent. Il tient tant de moy, Il se fie bien en moy, que je ne vouldroye faire telle chose.\Itane paruam mihi fidem esse apud te? Terent. Ay je si peu de credit envers toy? Te fie tu si peu en moy?\Fide alicuius sumere: Sub. Argentum. Cic. Emprunter argent par le moyen d'aucun qui en respond.\Superesse fide. Tacit. Surmonter en fidelité.\Sustentare fide amicos. Cic. Par pleigemens, en respondant pour eulx.\Tribuere fidem testimonio alicuius. Cic. Adjouster foy, Croire son tesmoignage.\Tribuere fidem rebus. Cic. Donner authorité.\Fidem suam tueri. Cic. Entretenir son credit.\Prona venit cupidis in sua vota fides. Ouid. On croit facilement ce qu'on vouldroit qu'il adveint.\In fidem alicuius venire. Liu. Se rendre à la merci d'aucun, soubs l'asseurance par luy promise, Se soubmettre à son obeissance.II.Fides, fidis, foe. gen. Cic. Une sorte d'instrument de musique ayant chordes, ou Les chordes de l'instrument.\Conspicuus fide. Ouid. Qui est congneu de touts et fort renommé, à cause qu'il est bon joueur de tels instruments.\Adhibere fides epulis. Quintil. Jouer de tels instruments à un banquet.\Discebant fidibus antiqui. Cic. Apprenoyent à jouer du luc, ou de la harpe, ou de semblables instruments.\Docere aliquem fidibus. Cic. Luy apprendre et monstrer à jouer, etc.\Iungere vocem fidibus. Quintil. Chanter une partie et jouer les autres sur l'espinette ou manicordion, ou autre instrument de musique, ayant chordes.\Mouere fides. Ouid. Remuer, Jouer. -
26 tenir
I v t1 à la main مسك [ma׳saka]2 maintenir حفظ [ћa׳fiðʼa]3 diriger أدار [ʔa'daːra]4 dire تفوه [ta׳fawːaha]5 إحترم ['ʔiћtarama]6 إعتبر ['ʔiʔʼtabara]7 apprendre de حصل [ћa׳sʼala]8 tiens ! / tenez ! أمسك، أمسكوا ['ʔamsik, 'ʔamsiku]◊Tiens, voici ton courrier. — أمسك، ها هو بريدك
II v i1 aimer تمسك [ta׳masːaka]2 vouloir وّد ['wadːa]◊tenir à remercier qqn — وّد شكر شخص
3 تشبه [ta׳ʃabːaha]4 se maintenir تمالك واقفا [ta׳maːlaka ׳waːqifan]5 résister صمد [sʼa׳mada]◊La tente n'a pas tenu pendant la tempête. — لم تصمد الخيمة امام الزوبعة
6 dans un espace clos إتسع ['ʔitːasaʔʼa]7 être tenu à qqch ملزم ['mulzam]8 être tenu de faire qqch ملزم ['mulzam]9 tiens ! هه ['hah]————————se tenirv pr1 s'accrocher تماسك [ta׳maːsaka]◊Tiens-toi à la rambarde. — تمسك بالدرابزين
2 se situer لازم ['laːzama]3 dans une position بقى [ba׳qija]4 se comporter حافظ، تمسك ['ћaːfaðʼa, ta׳masːaka]◊se tenir bien / mal — تمسك جيدا/ سيئا
5 s'en tenir à qqch توقف [ta׳waqːafa]* * *I v t1 à la main مسك [ma׳saka]2 maintenir حفظ [ћa׳fiðʼa]3 diriger أدار [ʔa'daːra]4 dire تفوه [ta׳fawːaha]5 إحترم ['ʔiћtarama]6 إعتبر ['ʔiʔʼtabara]7 apprendre de حصل [ћa׳sʼala]8 tiens ! / tenez ! أمسك، أمسكوا ['ʔamsik, 'ʔamsiku]◊Tiens, voici ton courrier. — أمسك، ها هو بريدك
II v i1 aimer تمسك [ta׳masːaka]2 vouloir وّد ['wadːa]◊tenir à remercier qqn — وّد شكر شخص
3 تشبه [ta׳ʃabːaha]4 se maintenir تمالك واقفا [ta׳maːlaka ׳waːqifan]5 résister صمد [sʼa׳mada]◊La tente n'a pas tenu pendant la tempête. — لم تصمد الخيمة امام الزوبعة
6 dans un espace clos إتسع ['ʔitːasaʔʼa]7 être tenu à qqch ملزم ['mulzam]8 être tenu de faire qqch ملزم ['mulzam]9 tiens ! هه ['hah] -
27 ratio
rătĭo, ōnis, f. [reor, ratus] - voir l'article ratio de Gaffiot. [st1]1 [-] calcul. - digitis rationem computare, Plaut. Mil. 204: compter sur ses doigts. - rationem puta, Plaut. Most. 297: compte, calcule. - ratione inita, Caes. BG. 7, 71, 4: le calcul fait, tout compte fait. - au fig. vix ratio iniri potest... Caes. BG. 7, 24, 4 ; Liv. 29, 17, 19: c'est à peine possible de calculer (de déterminer)... - au fig. subducta utilitatis ratione, Cic. Fin. 2, 78: en faisant le calcul de l'intérêt. - rationem ducere, Cic. Verr. 2, 129: calculer, supputer. - au plur. rationibus subductis, Cic. Fam. 1, 9, 10: après avoir établi mes calculs. - au fig. periculi sui rationes, Cic. Verr. 5, 105: les calculs de ses risques. [st1]2 [-] résultat du calcul, évaluation, chiffre. - istaec ratio maxumast, Plaut. Trin. 413: c'est là le plus gros chiffre. - ad mensurae exiguam rationem, Cic. Verr. 3, 215: selon une faible évaluation de la mesure, selon une mesure chichement établie. - ad nostrorum annalium rationem, Cic. Br. 49: par rapport à l'évaluation de nos annales, par rapport au chiffre de nos années d'existence historique (cf. ut populi Romani aetas est, Cic. Br. 39: par rapport à l'âge du peuple romain). - pro ratione pecuniae, Cic. Att. 6, 35: vu l'évaluation de la somme, vu le chiffre. - au fig. ad meam rationem, Cic. Verr. 4, 13: par rapport à moi. - ad antiquae religionis rationem, Cic. Verr. 4, 10, par rapport aux scrupules d'autrefois. [st1]3 [-] compte (au pr. et au fig.) - putatur ratio cum argentario... Plaut. Aul. 527: on fait le compte avec le banquier... - ubi disputatast ratio cum argentario, Plaut. Aul. 528: quand on s'est mis d'accord sur le compte avec le banquier. - ratio acceptorum et datorum, Cic. Lael.: les recettes et les dépenses, la balance. - ratio accepti atque expensi, Plaut.: les recettes et les dépenses, la balance. - bene ratio accepti atque expensi inter nos convenit, Plaut. Most. 304: nous avons des comptes de recettes et dépenses qui se balancent exactement. - ut par sit ratio acceptorum et datorum, Cic. Lael. 59: pour que la balance soit égale entre le reçu et le donné. - rationem et numerum habere, Cic. Verr. 5, 71: avoir le compte et le chiffre exacts. - rationem habere + gén. ou ut + subj.: tenir compte de, se soucier de, se rendre compte de, prendre en compte. - ejus absentis rationem habere, Caes. BC. 1: tenir compte de son absence. - habere rationem posteritatis, Caes. BC. 1, 13: tenir compte de l'avenir. - salutis suae rationem ducere, Cic.: tenir compte de son salut, songer à son salut. - habebant rationem quotidie piratarum, Cic. Verr. 5, 71: ils tenaient un compte journalier des pirates, cf. Caes. BG. 6, 19, 2. - habenda ratio est ut... Cic. Lael. 24, 89: il faut prendre soin de... - avec sub. inter. habeo rationem quid a populo Romano acceperim, Cic. Verr. 2, 5, 14 § 36: je me rends compte de ce que j'ai reçu du peuple romain. - neque illud rationis habuisti, eam provinciam ad summam stultitiam venisse, Cic. Verr. 2, 5, 15: et tu ne t'es pas rendu compte que cette fonction était tombée sur le plus fou des hommes. - quibus in tabulis nominatim ratio confecta erat, qui numerus domo exisset, Caes. BG. 1, 29, 1: sur ces registres était consigné un compte nominatif de tous ceux qui avaient émigré, cf. Cic. Phil. 5, 16. - rationem reddere, Plaut. Men. 206; Cic. Verr. 4. 140: rendre un compte, remettre un compte. - quattuor minae periere, ut ratio redditur, Plaut. Men. 1, 3, 23: les quatre mines sont perdues quand on fait le compte. - rationem referre, Cic. Verr. 1, 98: rendre un compte, remettre un compte. - pecuniam in rationem inducere, Cic. Verr. 1, 106: porter une somme en compte. - septem millia. Py. tantum esse oportet: recte rationem tenes, Plaut. Mil. 1, 1, 47: sept mille. Py. ça doit être tout: tu comptes bien. - grandem (pecuniam) quemadmodum in rationem inducerent, non videbant, Cic. Verr. 2, 1, 41, 106: ils ne voyaient pas de quelle manière ils pourraient porter en compte une somme considérable. - digitis rationem computare, Plaut. Mil.: compter sur ses doigts. - au plur. rationes referre, Cic. Fam. 5, 20, 1; rationes conferre, Cic. Fam. 5, 20, 2 ; rationes conficere, Cic. Att. 6, 7, 2: rendre, remettre des comptes; les rapprocher, les collationner, les dresser; les arrêter d'une manière définitive. - rationes deponere, Cic. Fam. 5, 20, 2 ; rationes relinquere, Cic. Att. 6, 7, 2: déposer ses comptes (en parl. du magistrat qui quitte sa prov.), les laisser (dans les deux principales villes de la province, Cic. Fam. 5, 20, 2). - rationes totidem verbis referre ad aerarium, Cic. Fam. 5, 20, 2: remettre au trésor une copie textuelle de ses comptes. - rationes societatis, Cic. Quinct. 19: les comptes d'une société. - au fig. rationem reddere alicujus rei, Cic. Caec. 28: rendre compte de qqch. - rationem reddere de aliqua re, Cic. Verr. 4, 141: rendre compte de qqch. - uter igitur facilius suae sententiae rationem redderet, isne qui... an ille qui...? Cic. Clu.: qui donc rendrait plus facilement compte de son vote, celui qui... ou celui qui...? - tibi ego rationem reddam? Plaut. Aul. 1, 1, 6: faut-il que je te rende des comptes? - ab aliquo rationem reposcere, Caes. BG. 5, 30, 2: réclamer des comptes à qqn. - ut habere rationem possis, quo loco me... convenias, Cic. Fam. 3, 6, 6: pour que tu puisses calculer l'endroit où me joindre... - clarorum virorum non minus otii quam negotii rationem exstare oportere, Cic. Planc. 66: (ce mot de Caton) que les grands hommes doivent produire le compte (la justification) aussi bien de leurs loisirs que de leurs occupations. - petitionis tuae ratio mihi semper fuit explorata, Cic. Fam. 15, 13, 1: j'ai toujours considéré le compte de ta candidature comme réglé (le succès assuré). - non habet explicatam aut exploratam rationem salutis suae, Cic. Fam. 6, 1: l'affaire de son salut n'est pas mise au net pour lui ni assurée. - corporis bona facilem quamdam rationem habere censebant, Cic. Fin. 4, 19: les biens du corps, selon eux, comportaient un règlement facile (question facile à résoudre). [st1]4 [-] registre, rôle. - ratio carceris, Cic. Verr. 5, 147: le registre d'écrou. - rationes imperii, Suet. Calig. 16.: les comptes de l'empire. [st1]5 [-] compte des opérations que l'on fait avec qqn, relations commerciales, d'intérêts; affaires, intérêts. - magnae pecuniae rationem habere cum aliquo, Cic. Verr. 2, 187: être en compte avec qqn pour des sommes importantes. - istos inter se non res, non ratio conjunxit, Cic. Verr. 3, 22: ces individus furent unis entre eux non point par les affaires, non point par les comptes. - cf. Cic. Verr. 2. 172; 5, 8 ; Plaut. Amp. 4; Plaut. Ps. 626. - de tota illa ratione atque re Gallicana, Cic. Quinct. 15: sur tout ce qui concernait ces opérations et ces propriétés de Gaule. - omnes, quibuscum ratio huic aut est aut fuit, Cic. Quinct. 75: tous ceux avec qui il est ou a été en relations d'affaires. - quae ratio tibi cum eo intercesserat? Cic. Com. 41: quel compte était intervenu entre lui et toi? cf. Cic. Verr. 2, 188. - magnā ratione cum aliquo contractā, Cic. Sull. 56: un grand compte étant à régler avec qqn. - haec ratio pecuniarum, Cic. Pomp. 19: ces comptes d'argent, ce mouvement d'argent. - au fig. agricolae habent rationem cum terra, Cic. CM 51: les laboureurs sont en affaires avec le sol, ont affaire au sol. - cum omnibus Musis rationem habere, Cic. Att. 2, 5, 2: nouer des relations, entrer en commerce avec toutes les Muses. - pacis quae potest esse cum eo ratio? Cic. Phil. 4, 14: quels rapports la paix peut-elle avoir avec lui? - publicani suas rationes et copias in illam provinciam contulerunt, Cic. Pomp. 17: les publicains ont transporté dans cette province leurs intérêts et leurs ressources. - non est alienum meis rationibus istum... reservari, Cic. Verr. 5, 173: il n'est pas contraire à mes intérêts que cet homme soit réservé à... ; cf. Cic. Fam. 3, 10, 5. [st1]6 [-] calcul, compte, considération, égard. - rationem alicujus rei ducere, Cic. Amer. 128: tenir compte de qqch, cf. Cic. Caecil. 16 ; Quinct. 53 ; Fam. 7, 3, 1. - duxi meam rationem, Cic. Att. 8, 11 D, 7: j'ai tenu compte de moi, de mes intérêts, cf. Cic. Verr. 1, 126. - valetudinis, rei familiaris habere rationem, Cic. Fin. 5, 48: tenir compte de sa santé, de son patrimoine. - habuit victoriae rationem, habuit humanitatis, Cic. Verr. 4, 120: il tint compte de.. = il fit la part de la victoire, la part de l'humanité. - sauciorum et aegrorum habitā ratione, Caes. BC. 3, 75, 1: en tenant compte des..., en ayant égard aux blessés et aux malades. - hanc rationem habere, Cic. Verr. 5, 101 = hujus rei rationem: tenir compte de cela, réfléchir à cela. - habeo rationem quid... acceperim, Cic. Verr. 5, 36: je me rends compte de la mission que j'ai reçue... - neque illud rationis habuisti + prop. inf. Cic. Verr. 5, 38: tu n'as pas pris en considération que..., cf. Cic. Verr. 2, 70. - habuisti rationem, ut mihi consuleres, Cic. Fam. 3, 5, 1: tu as pris en considération (de veiller à mes intérêts) le soin de mes intérêts. - occurrebat illa ratio: quid Cleomene fiet? Cic. Verr. 5, 104: à sa pensée se présentait ce calcul (ces considérations, réflexions): quel sera le sort de Cléomène? - similis ratio pudoris, Cic. Caec. 77: la même considération de pudeur. - praecipere tempestatum rationem et praedonum et locorum, Cic. Mur. 4: enseigner la considération de = recommander d'avoir égard aux tempêtes, aux pirates, aux passages dangereux. - propter rationem brevitatis, Cic. Verr. 1, 103: en considération de la brièveté. - propter aerariam rationem, Cic. Quinct. 17: parce qu'il fallait tenir compte de la monnaie (de la différence des monnaies). [st1]7 [-] système, procédé, méthode, plan... - tua ratio est, ut... Cic. Verr. pr. 34: ta méthode est de..., cf. Cic. de Or. 2, 292. - inita ratio est, ut... Cic. Rep. 2, 61: on inaugura un nouveau système, à savoir... - reperta est eadem istius ratio in praesidiis, quae in classibus, Cic. Verr. 5, 87: son système se retrouva le même en fait de garnisons qu'en fait de flottes. - haec in philosophia ratio contra omnia disserendi, Cic. Nat. 1, 11: cette méthode philosophique d'argumenter contre tout. - vitae meae rationes ab ineunte aetate susceptae, Cic. Pomp. 1: le plan de conduite que j'ai adopté depuis ma jeunesse. - novae bellandi rationes, Caes. BC. 3, 50, 1: de nouvelles méthodes de guerroyer. - magis decernendi ratio quam decertandi fortitudo, Cic. Off. 1, 80: ** la méthode qui consiste à trancher (un conflit)** = le règlement concerté plutôt que le courage placé dans un combat. - ratio inveniendi officii, Cic. Off. 1, 107 (= inventio officii): la découverte du devoir. - quae omnia perfacilem rationem habent reprehendendi, Cic. Col. 62: tout cela comporte une critique très facile. - ratio rogandi, Cic. Inv. 52: le procédé de l'interrogation, l'interrogation. - ratio disserendi, Cic. Br. 120: l'art d'argumenter, la dialectique. - praecipiendi ratio, Cic. Q. 1, 1, 18: le ton du précepte. [st1]8 [-] évaluation d'une chose: système, manière d'être, aspect, état, disposition, régime... - cum duplex ratio sit orationis, Cic. Off. 2, 48: comme la parole (l'éloquence) a deux formes. - judicia, quorum ratio duplex est, Cic. Off. 2, 49: les affaires judiciaires qui ont une double modalité (l'accusation, la défense), cf. Cic. Off. 2, 52. - explicare rationes rerum civilium, Cic. Rep. 1, 13: exposer les systèmes, les organisations, les régimes politiques. - ratio comitiorum, Cic. Mur. 35: le régime des comices, des élections. - propter rationem Gallici belli, Cic. Prov. 19: à cause du caractère particulier de la guerre contre les Gaulois. - tripartita ab iis inducitur ratio bonorum, Cic. Ac. 1, 21: ils présentent trois espèces de biens. - castrensis ratio, Cic. Col. 11: la manière des camps, la vie des camps. - ad novos casus temporum novorum consiliorum rationes accommodare, Cic. Pomp. 60: à des conjonctures nouvelles approprier un système de mesures nouvelles. - hoc genus inest in ratione rerum, Cic. de Or. 2, 47: ce genre est dans la nature des choses. - rerum ratio, verborum ratio, Cic. de Or. 2, 63: l'économie des faits, des mots, disposition des faits, des mots. - mentis ratio perfecta, Cic. Fin. 5, 40: un parfait état de l'intelligence. - ratio atque inclinatio temporum, Cic. Verr. 5, 177: l'état des circonstances et le sens où elles inclinent. - mei rationem officii confido esse persolutam, Cic. Verr. 5, 177, j'ai la conviction que tout ce que comporte mon devoir est accompli. - quemadmodum esset ei ratio totius belli descripta, edocui, Cic. Cat. 2, 13: j'ai montré comment le plan de toute la guerre était arrêté pour lui. - ratio ordoque agminis, Caes. BG. 2, 19, 1: la disposition et l'ordre de la colonne. - rationem pontis hanc instituit, Caes. BG. 4, 17, 3: il fixa pour le pont la disposition suivante. - instituta ratio, Cic. Or. 162: plan fixé. - ratio judiciorum, Cic Br. 306: organisation, fonctionnement des tribunaux. - ratio rerum civilium, Cic. Rep. 2, 52: une organisation politique. - rationes civitatum, Cic. Rep. 2, 22: des organisations politiques. - haec eadem est nostrae rationis regio et via, Cic. Verr. 5, 181: voilà également la direction et la voie (**de mon système, de mon plan de vie**), que ma vie se propose. - eadem ratione, Cic. Cat. 3, 11: de la même manière. - eadem ratione, qua pridie... Caes. BG. 5, 40, 3: de la même manière que la veille. - longe alia ratione... atque... Caes. BG. 7, 14, 2: d'une tout autre manière que... - omni ratione, Caes. BC. 1, 65, 5: par tous les moyens. - nulla ratione, Caes. BC. 1, 70: par aucun moyen, cf. Caes. BC 3, 85, 2 ; Cic. Balb. 62. - quibus rationibus, Caes. BC. 3, 83, 4: par quels moyens, cf. Caes. BC. 3, 18; 3, 58; Cic. CM 6 ; etc. - honestis rationibus, Cic. R. Post. 38: par des moyens honorables. [st1]9 [-] évaluation de ce que comporte, de ce qu'embrasse une chose: son champ, son domaine, sa sphère, son cadre; parti (politique). - in rationem utilitatis cadere, Cic. Off. 1, 9: rentrer dans le calcul de l'utile = se rapporter à l'utile, au domaine, au chapitre de l'utile. - haec res non solum ex domestica est ratione, attingit etiam bellicam, Cic. Off. 1, 76: cet acte n'est pas seulement de l'ordre des faits civils, il touche aussi à l'ordre des faits guerriers. - in dissimili ratione, Cic. Cat. 2, 9: dans une autre sphère, dans un ordre de choses différent. - in eam rationem loqui, Cic. Verr. 1, 69, parler dans cet ordre d'idées, dans ce sens. - epistolis tuis in eamdem rationem scriptis, Cic. Att. 1, 11, 1: tes lettres étant écrites dans le même sens. - popularis ratio, Cic. Sest. 101: démocratie, parti démocratique, cf. Cic. Balb. 58. [st1]10 [-] faculté de calculer, de raisonner, raison, jugement, intelligence; manière de faire raisonnable, judicieuse. - homo, quod rationis est particeps, Cic. Off. 1, 11: l'homme, parce qu'il a en partage la raison. - recta ratio, absoluta ratio, Cic. Tusc 4, 34; 5, 39: droite raison, raison parfaite. - minari ratio non erat, Cic Verr. pr. 24: il n'était pas raisonnable de menacer. - nulla ratio est amittere... Cic. Caec. 15: ce n'est pas du tout raisonnable de laisser échapper... - ratione voluptatem sequi, Cic. Fin. 1, 32: rechercher le plaisir judicieusement. - ratione facere, Cic. Att. 12, 4, 3: agir judicieusement. - intervallis pro rata parte ratione distinctis, Cic. Rep. 6, 18: avec des intervalles calculés suivant des proportions judicieuses. - declinatio, cum ratione fiet... Cic. Tusc. 4, 13: quand on se détournera du mal par des moyens raisonnables... [st1]11 [-] explication qui rend compte d'une chose, explication, raison. - causa et ratio efficiens magnos viros, Cic. Off. 1, 67: la cause et la raison qui produisent les grandes âmes. - quorum omnium causas si a Chrysippo quaeram, numquam illa dicet facta fortuito naturalemque rationem omnium reddet, Cic. Div. 2, 61: si je demande à Chrysippe la cause de tous ces phénomènes, jamais il ne dira qu'ils sont l'effet du hasard, il donnera de tous une explication naturelle. - quorum omnium una ratio est, Cic. Div. 2, 60: pour tous ces phénomènes, il n'y a qu'une seule explication. - tempestates saepe improviso nulla ex certa ratione, obscura aliqua ex causa concitantur, Cic. Mur 36: les tempêtes souvent s'élèvent à l'improviste sans que rien de précis les explique, par on ne sait quelle cause obscure. - facti si non bonam, at aliquam rationem adferre, Cic. Verr. 3, 195: donner d'une action une raison sinon bonne du moins existante. - mei consilii causa ratioque, Cic. Caecil. 1: la cause et la raison de ma détermination. [st1]12 [-] raison, considération, raisonnement; argumentation; ce qui est fondé sur la raison. - aliquid confirmare argumentis ac rationibus, Cic. de Or. 2, 80: prouver qqch par des arguments et des raisonnements, cf. Cic. Or. 44. - rationibus conquisitis, Cic. Fin. 1, 31: avec des considérations bien choisies, cf. Cic. Tusc. 1, 116, Rep. 1, 4, etc. - bonae tuae istae rationes, Ter. Ad. 836: ces belles considérations que tu débites. - causae ratio, Cic. Inv. 1, 18: le raisonnement sur lequel repose une cause. - nihil rationis adfers, quamobrem adimi civitas possit, Cic. Caec. 96: tu n'apportes aucune raison qui justifie qu'on puisse enlever le droit de cité, cf. Cic. Verr. 2, 115. - rationem concludere, Cic. Nat. 2, 22: conclure un raisonnement, cf. Cic. Nat. 3, 23; Div. 2, 25; etc. - necessaria mathematicorum ratione concludere, Cic. Fin. 5, 9: arriver à des conclusions par la rigueur d'un raisonnement mathématique. - quae ratione docentur et via, Cic. Or. 116, ce que l'on enseigne d'une façon rationnelle et méthodique, cf. Cic. Or. 10; Fin 1, 29. - ratione et numero moveri, Cic. Nat. 2, 43: avoir des mouvements rationnels et rythmés. [st1]13 [-] théorie, principes théoriques, doctrine, système scientifique, art. - sine ulla arte aut ratione, quae sint in artibus ac rationibus recta ac prava, dijudicant, Cic. de Or. 3, 195: sans posséder aucune science particulière, aucune connaissance théorique, ils savent discerner dans les réalisations des sciences et des théories ce qui est bien et mal. - de ratione Latine loquendi scripsit, Cic. Br. 253: il écrivit sur la théorie du pur langage latin. - rei militaris ratio et ordo, Caes. BG. 2, 22, 1: les règles théoriques et le dispositif que fixe l'art militaire, cf. Caes. BG 4, 23, 5. - ratio atque usus belli, Caes. BG. 4, 1, 6: la théorie et la pratique de la guerre, cf. Cic. de Or. 3, 80. - Epicuri ratio, Cic. Fin. 1, 13: la théorie d'Epicure. - Cynicorum ratio, Cic. Off. 1, 148: la doctrine des Cyniques. - (si est in me) hujus rei ratio aliqua, Cic. Arch. 1: si j'ai en la matière quelques connaissances théoriques. - mea sic est ratio, Ter. Ad. 60: voici ma théorie, ma doctrine, cf. Cic. Fin. 5, 12; Tusc. 5, 108, etc. - oratio quidem ipsa propria est hujus unius rationis, de qua quaerimus, Cic. de Or, 1, 49: en tout cas le style lui-même appartient uniquement à cet art sur lequel porte notre enquête. - ratio dicendi: (souvent) art oratoire, cf. Cic. de Or. 1, 4 ; 1, 12, etc.* * *rătĭo, ōnis, f. [reor, ratus] - voir l'article ratio de Gaffiot. [st1]1 [-] calcul. - digitis rationem computare, Plaut. Mil. 204: compter sur ses doigts. - rationem puta, Plaut. Most. 297: compte, calcule. - ratione inita, Caes. BG. 7, 71, 4: le calcul fait, tout compte fait. - au fig. vix ratio iniri potest... Caes. BG. 7, 24, 4 ; Liv. 29, 17, 19: c'est à peine possible de calculer (de déterminer)... - au fig. subducta utilitatis ratione, Cic. Fin. 2, 78: en faisant le calcul de l'intérêt. - rationem ducere, Cic. Verr. 2, 129: calculer, supputer. - au plur. rationibus subductis, Cic. Fam. 1, 9, 10: après avoir établi mes calculs. - au fig. periculi sui rationes, Cic. Verr. 5, 105: les calculs de ses risques. [st1]2 [-] résultat du calcul, évaluation, chiffre. - istaec ratio maxumast, Plaut. Trin. 413: c'est là le plus gros chiffre. - ad mensurae exiguam rationem, Cic. Verr. 3, 215: selon une faible évaluation de la mesure, selon une mesure chichement établie. - ad nostrorum annalium rationem, Cic. Br. 49: par rapport à l'évaluation de nos annales, par rapport au chiffre de nos années d'existence historique (cf. ut populi Romani aetas est, Cic. Br. 39: par rapport à l'âge du peuple romain). - pro ratione pecuniae, Cic. Att. 6, 35: vu l'évaluation de la somme, vu le chiffre. - au fig. ad meam rationem, Cic. Verr. 4, 13: par rapport à moi. - ad antiquae religionis rationem, Cic. Verr. 4, 10, par rapport aux scrupules d'autrefois. [st1]3 [-] compte (au pr. et au fig.) - putatur ratio cum argentario... Plaut. Aul. 527: on fait le compte avec le banquier... - ubi disputatast ratio cum argentario, Plaut. Aul. 528: quand on s'est mis d'accord sur le compte avec le banquier. - ratio acceptorum et datorum, Cic. Lael.: les recettes et les dépenses, la balance. - ratio accepti atque expensi, Plaut.: les recettes et les dépenses, la balance. - bene ratio accepti atque expensi inter nos convenit, Plaut. Most. 304: nous avons des comptes de recettes et dépenses qui se balancent exactement. - ut par sit ratio acceptorum et datorum, Cic. Lael. 59: pour que la balance soit égale entre le reçu et le donné. - rationem et numerum habere, Cic. Verr. 5, 71: avoir le compte et le chiffre exacts. - rationem habere + gén. ou ut + subj.: tenir compte de, se soucier de, se rendre compte de, prendre en compte. - ejus absentis rationem habere, Caes. BC. 1: tenir compte de son absence. - habere rationem posteritatis, Caes. BC. 1, 13: tenir compte de l'avenir. - salutis suae rationem ducere, Cic.: tenir compte de son salut, songer à son salut. - habebant rationem quotidie piratarum, Cic. Verr. 5, 71: ils tenaient un compte journalier des pirates, cf. Caes. BG. 6, 19, 2. - habenda ratio est ut... Cic. Lael. 24, 89: il faut prendre soin de... - avec sub. inter. habeo rationem quid a populo Romano acceperim, Cic. Verr. 2, 5, 14 § 36: je me rends compte de ce que j'ai reçu du peuple romain. - neque illud rationis habuisti, eam provinciam ad summam stultitiam venisse, Cic. Verr. 2, 5, 15: et tu ne t'es pas rendu compte que cette fonction était tombée sur le plus fou des hommes. - quibus in tabulis nominatim ratio confecta erat, qui numerus domo exisset, Caes. BG. 1, 29, 1: sur ces registres était consigné un compte nominatif de tous ceux qui avaient émigré, cf. Cic. Phil. 5, 16. - rationem reddere, Plaut. Men. 206; Cic. Verr. 4. 140: rendre un compte, remettre un compte. - quattuor minae periere, ut ratio redditur, Plaut. Men. 1, 3, 23: les quatre mines sont perdues quand on fait le compte. - rationem referre, Cic. Verr. 1, 98: rendre un compte, remettre un compte. - pecuniam in rationem inducere, Cic. Verr. 1, 106: porter une somme en compte. - septem millia. Py. tantum esse oportet: recte rationem tenes, Plaut. Mil. 1, 1, 47: sept mille. Py. ça doit être tout: tu comptes bien. - grandem (pecuniam) quemadmodum in rationem inducerent, non videbant, Cic. Verr. 2, 1, 41, 106: ils ne voyaient pas de quelle manière ils pourraient porter en compte une somme considérable. - digitis rationem computare, Plaut. Mil.: compter sur ses doigts. - au plur. rationes referre, Cic. Fam. 5, 20, 1; rationes conferre, Cic. Fam. 5, 20, 2 ; rationes conficere, Cic. Att. 6, 7, 2: rendre, remettre des comptes; les rapprocher, les collationner, les dresser; les arrêter d'une manière définitive. - rationes deponere, Cic. Fam. 5, 20, 2 ; rationes relinquere, Cic. Att. 6, 7, 2: déposer ses comptes (en parl. du magistrat qui quitte sa prov.), les laisser (dans les deux principales villes de la province, Cic. Fam. 5, 20, 2). - rationes totidem verbis referre ad aerarium, Cic. Fam. 5, 20, 2: remettre au trésor une copie textuelle de ses comptes. - rationes societatis, Cic. Quinct. 19: les comptes d'une société. - au fig. rationem reddere alicujus rei, Cic. Caec. 28: rendre compte de qqch. - rationem reddere de aliqua re, Cic. Verr. 4, 141: rendre compte de qqch. - uter igitur facilius suae sententiae rationem redderet, isne qui... an ille qui...? Cic. Clu.: qui donc rendrait plus facilement compte de son vote, celui qui... ou celui qui...? - tibi ego rationem reddam? Plaut. Aul. 1, 1, 6: faut-il que je te rende des comptes? - ab aliquo rationem reposcere, Caes. BG. 5, 30, 2: réclamer des comptes à qqn. - ut habere rationem possis, quo loco me... convenias, Cic. Fam. 3, 6, 6: pour que tu puisses calculer l'endroit où me joindre... - clarorum virorum non minus otii quam negotii rationem exstare oportere, Cic. Planc. 66: (ce mot de Caton) que les grands hommes doivent produire le compte (la justification) aussi bien de leurs loisirs que de leurs occupations. - petitionis tuae ratio mihi semper fuit explorata, Cic. Fam. 15, 13, 1: j'ai toujours considéré le compte de ta candidature comme réglé (le succès assuré). - non habet explicatam aut exploratam rationem salutis suae, Cic. Fam. 6, 1: l'affaire de son salut n'est pas mise au net pour lui ni assurée. - corporis bona facilem quamdam rationem habere censebant, Cic. Fin. 4, 19: les biens du corps, selon eux, comportaient un règlement facile (question facile à résoudre). [st1]4 [-] registre, rôle. - ratio carceris, Cic. Verr. 5, 147: le registre d'écrou. - rationes imperii, Suet. Calig. 16.: les comptes de l'empire. [st1]5 [-] compte des opérations que l'on fait avec qqn, relations commerciales, d'intérêts; affaires, intérêts. - magnae pecuniae rationem habere cum aliquo, Cic. Verr. 2, 187: être en compte avec qqn pour des sommes importantes. - istos inter se non res, non ratio conjunxit, Cic. Verr. 3, 22: ces individus furent unis entre eux non point par les affaires, non point par les comptes. - cf. Cic. Verr. 2. 172; 5, 8 ; Plaut. Amp. 4; Plaut. Ps. 626. - de tota illa ratione atque re Gallicana, Cic. Quinct. 15: sur tout ce qui concernait ces opérations et ces propriétés de Gaule. - omnes, quibuscum ratio huic aut est aut fuit, Cic. Quinct. 75: tous ceux avec qui il est ou a été en relations d'affaires. - quae ratio tibi cum eo intercesserat? Cic. Com. 41: quel compte était intervenu entre lui et toi? cf. Cic. Verr. 2, 188. - magnā ratione cum aliquo contractā, Cic. Sull. 56: un grand compte étant à régler avec qqn. - haec ratio pecuniarum, Cic. Pomp. 19: ces comptes d'argent, ce mouvement d'argent. - au fig. agricolae habent rationem cum terra, Cic. CM 51: les laboureurs sont en affaires avec le sol, ont affaire au sol. - cum omnibus Musis rationem habere, Cic. Att. 2, 5, 2: nouer des relations, entrer en commerce avec toutes les Muses. - pacis quae potest esse cum eo ratio? Cic. Phil. 4, 14: quels rapports la paix peut-elle avoir avec lui? - publicani suas rationes et copias in illam provinciam contulerunt, Cic. Pomp. 17: les publicains ont transporté dans cette province leurs intérêts et leurs ressources. - non est alienum meis rationibus istum... reservari, Cic. Verr. 5, 173: il n'est pas contraire à mes intérêts que cet homme soit réservé à... ; cf. Cic. Fam. 3, 10, 5. [st1]6 [-] calcul, compte, considération, égard. - rationem alicujus rei ducere, Cic. Amer. 128: tenir compte de qqch, cf. Cic. Caecil. 16 ; Quinct. 53 ; Fam. 7, 3, 1. - duxi meam rationem, Cic. Att. 8, 11 D, 7: j'ai tenu compte de moi, de mes intérêts, cf. Cic. Verr. 1, 126. - valetudinis, rei familiaris habere rationem, Cic. Fin. 5, 48: tenir compte de sa santé, de son patrimoine. - habuit victoriae rationem, habuit humanitatis, Cic. Verr. 4, 120: il tint compte de.. = il fit la part de la victoire, la part de l'humanité. - sauciorum et aegrorum habitā ratione, Caes. BC. 3, 75, 1: en tenant compte des..., en ayant égard aux blessés et aux malades. - hanc rationem habere, Cic. Verr. 5, 101 = hujus rei rationem: tenir compte de cela, réfléchir à cela. - habeo rationem quid... acceperim, Cic. Verr. 5, 36: je me rends compte de la mission que j'ai reçue... - neque illud rationis habuisti + prop. inf. Cic. Verr. 5, 38: tu n'as pas pris en considération que..., cf. Cic. Verr. 2, 70. - habuisti rationem, ut mihi consuleres, Cic. Fam. 3, 5, 1: tu as pris en considération (de veiller à mes intérêts) le soin de mes intérêts. - occurrebat illa ratio: quid Cleomene fiet? Cic. Verr. 5, 104: à sa pensée se présentait ce calcul (ces considérations, réflexions): quel sera le sort de Cléomène? - similis ratio pudoris, Cic. Caec. 77: la même considération de pudeur. - praecipere tempestatum rationem et praedonum et locorum, Cic. Mur. 4: enseigner la considération de = recommander d'avoir égard aux tempêtes, aux pirates, aux passages dangereux. - propter rationem brevitatis, Cic. Verr. 1, 103: en considération de la brièveté. - propter aerariam rationem, Cic. Quinct. 17: parce qu'il fallait tenir compte de la monnaie (de la différence des monnaies). [st1]7 [-] système, procédé, méthode, plan... - tua ratio est, ut... Cic. Verr. pr. 34: ta méthode est de..., cf. Cic. de Or. 2, 292. - inita ratio est, ut... Cic. Rep. 2, 61: on inaugura un nouveau système, à savoir... - reperta est eadem istius ratio in praesidiis, quae in classibus, Cic. Verr. 5, 87: son système se retrouva le même en fait de garnisons qu'en fait de flottes. - haec in philosophia ratio contra omnia disserendi, Cic. Nat. 1, 11: cette méthode philosophique d'argumenter contre tout. - vitae meae rationes ab ineunte aetate susceptae, Cic. Pomp. 1: le plan de conduite que j'ai adopté depuis ma jeunesse. - novae bellandi rationes, Caes. BC. 3, 50, 1: de nouvelles méthodes de guerroyer. - magis decernendi ratio quam decertandi fortitudo, Cic. Off. 1, 80: ** la méthode qui consiste à trancher (un conflit)** = le règlement concerté plutôt que le courage placé dans un combat. - ratio inveniendi officii, Cic. Off. 1, 107 (= inventio officii): la découverte du devoir. - quae omnia perfacilem rationem habent reprehendendi, Cic. Col. 62: tout cela comporte une critique très facile. - ratio rogandi, Cic. Inv. 52: le procédé de l'interrogation, l'interrogation. - ratio disserendi, Cic. Br. 120: l'art d'argumenter, la dialectique. - praecipiendi ratio, Cic. Q. 1, 1, 18: le ton du précepte. [st1]8 [-] évaluation d'une chose: système, manière d'être, aspect, état, disposition, régime... - cum duplex ratio sit orationis, Cic. Off. 2, 48: comme la parole (l'éloquence) a deux formes. - judicia, quorum ratio duplex est, Cic. Off. 2, 49: les affaires judiciaires qui ont une double modalité (l'accusation, la défense), cf. Cic. Off. 2, 52. - explicare rationes rerum civilium, Cic. Rep. 1, 13: exposer les systèmes, les organisations, les régimes politiques. - ratio comitiorum, Cic. Mur. 35: le régime des comices, des élections. - propter rationem Gallici belli, Cic. Prov. 19: à cause du caractère particulier de la guerre contre les Gaulois. - tripartita ab iis inducitur ratio bonorum, Cic. Ac. 1, 21: ils présentent trois espèces de biens. - castrensis ratio, Cic. Col. 11: la manière des camps, la vie des camps. - ad novos casus temporum novorum consiliorum rationes accommodare, Cic. Pomp. 60: à des conjonctures nouvelles approprier un système de mesures nouvelles. - hoc genus inest in ratione rerum, Cic. de Or. 2, 47: ce genre est dans la nature des choses. - rerum ratio, verborum ratio, Cic. de Or. 2, 63: l'économie des faits, des mots, disposition des faits, des mots. - mentis ratio perfecta, Cic. Fin. 5, 40: un parfait état de l'intelligence. - ratio atque inclinatio temporum, Cic. Verr. 5, 177: l'état des circonstances et le sens où elles inclinent. - mei rationem officii confido esse persolutam, Cic. Verr. 5, 177, j'ai la conviction que tout ce que comporte mon devoir est accompli. - quemadmodum esset ei ratio totius belli descripta, edocui, Cic. Cat. 2, 13: j'ai montré comment le plan de toute la guerre était arrêté pour lui. - ratio ordoque agminis, Caes. BG. 2, 19, 1: la disposition et l'ordre de la colonne. - rationem pontis hanc instituit, Caes. BG. 4, 17, 3: il fixa pour le pont la disposition suivante. - instituta ratio, Cic. Or. 162: plan fixé. - ratio judiciorum, Cic Br. 306: organisation, fonctionnement des tribunaux. - ratio rerum civilium, Cic. Rep. 2, 52: une organisation politique. - rationes civitatum, Cic. Rep. 2, 22: des organisations politiques. - haec eadem est nostrae rationis regio et via, Cic. Verr. 5, 181: voilà également la direction et la voie (**de mon système, de mon plan de vie**), que ma vie se propose. - eadem ratione, Cic. Cat. 3, 11: de la même manière. - eadem ratione, qua pridie... Caes. BG. 5, 40, 3: de la même manière que la veille. - longe alia ratione... atque... Caes. BG. 7, 14, 2: d'une tout autre manière que... - omni ratione, Caes. BC. 1, 65, 5: par tous les moyens. - nulla ratione, Caes. BC. 1, 70: par aucun moyen, cf. Caes. BC 3, 85, 2 ; Cic. Balb. 62. - quibus rationibus, Caes. BC. 3, 83, 4: par quels moyens, cf. Caes. BC. 3, 18; 3, 58; Cic. CM 6 ; etc. - honestis rationibus, Cic. R. Post. 38: par des moyens honorables. [st1]9 [-] évaluation de ce que comporte, de ce qu'embrasse une chose: son champ, son domaine, sa sphère, son cadre; parti (politique). - in rationem utilitatis cadere, Cic. Off. 1, 9: rentrer dans le calcul de l'utile = se rapporter à l'utile, au domaine, au chapitre de l'utile. - haec res non solum ex domestica est ratione, attingit etiam bellicam, Cic. Off. 1, 76: cet acte n'est pas seulement de l'ordre des faits civils, il touche aussi à l'ordre des faits guerriers. - in dissimili ratione, Cic. Cat. 2, 9: dans une autre sphère, dans un ordre de choses différent. - in eam rationem loqui, Cic. Verr. 1, 69, parler dans cet ordre d'idées, dans ce sens. - epistolis tuis in eamdem rationem scriptis, Cic. Att. 1, 11, 1: tes lettres étant écrites dans le même sens. - popularis ratio, Cic. Sest. 101: démocratie, parti démocratique, cf. Cic. Balb. 58. [st1]10 [-] faculté de calculer, de raisonner, raison, jugement, intelligence; manière de faire raisonnable, judicieuse. - homo, quod rationis est particeps, Cic. Off. 1, 11: l'homme, parce qu'il a en partage la raison. - recta ratio, absoluta ratio, Cic. Tusc 4, 34; 5, 39: droite raison, raison parfaite. - minari ratio non erat, Cic Verr. pr. 24: il n'était pas raisonnable de menacer. - nulla ratio est amittere... Cic. Caec. 15: ce n'est pas du tout raisonnable de laisser échapper... - ratione voluptatem sequi, Cic. Fin. 1, 32: rechercher le plaisir judicieusement. - ratione facere, Cic. Att. 12, 4, 3: agir judicieusement. - intervallis pro rata parte ratione distinctis, Cic. Rep. 6, 18: avec des intervalles calculés suivant des proportions judicieuses. - declinatio, cum ratione fiet... Cic. Tusc. 4, 13: quand on se détournera du mal par des moyens raisonnables... [st1]11 [-] explication qui rend compte d'une chose, explication, raison. - causa et ratio efficiens magnos viros, Cic. Off. 1, 67: la cause et la raison qui produisent les grandes âmes. - quorum omnium causas si a Chrysippo quaeram, numquam illa dicet facta fortuito naturalemque rationem omnium reddet, Cic. Div. 2, 61: si je demande à Chrysippe la cause de tous ces phénomènes, jamais il ne dira qu'ils sont l'effet du hasard, il donnera de tous une explication naturelle. - quorum omnium una ratio est, Cic. Div. 2, 60: pour tous ces phénomènes, il n'y a qu'une seule explication. - tempestates saepe improviso nulla ex certa ratione, obscura aliqua ex causa concitantur, Cic. Mur 36: les tempêtes souvent s'élèvent à l'improviste sans que rien de précis les explique, par on ne sait quelle cause obscure. - facti si non bonam, at aliquam rationem adferre, Cic. Verr. 3, 195: donner d'une action une raison sinon bonne du moins existante. - mei consilii causa ratioque, Cic. Caecil. 1: la cause et la raison de ma détermination. [st1]12 [-] raison, considération, raisonnement; argumentation; ce qui est fondé sur la raison. - aliquid confirmare argumentis ac rationibus, Cic. de Or. 2, 80: prouver qqch par des arguments et des raisonnements, cf. Cic. Or. 44. - rationibus conquisitis, Cic. Fin. 1, 31: avec des considérations bien choisies, cf. Cic. Tusc. 1, 116, Rep. 1, 4, etc. - bonae tuae istae rationes, Ter. Ad. 836: ces belles considérations que tu débites. - causae ratio, Cic. Inv. 1, 18: le raisonnement sur lequel repose une cause. - nihil rationis adfers, quamobrem adimi civitas possit, Cic. Caec. 96: tu n'apportes aucune raison qui justifie qu'on puisse enlever le droit de cité, cf. Cic. Verr. 2, 115. - rationem concludere, Cic. Nat. 2, 22: conclure un raisonnement, cf. Cic. Nat. 3, 23; Div. 2, 25; etc. - necessaria mathematicorum ratione concludere, Cic. Fin. 5, 9: arriver à des conclusions par la rigueur d'un raisonnement mathématique. - quae ratione docentur et via, Cic. Or. 116, ce que l'on enseigne d'une façon rationnelle et méthodique, cf. Cic. Or. 10; Fin 1, 29. - ratione et numero moveri, Cic. Nat. 2, 43: avoir des mouvements rationnels et rythmés. [st1]13 [-] théorie, principes théoriques, doctrine, système scientifique, art. - sine ulla arte aut ratione, quae sint in artibus ac rationibus recta ac prava, dijudicant, Cic. de Or. 3, 195: sans posséder aucune science particulière, aucune connaissance théorique, ils savent discerner dans les réalisations des sciences et des théories ce qui est bien et mal. - de ratione Latine loquendi scripsit, Cic. Br. 253: il écrivit sur la théorie du pur langage latin. - rei militaris ratio et ordo, Caes. BG. 2, 22, 1: les règles théoriques et le dispositif que fixe l'art militaire, cf. Caes. BG 4, 23, 5. - ratio atque usus belli, Caes. BG. 4, 1, 6: la théorie et la pratique de la guerre, cf. Cic. de Or. 3, 80. - Epicuri ratio, Cic. Fin. 1, 13: la théorie d'Epicure. - Cynicorum ratio, Cic. Off. 1, 148: la doctrine des Cyniques. - (si est in me) hujus rei ratio aliqua, Cic. Arch. 1: si j'ai en la matière quelques connaissances théoriques. - mea sic est ratio, Ter. Ad. 60: voici ma théorie, ma doctrine, cf. Cic. Fin. 5, 12; Tusc. 5, 108, etc. - oratio quidem ipsa propria est hujus unius rationis, de qua quaerimus, Cic. de Or, 1, 49: en tout cas le style lui-même appartient uniquement à cet art sur lequel porte notre enquête. - ratio dicendi: (souvent) art oratoire, cf. Cic. de Or. 1, 4 ; 1, 12, etc.* * *Ratio, rationis, f. g. A supino Ratum. Cic. Raison.\Homines rationis egentes. Ouid. Desraisonnables.\Habenda est ratio rei familiaris. Cic. Il fault avoir esgard aux affaires domestiques, ou prendre garde.\Morum quidem in his haud dubie prior ratio est. Quintil. C'est le premier et principal esgard qu'il fault avoir.\Rationem commodi ducere. Cic. Avoir esgard à son prouffit.\Neque illud rationis habuisti, si forte expergefacere te posses. Cic. Tu n'as pas eu cest advisement.\Rationem habere cum aliquo. Cic. Avoir à faire avec luy.\Habent rationem cum terra. Cic. Ils labourent la terre, Ils ont à faire avec la terre.\Cum omnibus Musis rationem habere cogito. Cic. Je me delibere de me mettre du tout à l'estude.\Propter rationem belli quinque dies moratus. Cic. A cause de la guerre.\Quantum belli ratio postulabat. Caesar. L'estat.\Minari diuisoribus ratio non erat. Cic. Il n'y avoit point de cause, ne de raison.\Tenuissimo solo vitiarium facere minime rationis est. Colum. Il n'y a point de raison.\Operta ratio. Ouid. Obscure et difficile.\Rationem ostendam, qua tanta ista fugiatis. Sallustius. Le moyen, La maniere.\Negat se alia ratione facturum. Cic. Autrement.\Multis rationibus prouisum. Cic. En beaucoup de manieres.\Ad nostrorum temporum rationem vetus. Cic. A la comparaison.\A quo mea longissime ratio, voluntasque abhorrebat. Cic. Ma fantasie, conseil et advis, Entreprinse.\Tua ratio est vt secundum binos ludos mihi respondere incipias. Cic. Ta deliberation et entreprinse est que, etc.\Mea est sic ratio, et sic animum induco meum. Terent. J'ay ceste fantasie, et suis de cest advis que, etc. Je fay mon compte que, etc.\Vestram nequeo mirari satis rationem. Terentius. Je ne me scauroye assez esbahir de vostre maniere de faire.\Augere rem bonis et honestis rationibus. Cic. Augmenter ses biens par bons et honnestes moyens.\Dicere rationem. Plautus. Dire pourquoy, ou la raison.\Dicere bona ratione. Plaut. A la bonne foy.\Vt rationem te dictare intelligo. Plaut. A ton compte.\Ad rationem antiquae religionis exquirere facta alicuius. Cic. Selon la reigle.\Facere ratione. Cic. Faire quelque chose pour cause.\Mala ratione facere rem. Horat. S'enrichir par mauvais moyens et illicites.\Improba nauigii ratio tum caeca iacebat. Lucret. On ignoroit, et ne tenoit on compte de la maniere de naviger, On ne scavoit encore que c'estoit.\Inire rationem. Terent. Trouver moyen.\Ratione aliquid inire. Terent. Penser à quelque chose, et y regarder devant que de la commencer.\Ratione bene subducta esse ad vitam. Terentius, Nunquam ita quisquam bene subducta ratione ad vitam fuit, Quin, etc. Jamais personne n'advisa si bien à sa vie, Jamais personne ne fut si advisé, que, etc.\Ratio, Compte qu'on fait de quelque chose que ce soit.\Supputatur ratio cum argentario. Plautus. On fait compte avec, etc.\Eratosthenis ratione. Plin. Selon que compte Eratosthenes.\Is calculus quem posuimus, Graecini rationem continet. Colum. Ce compte que nous venons de faire est celuy de Grecin.\Imposito calculo perfecti operis rationem computant. Colum. Ils jectent et comptent combien a cousté l'edifice à faire.\Conficere rationem. Cic. Faire registres de ce qui a esté faict.\Habeo rationem quid a Pop. Romano acceperim. Cic. J'ay esgard, etc.\Inferre rationibus. Sueton. Mettre, coucher, ou escrire parmi ses comptes.\Rationem cum Orco ponere. Varro. Se deliberer de mourir.\Putare rationes cum aliquo. Cic. Rendre ou ouir un compte, Compter avec aucun.\Putare rationem vinariam, frumentariam, argentariam, etc. Cato. Ouir le compte du vin, etc.\Rationes ad aerarium et Quaestores et Imperatores exercituum ex prouinciis decedentes referre dicebantur. Cic. Rendre leurs comptes.\Rationem vitae et magistratus gesti reposcere. Cic. Demander compte de son administration.\Rationibus referre. Tranquillus. En tenir compte et faire recepte.\Rationes Galliae procurare. Plin. Gouverner la France et l'administrer.\Pro ratione fructuum. Cato. Selon la quantité des fruicts. -
28 tenir
[təniʀ]Verbe transitif1. (à la main, dans ses bras) segurar(garder) mantertenir un plat au chaud manter um prato quente2. (promesse, engagement) cumprir3. (magasin, bar) tertiens!, tenez! tome!, tomem!tiens! (exprime la surprise) olha!Verbe intransitif1. (résister) resistirla neige n'a pas tenu a neve derreteu2. (rester) ficartenir debout ficar direitotu ne tiens plus debout (de fatigue) você já não se agüenta em pé3. (être contenu) caberVerbe pronominal + préposition (être attaché à)tenir à quelque chose dar valor a algotenir à quelqu’un ser apegado a alguémtenir à faire quelque chose fazer questão de fazer algoVerbe pronominal + préposition (ressembler à) sair aVerbe pronominal1. (avoir lieu) realizar-se2. (s'accrocher) segurar-sese tenir à segurar-se a3. (être, rester) ficarse tenir droit ficar direitose tenir tranquille ficar quietobien/mal se tenir comportar-se bem/mal* * *[təniʀ]Verbe transitif1. (à la main, dans ses bras) segurar(garder) mantertenir un plat au chaud manter um prato quente2. (promesse, engagement) cumprir3. (magasin, bar) tertiens!, tenez! tome!, tomem!tiens! (exprime la surprise) olha!Verbe intransitif1. (résister) resistirla neige n'a pas tenu a neve derreteu2. (rester) ficartenir debout ficar direitotu ne tiens plus debout (de fatigue) você já não se agüenta em pé3. (être contenu) caberVerbe pronominal + préposition (être attaché à)tenir à quelque chose dar valor a algotenir à quelqu’un ser apegado a alguémtenir à faire quelque chose fazer questão de fazer algoVerbe pronominal + préposition (ressembler à) sair aVerbe pronominal1. (avoir lieu) realizar-se2. (s'accrocher) segurar-sese tenir à segurar-se a3. (être, rester) ficarse tenir droit ficar direitose tenir tranquille ficar quietobien/mal se tenir comportar-se bem/mal -
29 obnoxius
obnoxĭus, a, um [st1]1 [-] responsable aux yeux de la loi, exposé à une peine légale; coupable, responsable. - ego lege Aquiliā obnoxius sum, Dig.: je suis sous le coup de la loi Aquilia (je suis coupable en vertu de la loi Aquilia). - obnoxius tibi sum, Plaut.: je suis coupable à ton égard. [st1]2 [-] exposé à, sujet à, soumis à, en butte à; exposé à un mal, à un danger, livré au péril; soumis, pusillanime, dépendant de. - alicui obnoxius: soumis à qqn, redevable à qqn, esclave de qqn. - obnoxius uxori: soumis à son épouse. - alicui rei obnoxius: soumis à qqch. - obnoxius lubidini, Sall.: esclave de la passion. - obnoxius periculo, Phaedr.: exposé au danger. - obnoxius irae, Sen.: sujet à la colère, irascible. - in omnia obnoxius, Flor. 3, 20, 1: exposé à tout. - terra ad tales casus obnoxia, Plin. 2: terre exposée à de tels accidents. - servi in omnia obnoxii, Flor.: esclaves exposés à tout. - quid metuis? -- ne obnoxius filio sim et servo, Plaut. Bacch.: que crains-tu? -- d'être à la merci de mon fils et de mon esclave. - ut obnoxios vidit, Curt.: quand il les vit à sa merci. [st1]3 [-] obligé envers, redevable de, tenu de, soumis, obéissant, dévoué. - fratris radiis obnoxia Luna, Virg. G. 1: la lune qui doit son éclat aux rayons de son frère. - facies nullis obnoxia gemmis, Prop. 1: beauté qui ne doit rien aux joyaux. - plerique Crasso ex negotiis privatis obnoxii, Sall. C. 48: la plupart étaient les obligés de Crassus pour leurs affaires personnelles. - Graecia beneficio libertatis obnoxia Romanis, Liv.: la Grèce redevable aux Romains du bienfait de la liberté. [st1]4 [-] qui n'a pas de volonté, soumis, craintif, servile, humble, vil, bas. - facies obnoxia mansit, Ov. M. 5: il garda un air humble. - obnoxia pax, Liv.: paix humiliante. - si reticeam, aut superbus aut obnoxius videar, Liv.: si je me taisais, je paraîtrais ou orgueilleux ou veule. [st1]5 [-] fragile, faible. - obnoxium corpus, Plin.: corps maladif. - obnoxius flos, Plin.: fleur délicate. [st1]6 [-] exposé à, tourné vers (en parl. d'un lieu). [st1]7 [-] qqf. dangereux. - obnoxium est + inf. Tac. Or. 10: il est dangereux de, il est hasardeux de.* * *obnoxĭus, a, um [st1]1 [-] responsable aux yeux de la loi, exposé à une peine légale; coupable, responsable. - ego lege Aquiliā obnoxius sum, Dig.: je suis sous le coup de la loi Aquilia (je suis coupable en vertu de la loi Aquilia). - obnoxius tibi sum, Plaut.: je suis coupable à ton égard. [st1]2 [-] exposé à, sujet à, soumis à, en butte à; exposé à un mal, à un danger, livré au péril; soumis, pusillanime, dépendant de. - alicui obnoxius: soumis à qqn, redevable à qqn, esclave de qqn. - obnoxius uxori: soumis à son épouse. - alicui rei obnoxius: soumis à qqch. - obnoxius lubidini, Sall.: esclave de la passion. - obnoxius periculo, Phaedr.: exposé au danger. - obnoxius irae, Sen.: sujet à la colère, irascible. - in omnia obnoxius, Flor. 3, 20, 1: exposé à tout. - terra ad tales casus obnoxia, Plin. 2: terre exposée à de tels accidents. - servi in omnia obnoxii, Flor.: esclaves exposés à tout. - quid metuis? -- ne obnoxius filio sim et servo, Plaut. Bacch.: que crains-tu? -- d'être à la merci de mon fils et de mon esclave. - ut obnoxios vidit, Curt.: quand il les vit à sa merci. [st1]3 [-] obligé envers, redevable de, tenu de, soumis, obéissant, dévoué. - fratris radiis obnoxia Luna, Virg. G. 1: la lune qui doit son éclat aux rayons de son frère. - facies nullis obnoxia gemmis, Prop. 1: beauté qui ne doit rien aux joyaux. - plerique Crasso ex negotiis privatis obnoxii, Sall. C. 48: la plupart étaient les obligés de Crassus pour leurs affaires personnelles. - Graecia beneficio libertatis obnoxia Romanis, Liv.: la Grèce redevable aux Romains du bienfait de la liberté. [st1]4 [-] qui n'a pas de volonté, soumis, craintif, servile, humble, vil, bas. - facies obnoxia mansit, Ov. M. 5: il garda un air humble. - obnoxia pax, Liv.: paix humiliante. - si reticeam, aut superbus aut obnoxius videar, Liv.: si je me taisais, je paraîtrais ou orgueilleux ou veule. [st1]5 [-] fragile, faible. - obnoxium corpus, Plin.: corps maladif. - obnoxius flos, Plin.: fleur délicate. [st1]6 [-] exposé à, tourné vers (en parl. d'un lieu). [st1]7 [-] qqf. dangereux. - obnoxium est + inf. Tac. Or. 10: il est dangereux de, il est hasardeux de.* * *Obnoxius, Adiectiuum. Plaut. Qui a deservi d'estre puni pour quelque faulte qu'il a faicte.\Obnoxium et trepidum agebat. Sueton. Il faisoit bien le petit, Il faisoit le timide et servilement craintif.\Minari interdum ferro, nisi sibi obnoxia foret. Sallust. Si elle ne faisoit à son plaisir.\Obnoxius gratiae iudex. Quintil. Qui regarde à complaire aux parties, et porter faveur, Favorable.\Obnoxius sum illi. Plaut. Je suis subject à luy.\Obnoxius, ad alia multa transfertur: vt Obnoxius ventis. Colum. Exposé et subject aux vents.\Obnoxius iniuriis, ludibriis, et huiusmodi. Plin. iunior. A qui on fait aiseement injure, ou Souvent subject à injures, Exposé aux injures de chascun.\Vides quot periculis, quot contumeliis, quot ludibriis simus obnoxii. Plin. iunior. Tu vois à combien de dangers nous sommes subjects.\Obnoxius crimini. Liu. Qui est chargé d'aucun crime.\Mens turpi obnoxia facto. Tibull. Se sentant coulpable de quelque meschant acte.\Pars hominum obnoxia prauis. Horat. Addonnee et comme assubjectie à vices.\Obnoxius tibi sum. Plaut. Je suis tenu à toy, Je suis ton obligé.\Animis obnoxius. Plin. Forlignant et deshonneste, Coeur villain et qui n'ha rien de noble.\Arua obnoxia curae. Virg. Desquels il fault necessairement avoir soing, Lesquels ne rapportent rien s'ils ne sont soingneusement cultivez et labourez.\Corpora obnoxia. Plin. Maladifs.\Fructus feris obnoxius. Colum. Qui est au danger des bestes sauvages et en leur misericorde.\Obnoxia nulli animali olera. Plin. Ausquels nulle beste ne fait dommage ou nuisance. -
30 sustento
sustento, āre, āvi, ātum [fréq. de sustineo] - tr. - [st2]1 [-] soutenir, porter, supporter. [st2]2 [-] soutenir (physiquement ou moralement), nourrir, alimenter, entretenir, raffermir, encourager, aider, secourir. [st2]3 [-] maintenir en bon état, conserver, faire durer. [st2]4 [-] supporter, soutenir, résister, endurer, tenir bon. [st2]5 [-] arrêter, suspendre, différer, ajourner. - frumenta maturescere incipiebant atque ipsa spes inopiam sustentabat, Caes. BC. 3, 49, 1: le blé commençait à murir et l'espoir à lui seul faisait supporter la disette. - vela sustentare, Claud.: soutenir un navire (l'empêcher de sombrer). - aegre seque et arma sustentans, Curt. 8: se soutenant à grand-peine avec ses armes. - valetudinem sustentare, Cic.: prendre soin de sa santé. - in quo nulla re egens animus aletur et sustentabitur iisdem rebus, quibus astra sustentantur et aluntur, Cic. Tusc. 1: là, ne manquant de rien, l'âme sera nourrie et entretenue par les mêmes substances qui entretiennent et nourrissent les astres. - venditando coronas sustentare paupertatem, Plin. 35: gagner sa pauvre vie en vendant des couronnes. - nec ultra sustentaturi fuerint, Liv. 34: et ils n'auraient pas tenu plus longtemps. - aegre is dies sustentatur, Caes. BG. 5: ce jour-là on résiste à peine. - id opprimi sustentando aut prolatando nullo pacto potest, Cic.: étouffer ce mal par atermoiements ou des délais est absolument impossible. - majores nostri, quorum virtus etiamnunc vitia nostra sustentat, Sen.: nos ancêtres, dont la vertu arrête encore aujourd'hui l'effet de nos vices.* * *sustento, āre, āvi, ātum [fréq. de sustineo] - tr. - [st2]1 [-] soutenir, porter, supporter. [st2]2 [-] soutenir (physiquement ou moralement), nourrir, alimenter, entretenir, raffermir, encourager, aider, secourir. [st2]3 [-] maintenir en bon état, conserver, faire durer. [st2]4 [-] supporter, soutenir, résister, endurer, tenir bon. [st2]5 [-] arrêter, suspendre, différer, ajourner. - frumenta maturescere incipiebant atque ipsa spes inopiam sustentabat, Caes. BC. 3, 49, 1: le blé commençait à murir et l'espoir à lui seul faisait supporter la disette. - vela sustentare, Claud.: soutenir un navire (l'empêcher de sombrer). - aegre seque et arma sustentans, Curt. 8: se soutenant à grand-peine avec ses armes. - valetudinem sustentare, Cic.: prendre soin de sa santé. - in quo nulla re egens animus aletur et sustentabitur iisdem rebus, quibus astra sustentantur et aluntur, Cic. Tusc. 1: là, ne manquant de rien, l'âme sera nourrie et entretenue par les mêmes substances qui entretiennent et nourrissent les astres. - venditando coronas sustentare paupertatem, Plin. 35: gagner sa pauvre vie en vendant des couronnes. - nec ultra sustentaturi fuerint, Liv. 34: et ils n'auraient pas tenu plus longtemps. - aegre is dies sustentatur, Caes. BG. 5: ce jour-là on résiste à peine. - id opprimi sustentando aut prolatando nullo pacto potest, Cic.: étouffer ce mal par atermoiements ou des délais est absolument impossible. - majores nostri, quorum virtus etiamnunc vitia nostra sustentat, Sen.: nos ancêtres, dont la vertu arrête encore aujourd'hui l'effet de nos vices.* * *Sustento, sustentas, sustentare, Frequentatiuum. Plaut. Endurer et porter patiemment.\Moles sustentata per multos annos. Lucret. Soustenue.\Solus omnem familiam sustentat. Terentius. Soustient et nourrit.\Schola se sustentare. Sueton. Se nourrir et entretenir du gaing qu'on fait à tenir escole.\Casus suos alienis opibus sustentare. Cic. Pourvoir à ses necessitez par l'aide d'autruy.\Famem sustentare. Caesar. Remedier à la faim, et supporter.\Laborem spe otii sustentare. Sallust. Endurer.\Sustentare aliquem suis officiis. Cic. Luy aider de touts les plaisirs qu'on peult.\Sustentare tenuitatem alicuius. Cic. Aider aucun en sa povreté.\Sustento te mea Terentia vt potes. Cic. Aide et entretiens toy au moins mal que tu pourras.\Tua virtute sustentes te. Cic. Aide toy, et prens coeur en pensant à ta vertu.\Praeclara conscientia sustentor. Cicero. Je me console et me tiens en estat par le tesmoignage de ma bonne conscience.\Sustentare aliquem. Cic. Luy aider et favoriser.\Sustentare. Cic. Differer et delayer.\Sustentare malum. Liu. Endurer.\Sustentatum est, Impersonale. Caesar. On tient bon.\AEgre eo die sustentatum est. Caes. A grand peine resista l'on, ou peult on resister et soustenir. -
31 être
1. vêtre aux abois — см. aux abois
être à l'abri — см. à l'abri
être aux aguets — см. aux aguets
être en arrêt devant... — см. tomber en arrêt devant...
être baba — см. demeurer baba
être du balai — см. faire balai
être en commerce avec... — см. avoir commerce avec...
être jusqu'au cou dans... — см. jusqu'au cou dans...
être sous la coupe de... — см. sous la coupe de...
être au courant — см. au courant
être dans la croyance que... — см. avoir la croyance que...
être en dèche — см. battre la dèche
être en désordre — см. en désordre
être l'eau — см. ne pas valoir cher
être sans écho — см. sans écho
être face à face — см. face à face
être aux gages — см. aux gages
être en goguette — см. en goguette
être d'hier — см. dater d'hier
être en bonne intelligence avec... — см. en bonne intelligence avec...
être la joie de... — см. faire la joie de...
être en nage — см. en nage
être de nature à... — см. être de nature à
être à la nonne — см. faire nonne
être sous l'œil — см. sous l'œil
être sur orbite — см. sur orbite
être à la page — см. à la page
être au pair — см. au pair
être en panne — см. rester en panne
être au piquet — см. au piquet
être sur le point de... — см. sur le point de...
être sur le pont — см. sur le pont
être de quart — см. faire le quart
être en quête — см. en quête
être au sac — см. avoir le sac
être en serre — см. faire le serre
être pris de taf — см. avoir le taf
être en taule — см. en taule
être dans son tort — см. avoir tort
être en train de... — см. être en retard d'un train
être à la voie — см. avoir la voie
être sous voiles — см. faire voile
- être à- l'être- en être- y être- être là- c'en est- c'est à- il l'est- être bon- et fier de l'être- être gai- être là- être mal- être mûr- être off- être OK- être paf- être soi2. m -
32 bien
bien [bjɛ̃]━━━━━━━━━1. adverb4. compounds━━━━━━━━━1. <a. ( = de façon satisfaisante) well• comment vas-tu ? -- très bien merci how are you? -- fine, thanksb. ( = selon la morale, la raison) [se conduire, agir] well• vous faites bien de me le dire ! you did well to tell me!• ça commence à bien faire ! (inf) this is getting beyond a joke!c. ( = sans difficulté) [supporter, se rappeler] welle. ( = effectivement) definitely• je trouve bien que c'est un peu cher mais tant pis yes, it is rather expensive but never mind• c'est bien à ton frère que je pensais yes, it was your brother I was thinking of• c'est bien mon manteau ? this is my coat, isn't it?• il s'agit bien de ça ! as if that's the point!• voilà bien les femmes ! that's women for you!f. ( = correctement) écoute-moi bien listen to me carefully• dis-lui bien que... make sure you tell him that...• c'est bien compris ? is that quite clear?• j'espère bien ! I should hope so!• où peut-il bien être ? where on earth can he be?g. ( = malgré tout) il fallait bien que ça se fasse it just had to be done• il pourrait bien venir nous voir de temps en temps ! he could at least come and see us now and then!h. ( = volontiers) (après un verbe au conditionnel) je mangerais bien un morceau I'd like a bite to eat• je voudrais bien t'y voir ! I'd like to see you try!i. ( = au moins) at leastj. (locutions)• je connais bien des gens qui auraient protesté I know a lot of people who would have protested► bien que although• bien sûr qu'il viendra ! of course he'll come!2. <a. ( = satisfaisant) goodc. ( = en bonne forme) well• tu n'es pas bien ? are you feeling OK?• il est bien, ce nouveau canapé the new sofa's nicee. ( = à l'aise) on est bien à l'ombre it's nice in the shade• laisse-le, il est bien où il est ! leave him alone - he's fine where he is!• vous voilà bien ! now you've done it!g. ( = en bons termes) être bien avec qn to get on well with sb3. <a. ( = ce qui est bon) good• c'est pour ton bien ! it's for your own good!4. <* * *bjɛ̃
1.
adjectif invariable1) ( convenable)ça fait bien d'aller à l'opéra — (colloq) it's the done thing to go to the opera
2) ( en bonne santé) wellt'es pas bien! — (colloq) you're out of your mind! (colloq)
3) ( à l'aise)nous voilà bien! — iron we' re in a fine mess!
4) (colloq) ( de qualité)
2.
1) ( correctement) gén well; [fonctionner] properly; [interpréter] correctlybien joué! — fig well done!
aller bien — [personne] to be well; [affaires] to go well
il travaille bien — ( élève) his work is good; ( artisan) he does a good job
il est bien remis — ( malade) he's made a good recovery
2) ( complètement) [arroser, décongeler, laver, mélanger, propre, cuit] thoroughly; [remplir, sécher, sec, fondu] completely; [lire, écouter, regarder] carefully3) ( agréablement) [présenté, situé] well; [s'habiller] well, smartly; [décoré, meublé] tastefully; [logé, installé, vivre] comfortablyaller bien à quelqu'un — [couleur, style] to suit somebody
4) ( hautement) [aimable, triste] very; [apprécier, craindre] very much; [simple, vrai, certain, évident] quitec'est bien joli tout ça, mais — that's all very well, but
bien mieux/moins/pire — much ou far better/less/worse
bien trop laid/tard — much too ugly/late
bien plus riche/cher — much ou far richer/more expensive
bien plus, il la vole! — not only that, he also takes her money
bien entendu or évidemment — naturally
5) ( volontiers)6) ( malgré tout)7) ( pour souligner)ça prouve/montre bien que — it just goes to prove/show that
je sais/crois bien que — I know/think that
on verra bien — well, we'll see
il le fait bien lui, pourquoi pas moi? — if he can do it, why can't I?
8) ( réellement) definitelyc'est bien lui/mon sac — it's definitely him/my bag, it's him/my bag all right (colloq)
il ne s'agit pas d'une erreur, mais bien de fraude — it's not a mistake, it's fraud
c'est bien ici qu'on vend les billets? — this is where you get tickets, isn't it?
c'est bien le moment! — iron great timing!
c'est bien le moment de partir! — iron what a time to leave!
9) ( au moins) at leastelle a bien 40 ans — she's at least 40, she's a good 40 years old
10) ( beaucoup)bien des fois — often, many a time
il s'est donné bien du mal — he's gone to a lot or a great deal of trouble
je te souhaite bien du plaisir! — iron I wish you joy!
3.
nom masculin1) ( avantage) goodgrand bien vous fasse! — iron much good may it do you!
parler en bien de quelqu'un — to speak favourably [BrE] of somebody
2) ( possession) possession
4.
5.
bien que locution conjonctive althoughPhrasal Verbs:••tout est bien qui finit bien — Proverbe all's well that ends well Proverbe
* * *bjɛ̃1. nm1) (= avantage)Ses vacances lui ont fait beaucoup de bien. — His holiday has done him a lot of good.
Jean m'a dit beaucoup de bien de toi. — Jean told me a lot of good things about you., Jean spoke very highly of you to me.
vouloir du bien à qn (= vouloir aider) — to have sb's best interests at heart
2) (= possession) possession, property, (= patrimoine) property3) (moral)2. biens nmpl3. adv1) (= de façon satisfaisante) wellElle travaille bien. — She works well.
aller bien; se porter bien — to be well
croyant bien faire, je... — thinking I was doing the right thing, I...
faire bien de... — to do well to...
Tu ferais bien de faire attention. — You'd do well to pay attention.
2) (concession)vouloir bien; Je veux bien le faire. — I'm quite willing to do it.
Il semble bien que... — It really seems that...
Paul est bien venu, n'est-ce pas? — Paul HAS come, hasn't he?
3) (valeur intensive) quiteJ'espère bien y aller. — I very much hope to go.
bien fait!; C'est bien fait pour toi! — It serves you right!
bien sûr!; bien entendu! — certainly!, of course!
4. exclright!, OK!, fine!5. adj inv1) (= en bonne forme)je me sens bien — I feel fine, I feel well
2) (= à l'aise)On est bien dans ce fauteuil. — This chair is very comfortable.
3) (= à son avantage)Tu es bien dans cette robe. — You look nice in that dress.
4) (= satisfaisant) goodCe restaurant est vraiment bien. — This restaurant is really good.
Elle est bien, cette maison. — It's a nice house.
Elle est bien, cette secrétaire. — She's a good secretary.
Ce n'est pas si bien que ça. — It's not as good as all that., It's not all that great.
5) (moralement)ce n'est pas bien de... — it's not right to...
Ce n'est pas bien de dire du mal des gens. — It's not right to say nasty things about people.
Elle est bien, cette femme. — She's a nice woman.
6) (= en bons termes)* * *A adj inv1 ( convenable) être bien dans un rôle to be good in a part; être bien de sa personne to be good-looking; il n'y a rien de bien ici there's nothing of interest here; voilà qui est bien that's good; ce n'est pas bien de mentir it's not nice to lie; ce serait bien si on pouvait nager it would be nice if we could swim; ça fait bien d'aller à l'opéra○ it's the done thing to go to the opera; les roses font bien sur la terrasse the roses look nice ou good on the terrace; tout est bien qui finit bien all's well that ends well;2 ( en bonne santé) well; ne pas se sentir bien not to feel well; non, mais, t'es pas bien○! you're out of your mind○!;3 ( à l'aise) comfortable; je suis bien dans ces bottes these boots are comfortable; on est bien sur cette chaise! what a comfortable chair!; on est bien au soleil! isn't it nice in the sun!; je me trouve bien ici I like it here; suis mes conseils, tu t'en trouveras bien take my advice, it'll serve you in good stead; nous voilà bien! iron we're in a fine mess!;4 ○( de qualité) un quartier bien a nice district; des gens bien respectable people; un type bien a gentleman; un film bien a good film.B adv1 ( correctement) [équipé, fait, géré, s'exprimer, dormir, choisir, se souvenir, danser] well; [fonctionner] properly; [libeller, diagnostiquer, interpréter] correctly; bien payé well paid; bien joué! lit well played!; fig well done!; aller bien [personne] to be well; [affaires] to go well; ça s'est bien passé it went well; la voiture ne marche pas bien the car isn't running properly ou right; ni bien ni mal so-so; parler (très) bien le chinois to speak (very) good Chinese, to speak Chinese (very) well; il travaille bien ( élève) his work is good; ( artisan) he does a good job; un travail bien fait a good job; il est bien remis ( malade) he's made a good recovery; bien se tenir à table to have good table manners; bien employer son temps to make good use of one's time; j'ai cru bien faire I thought I was doing the right thing; il fait bien de partir he's right to leave; c'est bien fait pour elle! it serves her right!; tu ferais bien d'y aller it would be a good idea for you to go there; pour bien faire, il faudrait acheter une lampe the thing to do would be to buy a lamp; bien m'en a pris de refuser it's a good thing I refused;2 ( complètement) [arroser, décongeler, laver, mélanger, propre, cuit] thoroughly; [remplir, sécher, sec, fondu] completely; [lire, examiner, écouter, regarder] carefully; marche bien à droite keep well over to the right; mets-toi bien dans le coin/devant stand right in the corner/at the front; bien profiter d'une situation to exploit a situation to the full;3 ( agréablement) [présenté, situé] well; [s'habiller] well, smartly; [décoré, meublé] tastefully; [logé, installé, vivre] comfortably; femme bien faite shapely woman; aller bien ensemble to go well together; aller bien à qn [couleur, style] to suit sb; se mettre bien avec qn to get on good terms with sb; bien prendre une remarque to take a remark in good part;4 ( hautement) [aimable, triste] very; [apprécier, craindre] very much; [simple, vrai, certain, évident] quite; il s'est bien mal comporté he behaved very ou really badly; il y a bien longtemps de ça that was a very long time ago; c'est bien loin pour nous it's rather far for us; merci bien thank you very much; tu as bien raison you're quite ou absolutely right; c'est bien dommage it's a great ou real pity; bien rire/s'amuser/se reposer to have a good laugh/time/rest; tu as l'air bien pensif you're looking very pensive; c'est bien promis? is that a promise?; c'est bien compris? is that clear?; bien au contraire on the contrary; c'est bien beau ou joli tout ça, mais that's all very well, but; bien mieux/ moins/pire much ou far better/less/worse; bien trop laid/tard much too ugly/late; bien plus riche/cher much ou far richer/more expensive; bien plus, il la vole! not only that, he also takes her money; bien sûr of course; bien entendu or évidemment naturally; bien souvent quite often;5 ( volontiers) j'irais bien à Bali I wouldn't mind going to Bali; j'en prendrais bien un autre I wouldn't mind another; je veux bien t'aider I don't mind helping you; j'aimerais bien essayer I would love to try; je te dirais bien de rester/venir, mais I would ask you to stay/come but; je verrais bien un arbre sur la pelouse I think a tree would look nice on the lawn; je le vois bien habiter à Paris I can just imagine him living in Paris;6 ( malgré tout) il faut bien le faire/que ça finisse it has to be done/to come to an end; il faudra bien s'y habituer we'll just have to get used to it; elle sera bien obligée de payer she'll just have to pay; tu aurais bien pu me le dire you could at least have told me; il finira bien par se calmer he'll calm down eventually;7 ( pour souligner) ça prouve/montre bien que it just goes to prove/show that; j'espère bien que I do hope that; je vois/comprends bien I do see/understand; je sais/crois bien que I know/think that; insiste bien make sure you insist; dis-le lui bien make sure you tell him/her; on verra bien well, we'll see; sache bien que je n'accepterai jamais let me tell you that I will never accept; crois bien que je n'hésiterais pas! you can be sure ou I can assure you that I would not hesitate!; je m'en doutais bien! I thought as much!; je t'avais bien dit de ne pas le manger! I told you not to eat it!; il le fait bien lui, pourquoi pas moi? if he can do it, why can't I?; veux-tu bien faire ce que je te dis! will you do as I tell you!; tu peux très bien le faire toi-même you can easily do it yourself; il se pourrait bien qu'il pleuve it might well rain; que peut-il bien faire à Paris? what on earth can he be doing in Paris?;8 ( réellement) definitely; c'est bien lui/mon sac it's definitely him/my bag, it's him/my bag all right○; j'ai vérifié: il est bien parti I checked, he's definitely gone ou he's gone all right○; c'est bien ce qu'il a dit/vu that's definitely ou exactly what he said/saw; et c'est bien lui qui conduisait? and it was definitely him driving?; il ne s'agit pas d'une erreur, mais bien de fraude it's not a mistake, it's fraud; c'est bien mardi aujourd'hui? today is Tuesday, isn't it?; c'est bien ici qu'on vend les billets? this is where you get tickets, isn't it?; tu as bien pris les clés? are you sure you've got the keys?; est-ce bien nécessaire? is it really necessary?; s'agit-il bien d'un suicide? was it really suicide?; c'est bien de lui! it's just like him!; voilà bien la politique! that's politics for you!; c'est bien le moment! iron great timing!; c'est bien le moment de partir! iron what a time to leave!;9 ( au moins) at least; elle a bien 40 ans she's at least 40, she's a good 40 years old; ça pèse bien dix kilos it weighs at least ten kilos, it weighs a good ten kilos; ça vaut bien le double it's worth at least twice as much;10 ( beaucoup) c'était il y a bien des années that was a good many years ago; bien des fois often, many a time; bien des gens lots of people; il s'est donné bien du mal he's gone to a lot or a great deal of trouble; il s'en faut bien! far from it!; mon fils me donne bien du souci my son is a great worry to me; avoir bien de la chance to be very lucky; je te souhaite bien du plaisir! iron I wish you joy!C nm1 ( avantage) good; pour le bien du pays for the good of the country; pour le bien de tous for the general good; c'est pour ton bien it's for your own good; ce serait un bien it would be a good thing; sacrifier son propre bien à celui d'autrui to put others first; le bien et le mal good and evil; faire le bien to do good; il a fait beaucoup de bien autour de lui he has done a lot of good; ça fait du bien aux enfants/plantes it's good for the children /plants; ça fait/ça leur fait du bien it does you/them good; mon repos m'a fait le plus grand bien my rest did me a world of good; grand bien vous fasse! iron much good may it do you!; vouloir le bien de qn to have sb's best interests at heart; vouloir du bien à qn to wish sb well; ‘un ami qui vous veut du bien’ ( dans une lettre anonyme) ‘from a well-wisher’, ‘one who has your best interests at heart’; dire du bien de qn to speak well of sb; on dit le plus grand bien du maire/musée people speak very highly of the mayor/museum; on a dit le plus grand bien de toi a lot of nice things were said about you; parler en bien de qn to speak favourablyGB of sb; ⇒ ennemi, honneur;2 ( possession) possession; (maison, terres) property; ( domaine) bien(s) estate; ( ensemble des possessions) bien(s) property ¢; ( patrimoine) bien(s) fortune; ( avoirs) biens assets; perdre tous ses bien s dans un incendie to lose all one's possessions in a fire; ce livre est mon bien le plus précieux this book is my most precious possession; les biens de ce monde material possessions; un petit bien en Corse a small property in Corsica; hériter des biens paternels to inherit one's father's property ou estate; dilapider son bien to squander one's fortune; avoir du bien (maisons, terres) to own property; ( argent) to be wealthy; des biens considérables substantial assets; la santé/liberté est le plus précieux des biens you can't put a price on good health/freedom; ⇒ abondance, acquis.D excl1 ( approbatif) bien! voyons le reste good! let's see the rest;E bien que loc conj although, though; bien qu'il le sache although he knows; bien qu'elle vive maintenant en Floride, je la vois régulièrement although she lives in Florida, I see her regularly; il est venu travailler bien qu'il soit grippé he came in to work, although he had flu; bien que très différentes en apparence, les deux œuvres ont des points communs although very different in appearance, the two works have common features; il joue un rôle important bien que discret he plays an important role, albeit a discreet one; ⇒ aussi, ou, si.biens de consommation consumer goods; biens durables consumer durables; biens d'équipement capital goods; biens d'équipement ménager household goods; biens fonciers land ¢; biens immeubles immovables; biens immeubles par destination fixtures; biens immobiliers real estate ¢; biens mobiliers personal property ¢; biens personnels private property ¢; biens propres separate estate (sg); détenir qch en bien s propres to hold sth as separate estate; biens publics public property ¢; biens sociaux corporate assets.[bjɛ̃] adverbe1. [de façon satisfaisante] wellla vis tient bien the screw is secure ou is in tighta. [à la rambarde] hold on tight!b. [sur la chaise] sit properly!c. [à table] behave yourself!2. [du point de vue de la santé]aller ou se porter bien to feel well ou finebien agir envers quelqu'un to do the proper ou right ou correct thing by somebodytu as bien fait you did the right thing, you did righttu fais bien de me le rappeler thank you for reminding me, it's a good thing you reminded me (of it)pour bien faire, nous devrions partir avant 9 h ideally, we should leave before 95. [avec soin]fais bien ce que l'on te dit do exactly ou just as you're toldc'est bien agréable it's really ou very nicetu es bien sûr? are you quite certain ou sure?bien avant/après well before/afterbien trop tôt far ou much too early7. (suivi d'un verbe) [beaucoup]on a bien ri we had a good laugh, we laughed a lot8. [véritablement]j'ai bien cru que... I really thought that...sans bien se rendre compte de ce qu'il faisait without being fully aware of ou without fully realizing what he was doing9. [pour renforcer, insister]ce n'est pas lui, mais bien son associé que j'ai eu au téléphone it wasn't him, but rather his partner I spoke to on the phonec'est bien ça that's it ou rightc'est bien ce que je disais/pensais that's just what I was saying/thinkingje vais me plaindre — je comprends ou pense bien! I'm going to complain — I should think so too!il ne m'aidera pas, tu penses bien! he won't help me, you can be sure of that!c'est bien de lui, ça! that's typical of him!, that's just like him!10. [volontiers]je te dirais bien quelque chose, mais je suis poli I could say something rude but I won'tje boirais bien quelque chose I could do with ou I wouldn't mind a drink11. [au moins] at least12. [exprimant la supposition, l'éventualité]13. [pourtant]14. [suivi d'un nom]bien de, bien des quite a lot ofelle a bien du courage! isn't she brave!, she's got a great deal of courage!bien des fois... more than once...bien des gens lots of ou quite a lot of ou quite a few people15. [dans la correspondance]————————[bjɛ̃] adjectif invariable1. [qui donne satisfaction] goodc'est bien de s'amuser mais il faut aussi travailler it's all right to have fun but you have to work tooje recule? — non, vous êtes bien là (familier) shall I move back? — no, you're all right ou OK ou fine like thatqu'est-ce qu'il est bien dans son dernier film! (familier) he's great ou really good in his new film!a. [cela te sied] you look very nice in a skirtb. [c'est acceptable pour l'occasion] a skirt is perfectly all rightc'est bien [conduite, action]: ce serait bien de lui envoyer un peu d'argent it'd be a good idea to send her some moneyce n'est pas bien de tirer la langue it's naughty ou it's not nice to stick out your tongue4. [en forme] wellb. [mentalement] are you crazy?me/te/nous voilà bien! NOW I'm/you're/we're in a fine mess!5. [à l'aise]6. [en bons termes]se mettre bien avec quelqu'un to get in with somebody, to get into somebody's good books————————[bjɛ̃] nom masculin1. PHILOSOPHIE & RELIGION2. [ce qui est agréable, avantageux]le bien commun ou général the common goodc'est pour le bien de tous/de l'entreprise it's for the common good/the good of the firmdire/penser du bien de to speak/to think well offaire du bien ou le plus grand bien à quelqu'un [médicament, repos] to do somebody good, to benefit somebodyla séparation leur fera le plus grand bien being apart will do them a lot ou a world of goodcette décision a été un bien pour tout le monde the decision was a good thing for all ou everyone concerned[argent] fortunetous mes biens all my worldly goods, all I'm worth5. DROIT & ÉCONOMIEbiens d'équipement capital equipment ou goodsbiens privés/publics private/public property————————[bjɛ̃] interjection2. [marquant l'approbation]je n'irai pas! — bien, n'en parlons plus! I won't go! — very well ou all right (then), let's drop the subject!bien, bien, on y va all right, all right ou OK, OK, let's gobien entendu locution adverbialebien entendu que locution conjonctive————————bien que locution conjonctivebien que malade, il a tenu à y aller although he was ill, he insisted on going————————bien sûr locution adverbiale————————bien sûr que locution conjonctive -
33 carraca
Carraca, esta palabra significa comida, condimentos, conquivus, (cacharros, etc.). Cuando íbamos a llindiar el ganáu disdi ‘l albiar el díe fasta que tapecíe, (cuidar el ganado desde el amanecer hasta el oscurecer) llevábamos la carraca nun cabaxín, zurronacu ou cestacu cualquier, (cabás, zurrón o cualquier otro cesto). Les muyeres baxaben al merquéu ya traíen la carraca pa toa la xemana. (Las mujeres bajaban al mercado y compraban si tenían dinero lo que se necesitase en la casa para toda la semana). Carraca tamén lu ye lu que lus vaqueirus chebaban disdi la teixá pal sou cabanu ou corte de la braña, dunde a lu mexor taben un fatáu de díes xin baxar a l'aldina, per ístu llebaben un carracáu de couxes que ñecexitaben. (Carraca también es lo que los vaqueros llevaban desde casa para sus cabañas del puerto, las morteras o los prados, donde a lo mejor estaban unos días sin bajar a la aldea, por esto subían muchas cosas que necesitaban y no todas eran para comer sino que algunas eran simples cacharros, o humildes mantas. Y carraca hermanos míos, era la que hacía mi madre y todas las vindas de los rojos, cuando todas las semanas iban a visitar a sus maridos a la Cárcel Modelo de Oviedo, como por las demás no puedo hablar, porque yo no sé cómo se arreglaban las pobrecitas, aunque me supongo que muchas hasta pidiendo limosna, sí que lo puedo hacer de mi madre, que todos los martes era el día que tenía de comunicación, y ella nunca sabía si le iba encontrar vivo, porque por aquellos tiempos fechus de llágrimes ya xufriencies, tous lus díes na carxel d'Uviéu achuquinaben cambrionáus enteirus de xóvenes astures y'anxina d’ista maneira tan achuquina, encalducá per prexones xin concencia, nin dinidá nin «Xusticia Humana», fexérun bon amagüestu de toes les xuventúes roxes d'Asturies, ya les pouques que nun achuquinarun llantárunlas nus batallones de trabayadores, dunde munchus morrierun achindi fartus de fames, de llatigazus ya vexaciones, ya lus oitres que xuerti tubieren de golguer pa la sou teixá, fexérunlu mamplenáus d'amollexíes que per mor d'echus tamén fatáus morrieron. Falaba you que carraca yera lu que miou má le chevaba ‘l miou pá tous lus martes a la carxel, que you nun séi lu que yera, perque na nuexa teixá nun había esconxolancia de nagua, peru lu que fora écha llantábalu tou nuna fardelaca, ya colaba na xuntura d'oitres muyeres de l'allina camín d'Uviéu tres ou catru gores endenantes qu’almaneciera, pos teníen qu'espatuxar alrreór de cuarenta quilómetrus andandu ya oitres tantus pa la regolguía, pos entoncenes nun valía faer el auto-stop que güéi se fae, perque tous lus cambriones ya coches cuaxi yeren millitares, y'angunus oitres yeren de lus drechistes, ya lus roxus nun teníamus namái que goxetáus mexeries, ya manegáus de miéu ‘l nuexu hermenu ‘l venceor, perque lus nuexus homes morrieran lluchandu nel frinti, ya lus oitres taben arretrigáus per les cárxeles dunde poucu a poucu lus achuquinaben ou lus esclavizaben nus batallones de trabayaóres, anxina yera que tou Asturies taba xemada de viudes, de vieyus ya de guaxiquinus güerfaninus, que tous nuexóitres, viétchus, muyeres ya nenus de lus roxus, díbamus ser esclavizáus inhumanamente baxu 'n enfernal xugu que nun nus dexaba más llibertá que la que nel xuenu cheldábamus. —Ya n'agora vou xebrame del trabayu d'enfilerar pallabres p'encalducalus cuamigu dientru d’ista hestoria dou tán lus raigones ya l'escola de nuexes costumes ya llingua. TRADUCCIÓN.—Por aquellos tiempos hechos de lágrimas y de grandes sufrimientos, todos los días que el Hacedor alumbraba, en la cárcel de Oviedo asesinaban camiones enteros de jóvenes astures, y así de esta manera tan despiadada y asesina, llevada a cabo por personas sin conciencia, ni dignidad ni ninguna clase de «Justicia Humana», llevaron a término casi el total exterminio de las juventudes rojas de Asturias, y las pocas que no asesinaron, las esclavizaron en los famosos batallones de trabajadores, donde muchos allí murieron hartos de hambre, de vejaciones y latigazos, y los pocos que tuvieron la suerte de volver a sus hogares, lo hicieron llenos de enfermedades que por mor de ellas también murieron bastantes. —Decía yo que carraca también era lo que mi madre le llevaba todos los martes a mi padre a la cárcel, que yo no sé lo que pudiera ser, porque en nuestra casa no había ninguna cosa de nada, pero lo que fuese ella lo metía dentro de una saca y marchaba en unión de otras mujeres de la aldea camino de Oviedo tres o cuatro horas antes que amaneciese, pues tenían que caminar alrededor de cuarenta quilómetros y otros tantos de retorno y todos los hacían andando, pues no servía hacer el auto-stop que hoy se hace, porque todos los camiones y coches casi eran militares, y algunos otros que había eran de los derechistas, pues los izquierdistas no teníamos nada más que grandes cantidades de miseria, así como de miedo a nuestro hermano el vencedor que jamás se portó nada bien con nosotros, porque nuestros hombres habían muerto en el frente, y los otros estaban presos en las cárceles, donde poco a poco les iban asesinando, o los esclavizaban en los campos de concentración o batallones de trabajadores, así era que toda Asturias estaba sembrada de viudas, de viejos y de niños huérfanos, que todos nosotros, viejos, mujeres y niños de las izquierdas, íbamos a ser esclavizados inhumanamente bajo el infernal yugo que no nos dejaba más libertad que la que en el sueño hacíamos. Y ahora me voy alejar del trabajo de poner en orden las palabras en este diccionario, para llevarles conmigo a los lugares donde yo he aprendido la dulce lengua de Asturias, que no es otro lugar que la escuela donde vivían las raíces y costumbres de Nuestro Pueblo, pues no se pueden buscar nuestras falancias en ningún otro lugar ni parte. Por esto les digo ahora, que si yo no hubiese vivido tan simple, sencilla, pobre, miserable, esclavizadora y dentro de la más natural de la «RAIZ ANCESTRAL DE ASTURIAS», ni yo ni nadie podría legarle a mi «AMADA ASTURIAS» ni a sus «HIDALGAS GENTES», la documentación pura, natural y sencilla que pueda tener este diccionario, porque desde estas mis simples líneas y mirándome muy mucho de lo que digo, les afirmo que hay muy poco fiable por no decir nada, escrito de nuestras costumbres y lengua. «DIES D’ENFERNU» (DÍAS DE INFIERNO) —Yera you 'n zaragoletu, 'n guaxiquín, un nenacu, 'n rapacín (un niño de unos ocho años), cundu la ñecexidá más prieta me fexera depriender lu que yera ‘l dollor, la xufriencia, l’inxusticia, lu pior qu'el Home pudiés encaldar d'enría lus sous xemexantes, you yera ún de lus miles d'anxelinus de miou Tierra que diba faer arroxaúra nel vivir d’ enfernu que m’aguardaba. Xin, fatáus de güérfanus lu mesmu que you, que güéi nel díe xuntu con nuexes familias, ente fius, ñetus, ya tou ‘l andecháu de parantela xomus más de la metá de les xentes d'Asturias, peru naquechus tempus d'achuquinus ya inxusticies nun yéramus namái qu'unus guaxiquinus dexamparáus de la man del Faidor ya del Home, ya tous noxóitres tubiemus que catanus el xustentu de fatáus de maneires diferientes, la miou per exemplu fó'ísta. COLOCOUME MIOU Má de cabrieru na teixá d'un amu baldrayu y atuñáu, llabascu y'achuquín tan solu per que me diera de comer ya me vistiera dalgu, peru ‘l condenáu matábame de fame, ya la vestimenta que punxu d'enría ‘l miou llombu conxistía nun calzáu que la metá ‘l tempu espatuxaba con las patas arregañás, apaxiétchau con unus fatucus tous esgacicáus que per tous lus lláus diben les mious carnis al entestate, acaniláes per el callor ya ‘l fríu en tou ‘l tempu. —Tenía yo aproximadamente ocho años de edad cuando me asesinaron a mi padre, y me recuerdo con toda exactitud cómo la ley de aquel tiempo llevó a cabo tan imperdonable, deshumanizante y vandálica felonía. —Nuna nuétche (una noche) llegaron a la casa de unos tíos míos que en mi aldea vivían y donde mis padres y yo nos refugiamos al término de la guerra en Asturias cuatro desalmados, cuatro bandoleros, cuatro inmundicias humanas, que escudados tras de sus armas empuñadas, representaban l'enñordiada Lley (LA SUCIA LEY) que en aquellos tiempos a la Justicia traicionaba, cuento yo, que aquellos cuatro merucus (gusanos), atemorizando e insultando a toda mi familia, detuvieron a mi padre, le amarraron como a la bestia que se lleva al matadero y se lo intentaron llevar de la casa, sin que mis tíos, (y la cosa no era para menos), intentasen pronunciar asustados como se encontraban ni la más mínima palabra de súplica o protesta. Pero mi madre no les secundó, sino que bravamente intentó defender al sou home (a su marido) no sólo con la palabra, que mi madre la tenía d'aguxa lu mesmu qu’un bon obreiru (de afilada lo mismo que un buen aguijón), sino que temerariamente se abalanzó sobre ellos y fuele preciso a uno de aquellos cobardes y desalmados representantes de la deshumanizada ley que corría en aquellos tiempos, de propinarle varios golpes con la pistola, dejándola mal herida y ensangrentada, tirada en el suelo con el conocimiento perdido. Mientras que aquellos bandidos, se llevaban a mi padre sin permitirle que de mi se despidiera, y tan solamente le he podido ver por última vez, tres les rexes de la cárxel d'Uvieu 'n die 'ndenantes que l'achuquinaren. (Detrás de las rejas de la cárcel de Oviedo, un día antes de que le asesinasen). Pronto mi madre y yo, llenos de la más desolante de las tristezas, y vestidos con el traje de las más indigentes miserias y pobrezas, nos marchamos de la casa de mis tíos y nos asentamos en la abandonada, vieja y destartalada casa de mi abuela. Y sin muebles, ni nada, los dos juntos, como grandes e indomables luchadores que hemos sido siempre, dimos comienzo sin desfallecer ni un momento, a la dura lucha por la vida, sin que nadie jamás nos ayudara. Empecé a ganarme la vida como pastor, a la corta edad de que cualquier niño sólo pensaría en jugar, comer cuando tuviese hambre y recibir de continuo montones de caricias y de amor, yo sin embargo, a pesar de no poseer nada de todas estas maravillosas cosas, era en extremo a mi manera feliz. Marchaba todas las mañanas con mi ganado al monte, donde permanecía todo el día, tan sólo con la compañía que me brindaba mi fiel y siempre por mí con cariño recordado Pelayu, que era un perro, de una inteligencia y sentimientos, que más bien que un chuchu (perro), parecía aquel singular animal un ser humano. Luego por las tardes, cuando el sol se escondía por detrás de las altas cumbres, retornaba feliz a la aldea, siempre lleno de contentura, cantando las más de las veces, amenizado por el potente tañir del zumbiétchu (cencerro) que llevaba colgado al cuello el semental del rebaño. Una mañana como tantas otras me encaminé con mi rebaño al monte y seria como a la media tarde cuando a la entrada de una cueva que se asentaba en un lugar casi inaccesible me encontré medio enterrado con las piedras y la escasa tierra que hacían la reducida plataforma de la portada de la caverna, un pequeño aro de oro, yo he tenido por así decirlo desde mi infancia la inmensa suerte de poseer una imaginación tan inmensamente dislocada, que por tal solían decirme mis vecinos, que era yo el rey de las mentiras, así como el más hábil inventor de endemoniados cuentos. El caso era, que aquel misterioso anillo abandonado a tan larga distancia de mi aldea y en lugar tan argutosu (estrecho, alto, inaccesible), hiciéronme presto pensar, que aquella joya no había llegado a tal escondrijo por sí sola, sino que desde luego alguien la había traído. En el momento mi imaginación desbordante de una alegría que no encontraba un fin para frenarla, comenzó a fomentar sin el menor titubeo la fantástica idea de que en el interior de aquella caverna debía de encontrarse un tesoro de preciosas joyas y valorativas monedas, y quién le había ocultado sabe Dios cuando, seguramente habría perdido aquel anillo que por casualidad yo encontrara. Así pues, ya firmemente convencido, adentreme temerariamente sin el menor temor por la angosta cueva con las miras de apoderarme de aquella inmensa riqueza que según mi soñativa imaginación me había hecho comprender que en su interior me estaba aguardando. Pero aquel día no conseguí mi feliz propósito, porque era la caverna más larga de lo que había pensado y la oscuridad que en ella reinaba me hacía ciego de toda luz. Senteme en su entrada muy desilusionado al no poder lograr lo que había soñado, pero pronto mi mente empezó a dibujarme mil dispares tesoros, pues por el rastro que descubriera seguramente que dentro de la gruta se hallaría escondida alguna chalga (tesoro) guardado con toda seguridad por una Xana, Xumiciu, Trasgu o Culiebru (dioses de la Mitología asturiana), pues al decir de el abuelo Nicomedes cuando en las largas veladas de los inviernos y sin jamás interrumpirle con grande contentura le escuchábamos las leyendas, cuentos e historias que él lúcida y socarronamente nos contaba, afirmándonos siempre que eran tan ciertos sus relatos, como que todos habíamos nacido para morir. Y cuando hablaba de las chalgas aseguraba que tal o cual vecino, morador de esta o aquella aldea, se había hecho de la noche a la mañana rico al haber encontrado una chalga. También afirmaba poniéndose muy serio alegando unos razonamientos que convencían, que las montañas que rodeaban nuestra aldea había muchas chalgas escondidas, que fueron sepultadas hacía muchos siglos por los invasores moros, que al ser vencidos por los astures y al no poder huir con tan pesados tesoros, los ocultaban en las montañas con las miras de poder regresar algún día a desenterrarlos. Como cuento, yo en aquellos momentos vivía alborozado, sumergido en una disloca alegría al saberme ya dueño de aquella incontable riqueza, haciendo que mis inocentes ojos sonriesen felices inmersos en la imaginativa dicha de poder muy pronto liberar a mi madre de la pobreza y quitarla del agobiador trabajo que faenaba trabajando en los eros de los vecinos de estrella a estrella por un miserable sueldo andechandu (en cuadrilla) todos los días. Y así pensando todas las dichas que mi infantil mente podía imaginar, rodeado por el sepulcral silencio que envolvía la grandiosidad de las montañas, rasgado de vez en cuando por el potente y agudo graznido que desde los peñascos más inaccesibles, o desde los infinitos espacios donde con majestuosidad planeaban, lanzaban las útres (águilas), que con ojos inquisitivos oteaban con hambrientas intenciones los escabrosos riscos y las empinadas fistietchas (pequeños valles encajonados entre las peñas), con la esperanza achuquinante (asesina) de poder atrapar con la rapidez del rayo, algún recental que se hubiese xebrau (apartado) de su madre. También aquel silencio que invitaba a la meditación era con más continuidad cortado, por el dinámico tañir del zumbiétchu (pequeño cencerro) que colgaba del brioso cuello del macho cabrio, conductor y semental del rebaño. Como cuento, allí permanecía ensimismada mi mente en el soñar despierto, fabricando sin trabas de la misma nada, las más disparatadas y fabulosas dichas, que harían la felicidad de mi madre junto con la mía. Llegó casi sin enterarme el atapecer del día (al oscurecer) y fue entonces cuando desperté con prisa del maravilloso soñar donde vivía, y raudo, con agilidad y destreza que hoy al recordarla me causa dicha, reuní en pocos minutos mi rebaño, ayudado con eficacia por Pelayu, mi fiel, obediente, valiente y amaestrado perro, que no le tenía miedo a nada ni a nadie si exceptuamos al siempre mal intencionado y vigoroso macho semental de la reciétcha que yo allindiaba (ganado menudo que yo cuidaba). Y cuando ya el día agonizaba entre las negras vestimentas de la noche, entré en mi aldea conduciendo orgullosamente mi rebaño. A la entrada del pueblo sentado plácidamente fumándose un cigarro, estaba esperándome mi amo preocupado por mi tardanza y acercándose a mí, con palabras desaforadas e insultantes, a la par que me reprendía con dureza, me preguntaba el por qué me había demorado tanto. No recuerdo lo que le contesté, ni la historia que le largué, lo que si sé, que no se creyó de ella nada, pues todas las gentes que me conocían bien sabían, que yo confundía la verdad con la mentira haciendo con entrambas las más inverosímiles y dislocadas historias. Sin embargo, lo que yo sabía muy bien, era que aquel miserable labriego de mi aldea, que tenía la desgracia de cuidarle sus ganados, por la triste desgracia de una comida infame y peor vestimenta, no le incomodaba en absoluto que yo llegase tarde o que me despeñara desde un serapu (peña) y me escontonara la motchera (rompiera la cabeza), lo único que le preocupaba al condenado, era que llegasen a su teixada (casa) sanos y fartus (hartos) todos sus ganados. Al siguiente día bien de mañana como de continuo hacía, con un poco de sabadiegu (chorizo malo) un cantezu (pedazo) de pan moreno y cuatro manzanas dentro de mi zurrón, salí de mi aldea afaluchandu (arreando) el rebaño, y con aquellas miserables viandas que llevaba en mi morral, tenía que aguantar todo el día en el monte corriendo sin descanso tras aquella veceira (rebaño) de cabras. Lo que no sabía el condenado de mi amo, era que yo siempre que tenía hambre, le ordeñaba sus cabras dentro de una lata que tenía escondida en la montaña, hartándome tanto yo como mi fiel Pelayu de espumosa y fresca leche hasta el golifar (hastiar). Si el bastruya (zafio) de mi amo tan sólo hubiese sospechado que le mucía (ordeñaba) sus cabras todos los días, me hubiera eszarapau (despedazado) mi frágil cuerpo con un mamplén de cibiétchazus (con muchos palos). Espatuxaba (caminaba) yo muy contento aquella mañana, quizás lo hiciera mucho más feliz que nunca, arreaba mi rebaño con desacostumbrada prisa, porque ansias locas tenía de llegar a la montaña, para entrar de nuevo en la misteriosa cueva, pues ahora ya no tendría problemas con la obscuridad que en ella reinaba, ya que conmigo llevaba una caja de cerillas y un pequeño candil que le había arrapiegáu (hurtado, quitado) de la corte (cuadra, establo) a mi amo, y con aquella luz, sería capaz de bajar hasta las mismas entrañas de la tierra, si a tal lugar la caverna se extendiese. Aquella noche había dormido poco y soñado mucho, tanto despierto como dentro del desvelado sueño, y tanto de una manera como de la otra, siempre llegaba a la conclusión, de que dentro de aquella para mi misteriosa gruta se ocultaba una fabulosa chalga de la que iba ser yo su señor y dueño, y cuando tal me sucediese, ya no sería yo más criado de ningún rapiegu (zorro) amo, ni tampoco a mi querida madre se le encallecerían jamás las manos, efectuando esclavizantes trabajos, nunca para el prójimo bien servidos y siempre por él peor pagados, ni se partiría sus costillas refrescándose el cansancio en su propio sudor por las fincas de nuestros vecinos, por donde se arreventaba todos los días del año, por la mezquina soldada de una fuente no muy grande de harina, un cesto de patatas, o cualquier otra vianda que mitigase el enorme fantasma del hambre, que desde el fin de la guerra se había enseñoreado de nuestro indigente char (lar), que nos obligaba despiadadamente a unos ayunos tan sumamente raquíticos, que el día que comíamos algo en traza (algo mas), tal parecía que habíamos cometido un grave pecado. Cuando yo fuese dueño de aquel tesoro, (abanzaba seguido de Pelayu arreando con prisa los ganados camino de la argutosa «abrupta» montaña, a la par que imaginativamente iba pensando), compraremos una casa decente, buenas fincas y mejores ganados, y entonces nuestros vecinos nos mirarán con respeto, y no nos tratarán con el menosprecio y la esclavitud a que ahora nos someten. Llegué al fin hasta el lugar que por costumbre tenía de enveredar el ganado para que a su aire subiesen guareciendu (pastiando) como siempre hacían hasta llegar al final de la tarde que era cuando el rebaño solía alcanzar lo más alto de la montaña. Pero aquel día no seguí yo al redil como siempre hacía, sino que me adelante a él corriendo sin el menor cansancio laderas arriba, hasta que por fin sudoroso y galopante en la alegría llegué a la vecindad de la caverna. Pude comprobar sonriente a la par que cariñosamente acariciaba a Pelayu, cómo éste me miraba contrariado al ver que yo por primera vez había cambiado todos mis cotidianos hábitos. Ya que siempre nada más llegar al monte y dejar a las cabras a su albedrío pastiando, nos sentábamos en el lugar acostumbrado, y zampábamos sin pérdida de tiempo a partes iguales como buenos compañeros, la miserable comida que nos había servido nuestro amo. Después jugábamos incansablemente en mil dispares entretenimientos hasta quedarnos rendidos, y muchas veces tras de nuestros juegos, los dos juntos abrazados nos quedábamos profundamente dormidos y al despertarnos sino avistábamos el rebaño, corríamos alocados por la preocupación, por entre los abruptos riscos, y las espinosas malezas hasta lograr encontrarlo. Después otra vez gozosos retornábamos a nuestros juegos, o yo me quedaba mirando a las montañas ensimismado pensando, mientras que Pelayu se entretenía cazando grillos, u otros insectos, y otras veces con sus blancos y poderosos colmillos recorría con rabia su pelambrudo cuerpo, diezmando la cabanada (rebaño) de pulgas y otros parásitos que con su sangre se alimentaban. Como cuento, aquella mañana mi fiel Pelayu me miraba preocupado, pudiendo yo observar en sus vivarachos, picarescos e inteligentes ojos, una recriminación que me estaba haciendo, por su forma de ponerme sus fuertes patas en mi pecho, a la vez que me lamía entre pequeños y cariñosos ladridos mi rostro. Si con sus ladridos pudiese hablar mi lenguaje, seguramente que me diría. —No seas un iluso soñador, mi más querido y preciado compañero, no llegues con tu fantástico pensamiento hasta el extremo de acariciar ni tan siquiera cuanto te has imaginado. Comámonos con la alegría de que hacemos gala todos los días, esa mezquina comida que nos da nuestro despreciable amo, y juguemos con la inocente felicidad de siempre, ya que éste será el más grande tesoro que jamás podrás superar en tu vida. ¿Dónde podrás hallar una riqueza que se pueda comparar a la natural y sencilla felicidad que hoy gozas, aunque ésta se haga su camino dentro de la gran pobreza que te acompaña? Pero hoy yo sé fijamente, que aunque mi perro pudiese hablar, haciendo que en tal momento me asustase al presenciar tan grande milagro, y me dijese que no entrase en la cueva, porque lo que dentro de ella iba a encontrar sería mi propia muerte, la verdad es, que ni al mismo Faidor (Dios) en aquellos momentos yo no obedecería, y así de resuelto, encendí el candil, y sin el menor asomo de miedo, ya que la ilusión y la alegría que poblaban mi espíritu en aquel encaldar (hacer) eran tan inmensos, que empequeñecían hasta el ignoro cualquier otro sentimiento. Adentreme en la cueva que era iluminada tenuemente con la pobre luz que el candil despedía, siempre acompañado de Pelayu que tras de mí, el muy tuno de mi aventura se reía, no era larga la caverna, pues a treinta metros no alcanzaría, y cuando llegué al final, no encontré ni las Xanas, ni los Trasgus ni Xumicius, ni la chalga, preciado tesoro que yo perseguía, sólo había muchos cascos de avellanas y de nueces, algunas latas de conservas ya vacías, unos trapos manchados de sangre, unas mantas viejas y apoyadas en la rocosa y húmeda pared de la cueva, había varias armas de fuego que pronto me hicieron olvidar la riqueza que en un principio había imaginado que allí me aguardaría. Por primera vez en mi vida iba a tener juguetes, auténticos juguetes de verdad de los que usaban los hombres para asesinarse vilmente al igual que hacen los lobos cuando por su cuenta cogen un apacible rebano de ovejas. Dejé el candil en el suelo y elegí entre todas aquellas armas una brillante escopeta, lleno de contentura me senté encima de aquellas mantas y empecé a maniobrar con aquel peligroso juguete, yo sabía cómo se manejaba supuesto que mi amo tenía una escopeta muy parecida y le había visto limpiarla y cazar con ella algunas veces, durante algún tiempo estuve jugando con ella, de una canana que allí había saqué dos cartuchos que metía y sacaba dentro de su recámara, yo me creía en aquellos mis felices instantes el más grande cazador del universo. Pelayu que ya se había cansado de husmear por todas las partes y no habiendo encontrado nada donde llancái el diente (hincar) se tumbó en el suelo frente a mi mirándome sonriente y burlonamente, (porque aunque ustedes no lo crean, yo sé que los chuchos saben sonreir). Enojeme de Pelayu al ver como tan descaradamente se mofaba de mí, por eso encañonele con la escopeta con ánimo de amenazarle, pero cambió Pelayu de gesto rápidamente, levantose con rapidez del lugar donde estaba achucáu (costado), enseñome los clientes ladrándome muy enfadado y a la velocidad del rayo salió de la cueva, quizás porque el inteligente animal presentía, de que alguna desgracia iba a lleldar (hacer) yo con aquel mortífero artefacto, y no quería ser él quien primeramente la recibiese en su cuerpo. Aun permanecí algún tiempo en la gruta jugando a mi manera con las armas, y solamente cuando el candil por su guiños me hizo comprender que su luz ya se le estaba escosando (terminando), salí de la caverna con la escopeta en una mano, dos cartuchos en su recámara y el candil en la otra. En el exterior Pelayu correteaba detrás de los grillos y las camporinas (mariposas) al parecer ya libre de todo enfado. Ya cansado de jugar dejé la escopeta en el suelo y senteme tranquilamente al lado del zurrón, y en cuanto mi perro vio que ya había abandonado el arma, vino corriendo hacia mí, moviendo la cola y sonriéndome amigablemente. Allá abajo en la mitad del valle pude ver a mi rebaño cómo subía espenandu (comiendo) los pochitcus (enanas encinas), y yo de nuevo me volví a sentir feliz y contento a pesar de no encontrar la chalga que tanto con su riqueza había soñado e ideado. Comimos a hora desacostumbrada mi perro y yo aquella pobreza de comida, y tras de jugar un rato, él se quedó adormilado y yo comencé a pensar de quién serían aquellas armas. No me cabía la menor duda de que aquel arsenal de armas debía de ser de los fugáus (huidos), seguramente que eran de aquellos cuatro rapazones (mozos) que se entregaran a los soldados que estaban destacados en mi aldea. Yo los había visto en el cuartel que los militares tenían que era en la escuela de mi aldea, un amplio edificio que fuera regalado a la parroquia por unos indianos del chugar (lugar) que retornaran de las américas con la corexa betchá de cuartus (con la cartera llena de dineros). Recuerdo que aquel día que yo los vi, un soldado que de seguro sería el barbero, les estaba cortando el abundante pelo que lucían, y uno de los rapazus le dijo sonrientemente al militar. ¡No hace falta que te molestes mucho camarada, pues cuando un día de estos nos trasladeís a la cárcel de Oviedo, allí lo más seguro es que nos rebanen el pescuezo! EL MACHO CABRÍO Güelgu coyer el filu dóu d'endenantes m'enduébitchaba algamiandu na miou motchera alcuerdancies de cundu you yera guaxe, ya comu tóus non se puén cuntar per filera, per ísu xebreme d'aquín, pa dir p'acuchá, perque toes les couxes tienen la sou xaceda, ya non la quixéramus cataye nuexotrus. (Volviendo coger el hilo de los aconteceres que anteriormente en mi cerebro se barajaban dentro de las añoranzas de mi niñez, y como todos estos acaeceres no se pueden relatar en hilera, por eso me marché de éste, para ir al de más allá, que es de donde vengo ahora, porque todas las cosas tienen su propia postura, y no la que quisiéramos darle nosotros). Y aunque parecía que me había perdido por estar tan llargu lonxe (tan largo lejos) la verdad es que yo no pierdo el tiempo adornando los hechos que no deben de ser adornados, nin fiéndume en xebraures que van esfaese 'n probeces, perque 'l que non ye llicenciáu 'n filloxofía e lletres, non pué faer munches froritures con les pallabres nin les lletres, ya per ístu, tien que encaldase 'n aforrador d'istus dellicáus y'artifixusus monumentus, perque si lus mesmus que güéi día que lus manexan y'atreinan, la metá de les veces non xapien lu que falen, ya llanquen el focicu fasta les urées en telares de Pachu 'l Xabadiegu betcháus de poxa y'escosáus del granu que ye pelu que tóus muramus nista engochá vida, ¿qué fairé you que 'deprendí namái que tres meses nuna escola pública? (Ni me hondeo en deserciones que se deshagan en pobrezas, porque quienes no son licenciados en filosofía y letras, no pueden hacer muchas florituras con las palabras y las letras, y por esta razón, tienen que hacerse ahorrativos de estos delicados y artificiosos monumentos, porque si los mismos que hoy en día los manejan y cuidan, la mitad de las veces no saben muy bien ni la mitad de lo que escriben, ni otra pareja parte de lo que hablan, y meten por estos menesteres el hocico hasta las orejas, en cuestiones que los imposibilitan para después resolverlas, y si se aproximan a este nivelamiento, lo hacen sembrando una hierba productora de mermado grano, que es el punto primordial que todos intentamos recoger en esta cerda vida. Como cuento, si estos señores eruditos en estas materias se equivocan ¿qué puedo hacer yo, ¡pobre de mí!, que tan solamente he tenido la suerte de ir al colegio público tan sólo tres meses?). Cuento yo que me hallaba en aquellos mis infantiles pensares intentando saber a qué huidos pertenecían aquellas armas, y así dejé tal perder el mucho tiempo que me sobraba, cuando mis ojos retrataron el gran combate que a baja altura, muy por debajo de donde yo me encontraba, sostenían tres cuervos, que despiadada y valientemente le atacaban a un águila real, y ésta piando quizás por el dolor que le inferían los efectivos picotazos de los cuervos, o tal vez en su lenguaje maldiciéndoles llena de rabia por el no poder repeler el ataque de que era objeto. No podía defenderse de sus tenaces atacantes, porque todo su cuerpo en gran tensión estaba, ya que al volar tan bajo, todas sus enormes energías las precisaba para mover sin el menor descanso sus grandes alas, con el apremiante fin de salir de aquel espacio que al parecer pertenecía a los belicosos cuervos, que con ardorosa valentía y enquina ofensiva, disputaban tal natural privilegio, a las mismas soberanas de los cielos. Había yo presenciado muchas veces batallas entre las águilas y los cuervos, y siempre éstos las perseguían atacándoles por su parte posterior, hasta la altura donde el águila ya no necesitase mover sus alas para sostenerse, cuando esto sucedía, los cuervos precipitadamente abandonaban el combate, porque ellos sabían, que donde el águila pudiese planear, todo animal viviente que se acercara, encontraría entre sus poderosas garras una rápida muerte. Queriendo yo saber como es natural el por qué los cuervos atacaban a las águilas, un día que cuidando sus cabras junto a mí estaba un paisano llamado Máximo, que por apodo se le llamaba el «Puchegu», porque tenía tantas razones en sus hablares como palabras por su boca se alumbraran, a pesar de que el Puchegu no sabía leer ni escribir, sabía de cuentos más que el mismísimo Quevedo, e igual hacía cuando se le necesitaba de veterinario que de médico, atinaba casi siempre cuando iba a llover o hacer buen tiempo, en fin, que era Máximu el Puchegu en todas aquellas aldeas de mis amores, una Enciclopedia que aventajaría en mucho a todas las que en nuestros días nos sirven las grandes editoriales, industriadas por hombres estudiosos de las ciencias. Empezó mi amigo el Puchegu explicándome, que son los cuervos de las abruptosas montañas más bregáus (valientes) que los que moran en las valladas o pequeñas lomas, y todo porque la escasez de alimentos en las rocosas cumbres, es muy inferior a los que existen en los valles o montículos, y así como a los hombres la abundancia los hace temerosos y a veces hasta pusilánimes, y la necesidad o privaciones los vuelve por ley de vida temerarios y osados, en los animales ocurre en igual medida lo mismo, así pues, el cuervo defiende su pitanza no permitiendo que las águilas cacen a menor altura que la que les pertenece, y si desde tal situación descubren una pieza, y bajan con su endemoniado vuelo de alas plegadas la apresan y luego vuelven a elevarse al lugar que les corresponde, los cuervos no osarán ni tan siquiera molestarlas, pero si por el contrario descienden para dedicarse a cazar desde el lugar que no les pertenece, entonces los cuervos las atacan con verdadera saña y valentía y siempre logran hacerlas ascender hasta la posición que ellos consideran justa. Esto es así, porque desde tal altura las águilas sólo pueden divisar en tierra una pieza que ellos no cazan nunca, como puede ser un conejo, una pequeña res, un zorro, y hasta inclusive el mismo perro que con el pastor cuida el rebano, y también se han dado casos en que las águilas hasta han cazado un lobo, y con él entre sus garras han subido hasta sus utreras (nidos) donde le devoraban con la misma satisfacción que pudieran hacer cuando se afestinaban con las tiernas carnes de un inocente corderillo. Si las águilas pudiesen volar más bajo sin ser por los cuervos molestadas, también podrían cazar con gran facilidad, lagartos, culebras, etc., etc., y es ésta precisamente la comida que el cuervo defiende, por eso ataca al águila cuando ésta intenta apoderarse de la que él cree que es su exclusiva pertenencia. Terminó el águila al fin tras el ardoroso acoso a que la sometieron los cuervos de subir hasta la altura que ellos consideraron lícita, y rápidamente éstos plegando sus alas la abandonaron y en vertiginoso vuelo buscaron el abrigo de los arbustos de sus montañas. Terminó para mí aquel día el maravilloso espectáculo que la soberana del cielo y los bravos cuervos me habían ofrecido, y fue entonces cuando me incorporé del lugar donde me hallaba sentado, para mirar a mis cabras que guarecían (pastiaban) por encima de donde yo estaba a la corta distancia de unos cincuenta metros, lo primero que mis ojos retrataron fue el orgulloso y antipático macho cabrío, que empericotáu (subido) en un cuetaron (peñasco) a la par que espenucaba (arrancaba) las fuéas d'un pótchiscu (hojas de una enana encina), mientras que las enguyía, parecíame a mí que me estaba mirando desafiadora y despreciativamente, con sus grandes y retorcidos cuernos, su larga perilla y enorme cencerro, se me representaba como el diablo que sonriéndose ladinamente se guasaba de mi humilde persona, a la par que de mi buen Pelayu, pues a entrambos y dos el condenado nos había hecho correr infinidad de veces, por eso, tanto Pelayu como yo siempre que teníamos ocasión y traicioneramente, él le mordía sañudamente en sus cadríles (patas) y yo le atizaba barganazus (estacazos) y pedradas donde mejor encaldase (terciase). Ocurriósele a mi mente en aquellos momentos el darle un buen susto a aquel demonio con cuernos y cencerro, por eso así la escopeta con determinación, y cargada como se encontraba con dos cartuchos, apunté por debajo de donde él se hallaba con el firme propósito de tan sólo darle un susto que no olvidase en su vida, y ya sonriéndome adelantadamente por el resultado de la idea que sin más pérdida de tiempo iba llevar a la práctica, apreté los gatillos de la escopeta, y una doble y potente explosión originose que dio conmigo en el suelo por la fuerte sacudida que el arma emburrióu (empujó) con dolor en mi cuerpo. Pero escosóseme d'afechu (marchóseme del todo) tal dolor, cuando entre el repilar (ecos) de la montaña por la explosión, sentí al macho cabrío lanzar al viento grandes berridas, que hiciéronme con preocupada prontitud deducir, que aquel demonio odioso no se quejaba por el susto que pudiera recibir, sino por la perdigonada que sin yo proponérmelo le había albergado en su pelambroso y maloliente cuerpo, levanteme sin demora del pedregoso lecho donde la escopeta con su duro empujón me había acostado, y aún tuve tiempo de ver cómo el semental de mi rebano rodaba por entre los cuetus del xerrapeiru (peñas de la sierra) infiriéndose más heridas en su cuerpo que las que yo por equivocación con los dos disparos le había inferido, siendo quizás su muerte no la perdigonada que le había desequilibrado, sino los argutoxus cuetus (agudos peñascos) que cual cuchillos al rodar su pesado cuerpo por entre ellos le apuñalaban mortíferamente, por eso al detenerse en su poleamientu (rodar) detrás de un pótchiscu (encina) que encontró en su paso, dejó de berrar en el instante, que su vigoroso cuerpo perdiera la vida. Fuime yo corriendo acompañado de Pelayu que me ganó la palma en la carrera, hasta el lugar de aquel desgraciado suceso, y cuando llegué donde el chivo estingarráu (tirado, acostado) ya no contaba como enemigo vivo, vi cómo a torrentes se desangraba, a la par que Pelayu con su nutritiva sangre se fartaba (hartaba). Pensé yo con gran temor cómo decirle a mi amo lo que había pasado, él que sentía por su chivo un orgullo y continuo ponderado casi desmedido, pues siempre que la ocasión se le brindaba cuando con sus vecinos dialogaba, soliales afarrucado (faroleándose, chuleándose) decir, que no había en toda la comarca un macho cabrío que ni con mucho en raza y estatura, se le pudiese parecer al suyo. Era ya casi la hora de afalar (retornar arreando el ganado para casa) cuando se me ocurrió la idea de decirle a mi amo que el chivo por si sólo se había despeñado, así que guardé la escopeta en la cueva y apresuradamente yo temeroso y preocupado y Pelayu contento por hallarse harto, reunimos el rebaño y nos encaminamos hacia la aldea, parecía que hasta las mismas cabras que en otras ocasiones se mostraban rebeldes y saltarinas, aquel desdichado día caminaban cabizbajas y avizorantes, observando en todas las direcciones con pronunciosa alteración, buscando aquel macho cabrío que las dirigía y dominaba con su orgullosa presencia, haciéndose notar en todo momento, por el continuo tañir de su zumbiétchu (cencerro), que por primera vez en el rebaño no se sentía el caidonante ruxíu (dirigente sonido). Pienso yo que solo contento caminaba vigilante mi fiel Pelayu, porque ya nadie en el rebaño se atrevía a discutirle sus ladridos o frágiles mordiscos, cuando por orden mía a las cabras con eficiencia les infería. Más sin embargo yo, al igual que a mis cabras, algo me tenía también apresado, algo extraño para mí, por primera vez a mi espíritu esclavizaba, que ni era tristeza ni pena, pero sí era miedo y grande desesperanza. Siempre que retornaba con mi rebaño a la aldea, cuando en las atardecidas la montaña abandonaba, mi corazón ameruxáu d'allegría (rebosante de alegría) a mi garganta un torrente de cante le rogaba, y ésta inocente y falta de todo perjuicio, sintiéndose tan dichosa como los mismos celestiales ángeles, cantaba recias asturianadas, mientras que todo mi ente, afanosamente afalaba (arreaba) las cabras. Quizás cantara yo aquellas horas con más gracia que en todo el día por alegre que fuera y pudiera tener, porque por así decirlo me acercaba al sencillo y noble vivir de las gentes de mi aldea, pues diez o doce horas en la continua soledad que en las montañas me acompañaba, para un rapacín como yo era, eran muchas horas desamparado de la comunidad humana, y sobre manera yo, que con ser mi cuerpo ágil y fuerte hasta casi rayar en el desuso, empequeñecido se quedaba si le comparaba con mi espíritu tan ensoñador e imaginativo, que todas las cosas al engrandecerlas confundía, menos el miserable pan de la maxera (artesa) que mi amo me entregaba, que a pesar de ser tan escaso, jamás supe imaginar nada para engrandecerle. Estaba mi amo a la entrada de la aldea esperándome como siempre hacía para ayudarme a xebrar el rebaño, ya que como eran tantas cabras, no cogían todas en la misma corte (establo), y había que llevar parte de ellas a otra cortexa (cuadra pequeña) que estaba en la parte opuesta de la aldea. Entretenía siempre su espera el condenado de mi amo, hablando con un artesano del lugar, que se dedicaba a la fabricación de yugos y madreñas, que tenía su taller montado debajo de un hórreo, que estaba asentado a la salida de la aldea, mismamente en la desembocadura del pedregoso y empinado sendero que venía de la montaña. Desde tal lugar él sentía con antelación el potente tañir del zumbiérchu (cencerro) que ximielgaba (movía) con fuerza y hasta con orgullo el estupendo semental de su rebaño, entonces él liquidaba por el momento con el madreñeiru la conversación que estuviesen embargando, y dedicaba toda su atención a su rebano, observando con avarienta atención, en el propiar si sus ganados venían fartus óu famientus (hartos o hambrientos), o si alguna de sus cabras venía coxa (coja) por mor de haberle caído una piedra o cualquier otro accidente que hubiera acaecido, como solía ser normal algunas veces. Pero aquel inolvidable para mi atapecer (atardecer) vio antes sus cabras que escuchara el ya inexistente zumbiétchu, por eso con su vozarrón de trueno, y como una centella por mí temido, me preguntó a la distancia de una piedra lanzada cuesta abajo: —¿Qué fói lu que pasóu Xulín...? —¿El chivu perdiu 'l mayuelu...? —Quería decirme, que si el cencerro que llevaba su chivo, había perdido el majuelo, o pequeño péndulo que lleva dentro el cencerro. —Esto también era frecuente que sucediese. Contestele yo desde aquella altura con mucho menos miedo que si me encontrase ante su presencia, diciéndole que el chivo se había despeñado, y arriba en la montaña se encontraba muerto. Estas mis palabras que en el viento camino de la aldea mi voz empujó con fuerza, fueron escuchadas por mi amo que se encaricotóu (encendió) en una rabiosa tristeza, que si pudiese desahogarla, seguro que en mi persona haría él su complacencia. También la desgracia del chivo, que por mí a voces era anunciada, fue oída por algunos otros vecinos a parte del madreñeiru, y como aquel semental de macho cabrío había sido siempre tan aponderado e idolatrado por el babayu (bocazas, charlatán) de mi amo, que con su dichoso cabrón los vecinos de la aldea ya habían pescado la costumbre de decir siempre que alguien ponderaba una cosa, ¡non si paezme a mín, que moren más castrones que Manín na nuesa aldea! Bueno pues como estoy contando, todo el lugar en pocos minutos se había enterado y en parte congregado a la salida del camino que bajaba de la montaña, ya que la muerte de aquel chivo que había ya dejado entre ellos la ya dicha cantinela, les había algunos los más envidiosos y vengatibles alegrado, y a los otros los más sentimentales y nobles les entristecía la muerte de tan comentado castrón. (También se suele llamar castrones a los chivos muy grandes). Al fin entré yo en la aldea quizás con el mayor recibimiento que jamás a nadie le hicieran, y todos atropelladamente me preguntaban lo que con el dichoso castrón me había sucedido, y yo les repetía a la par que intentaba xebrar las cabras para llevarlas a sus respectivas cuadras, que se había despeñado y que todo descuatramindáu (deshecho, desarmado) se quedara en la montaña. Un ratiquín (un tiempo) más tarde, y ya siendo casi la oscurecida, tres vecinos del lugar haciendo cuadrilla con mi amo, caminaban en pos de Pelayu y mía, otra vez camino de la montaña, para enseñarles donde estaba estrapayáu (aplastado) el chivo, con el propósito de bajarle para casa, con el fin de aprovechar su piel y carnes, que serían curadas bajo las barras del xardu (secadero) una estupendísima cecina. Llegamos a la postre ya con la noche tan negra como la boca de el lobo, al xeitu (sitio) donde el chivo fechu 'n chaceiru (hecho un deshecho) ya en el frío de la muerte sin despertarse dormía, tanto Manín que yera mi amo, como los tres vecinos que le hacían compañía, sudorosos y respirando medio ahogados por el tremendo esfuerzo que suponía subir con tanta rapidez hasta tamaña altura, sin perder un momento amarraron el animal por las cuatro patas juntas haciendo cucara (en montón, juntándolas todas) con una cuerda que para tal menester ya traían, y colgándolas de un fuerte y largo palo del que también venían poseídos, echáronselo al hombro entre dos, y con menor rapidez y mayor precaución, relevándose entre ellos conseguimos llegar sin novedad a la aldea. A pesar de ser casi la media noche, aun había algunos vecinos en reunión dentro de al parecer amena charla que quizás tuviese mucho que ver con el castrón, Manín y con mi desventurada persona, esperándonos en el lugar donde el madreñeiru trabajaba. Entramos todos en procesión rumorosa en la corralada de la casa de Manín, detrás del cabrón que colgado del baral sofitado en los hombros de dos vecinos se xiringaba (balanceaba), vigilado siempre con sonrisa ladina por mi fiel Pelayu, que comprendía que al no tardar, iba a saciarse hasta el no poder manducar más, con los rojos hígados de quien en vida, le hubiera hecho correr con cierto temor con el rabo entre sus piernas. Mientras que mi amo y sus serviciales vecinos se disponían a desfoyar (desollar) colgado de unos garfios que había debajo del hórreo al desgraciado chivo, la muyer (mujer) de Manín sin parar de condolerse, y hasta inclusive queriendo a mi endilgarme parte de la culpa, me dio de cenar una escudilla de farines (harina de maíz cocida) con una taza de leche de cabra, porque la leche de las vacas la tomaban ellos y la que sobraba la hacían en manteca, que tampoco yo nunca la probaba. Por primera vez no se hallaba sentado a mi lado sacando la lengua y relamiéndose, mirándome con sus ojos inteligentes en espera que yo le tirase delante de sus narices una cucharada de mi comida a mi fiel Pelayu, pues él sabía que al lado del castrón, tenía una fiesta grande con sobrada pitanza. Comía yo vorazmente aquellas puliendras (farinas), a tan desusada hora de la noche, sin que mi mente de pensar cesara, y antes de terminar mi miserable cena, una luz que me llenó de cierto temor en mi cerebro escendiose, para decirme con su claridad, que no iba a transcurrir mucho tiempo antes de descubrirse mi mentira, porque al esmianaye 'l pelleyu (quitarle el pellejo) al castrón, le encontrarían incrustadas en su cuerpo las postas que le habían matado, y me interrogarían sobre tal suceso, siendo yo al momento un cómplice y encubridor de la muerte del condenado cabrón, que según parecía me iba a dar guerra hasta después de ser muerto. Seguramente querrían saber el por qué les había mentido, haciéndoles creer que se despeñara, cuando a la prueba estaba que fuera abatido por un tremendo pistoletazo. Bajé después de cenar a la corralada donde los hombres andaban a vueltas en la desfoyadura del castrón, a la luz de un par de candiles de carburo y no llevarían un cuarto de hora reparándoles en su circunstancial oficio de carniceros, cuando Antonón el de la Cuandia dijo sorprendido mirando para mi amo que le alumbraba con el candil en la mano para que los otros vieran mejor en la faena que encalducaban (hacían). ¡Ah Manín, isti castrón non morrióu comu diz el tou criadín despeñáu, pos tién ente 'l coración ya lus polmanes un manegáu de postes llancades, asina que si quiés saber quién l'achuquinóu, pregúntaye 'l tou rapazacu, lu que axucedióu! ¿Qué ye lu que me tas diciendu...? ¿Quién diañus diba pegái 'n tiru 'l miou cabrón ? Antonón arrabucandu d'ente les asaures del chivu cuatru ou cincu postes que yeren de grandies comu arbeyinus rancuayus, díxole 'l miou amu metiénduyes per dellantri 'l focicu: ¡Mira Manín, ístu fói lu qu'achuquinóu 'l tou chivu! (Ah Manín, este cabrón no murió despeñado como dice tu criado, pues tiene entre el corazón y los pulmones un cesto de postas plantadas, así que si quieres saber quién le asesinó, pregúntale a tu muchacho lo que sucedió). (¿Qué es lo que me estás diciendo? ¿Quién demonios le iba a pegar un tiro a mi cabrón?). (Antonón arrancando de entre las asaduras del chivo cuatro o cinco postas que eran de grandes como pequeños guisantes, le dijo al mi amo mostrándoselas por delante de su hocico: ¡Mira Manín, esto ha sido lo que asesinó a tu chivo!). Hallábame yo detrás de ellos a media penumbra, por eso no pudieron ver cómo todo mi cuerpo temblaba, y mis mexiétchas (mejillas) se encendían como las mismas brasas cuando el viento las apuxa (atiza). Quizás si fuese a pleno día, me hubiesen sacado la verdad al descubrir yo mismo por mis síntomas externos la mentira, pero la noche, encubridora de toda claridad que profané sus negras vestiduras, me ayudó a ser firme e inamovible de mi primera mentira. Convencido mi amo de que le había engañado, acercose a mí con el candil en una mano, y llena su despreciable alma de ira, y enloquecida venganza, con la otra su mano, atizome un fatáu de morráes (varias galletas, tortas, guantazos) que dieron con mi cuerpo en el suelo, y antes de que yo pudiese huir del peligro que me rodeaba, levantome del suelo con la misma mano que tan vilmente me castigara, y a la par que alumbraba mi rostro donde la abundante sangre que manaba de mi nariz lo embadurnaba, me dijo mirándome con sus ojillos de bracu (cerdo) donde la maligua ira en un brillo salvaje se enseñoreaba: ¡Ahora mismo me vas a decir hijo de perra y de republicano asesino, que el día que asesinaron a tu padre que era lo mismo que tu un embustero y un bandido, te tenían que haber envenenado a ti, para que no pudieses hacer el mismo mal que hizo tu condenado padre, vamos, dime quién fue el que disparó contra mi chivo, dímelo pronto o terminaré contigo! Y al tenor que esto me estaba diciendo, su dura mano caía una y otra vez sobre mi rostro, y fue entonces cuando aquellos hombres de entre sus manos me arrancaron, pues al no hacerlo, quizás aquella bestia humana, que había luchado en defensa de la (PAZ DE ESPAÑA) fácil me hubiera asesinado, como seguramente acostumbrado debía de estarlo, al haber practicado tal demoníaco proceder, con otros indefensos inocentes, de los miles que asesinados fueron en Nuestra Patria, por cobardes, dañinos y miserables hombres, como lo era mi despreciable amo. Fue curado con agua fresca mi amoratado y sangrante rostro por Antonón de la Cuandia, que me aconsejaba cariñosamente, les dijese lo que con el cabrón me había en la montaña sucedido, y que no tuviera ningún miedo de contar la verdad que se buscaba, pues ella misma me protegería de quien me hubiera amedrantado para que no le delatara. Cuéntanos hijo si fueron los huidos quienes al chivo le dispararon, ya que nadie más que ellos pudo hacer tal cosa, y ten presente que si no nos lo dices ahora, mañana vendrán los guardias y ya verás cómo con ellos no puedes seguir negando. Díjele a Antonón el de la Cuandia, que yo estaba dormido, y que me desperté cuando sentí al cabrón bramar desesperado al tenor que bajaba rodando por entre los peñascos, siendo aquello todo cuanto yo había visto y oído. Volvió otra vez ya más sosegado mi amo a insultarme y amenazarme, y a la postre me ordenó que abandonara su casa, pues él no fartaba bribones que lejos de cuidar su rebaño, permitían que personas tan canallas como yo lo era se lo asesinaran. Marcheme de aquella casa de noche, maltrecho mi cuerpo y deshecha de sufrimientos mi infantil alma, sin más pertrechos que los que llevaba a costillas, que eran los únicos que poseía, y que constaban de un mono de caqui hecho de la guerrera de un soldado, con más remiendinos que de plumas tiene una gallina y de todos los colores que imaginarse puede, calzado con unas alpargatas de esparto donde los calcaños se asentaban en el suelo y los dedos lo mismo hacían por no quedar de las alpargatas nada más que la parte del centro. Por primera vez desde hacía varios meses que Pelayu era o mejor dicho había sido compañero inseparable de hambres y fatigas, de juegos y caricias, de largas soledades entre ambos repartidas, por primera vez digo, mi fiel compañero ya no me seguía, me traicionaba el muy ladino por unas piltrafas que de vez en cuando aquellos hombres que carniceraban en el cabrón, le arrojaban en el empolvado suelo de la corralada, para él valía en aquellos momentos más la asquerosa pitanza, que todo el cariño que yo pudiera brindarle, ya no se recordaba el muy desagradecido de que yo repartía con él a partes iguales la escasa comida que para mi sólo me entregaba el llabascón (cerdo grande) de mi amo, en una palabra, Pelayu era un desagradecido y egoísta, propiedad que en mayor o menor cuantía, va fusionada en el instinto de todo ser mamífero de la Tierra. Llegué aquella primera noche de mi vida, que había sido maltratado, insultado, golpeado, pisoteado, arrastrado y ofendido a tan gran profundidad y altura, que dudo que a mis años en todo el mundo, a nadie le hubiera sucedido tan inhumana atrocidad, cuento yo, que hice mi entrada en la casa de mi madre, que en la sazón se encontraba trabajando en una alejada aldea, en el caserío de otra viuda que su marido había sido asesinado en el cementerio de San Salvador de Oviedo la misma noche y en el mismo paredón que fusilaran a mi padre, así pues, hallábame yo sólo en casa y eso enormemente en aquellos momentos me alegraba, pues si mi madre hubiera estado en la casa, le haría sufrir aviñonándome yo de pena, y quizás ocurriesen peores cosas, ya que mi madre era, y aun sigue siendo, y Dios me la conserve muchos años, pues fue lo mejor y lo único que he tenido en mi existencia, mujer de duro carácter, intrépida y valiente hasta no tener el más pequeño temor, de pelearse ella sólo contra todos los moradores de la aldea. ¡Cómo mi madre, nacen en un siglo pocas mujeres! Al día siguiente que era domingo, y por tener en la parroquia a que pertenecía mi aldea, un cura que para demonio había nacido, ya que el muy condenado había conseguido de las autoridades una ley, que no se quién se la había fabricado, pero el caso es que existía, y condenaba a todos los vecinos a oír la Santa Misa, y a no trabajar ni en las tierras, ni en los prados, ni en nada, bajo pena de una multa que la ley considerara justa por ser injusta. Como yo ya no tenía trabajo, pues cuidar los ganados estaba permitido, y aquel gochu de mi antiguo amo desde aquel día tendría que hacer el trabajo que como un miserable esclavo yo le hacía, me levanté tarde del único xergón de fuéa (jergón de hoja) que en la casa había, que lo había industriado de unos sacos, porque todo cuanto poseíamos que era bien poco, al terminar la guerra el honrado vencedor nos lo había robado, y no contentos con esto, todavía fusilaron a mi padre, acusándole de haber robado grandes cantidades de dinero, de haber hecho esto, lo otro, y lo demás allá, y todo porque se le querían cargar cuatro caciques, como se ha hecho en todos los lugares de mi Patria buena. Noté que me dolía el rostro y que le tenía ensangrentado, no pude mirármelo al espejo. porque éste era un lujo que en mi casa no existía, así pues, me fui hasta el río que por detrás de mi casa pasaba, y me lavé como mejor pude, secándome después a las sucias y ásperas mangas de mi mono, y sin desayunar nada, porque en la casa no habla ni la más mínima consolación de comida, me dirigí a oír la misa, ya que yo de pequeñín era muy creyente y religioso. Estando yo enredando (jugando) con algunos otros guaxinus (niños) de mi aldea, en espera que tocase la última campanada para entrar en la iglesia, vi llegar la pareja de la guardia civil y un vuelco de temor revolvió mi ánimo, que casi consiguió ordenarme que saliese corriendo, huyendo pronto de aquel nuevo peligro que me acechaba. Sin embargo no lo hice, porque o no era lo suficientemente valiente, o lo necesariamente cobarde para hacer tal cosa, lo cierto es que cesé de jugar y me quedé mirando para ellos, lleno de temor, de tristeza, de pena. Preguntaron a alguien quién era yo, uno de mis vecinos me señaló, entonces los guardias me llamaron, y yo hacia ellos avancé, cabizbajo, temeroso y desamparado, igual los niños que los vecinos me miraban sin urniar (decir) palabra, muy posible muchos de ellos, tanto fascistas como rojos, vencedores o vencidos, sintiesen una profunda pena al ver aquel niño, desventurado e inocente ruina que dejó la vil venganza de la posguerra, avanzar sin protección ni cariño de nadie hacia los guardias, al fin llegué junto a ellos y me los quedé mirando, no me gustaron sus rostros, que me parecieron dos demonios, entrambos se quedaron mirando unos momentos en silencio mi rostro, en el que se podía leer la despreciable cobardía y nefastosas intenciones, que se enraizaban en el podrido sentimiento de mi amo, pude comprobar que esbozaban una tenue sonrisa, y no pude descifrar, si era que les alegraba observar el sello del martirio anclado en mi cara, o si por todo lo contrario, me dedicaban un consuelo de lastimosa consideración. Qué enano era yo físicamente en aquella lejana y para mi inolvidable, desgraciada y maestrosa mala época, si desde mi distancia también en el momento mi señora prisionera, proyectó mi mente siempre libre, como el misterioso dios que en cada mente humana vive, cuento yo que si me observé ante toda aquella gente, asustados los unos, hartos de maltratos, satisfechos los otros, por formar parte del mando, e indiferentes los restantes por no contar nada en ningún bando, digo que si me vi tan insignificante en mayor cuantía todos cuantos me rodeaban eran, ya que ninguno de ellos optó, en defender a un niño inocente y lleno de temor, que no había cometido más delito que el matar sin querer a un chivo, que era menos cabrón que todos aquellos papalbus humanos. Uno de los guardias con el mosquetón en la mano, me acarició mi corta y jamás peinada cabellera, pues nada más que tenía dos dedos de larga, mi madre me la rapaba al cero para que los abundantes piojos en ella no sembraran la descendencia de sus miserias, y a la par que esto hacía tan despreciable celador de una ley muy poco justiciera, con palabras que pretendían ser cariñosas y amables me dijo: —Ya veo por las caricias que luces en tu rostro, que con todo merecimiento y sin ninguna duda el señor Manín te ha hecho, que eres un niño rebelde, desobediente y malo, que te niegas a decir la verdad, y por lo tanto por todos estos endemoniados pecados irás al infierno, así es, que si ahora mismo no me dices quién fue el que disparó contra el chivo de tu amo, yo también tendré que castigarte. En esto estábamos el guardia y yo rodeados por los vecinos que no decían ni pío, cuando hizo acto de presencia el señor cura, que relevando a la autoridad de su palabra no así de mi persona, me aconsejó apoyando sus frases en la Divinidad de Señor, para que les contase la verdad que me liberaría de todos mis sufrimientos. Díjele al cura lo mismo que al guardia que yo estaba dormido, y que sólo me había despertado al oír al chivo berrar a la par que bajaba por entre los peñascos rodando. La ruda mano de aquel guardia, que seguramente había sido toda su vida un rústico campesino y que la guerra le había liberado de tan honrado lugar para colocarle en el más delicado de los oficios, como es el de servir con dignidad a la Justicia, cuento yo que aquella pesada mano de aquel hombre que pensaba que las personas había que tratarlas como a las bestias con las que él hubiera vivido siempre, dejó de acariciar mi cabeza y sus dedos se aferraron como si fuesen fuertes murgazas (tenazas) a una de mis uréas (orejas), y sonriéndose como si me estuviese el muy hipócrita acariciándome, a la par que me rogaba que le contase la verdad, me apretujaba con tal fuerza, que el dolor que me inyectaba me hacía ver todas las estrellas. Creo que lo que más le molestaba aquel cobarde representante de la ley, no de la Justicia, era que yo, que la vida ya me había forjado en saber llevar el sufrimiento, ni llorara, ni gritara ni menos me quejara de nada, por eso el infame seguía despiadamente con todas sus fuerzas apretándome, aun es hoy el día, que cada vez que me recuerdo de aquel momento mi oreja se pone tan rápidamente colorada, que hasta me molesta el calor que alumbra. Así en este atroz sufrimiento yo me debatía, sin que nadie de los allí reunidos por mí intercediera, dentro del horripilante dolor que me producía aquel estrapayáu d'uréas (retorcimiento, aplastamiento de orejas), cuando llegó mi madre ante la concurrencia, pues como era domingo, bajaba la pobre de aquella aldea donde toda la semana había estado trabajando, trayendo encima de la cabeza una manieguina (cesta) llena de viandas que en el caserío le habían dado a cuenta de su esfuerzo. Cuando mi madre me vio a mí, en tal escarnecimiento, tiró la manieguca al suelo, y llena de una fuerza airada que la multiplicaba, se acercó tan randa como una centella hasta mi verdugo y arrancándole el mosquetón de un fuerte tirón de entre su mano, le pegó con él tamaño golpe encima de sus costillas, que dio con él como si se tratara de un muñeco de trapo en tierra. Antes de seguir con esta cierta historia, voy hacer un inciso, para describir muy someramente cómo era mi madre en aquella época. Era joven, aun no llegaría a los cuarenta años, y a pesar de su juventud, ya había perdido la pobrecita dentro de los mayores sufrimientos que se puedan imaginar, a dos hijos que luchaban en la guerra, a su marido que fuera fusilado y a todo cuanto poseía. Mi madre como perteneciente a la más ancestral raza astur, era rubia, con el pelo del color de la miel, o de la escanda sazonada, tan abundante lo tenía, que cuando lo llevaba suelto y se acuruxaba (agachaba) le tapaba todo su cuerpo como si lo cubriera con una preciosa manta. Sus ojos eran a veces tan azules como el transparente cielo de una mañana de primavera, y en ocasiones eran tan verdes como los mismos campos de nuestra aldea. Era tan pura y recia como la misma madre naturaleza, inamovible en sus decisiones, honrada y justiciera. Era una auténtica astur procedente de la primera raza que pobló las ubérrimas montañas de mi noble tierra, y no una mistificación como somos hoy en día más del noventa por ciento de las gentes asturianas, enraizados con todos los colonizadores de nuestra tierra. Mi madre enojada era una invencible fiera, y tranquila y serena, era tan hermosa y dulce como incomparablemente lo es mi asturiana tierra. Y ya dicho con suficiente claridad como era esta excepcional mujer, vuelvo a centrarme en el desaguisado que mi madre justicieramente preparara, con una valentía y decisión tal, que dejó a todos perplejos y anonadados, pues el guardia que en posición ridícula espanzarrado moraba en el suelo, desde tal lugar miraba con ojos desorbitados a mi madre que con el mosquetón en la mano y a la par que se lo arrojaba con fuerza y mala sangre contra su pecho le decía: ¡Yes un llimiagu, lu mesmu que toes istes xentes que conxentíen, qu'dellantri de la mesma ilexia del Faedor, y'en prexencia d'isti cura escosáu de coyones ya xusticieres razones, lú mesmu que tous vuexotrus que sois una cabaná de baldreyus, que tu que yes un cachiparru, martirizares a isti nenín pequenu, ya s'ístu faedis con miou fíu qu'entavía 'l probitín non sabe dúnde come, ¿qué faeredis con les prexones mayores? (Eres un rastrero baboso, lo mismo que todas estas gentes que te consienten, que delante de la iglesia de Dios y ante la presencia de este cura que no tiene ni cojones, ni justicieras razones, lo mismo que todos vosotros, que no sois nada más que un rebaño de cobardes, que tú que no eres nada más que un parásito martirizaras a este pequeño niño. Y si esto haceís con mi hijo, que todavía el pobrecito no sabe de dónde come, ¿qué hareis con las personas mayores...?). El otro guardia que sin lugar a dudas parecía un hombre con mejores sentimientos que el gusano que me había martirizado, intentaba sujetar a mi madre propinándole palabras que le aconsejaban que no complicara más las cosas, mientras que su repugnante compañero se levantaba del suelo, y ya con el arma entre sus manos, la enarboló por encima de su cabeza en amago de dejarla caer encima de mi madre a la sazón que con una inquina maligna y cobardosa le decía: ¡Si fuese usted un hombre, ahora mismo le partía la cabeza en dos para que al final de su existencia comprendiera usted, que el deber de todo ciudadano es respetar a la ley! A lo que mi madre le respondió de la siguiente manera: —Si you fora un home, a usté había qu'allevantalu dóu tá, p'ancuandiálu debaxu tierra, que ye 'l llugar quéi cuerresponde a la xentuza baldreyante comu ye usté. Ya tocante a la ley que reprexenta, que ye tan betchá de maldáes comu usté mesmu, pásula you ya toes les prexones decentes pente les piernes ya mexamus per echa. ¡Perque isa lley que tantu cacaréa achuquinóu ya t'achuquinandu a fatáus d'iñocentes, sin respetar nin al vietchu que t'encantu la xepoltura, nin al xoven qu'entavía non golióu 'l tafu de papalbus ya rapiegus que tienen tous los comedores que la endubiechan y'esmarachen! (Si yo fuese un hombre, a usted había que levantarle del lugar donde se encuentra para enterrarle bajo tierra, que es el sitio que le corresponde a la gentuza cobarde como lo es usted. Y tocante a la ley que tanto cacarea, que está tan rica de maldades como usted mismo, la paso yo y todas las personas decentes por entre las piernas y meamos por ella). (¡Porque esa ley que usted representa, ha asesinado y está asesinando a muchos inocentes, sin respetar ni al viejo que ya se encuentra al borde de su sepultura, ni tampoco al joven que todavía no se ha olido, el característico mal hedor que emana de los comedores, indeseables y ladrones que la han hecho, así como ustedes que atropelladamente obligan a punta de pistola y látigo a que se cumpla!). Aun puedo ver en los rostros de todas aquellas gentes que nos rodeaban, desde esta asquerosa celda donde viviendo el presente que me aprisiona en esclavo de unas injustas ordenanzas, mi mente desdoblándose en dimensiones pasadas, añora con tristezas y alegrías, las primeras alumbradoras fuentes de toda mi desgracia. Sí, veo los ojos asustados de algunos de mis convecinos, que al escuchar aquellas graves y acusadoras palabras que mi madre airada, enloquecida y por toparse en su justo desquiciada, le decía a aquel guardia que tan cobardemente la amenazaba. Sí, veo como todos ellos con tristeza pensaban, que mi madre no iba a salir de aquel asunto bien librada. Pues en aquellos tiempos por menor delito, al paredón de fusilamiento llevaban a personas más recomendadas. Vi los ojos de aquel guardia ruin y rastrero, vilos cómo se llenaban de una alegría satánica, quizás en otras ocasiones ya por él vivida, cuando a tantos inocentes martirizaba o asesinaba. Vi cómo dejó de amenazar a mi madre, cómo colgó el mosquetón de su hombro, y metiendo la mano sonriendo canallescamente en su macuto, sacó unas relucientes esposas con las que se disponía a encadenar a mi madre en el lleldar (acaecer) que le decía: —La voy a llevar a usted y a su hijo detenidos hasta el cuartelillo, y allí, le enseñaremos a usted a respetar la ley y el orden, ya verá usted cómo cuando nosotros la dejemos, no se le ocurrirá jamás ofender a la ley y al régimen, ni aun en su propio pensamiento. Y en cuanto a su cachorro, que parece ser tiene su misma casta, también le enseñaremos a decir la verdad aunque tengamos que arrancarle la lengua. Fue entonces cuando uno de los dos principales caciques de la aldea, que también ye menester que cuando encarte les diga cómo eran, le dijo al guardia con palabras amenazadoras: ¡Dexe tranquíl ista muyer ya 'l sou fíu, pos güéi mesmu vou cuntaye you 'l sou xefe la clás de guardia que ta fechu. (Deje tranquila a esta mujer y a su hijo, y hoy mismo le voy a contar a su jefe la clase de guardia que está hecho, que se ha dejado desarmar por una mujer cuando cobardemente usted martirizaba a su hijo, poco puedo poder yo si no le hago catar covixu noitre ufixu (oficio), perque nisti de guardia paeme amindi que nun ten llixa (arte, valer, etc.). La fuerza y poder que tenían aquellos desalmados caciques en aquellos tiempos de desalmados vivires, achindi mesmu xuntu lus mious güétchus (allí mismo frente a mis ojos) quedaba bien claro, porque aquel guardia aviñonáu de miéu (lleno de miedo), se justificaba rastrera y servilmente pidiéndole perdón aquel hombre que no había sido en toda su vida nada más que un verdadero canalla, per ístu miou má noxá fasta cuaxí la llocura dista maneira le falóu (por esto mi madre enojada hasta casi la locura de esta manera le habló). —Lu que me faltaba per uyír, que tena que debéi cumplíus a isti baldrayu d'achuquín, que dexóu la nuexa 'ldina xemá de güerfaninus dexamparáus de la mán del Faidor ya de lus homes. (Lo que me faltaba por escuchar, que tenga yo que deberle favores a este cobarde de asesino que dejó la aldea sembrada de huérfanos desamparados de la mano de Dios y de los hombres). ¿Nun foste tóu sou banduerru de lus enfermus el que denuncióu 'l miou home paque me l'achuquinaren na cárxel d'Uviéu? (¿No has sido tu comedor, canalla de los infiernos el que ha denunciado a mi marido para que me lo asesinasen en la cárcel de Oviedo?). ¿Ya con lus fíus de Manolón el Gocheiru...? ¿Qué foi lu que fixiste conechus baldrayán? Que yeren un par de rapazus más bonus qu'el pan d'escanda qu'enxamás fixerun mal a naide, ya cundu taben per aquíndi de millicianus, ya tóu t'encovaxabes fugáu per les branes, tóus xapiemus na cabana que t'empayaretabes, ya tantu nuexóitres perque yeras veicín comu aquechus ñocentinus rapazus qu’achuquinasti deximiémuste xempre pa que nun te prendieren. Que fatiquinus forun lus probetayus rapazus, y'anxín pagarun con las sous vides les sous fatezas, pos se te viexen deñunciáu, nistes gores tabes fechu 'n meruxéiru de merucus, xustamente lu que yes, y'echus taríen vivus al lláu de lus sous pás. (¿Y qué has hecho con los hijos del Cerdero?, que eran un par de mozos más buenos que el pan de escanda, que no han hecho más mal los pobrecitos, que cuando fueron al servicio militar por la quinta; y estuvieron por estos contornos de milicianos, mientras que tu andabas por la braña huido, y sabiendo nosotros en la cabaña donde te refugiabas, no te hemos denunciado porque eras nuestro vecino, aunque tuvieras la idea política que te diera la gana, que no debe de ser ninguna, porque te parió tu madre canalla desde la entraña, pues como te estoy diciendo, tanto aquellos grandes rapazos como nosotros, te olvidábamos siempre para que nunca te cazaran. ¡Qué tontos fueron aquellos pobres y desgraciadinos muchachos, y así pagaron con sus vidas sus tontezas, pues si te hubiesen denunciado, a estas horas, tu estarías hecho una verbena de gusanos, que ni más ni menos es lo que eres, y ellos estarían vivos al lado de sus desesperantes padres!). Todos escuchaban a mi madre silenciosos y asustados, considerando algunos con tristeza, que mi madre se había vuelto turulata (loca) para atraverse a manifestar acusadoramente ante los guardias, el cura y el pueblo, lo que todas las gentes de la aldea sabían que era cierto, pero no se detuvo mi madre en el acuse que le hacía aquel villano de todas sus bellaquerías, pues al no encontrar nadie que la importunara, siguió con su palabra y con igual fuerza mortificándole de esta manera: —E nus tiempus d'endenantes, cundu lus roxus mandaben lu mesmu que vuexotrus facedis nagora, non trañia l'esquilona de l'ilexa p'axuntanus en conceyu p'uyír la misa tres el cura, perque pieschada taba la casa del Faidor, ya con lus curas lus roxus nagua querían, peru a pesar de tar tan lexus del Faidor, a naide s'achuquinóu n'aldea, ya se morrierun un par de rapazus, fói nel frenti, peru nagora que tenemus l’ilexa 'l entestate, y'un cura que coyius de la man quiér chevanus a tóus pel atayu de non sei que Dios, ya non sei que cielu, pos con tou isti telar, entremedáu de cures, ya caciques comu lu yes tóu, de confexones, mises ya xermones, achuquinasteis n'aldea 'n poucus dies, más xentes que de mala manera, enxamás de lus xamases en Asturies murrierun. Se tóu xupiés so lladrón achuquinante, lu mesmu que toes istes xentes que m'acorrelan, lu que you tenu xufriu nes comunicaciones de la muerte que se encaldaben na cárxel d'Uvieu, dúnde 'l miéu ya 'l espavoríu facien fuercia, únde 'l fríu enxenebráu la entraña te queimaba, únde les chárimes esbocáes en el glayíu xapoixaben, atristeyáus ya dollores qu'eszarapicaben, tous lus xentíus de cuantus escuchaban. Non puéu apoixar de mious videtches, lus güeyus enfervecíus de aquechus homes, qu'agoxáes allumbraben engafuráes chárimes, con les manes tembluqueántes per el miéu, acoyendu con desesperación las rexes de fierru, que non lus dexaben en postreira vez, abrazar a la sou muyer ya lus sous fíus, qu'ameruxáus de cariñu, ya betcháus de dollor, choraben ya glayaben, xiringáus per el amore que profexaben naquel home, que yera 'l pá de lus fíus, el mantín desous quereres, y’l caidonal del sou llare. Naide algamía per mor de aqueches rexes de fierru entemedades, falagar cómu postreira despedida, a la muyer nin al home, nin lus pequeninus fíus, que güerfaninus naquecha nueche diben quedaré, perque banduerrus baldreyus lu mesmu que tóu, lus deñunciaben y'acusaben de faer fatáus de couxes, que ni nel xoñéu lus probetayus dacuandu lleldaren. Tóus nun mirabamus atristeyáus per debaxu la borrina qu'acobertoriaba lus güeyus encarnispáus pe les chárimes, ya lexus de falanus tantes couxes, nel tiempu tan escosu que nus daben, esfaíamonus en playíus choramiqueirus llastimeirus e nes fanes más mortales. Enclicáus tous per un dollor que nes entrañes esquiciáu t'esgarduñaba, tabamus fatáus de xocenes muyeres que güéi toes viudes y'esgraciaínes semos, enlloquecides y'engarrinchades a les rexes que a la llibertá ya la xusticia trincotiaben. Nagua podiamus decinus, perque la pallabra afogábase na conguetcha qu’el alma esfaída pe la tristieza sacupaba, sous penares nel gargüélu, a munchus el dollor añuedábayes el celebru con tal prietura, que esmurgazábanse col xentíu perdíu nel enllabanáu xuelu. Alcuérdume comu s’agora mesmu fora, ya xamás de lus xamases tal desxusticiáu, endiañáu, baldreyóuxu ya chuquinamientu de xentes abondes d'eches tan iñocentes comu isti rapacín, que la mesma lley qu'achuquinóu a suo padre, martirizóulu a él, ante 'l cura, que mangonéa la mitá la aldea, y'isti banduerru de cacique dumeña entrambas partes, ya tous voxoutrus qu'empaparáus per el miéu, olvidósebus defender tou lo güenu per lu que lus vuesus homes llucharun ya morrierun ¡Sin alcuerdume d'aqueches canallesques comunicaciones que se lleldaben na cárxel d'Uvieu, ya non esborraránseme de les mious vidatches metantu que la vida me acompañe! (En los tiempos ya pasados, cuando los rojos mandaban lo mismo que vosotros hacéis ahora, no tañía la campana de la iglesia, para llamarnos y rejuntarnos a todos en fraternal comunidad, para escuchar la misa detrás de un cura, porque cerrada estaba la Casa de Dios, y con los curas los rojos no querían saber nada. Pero a pesar según parecía de que se encontraban muy lejos del Hacedor, a nadie asesinaron en la aldea, y si han muerto un par de jóvenes, ha sido luchando en el frente. Sin embargo ahora, que tenemos la iglesia siempre abierta y un cura que asidos de la mano, quiere llevarnos a todos por el camino más corto para alcanzar, no sé a qué dios, ni tampoco a qué cielo, pues con todos estos sucederes que ahora están pasando, entretejidos por los curas, y por caciques como lo eres tú, de confesiones, misas y sermones, habéis asesinado en la aldea en pocos días, más gentes que de mala manera, jamás de los jamases no contando estos tiempos, en todo Asturias han muerto. Si tu supieras so ladrón y asesino, lo mismo que todas estas gentes que nos rodean, lo que yo he sufrido en las famosas comunicaciones de la muerte que se hacían en la cárcel de Oviedo, donde el miedo y el pavor, hacían fuerza, donde el helado frío que el temor producía, al mismo tiempo las entrañas te quemaba, donde las lágrimas deslocadas en gritos lastimeros se posaban, haciendo tristezas y dolores tan inmensos, que despedazaban todos los sentidos de cuantos escuchaban. No puedo apear de mi cerebro los ojos enardecidos de aquellos hombres, que a cestadas alumbraban envenenadoras lágrimas, y con sus manos temblorosas por el miedo, cogían con desesperación las rejas de hierro, que les prohibían por última vez, abrazar a sus mujeres e hijos, que llenos de cariño y ricos de dolor, lloraban y gritaban desesperadamente, movidos por el amor que profesaban a aquel hombre, que era el padre de los hijos que quedarían ya para siempre desamparados, el amante esposo de sus quereres, y el fuerte guía de sus lares. Nadie alcanzaba por la causa de aquellas rejas de hierro fuertemente entretejidas, halagar como última despedida, a la mujer ni al hombre, ni a los amados y pequeños hijos, que huerfanitos aquella noche si iban a quedar, porque indeseables cobardes lo mismo que tu eres, les habían denunciado y acusado, de haber hecho muchas y malas cosas, que ni en el sueño los pobrecitos, jamás ni habían pensado. Todos nos mirábamos entristecidos, por debajo de la niebla que nublaba los ojos enrojecidos por las lágrimas, y lejos de hablar de tantas cosas en el tiempo tan corto que nos daban, nos deshacíamos en lamentos lastimosos, que nos precipitaban en los abismos más mortales. Agachados todos por un dolor que en nuestras entrañas enloquecido sin piedad las arañaba, estábamos en aquella triste ocasión, muchas jóvenes mujeres que hoy todas viudas y desgraciadas somos, enloquecidas y agarradas con desespero a aquellas rejas, que a la Libertad y a la Justicia pisoteaban. Nada podíamos decirnos, porque las palabras ahogábanse en la garganta, que el alma deshecha por la tristeza, vertía en ella sus penares. A muchos el dolor les aprisionaba el cerebro con tal fuerza, que se desvanecían privados del sentido entre las losas que poblaban el suelo. Recuerdo como si ahora mismo estuviese sucediendo, y nunca jamás, tal injusticia, endiablada cobardía, y canallesco asesinamiento de gentes, muchas de ellas tan inocentes como este pequeño, que la misma ley que asesinó a su padre, le está martirizando ahora, precisamente ante la presencia del cura, que es el dueño de la mitad de la aldea, y de este indeseable de cacique, que domina entrambas partes, y de todos vosotros que llenos y dominados por el miedo, os olvidasteis de defender todo lo bueno y hermoso, por lo que vuestros hombres lucharon y murieron). (¡Sí recuerdo aquellas canallescas comunicaciones que se hacían en la cárcel de Oviedo, y que ya nunca podrán borrarse de mis sienes, mientras que la vida me acompañe!). Recuerdo perfectamente cómo todas aquellas gentes escuchaban a mi madre entre asombrados, y compasivos, entre temerosos avergonzados y ofendidos, y quizás hubiesen escuchado muchas más injusticias que habían hecho no los caballeros y valientes soldados, que denodadamente lucharon hasta conseguir la victoria, ni tampoco las juventudes que militaban en el partido triunfador, sino las gentes maduras, caciques que habían conservado la vida en entrambos bandos, que llenas de un odio vengativo y endiablado, habían hecho ellas más muertes criminales en la paz de la posguerra que todos los leales luchadores de enemigos bandos. Digo yo que mi madre con su cordura de mente les hubiese seguido acusando, si el cura, muy oportuno y diplomático, como son todos los religiosos de carrera larga, no se ausentara sin decir palabra, y ordenara al sacristán que tocase la última campanada, para entrar a la iglesia con el fin de escuchar la misa. Y ahora diré, que mal dicho está que yo diga que el sacristán tocase la campana, porque no había tal campana, ni en la iglesia de mi aldea ni en ninguna otra en todo el valle, ya que los rojos, se las habían llevado todas, no sé con qué fin ni propósito, como tampoco puedo comprender porque quemaban los santos que jamás les harían ningún daño, y dejaban con vida a indeseables como los caciques asesinos de mi aldea. Lo cierto es, que como campana de la vieja iglesia de mi aldea, había un trozo de raíl colgado del pórtico con una alambre, donde aporreaba el sacristán, con un martillo medio deshecho de los de cabruñar la guadaña. Nada más que el toque comenzó hacerse sentir, fueron las gentes desfilando tras la llamada de la postrera campanada, sin que nadie se osara replicarle a mi madre ni tan sola una palabra, bien fuese de desagrado o de conformidad con cuanto había enardecidamente manifestado. Todos se adentraron en la casa del Señor donde yo creo, que si el Nazareno pudiese apoixase (apearse) de la Cruz, no dudo que a todos ellos una tocata de barganazus les esfargayara. (Paliza de palos que en ellos prodigara). Dejó mi madre de reñir a voz en grito, pero siguió haciéndolo muy quedadamente, a la par que con gran remango recogía su cesta, que colocándola esta vez debajo el brazo, nos encaminamos para nuestro lar, mientras que aquellas gentes, culpables unas e inocentes las otras, le rogaban a Dios, los unos por sus pecados monstruosos ya cometidos, que en El no habían pensado cuando los ordenaban, los otros, quizás le pidieran paz y prosperidad para ellos, sus cosechas y ganados, pero Dios no escucharía ni menos ayudaría, ni al pecador tal vez arrepentido, ni al inocente libre de pecado, y lo sé por propia experiencia, porque yo, tantas veces le he llamado, suplicado y rogado, siempre a cuestas con el temor, la miseria y el desprecio que el mundo en mi había sembrado, y jamás El se dignó ni tan siquiera escucharme, porque si me hubiese escuchado, y no remediara con prontitud ni nefastoso sufrimiento, yo diría ya sin el menor equívoco, que el Dios que todos tememos y adoramos, no es nada más que un diablo. Y esto sin lugar a dudas es así, porque Nuestro Señor está harto de nosotros hasta la misma coronilla, y por eso pensó ya en inmemoriales tiempos, que o liquidarnos a todos, y olvidarse sin pena y con prontitud del mal invento que había industriado, o dejarnos vivir a nuestro aire, sin preocuparse ya para nada de nuestros haceres, hasta que la muerte nos lleve a su presencia. Caminaba yo detrás de mi madre, sujetándome con la mano mi dolorosa y sangrante oreja, que más doloroso sufrimiento me había reportado, cuando aquel imbécil y canalla de guardia me la había retorcido, que si me hubiesen molido todo mi cuerpo a palos. Llegamos a la postre a nuestra humilde casa, y siempre sin parar de reñir mi madre, de maldecir y de amenazar, estongóu 'l llar (limpió la cocina) de añejas cenizas, y con la rapidez con que ella solía hacer las cosas, tizóu ‘l fuéu (prendió el fuego) y después, puso un cazo lleno de agua con sal y unas hierbas (que ahora no sé cómo se llaman, pero que son muy buenas para las heridas) a hervir, y mientras que hervía, s'encaldóu nel trabayu de pulgar patacas (se hizo en el trabajo de mondar patatas), de las que había traído de la aldea de donde venía. Cuando el agua estuvo en su punto, que fue en el momento que ella terminara de aliñar las patatas ya listas para ser fritas, se dispuso mi madre a curarme, y al tenor que lo estaba haciendo, y viendo yo en su rostro retratado el cariñoso sufrimiento que por mí sentía, ella como siempre intentando disimular toda emoción, me preguntó dando muestras de un enfado cariñoso, ¿que qué era lo que había sucedido, o en qué líos me había yo alojado, para que los guardias me hubiesen puesto el rostro como un Ecce Homo? —Díjele a mi madre que el guardia no me había hecho nada más que estrapayáu l'uréa (deshecho la oreja), y que las otras heridas me las proporcionara el amo Manín, por las causas del condenado cabrón que ustedes ya saben. —Vi cómo las recias manos de mi madre temblaban al tenor que a mis heridas con aquella agua milagrosa me lavaba, sentí cómo su voz enardecida juraba y perjuraba contra aquel Manín de los infiernos, al cual ella decía, le iba a colgar la foiz (hoz) del pescuezo. Dio por terminada mi cura y en instantes me preparó la comida, que consistía en un buen cazo de patatas fritas con grasa de tocino, un gran cantezu (pedazo) de pan de escanda, y un escudiecháu de lleiche con borona (taza de leche con pan de maíz), y ya fartuquín fasta ‘l rutiar (harto hasta el eructo), preguntele que si podía ir a dar una vuelta por la aldea, a lo que ella me respondió afirmativamente, recordándome con amenazas, el que non m'engarricra con lus oitres rapacinus. (Que no me pelease con los otros niños). Cuando me dirigía al lugar donde todos los chicos por costumbre teníamos de reunirnos para enredar (jugar), en una de las callejas de mi aldea, me topé con Pelayu, que seguramente habría abandonado a su amo en el monte, por el extraño de no verme a mi como sucedía siempre. ¿Porque qué animal o persona con sentimientos nobles y cariñosos, podría vivir en la soledad del monte en la compañía de una repugnante bestia, como lo era Manín nuestro amo...? Viome primero Pelayu que yo a él le avistara, y casi estoy por asegurar, que me había olfateado antes de que yo desembocara en la calleja, donde él buscándose la vida por todos los rincones husmeaba. Porque yo jamás había visto a Manín, darle al pobre de Pelayu de comer nada, ya que Manín solía decir dándoselas siempre de razonero eficiente, que el perro no se le podía dar la esllaba óu llabaza de fregar lus cacíus (las aguas sucias residuos de lavar los cacharros de la cocina) porque estaban los bracus na cobil urniándu per llapalas (cerdos en el cubil gruñendo por tomarlas), que al perro lo único que se le podía dar, era aquello que no tuviese aprovechamiento para nada, como les llixes de les vaques cundu betchaban, de las uvées ya les cabras, óu cuallesquier oitra molicie que paque nún fediera menester yera encuandiála (como las libraduras de las vacas, de las ovejas y las cabras cuando parían, o cualquier otra porquería que para que no oliese mal, fuera necesario enterrarla). Vino Pelayu hacia mí envuelta su alma perruna por una gozasa alegría, pero me di cuenta con pena profunda, que no hacía tal acercamiento dentro del desenfado y gracial camaradería que en todas las ocasiones él conmigo usara, pues por primera vez mi buen Pelayu, para acercarse a mí, rastreramente se arrastraba, no era por el miedo de que yo le apaleara, ya que jamás ni de palabra le había ofendido, era sin duda porque se sentía muy avergonzado de haberme abandonado la pasada noche, cuando tan triste y solo me encontraba, y quizás más le necesitara. ¡Pobre Pelayu! ¡Qué alma más humana tenía, y a cuántos humanos, el alma de los rabiosos perros les dirigía! Me agabuxé (agaché) a su lado, envuelto yo por una sana, jovial, y angelical alegría, le besé su rostro varias veces entusiasmado, y acaricié con gozo su fino y sedoso cuerpo, y olvidándonos entrambos él de su cobardía y yo del rencor que pudiera por su gesto guardarle, nos fusionamos en un abrazo risueño y cariñoso, donde él dando pequeños ladridos por los que manifestaba su alegría y pena, me lamía una y mil veces las heridas que adornaban mis mexietchas (mejillas), y quizás se estuviese jurando, que aunque le costase la vida, nunca de mi lado se alejaría. Toda aquella tarde, estuve jugando al «llanque» y a la «palombietcha» con el único amigo de verdad que en la aldea tenía que se llamaba Muel. Pobre amigo mío, murió cuando apenas tenía veintiocho años, reventado por el más duro y esclavizante trabajo, que desde su niñez y en mi compañía, fustigados por el hambre y la necesidad, entrambos y dos a las severas órdenes de su padre, como serradores en casi todos los montes de mi Asturias, habíamos llevado a cabo, al final, su cuerpo ya deshecho, explotado y gastado, fue consumiéndose en la triste soledad del sanatorio del Naranco, donde murió devorado por una tisis galopante. Tenía Muel dos o tres años más que yo, y sin embargo éramos los dos de la misma estatura, y empezamos a serrar madera manualmente los dos en el mismo día, teniendo yo en la sazón, tan sólo trece años, fue nuestro maestro su propio padre, y nos trataba como nadie se puede imaginar, ya que no había día, que no nos untara ‘l focicu (nos azotaba) por lo menos un par de veces. No es que aquel hombre y excepcional trabajador fuese malo, no nada de eso, es que el pobre precisaba por fuerza mayor, para poder desarrollar el duro trabajo del serrador, que nosotros hiciésemos el trabajo de hombres y no éramos nada más que dos niños. Digo yo que aquella tarde, le conté a mi amigo Muel, como había encontrado en la montaña la cueva de las armas, y así hablando de nuestros proyectos, acordamos que al día siguiente subiríamos hasta ella, para jugar hasta cansarnos con aquellos juguetes de verdad. Así es que a la oscurecida retornamos cada uno para su casa, saboreando por adelantado lo felices que al día siguiente habíamos de ser. Caminaba en pos de mí, tan contento y satisfecho como siempre mi buen Pelayu, sin preocuparse para nada de que él, era un esclavo de Manín, y no un ser libre que pudiese hacer lo que más le conviniese, pero al llegar a la esplanada donde asentada estaba la bolera, lugar clave donde se reunían todos los vecinos de la aldea, después que concluían sus trabajos, bien fuese para charlas y cambiar impresiones, o para jugar unas partidas a los bolos, como cuento, allí estaba Manín, en diálogo con unos vecinos, ya de retirada para su casa después de haber encerrado las cabras, cuando vio a su desleal Pelayu, que muy contento y moviendo con gran felicidad su rabo, me acompañaba a mí, como si yo fuese en vez de él su amo, dejó a su contertulio con la palabra en la boca, y cambiando su pacífica charla por la riña loca, embistiome a mi con ofensiva y pecaminosa palabra, al mismo tiempo que con la vara que portaba en su mano, descargó sobre el confiado Pelayu tal varazo, que a quedarse el pobre tan sólo un segundo condoliéndose del acuciante dolor que en su cuerpo se anidaba, seguramente que hubiese llevado sobrada ración de varazos, que fácil la dejarían sin vida in situ. Pero no hizo tal cosa mi buen Pelayu, sino que salió huyendo como alma que se lleva el diablo, lanzando en el aire ladridos, que yo creo que no eran por el profundo sufrir que le proporcionara el castigo, sino que en su lenguaje, seguramente maldeciría aquella bestia con figura humana, que era capaz de azotar despiadadamente a un inocente niño, o de asesinarle a él mismo, que no se encontraba con más culpa, que de despreciar a su amo, por canalla y miserable. Y lo propio que Pelayu hizo, no lo dejé yo para más pensado, y a la vez que me perdía en la carrera, huyendo de aquel reptil repugnante y asqueroso, recuerdo que con rabia enloquecida yo le dije: ¡Fíu de put, baldreyu, llimiagu! (Hijo de puta, cobarde, rastrero, baboso..., etc., etc.). Pero miren ustedes por donde, estaba mi madre allí cerca en casa de una vecina hablando de sus cosas tranquilamente, cuando al sentir al Manín que me ofendía, al perro ladrar por la caricia que había recibido, y a mi insultándole poniéndole como un pingayu (de lo peor), salió mi madre de casa de su vecina, con todos sus muchos ánimos aviesporáus (envenenados, aguijoniantes), y cogiendo un palo que allí a mano había, bien seco y sudado, porque hiciera su servicio sirviéndole de mango a una fexoria (azada), se dirigió con extrema rapidez y silenciosamente al lugar donde Manín estaba, y sin decirle ni una sola palabra, empezó a darle palos con aquel formidable mango, que la suerte a Manín le cupió de que nuestros vecinos la detuvieran, porque sino, creo que le hubiese matado. «LA MULTA O EL REFORMATORIO» Al día siguiente, mi amigo Muel, yo y Pelayu, subíamos alegremente hacia la montaña, con locas ansias de llegar pronto a la cueva, con el infantil y firme deseo, de jugar hasta saciarnos con aquellas armas, recuerdo a mi querido amigo, futuro candidato al igual que yo, a la penosa esclavitud que como serradores nos aguardaba, la veo con su sana sonrisa, pintada en sus pequeños y vivarachos ojillos azules, acariciar una y otra vez, con una alegría inmensa aquellas armas, no existía para nosotros en el mundo, en aquellos felices momentos, nada que pudiésemos apreciar tanto, como aquellos mortíferos juguetes, de los que en la sazón, éramos los únicos señores y dueños, nos hallábamos fuera de la cueva, enredando cada uno con su escopeta, y una canana repleta de cartuchos colgada del hombro a la bandolera, Pelayu, desentendiéndose de nosotros mitigaba su hambre cazando grillos y mariposas, o cualquier otro insecto que plugiérale y fuérale rentable para entretener su enflaquecido estómago. Después de cansarnos de hacer la instrucción marcando el paso con la escopeta al hombro, emulando a los soldados cuando hacían prácticas en nuestra aldea, yo le dije a mi amigo señalándole el lugar, que desde aquel mismo sitio, yo había tumbado de dos certeros disparos al cabrón de mi amo. Muel, sacando dos cartuchos de la canana y metiéndolos dentro de la recámara de su escopeta, me dijo que él también pudiera haberlo hecho, y para asegurármelo de que no marraría el tiro, me señaló una piedra rojiza que había muy cerca de donde muriera el chivo, y a la par que se ponía la escopeta en el hombro para materializar lo que había asegurado, me decía ilusionado: —¡Fíxate Xulín!, ya veras cómu la desfaigu nun fatáu de cachiquinus—. (—¡Fíjate Julín!, ya verás como la deshago en mil pedazos—). El doble disparo retumbó dentro del natural silencio de la montaña, como si se tratase de un ruidoso trueno de las tormentas de los veranos, las águilas y los cuervos, así como todos los pájaros y animales que moraban por aquellos aledaños, moviéronse de sus lugares, graznando las aves al levantar el vuelo, y quizás las alimañas agudizasen al oído para saber el peligro que pudiese traerles aquel espanto. Hasta Pelayu dejó su caza insectívora para ladrar desaforado, como si presintiera que otro cabrón había sido abatido, que le haría de nuevo volver a hartarse, o tal vez nos estuviese reprimiendo, queriendo con su lenguaje decirnos, que aquella xuxeante folixa (crecido ruido, alegría, juerga, etc., etc.) que tan amanicomiadamente entamábamos (enloquecido ruido que hacíamos) no iba a reportarnos buenos resultados. Lo cierto fue que mi querido amigo Muel, no atinó a deshacer aquella rojiza piedra contra la que había disparado, y yo alegrándome por su fracaso, cargué con rapidez mi escopeta, me la puse en el hombro, y disparé contra aquel blanco otros dos disparos, tampoco pude yo hacer puntería, y él mofándose de mí, cargó de nuevo su escopeta con notoria alegría, a la vez que me aseguraba que de aquella no fallaría, volvía a disparar sin importarle para nada el tremendo culatazo que nos solían dar aquellos guerreros artefactos. Y así, una y otra vez, atenazados por un gozo y felicidad que nunca con tanta fuerza a nuestros juveniles espíritus había con entera libertad creado, disparábamos con alegría ilusionada contra aquel aproxetáu cuctu (enrojecida piedra), creyéndonos guerreros invencibles, o cazadores afamados. Muy posible yo me creyera un jefe poderoso, justiciero y honrado, que cada disparo que hacía, l'eszarapaba les vidatches d'uno de lus baldreyus homes, que habíen achuquináu ‘l miou padre. (Le deshacía las sienes de algunos de los cobardes hombres que habían asesinado a mi padre). Lo cierto fue, que tras de quemar veintitantos cartuchos cada uno, la piedra seguía en su sitio, y nosotros un poco desilusionados, hicimos un pequeño descanso, en el que acordamos cambiar de blanco. Disponíamos de nuevo hacer más atinadas prácticas sobre el rugoso y fuerte tronco de una encina, cuando Pelayu salió de junto nosotros y con apremiante prisa ladrando, contra un intruso que nos visitaba, guiado al parecer por el atronador ruido, que con nuestros alegrativos disparos formábamos. Era nuestro mal recibido visitador un rapazacu (mozalbete) que andaba por aquellos montes a la caza de la perdiz, que había endemasía nutridos bandos, que bajaban a veces hasta los sembrados d'arbeyinus y'oitres semáus (de guisante y otros sembrados) más alejados de la aldea, y ni el gran espantapáxaru tenía llixa de xebrayus (espantapájaros tenía fuerza para espantarlos). Jerónimo se llamaba aquel jovenzuelo indeseable, que había heredado de su padre toda la cobardía y males tales, que muchas gentes de mis lugares, le estarían rabiosa y odiativa, despreciable y asquerosamente maldiciendo, hasta que el Hacedor les llevara de este mundo tan poco lleno de humanidades. Era hijo de este sujeto tan maldecido, cacique de mi aldea con vuelos tales, que no del todo satisfecho con enviar para el otro barrio algunos de sus inocentes convecinos, en el acaecer se dedicaba, a que a sus vecinos la ley, que había, muy moldeable para dar por buenas todas las denuncias avaladas por caciques facciosos como él, se ensañara con crecidas multas, que al no tener dinero la gente aldeana para satisfacerlas, tenían que vender parte de sus ganados, y sabedores los tratantes por ser lobos de la misma camada aunque con diferente collor (color), que los campesinos tenían que vender sus reses con abonda priexa (mucha prisa) para satisfacer aquellas multas antes que se enrodietcharen (enredaran) peores males, pues como cuento, aquellas aves de rapiña de tratantes, se unían todos de tal manera, que lograban desbaratar los mercados hasta tal punto, que más que comprar, lo que hacían, era robar dentro de la ley a los aflijidos y siempre maltratados campesinos. Al quedarse los desdichados aldeanos sin sus ganados, por la causa de aquellas multas, que la verdad era nadie sabía que era lo que castigaban, aquellas asesinantes multas que la ley les inxertaba (injertaba), que les hacía dentro del acuciante temor que en aquel lleldar (ácaecer) era aterrante, deshacerse de sus ganados para pagar tan diabólicas y desnaturalizantes sanciones. Y como los campesinos, por lo menos en todas las embrujadoras aldeas de mi melgueira tierrina (dulce tierra), y me supongo que tal sucederá en todas las aldeyuelas del mundo, sin ganados de tiro no pueden trabajar sus erus (tierras), tenían que por fuerza mayor, agenciárselo aunque fuese dentro de las más viles condiciones, y así, el canalla de cacique de mi aldea, daba vacas, yegüas, cabras, y ovejas a la comuña (condición) que tan sólo el agobio de la desesperante necesidad hacíales aceptar, con lo que se condenaban a ser esclavos de un ganado que no era de ellos, siendo en la mayor parte de las ocasiones las ganancias completamente nulas, pues si una res se moría, se despeñaba, la mataban los lobos o la devoraba el oso, no la perdía el dueño, sino el comuñero, y así, de esta miserable forma, este canalla de cacique, explotaba vilmente a muchos campesinos que por imperativa necesidad, eran comuñeros de este indeseable asesino, que no había hecho la guerra en las trincheras, porque su cobardía era tan grande, que le había obligado a pasar toda la contienda escondido en los montes, y ahora que la guerra ya terminara, era cuando él verdaderamente la hacía, en la entristecida y enlutada paz que poseían las gentes de mis aldeas. ¿Cuántos despreciables seres como este nefasto individuo había en mi Patria... ? ¡¡Yo creo que honradamente debemos todos de reconocer, que había un par de ellos en cada aldea, y en las villas y ciudades me supongo que morarían muchos más!! Cuento que llegó el Jerónimo con su escopeta al hombro acompañado de su perro perdiguero ante la nuestra presencia, y ufanándose altaneramente quizás pensando que nos iba a hacer, lo que le diera la gana, nos dijo con apariencia muy enojada, al mismo tiempo que nos ofendía con sus palabras: ¡Haber decirme pronto, ¿dónde habéis robado estas escopetas?, si no queréis que vos falague ‘l llombu con ista bardiaca! (que nos moliera a palos todo el cuerpo con una vara que portába en sus manos). No despegó sus labios en el momento mi amigo Muel, porque el padre de aquel llabasquín (cerdo pequeño) era el dueño de los ganados de su casa, y por aquello de que el amo siempre, sin la razón con la ganancia anda, no le refutó pequeña palabra. Pero yo que ya me había creído que aquel babayu de guaxón (farolero, fantasma de mozalbete) se iba apoderar de mis armas, las que yo creía que eran de mi entera propiedad, le dije sin miedo y desafiantemente, que aquellas escopetas eran mías, y que ni él ni nadie sería capaz de quitármelas. Entonces Jerónimo mirándome acusadoramente me replicó seguidamente con estas palabras que me condenaban: ¡Entonces... tu fuiste el que mató antes de ayer al chivo de Manín? ¡Si yo fui!, le dije envalentonado y poseído de una airada rabia, a la vez que le encañonaba con la escopeta y amenazándole firmemente le aconsejaba: ¡Fáinus el favore de dexanus nel nuexu antroxu, ya colar pel mesmu xeitu per únde sen chamate 'llegasti, se nun quiés que faiga nel tou ventrón, el mesmu buracu quei fexe nus fégadus del cabrón de Manín! (¡Haznos el favor de dejarnos con nuestra alegría, y márchate por el mismo sitio, por donde sin llamarte has llegado, si no quieres que haga en tu barriga, un orificio parecido, al que le hice en los hígados del cabrón de Manín!). —Y fue entonces cuando Muel valientemente apoyándome con su amenazante escopeta y con sus advertientes palabras le dijo: ¡Mira Jerónimo, no tiene nada que ver que mi padre se arrastre frente a vosotros, por el miedo de que le quitéis el ganado, pero yo ahora no soy mi padre, y si no sales en el momento corriendo como una exhalación (centella, rápido), me parece a mí, que te vamos a coser a perdigonazos! Justificándose Jerónimo con el atropello que en el miedo se cosecha, dio media vuelta y casi a las carreras, tomó las de villadiego, a la par que se alejaba murmurando no se qué amenazas. Su perro, quedose unos instantes olisqueándose con Pelayu, al que yo achuché (azuzé), y Pelayu que para engarradiercharse (pelearse) era una ardorosa fiera, saltó como un león, atacando con un furor endemoniado al fino can perdigonero, y si no es por Muel, me parece que allí en el mismo lugar que había muerto el chivo, Pelayu hubiera despachado, aquel hermoso, cariñoso e inocente perro. Quedámonos muy satisfechos y gozosos, a la par que en nuestros espíritus, navegaba el orgullo perfumándose con la vanidad Humana, y todo, por haber acoyanáu ya féchule moscar ameruxáu de miéu (acojonado y haberle hecho huir, lleno de miedo) al hijo de uno de los amos de la aldea, que en un principio se había creído, que le sería sencillo hacer con nosotros cuanto le viniese en gana. Durante algún tiempo, estuvimos llindiándu (vigilando, cuidando) a Jerónimo por ver el camino que se tomaba, pues teníamos el temor que se ocultara para después sorprendernos, pero no fue así, y al final muy contentos ya le vimos corriendo que se las pelaba en compañía de su perro, desembocando en el pedregoso camino que le conducía a la aldea. Sabiéndonos libres del temor del adefesio de Jerónimo, y olvidándonos en el mismo instante de cuanto con él nos había acontecido, volvimos a nuestro peligroso juego, de disparar las escopetas contra diferentes blancos, y así, hablando de nuestras cosas con satisfacción que nos embargaba dentro de una felicidad pasajera, deslizábase el tiempo sin enterarnos, hasta que a la postre, dimos fin a todos los cartuchos que teníamos, y fue entonces, cuando decidimos esconder las armas en la cueva, y con los hombros doloridos por las sacudidas que nos propinaban las escopetas por los disparos, disponíamosnos muy contentos en el regreso para nuestras casas, y para simular que veníamos de la leña, agenciámosnos unos tochacus de pochiscus (leños de encina) y poniéndonoslos al hombro, bajamos corriendo por entre los vericuetos y las serpenteantes sendas, hasta llegar al camino real que nos conduciría a la aldea. El ubérrimo valle de alegría alborazada, que poblaba por entero nuestros espíritus, viose en unos segundos nublado y con rapidez cubierto, por un zozobrante y temeroso manto, nacido del retrato que nuestros ojos hicieran, cuando a la entrada de la aldea, justamente en el mismo lugar donde por costumbre, mi amo solía esperarme para xebrar (apartar) sus cabras, estaban aguardándonos los guardias, en la alegre compañía de Jerónimo, que poseyendo las mismas indeseables zunas (costumbres) que su padre, no había perdido ningún tiempo en ir hasta el cuartelillo para delatarnos. Yo tentado estuve cuando me percaté que eran los mismos guardias que el día anterior me habían cobardosamente martirizado, de tirar los garbetus (leños) que llevaba en el hombro, y salir corriendo para huir de aquel verdugo que sonriéndose ladinamente, quizás estuviese pensando su enrevesada y nefastosamente, el volver a esforgayame (arrancarme, estriparme, deshacerme) la única oreja que me quedaba sana. Sin embargo, logré dominar el miedo, y dejando a Muel que abriera la marcha, llegamos a la postre ante la presencia de ellos, y aquel canalla de guardia, no se dirigió a Muel a pesar que unos metros delante de mí iba, sino que vino sonriendo malignamente hacia mí, con las mismas asesinas intenciones que el hambriento lobo lleva, cuando para satisfacer sus ansias del espíritu y la carne, sin el menor miedo se lanza, sobre el inocente corderillo que no tiene a nadie que le defienda. Antes de dirigirme la palabra, aquel demonio con tricornio, que a fe mía desprestigiaban, porque hermosa para el pueblo es la esclava de la Justicia, cuando todas sus obligaciones y credos justamente da cumplidas. Digo yo, que lo primero que hizo fue cogerme mi oreja sana, apretarme un poco para ponerme en atención, y luego mirándome altanera y sonrientemente me dijo: ¡Ahora ya no me negarás de que no has sido tu quien disparó sobre el cabrón de tu amo, y me supongo que también me dirás, dónde has conseguido las armas, maldito pilluelo, hijo de una bruja y de un rojo republicano, o comunista sin entrañas! Tiré los tochucus (leños secos) al suelo apremiado por el dolor que de rabia me desencaldaba (deshacía), con tan mala fortuna que por mí no había sido pensada, que diéronle en las piernas de aquella fiera uniformada, y gran dolor en él tuvo que lleldarse (hacerse), porque dejó de esfarugarme (deshacerme la oreja), para acariciar con gestos de dolor la caña de una de sus piernas, al mismo tiempo que yo hacía lo propio con mi oreja, que ya colorada como una guinda, me resquemaba como si estuviese ardiendo. Mirome con ojos extraviados por la rabia que le enloquecía, y siendo mayor la fuerza de su cobardosa entraña ya en poder de las iras que lo movilizaban, que el dolor que su cuerpo sentía, soltome de revés dos guantazos, que dieron conmigo en tierra, con el rostro manando abundante sangre. Fácil siguiese abofeteándome, pues ya estaba enclicándose (agachándose) para hacer conmigo vayan ustedes saber qué, cuando intercedió su compañero que asiéndole por un hombro, con desprecio y enfado le dijo: ¡Lo que terminas de hacer con este pequeño es una canallada, y como otra vez intentes tocarle del pelo la ropa, te las vas a entender conmigo! ¡¡Estoy harto de tus abusos, y de tus odios y desprecios por todas las gentes desgraciadas!! Ayudome aquel buen guardia a levantarme, y después con su propio pañuelo limpiábame el rostro de sangre, y al parojo que esto hacía cariñosamente me decía: ¡Te juro que nadie te volverá a martirizar más pequeño, y ahora si tu quieres, y que conste que ni te ordeno ni te obligo a contarnos nada, dinos de una vez dónde están esas malditas armas que tanto doloroso daño te han originado! Dime cuenta pronto que de seguir negando no sacaría en limpio nada, ya que el baldroyán (cobarde) de Jerónimo había descubierto ya todo, y a poco listos que fuesen, nada más que les conduciese al lugar donde nos había sorprendido, darían pronto con la cueva, donde se ocultaban las armas. Así que acompañado de Muel y de Pelayu, y seguido de cerca por los dos guardias y el delator de Jerónimo, guielos a paso rápido por entre las vegetativas y pedregosas sendas que serpenteaban por casi inaccesibles lugares, pronto me alegré al comprobar cómo aquel despreciable guardia que tan sañudamente me había martirizado, abarquinaba (respiraba) con penoso trabajo, al mismo tiempo que se deshacía en copiosos sudores el condenado, lo mismo que la manteca fresca expuesta al sol en el verano. Al observar el penoso esfuerzo que aquel guardia repugnante y gordo, imbécil y malvado, tenía que realizar para seguirnos, apreté más aun el paso, que casi se convirtió en carrera y que sólo Muel y Pelayu pudieron aguantarme alejándanos en cuestión de segundos un largo trecho de nuestros enemigos, que en el lleldar (acontecer), ya se habían detenido para hacer acopio de energías unos momentos. Aproximadamente aun no habíamos caminado ni una décima parte del trayecto que nos separaba de la cueva, y ya el llimiagu (baboso) de aquel guardia, se encontraba casi d'afechu despaxaretáu (deshecho), seguramente que antes de llegar al final, en la mente de aquel fucheiru (estercolero) humano, se dibujaría el ruin pensamiento, de maldecir a la ley que como enyordiáu pioyu (sucio piojo) servía, al cachiparru (parásito) que me había delatado, y a mí, por no haber seguido negando. Muel y yo con satisfacción nos reíamos de aquellas gentes, que en nuestras infantiles y sin cultivar mentes, habíamos retratado como personas que tenían menos llixa (fuerza, arte, valer, etc.) que un mure entre las zarpas de un gato. Estaríamos como a la mitad de la andadura, cuando la distancia que nos separaba ya era enorme, y a pesar que de continuo nos ordenaban que no corriésemos tanto y que procuráramos ir siempre a su lado, la verdad es, que ya les habíamos perdido todo miedo y que no les hacíamos el menor caso. Fue entonces cuando se me ocurrió la idea de decirle a mi amigo Muel, que cuando llegásemos al potchisquéiru (encinal), yo me adelantaría corriendo con todas mis fuerzas, para volver aquel mismo lugar antes que ellos lo hicieran, pero después de haber ya ido a la cueva, para poder esconder para nosotros, dos pistolinas muy atongadetas (bonitas, curiosas), que era una pena que se llevaran los guardias, y que nosotros podíamos esconder en cualquier lado. Y así lo hice, y logré regresar, mucho antes de que ellos, llegaran escadriláus (derrengados), claro que descontando a Jerónimo, porque éste andaba tanto como con la lengua si quisiera andarlo. El caso fue que los guardias aquel día se llevaron las armas, y a los cinco o seis días, regresaron a la aldea preguntando por mi madre y el padre de Muel, para llevarles hasta el cuartelillo, con el fin de no sé qué preguntarles o darles. Cuando mi madre en compañía del padre de Muel regresaron del cuartel, estábamos nosotros xugaretiándu (jugando) debajo del ñoceón (nogal grande) que había a la entrada de la aldea, que tanto como tenía de frondoso y grande, eran de pequeñas, escasas e insípidas sus nueces. De donde viene un adagio asturiano que dice: ¡Mucher grandie ande óu non ande, peru tantu s'espatuxa, comu senún lu fixera, en dalgún lláu fae bona atongadura! (Mujer grande, ande, o no ande, pero tanto si camina, como si no lo hace, por grande en todos los lugares estorba). «Claro que se me olvidó decir, que menos en el catre, para añuedar el cibietchu cundu nun hay oitra, pequenina, atongaina ya melgucira». (Para hacer el amor, cuando no hay otra, pequeñita, bien hecha, y tan dulce como lo que debe ser vivir en la gloria). Digo yo que al ver nuestros padres corrimos hacia ellos, y cuando ante su presencia nos encontramos, casi sin darme cuenta vi a mi amigo rodar por el suelo, por la fuerza vigorosa del tremendo castañazo que su padre le llantó nuna mexietcha (le plantó en una mejilla), pero antes de que yo me percatara del peligro que sobre mí se cernía, vime acochetáu (cojido, sacudido) por mi madre, que me allumbróu (alumbró) un mamplenáu (muchos) pescozones, tan seguidos y atinados, que me parecía que todos me llegaban en ringlera, no teniendo que esperar uno por el otro, para que no se enfadasen ninguno. Y allí mismo por este procedimiento que nuestros progenitores nos hacían, comprendimos que nada bueno los guardias a nuestros padres les habían hecho. Y claro que no era nada respetable ni justo, sino un atropello despiadado, inhumano, mezquino, repugnante y apartado de la Justicia a tanta distancia, como la que existe desde la Tierra hasta el Infinito Cielo. Resulta que la canallesca ley que en aquella para mí inolvidable época existía, nos había condenado a ir a un reformatorio, o a que pagasen nuestros padres una multa de ciento cincuenta pesetas en papel del Estado, en el término de treinta días. Y fue entonces cuando yo empecé a preguntarme, ¿que qué era lo que tenían que reformar en mi...? ¿Acaso entraba en la reforma que aquella ley que estaba por todos los rincones de la Patria haciendo encima de los vencidos y sus descendientes, asesinar a nuestros padres, hermanos, parientes y hasta madres, privarnos de nuestra libertad, y robarnos cuánto teníamos? —¿Aquella ley digo, todavía tenía que reformar algo más en mí, que en un principio ya no hubiese inhumana y endemoniadamente reformado? Yo que era en aquel lleldar un pobre niño de poco más de ocho años, condenado precisamente por la misma ley, a no tener jamás ya el amoroso cariño de mi padre, yo que había sido condenado como todos los jóvenes hijos de los vencidos y encarcelados y asesinados padres, yo que estaba lleno de hambre, de miseria, de sufrimiento y de una soledad inconsolable, yo que si quería comer un trozo de pan duro, tenía que caminar descalzo y medio desnudo, por entre las zarzas y guijarros de las montañas, esclavizando mi cuerpo y mis sentidos, en el cuidado de unos ganados que no eran míos, a mí, a un ser así de natural, puro, desamparado y desgraciado, ¿aún quería aquella entroyada (sucia) ley reformarme por considerarme malo? —Yo nunca he sido político, pienso ahora, ni tampoco con mis palabras harto vulgares y aldeanescas, pretendo fomentar el odio hacia nadie, soy ante todo un liberal disciplinado, que ama a mi Patria, por la que estoy en cualquier momento dispuesto a morir, pero me creo con el suficiente derecho de contar al mundo de cuanto yo he sufrido, que es el retrato de tantos otros huérfanos de guerra que lo mismo que yo tanto sufrieron, aunque más en duda, pongo que lo hubieran hecho, quiero contar todo lo que considero que siendo verdad, no debe ser olvidado, y desearía con toda mi alma, que mis palabras tuviesen repílos (ecos) más clarividentes, que los que en su origen se formaron, para que llegasen a todos los oídos, y en sus mentes gigantesca Humanidad digna y justa edificasen, que diera paso a una libertad liberal y disciplinada, que atrancase (cerrase, peslase) sus puertas a todo cuanto no fuese digno y honrado, de esta sencilla y natural manera, la fraternidad sería por primera vez, el tesoro más puro, luminoso y deseado, que la Humanidad en toda su existencia hubiese conquistado. En este relato, que para muchos críticos comedores, que sólo saben fartase comu gochus (comer como cerdos) e intentar con sus medios deshacer lo que alguien con más capacidad creativa que ellos, más bien o peor ha edificado, digo yo, que muchos críticos fanáticos defensores de normas idealísticas, que con sus leyes en la ocasión asquerosamente convencionales, que lograron deshacer el destino que a mi vida creo que le pertenecía, al igual que a toda la generación de los hijos de los perdedores, no les agradara en absoluto, que un hombre que fue despojado de cuanto poseía, y empujado vengativa y canallescamente al arroyo, cuando él por ser un niño, no podía defenderse, tenga ahora la osadía, con sus pobres medios culturales, d’abayucar la trelda (revolver la porquería), que nadie hasta el presente, tan ajustada y verídicamente pudiera contar jamás. Digo porquerías, pues es eso precisamente lo que suelen dejar las secuelas de una guerra civil, y pobre de aquellos países que la sufran, porque sus hijos quedarán divididos, y los perdedores, tendrán que soportar un yugo, que más flojo, o menos prieto, esclavizándolos los ha de postergar. En este relato retrato yo, al vencedor y al vencido, menos al perdedor de quien soy hijo, ya que he tenido la desgracia de conocerle cuando el desventurado ya era un vencido, pero con el vencedor he vivido siempre, sirviéndole con decencia y honradez, silenciosamente observándole siempre, y no recibiendo de él, nada más que calamidades y ofensas, y sin embargo, nunca le odié, siempre disciplinadamente le serví, y si en el lleldar se siente ofendido por lo que de verdad digo, espero que se comporte conmigo, de la misma manera que con él siempre yo he hecho. Sé que estas narraciones no se han de publicar en mi Patria, porque la censura no permitirá que el hijo más humilde, cuente una verdad que denigra no a mi querida y noble España, sino algunos de sus inamovibles sistemas, pero tengo la firme certeza, que algún querido hermano país, sin el menor odio ni rencor sí ha de hacerlo, y con esta mi voz del pueblo, sencilla y natural, ubérrima y estéril, millones de seres de la Tierra habrán de saber, que hoy todavía, vive en mi Patria, la mitad de una generación, descendiente de los perdedores de la sanguinaria Guerra Civil que empobreció a la más maravillosa nación del mundo como es mi España, apartados de todo acceso a cualquier puesto de responsabilidad, bien en el gobierno, en los sindicatos, o en cualquier otro lugar, de responsabilidad de la Patria. Y desde aquí, invito a todos los españoles para que investiguen esto que he dicho, y ya verán como es una verdad, que no admite discusión posible. Cuánto placer sentiría yo si me pudiese expresar con ustedes en la maravillosa, ancestral y rica Lengua Asturiana, pues para mí, decir las cosas en Castellano es un verdadero fastidio, con tantos puntos y comas, y demás signos ortográficos, que para un hombre sin estudios de ninguna clase como yo, es una verdadera tortura, pues mi imaginación que idea y piensa con la fuerza de un enorme río enloquecido, a la hora de querer contar estas copiosas cosechas, que hasta en los mismos sueños me alumbra, cuando me pongo a escribir todos estos pensamientos y acaeceres, al expresarlos en español, meto la pata hasta los corbétchones, por esto ruego me perdonen, y háganse a la idea, de quién les está hablando, no es nada más que un humilde aldeano, sin más escuela que la siempre dura universidad de la vida. Y con la fortuna o desgracia de haber nacido con el embrujador duende de ser soñador, no por aparentar, por ocio o por estudio, sino con la intima necesidad que me tortura el alma, al mismo tiempo que me embarga dentro de una felicidad, que me hace en ocasiones ser dichoso, sin jamás haber sido feliz, y en otras dimensiones me llena de tal tristeza, que en apariencia sin sucederme nada, me encuentro tan apenado y deprimido, que todo cuanto me rodea y hasta yo mismo, me parece la pestilente porquería, con que se harta sin jamás hastiarse, el nefasto diablo al que entusiasmados y egoístas servimos. Enteponíu colaba you dellantre de miou madre, espatuxandu caleya adiantre, afalau per las engafuráes pallabres de miou má, camín de la nuesa teixá. (Conducido corría yo delante de mi madre, caminando rápido calleja arriba, arreado por las envenenadoras palabras que mi madre me dirigía, a la vez que hacia nuestro hogar nos acercábamos. Yo miraba arisco para ella, pensando que me iba alcanzar presto, para propinarme ante mis vecinos, otra somanta (paliza) como la que de aun mi cuerpo se condolía. Al fin llegamos a nuestra casa, y ya en ella encoyíu (encogido) por el temor, aguardaba resignado que mi madre calmara su furia dándome una nueva cuera, que mereciéndola, no la merecía. Estaba visto que llevaba unos días, que todos los golpes me habían elegido a mí para sus descansos, primero el cobarde de mi amo, que con sus asquerosas manos, me había puesto el rostro, tan descalabrado que no había en él un lugar sano donde coyera una guya (cupiera una aguja), después el canalla del guardia, que me dejara las orejas tan maltratadas, que me parecía que no eran mías, y para finalizar mi madre con aquella argurtóuxa tocata que m'apurriera (alta paliza que me propinara), que según me parecía, no había sido nada más que la parba (desayuno breve) de la que se esperaba Furibunda y desesperada asiome mi madre por mis maltrechos hombros, y al mirarme yo en sus hermosos y enojudos ojos, pude ver en lo más profundo de ellos, el desmesurado amor que la pobre me tenía, y lejos de azotarme como yo pensaba, sólo me preguntó muy apenada y preocupada: ¿De dónde vamos a sacar esas ciento cincuenta pesetas Xulín? ¡En alguna parte hijo, nos las agenciaremos, porque yo no permitiré que esta canallesca ley, hecha por indeseables sin entrañas, te lleven al reformatorio, donde ellos se tenían primero que reformar, para no seguir sembrando entre los desventurados vencidos, tanta vengativa y nefastosa canallada! Al día siguiente al rayar el alba, después de desayunar el rabón, (leche ácida cocida con harina de maíz) del que yo sí que me harté, pero ella la pobre apenas comió unas cucharadas, armada mi madre de un azáu (hacha) que había pedido prestado a un vecino, y yo de una foiceta (hoz) de podar la leña, fuimos al monte comunal a baltiar (cortar) leña, pues un carro de leña de encina, roble y espinero, que pesaba más de tres mil kilos, pagaba el maestro panadero, de la única panadería que había en el concejo, cincuenta pesetas por él, así que teníamos todo un mes por delante, para preparar los nueve mil kilos de leña, que nos proporcionarían las ciento cincuenta pesetas, con las que calmaríamos las iras de aquella inhumana ley, que tan despiadadamente nos había castigado. Parecía que mi madre poseía la fuerza del más intrépido de los hombres, talmente era un gigante que con una fiereza incomparable, chorreando sudor y espelurciada su rubia cabellera al viento, cortaba sin el menor descanso encinas, robles y espineros, mientras que yo imitándola en cuanto podía, podaba aquellos arbustos con el más grande de todos mis entusiasmos. Serían las tres de la tarde y no habíamos hecho aun el más pequeño descanso, cuando mi madre me dijo que buscase caracoles, que se criaban en abundancia por aquellos lugares, tal cosa hice mientras que ella prendía un buen fuego, y allí asamos los caracoles que al ser atacados por el calor, estiraban su cuerpo asándose perfectamente, y fue aquella asquerosa comida la que mitigó nuestra hambre. Y así un día, y quince, y veinte, hasta que logramos preparar sin desfallecer ni descansar, los tres carros de leña, acarreándolos a las costillas, en otras ocasiones poleándolos (haciéndoles rodar) por entre los zarzales y las peñas, hasta poder llegar con tan copiosa cantidad de leña, al estratégico lugar donde el panadero con su carro, pudiera cargar la leña. Estábamos embalagándola (apilándola) mi madre y yo muy ufanos y satisfechos, de la difícil victoria que habíamos en tan escaso tiempo conseguido, porque en duda pongo, que pocas gentes en todo el Universo en las circunstancias que nosotros nos encontrábamos hubieran podido lograrlo. Digo yo que en tal trabajo nos encontrábamos amontonando aquella leña, que todos los tochos (leños) medio descortezados por la cantidad de veces, que fue menester rodarlos por entre los cuetus (piedras) que poblaban aquel xerrapeíru (sierra) daban señales y no por los cortes de las herramientas, de haber sufrido lo indecible por encontrarse despeyexáus (despellejados) hasta casi el total emporricamiento (desnudez) de las arnas (cortezas) que los cubrían. Nuestras físicas humanidades se encontraban tan maltrechas después de tantos días de sobrehumano trabajo y de raquíticos y deplorables alimentos, que tal parecía que éramos cadabres (cadáveres) vivientes, sino supiesen cuantos nos conocían, que éramos dos invencibles barras del más puro acero. Yo descalzo de afechu (del todo) y mi madre con las alpargatas dándoles vueltas alrededor del tobillo, imposibilitadas del menor encatesu (remiendo) todas nuestras escasas vestiduras lucíanse tan acuchilladas, como si fatáus (muchos) puñales anárquicamente las hubieran rasgado. Y nuestras pieles por todos los lados se encontraban arraguñáes (arañadas), pinchadas, magulladas, en definitiva martirizadas por las piedras, por los espinos, por la infinidad de arbustos que en aquella sierra casi inaccesible para las mismas cabras, yo y mi madre como dos guerreros invencibles, cortamos aquellos tres carros de leña, que al decir de mi madre, servirían estupendísimamente bien para amagostar (asar) a la propia ley, y a los sinvergüenzas y deshumanizadores fascistones que la vieran fechu (hubieran hecho). Y en postura tan deplorable se empobrecían nuestros desventurados cuerpos, por todo lo contrario, nuestros espíritus se lucían sanos y fortalecidos, orgullosos y alegres, por haber conseguido aquel trabajoso y casi imposible triunfo. También solía decir mi madre dentro de una rabia y desilusión enfurecida, que si los «roxus» (rojos) hubiesen batallado con el mismo ardor, e indómito entusiasmo que nosotros habíamos puesto, todos los fascistones de Europa serían nada para vencerlos, ni en lo más mínimo. Vuelvo a repetir, que concluíamos mi madre y yo de empericotar (apilar) los cuatro leños que faltaban para dar por terminada aquella proeza, cuando la diosa fortuna nos vino a visitar en la forma de Falu el maderero, que más o menos, esto fue lo que nos hizo, y nos dijo: ¡Buenas tardes Lluza!, que así era como llamaban en asturiano a mi madre, ya que en castellano su gracia es Luzdivina. ¡Se ‘l tou home allevantara la motchera, ya te viera a tí ya ‘l tuo fiyiquín, nel estáu que vus deixó la llamazoúsa ley del venceor, paime amín, qu'el probetayu espavoríu per tan grandie inxusticia, oitra vez se morrería! (Si tu marido volviera al mundo y te viera a ti y a tu pequeño hijo, en la situación que os ha dejado la fangosa ley del vencedor, me parece a mí, que el pobre lleno de un enloquecedor pavor por tan grande injusticia, otra vez se volvería a morir). —Recuerdo yo muy bien, lo mismo que si en este momento de nuevo lo estuviese viviendo, lo que me ha hecho esta canallesca ley que ahora a ti te martiriza, cuando en los frentes de Teruel me cogieron prisionero. Me internaron en un campo de concentración, y me dieron más palos que días me quedan de vida, aunque muerra tan viétchu (muera tan viejo) como Marcelín el de Fresnedo, que le llevó Dios cuando pasaba de los ciento diez años. Como comida nos daban una lata redonda de sardinas o bonito, que los prisioneros le llamábamos «el reloj», ya que así era de pequeña. Cuando te salía podre, que sucedía la mayor parte de las veces, te pasabas el día haciendo vigilia. ¿Cuánto te va a dar el panadero por esta leña Lluza? ¡Hombre yo creo que son tres carros buenos, y como está pagándose a diez duros el carro, pues me dará treinta! ¿Algamate? (alcánzate para la multa). ¡Sí Falu, ye lu xustu! (Es lo justo). Rafael, que así se llamaba Falu, (uno de los hombres más honrados, trabajadores y enteros que yo he conocido), a la vez que del bolsillo interior de su chaqueta sacaba la cartera dijo: ¡Mera compañera, voy a venir con el camión de la compañía maderera y llevar toda esta montaña de leña a Trubia, yo te voy a entregar ahora por ella trescientas pesetas, si después vale más, ya te daré el resto, y si vale menos, considera ese dinero que te di, como regalo de un roxu decente ya honráu comu tú le yes miou neña! (Rojo decente y honrado como tú lo eres mujer). Al día siguiente que era feria semanal en la capital del concejo, pidiole mi madre prestado a una buena vecina amiga suya un paxiechacu (traje, vestido) y unas zapatillas, y así vestida de prestado la pobre, se trasladó bien de mañana a la Villa, pagó la multa a aquellos canallas que servían a una ley tan ultrajante, que a los vencidos y sus inocentes descendientes peor que a apestosos esclavos nos trataba. Luego, después, compró ella un paxietyín (un vestidito), unas zapatillas y unas madreñas, para mí, un buzo, que era la vestimenta que entre los pobres se estilaba, unas alpargatinas y unas fuertes madreñas, y después de mercar algunas cosas necesarias, vino para casa la mar de contenta y satisfecha. Y ahora yo me pregunto a muchos años de distancia, viviendo aquellos por mí vividos pisoteados y vengativos tiempos, ¿a qué asesinas, sucias y cobardosas manos, irían a parar, aquellos nuestros dineros, ganados con el sobrehumano esfuerzo y la más justa honradez, manchados por la sangre de nuestras heridas producidas en el agotador trabajo, y mojados por tantas gotas de sudor, como de estrellas debe de haber en el infinito cielo? ¿No se dan cuenta amigos lectores, que injusticias como ésta, o de otra índole aun mayores, deben de contarse al Mundo, pese a quien pese, para quienes las escuchan forjen en sus sentimientos, de que en toda guerra, y sobre todo las civiles, dejan tras de sí, primeramente el dolor más deshumanizante, después las venganzas más pervertidas, que darán vida con fuerza ilimitada, a la repugnante, sanguinaria y odiosa fiera, que todo ser humano, desde los primitivos tiempos de su nacencia, lleva celosamente escondida, en el apartamiento más oscuro y más brillante de su espíritu, donde se mueve gozoso el sentimiento humano, tras de saber que a su Prójimo bien le ha hecho, y se revuelve envilecido, encanallado y airado por el odio y las iras endiabladas, cuando también comprende que a sus semejantes, en el dolor y el sufrimiento los ha sumergido. Y fue precisamente a estos desatinados sentimientos, manejantes en aquellos tristes momentos, de las inhumanas leyes que regían los destinos de mi Patria, donde fueron a parar mis dineros, mis primeros dineros, ganados con más santidad y honradez, que pueda llevar dentro la propia Hostia Santa, que es tanto como decir, que sólo los mismos demonios faltos de toda conciencia y sin el más mínimo sentimiento de honestidad, podrían sin sentir asco de sus propias personas, apoderarse de los honrados y muy fatigosos trabajos, de una viuda de los roxus (izquierdistas, rojos, por el mismo estilo), y de un huérfano de los mismos. ¡¡Yo creo, que como aún no habían satisfecho sus ansias asesinas, con la muerte de mi padre y de tantos inocentes, precisaban en el momento que preciso les venía, afestinarse en postres con el esfuerzo y sufrimiento de sus deudos!! Durante algunos días viví yo jugueteando por la aldea, mi vida sin ninguna preocupación, muy contento porque iba vestido con aquel mono nuevo, más delgado que un papel de fumar, ya que se me había esgazáu (roto) por más de media docena de lugares, pero aún así, a mí me parecía que llevaba puesto, mejores galas que el mismo vencedor, que poco lucía sobre sus costillas, que se le pudiera denominar verdaderamente honrado. Mi madre mientras tanto, seguía incansablemente trabajando por las tierras de los vecinos, sin jamás cobrarles ni una peseta de sueldo, pues ella tan sólo quería, que al cambio de sus sudores le dieran una cestina de patatas, una fontadina de farina, ou de fabes lu mesmu foran prietes que blanques, d'arbeyinus ou d'oitra cebeira, dalgún terreñaín de lleiche, mazá, tarabazá, ‘n culiestrus ou cabantes de brañar. (Una fuente de harina, o de alubias de cualquier marca o color que fueran, de guisantes o de cualquier otro cereal que fuera, algún jarro de leche, desnatada, cuajada, o la que alumbran las vacas recién paridas, o de la que terminasen de ordeñar a una vaca de leche). Ella llegaba todos los atardeceres a nuestra casa, sudorosa y cansada, pero resplandeciente de alegría, porque en su mandil traía mi comida. Luego, después de que yo me hartaba, nos acostábamos los dos en aquel jergón de sacos, repleto de hojas de maíz y también de pulgas, y abrazada a mí, se quedaba muy pronto profundamente dormida. Yo que desde niño he dormido poco siempre, quizás para hacer bueno el dicho que de camino me invento, que considera al que poco duerme más infeliz, que quienes tienen la dicha de dormir prácticamente, dentro de estos mis desvelos, en la silenciosa tranquilidad de la noche de aquella amplia sala desmueblada, cuyas paredes y techo estaban del sarro que deja el humo, y plagadas de arroxetáus (enrubiecidos) goterones, que ponían al descubierto las primeras pinturas que habían tenido, fendíu (cortado) de continuo este silencio, por el risueño y sórdido murmullo que alumbraba el pequeño río que vertiginosamente se deslizaba a menos de diez metros de nuestra casa, y otras veces también era enruxeráu (alterado) aquel silencio, por los ladridos de los perros de la aldea, o por el cante siempre misterioso y apabullador que hacen las curuxas (buhos) en la noche, cuento yo en que estos desvelos, observaba el placenteroso dormir de mi madre, con su respirar acompasado, fuerte y sano, con todos sus acerosos músculos, con naturalidad relajados, talmente parecía mi madre del todo inofensiva, mas sin embargo, aquel perfecto y vigoroso cuerpo que acoplaba fuerzas en el descanso, de la misma natural manera que agigantadamente dormido descansaba, cuando despierto se hallaba, se transformaba en un invencible e incansable guerrero, condenada ya a luchar en l'engarradiétcha del trabayu (la pelea del trabajo), todos los momentos de su vida, por los mismos endemoniados vencedores, que primeramente le habían achuquináu ‘l sou home ya lus sous fíus. (Asesinado a su marido y a sus hijos). Y ahora que ya todo ha pasado, y lejos de olvidarlo se agiganta cada día más en mi mente, yo me pregunto, que si mi madre no hubiese sido así de luchadora, de brava, de valiente y honrada, qué seria de mí y de ella misma, acosados en todo momento por la ley insana del vencedor, y xunius (uncidos) también para siempre, en el desventuroso carro de la esclavitud bien vigilada, por el látigo y la pistola del triunfador.Primer Diccionario Enciclopédicu de la Llingua Asturiana > carraca
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34 CE
ce [sə]━━━━━━━━━━━━━━━━━━1. <━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━► L'anglais distingue plus nettement que le français les objets ou personnes qui sont proches de ceux qui sont moins proches (dans l'espace ou dans le temps, ou subjectivement). Pour les objets et personnes qui sont proches, on choisira this, pour les moins proches, on préférera that.━━━━━━━━━━━━━━━━━• j'aime beaucoup ces boucles d'oreille (que je porte) I really like these earrings ; (que tu portes) I really like those earrings• ce Paul Durat est un drôle de personnage ! that Paul Durat is quite a character!• cette idée ! what an idea!• le 8 de ce mois ( = ce mois-là) the 8th of that month2. <━━━━━━━━━━━━━━━━━► ce becomes c' before en and forms of the verb être that begin with a vowel.━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━• ce qui est important, c'est... what really matters is...• nous n'avons pas de jardin, ce qui est dommage we haven't got a garden, which is a pity► ce que what ; (reprenant une proposition) which• ce qu'elle m'a dit, c'est qu'elle n'a pas le temps what she told me was that she hasn't got time• il pleut beaucoup, ce que j'aime bien it rains a lot, which I like• ce que les gens sont bêtes ! people are so stupid!• ce qu'elle joue bien ! she's such a good player!• ce qu'il m'agace ! he's so annoying!━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━► ce dont━━━━━━━━━━━━━━━━━► Notez la place de la préposition en anglais.━━━━━━━━━━━━━━━━━* * *seə* * *seə1. nf2) COMMERCESee:2. nm1) INDUSTRIESee:2) ÉDUCATIONSee:* * *A adj dém1 ○( avec un sujet redondant) alors, ce bébé, ça pousse? how's the baby doing?; et ces travaux, ça avance? how's the work progressing?; cet entretien, ça s'est bien passé? how did the interview go?; et cette grippe? how's your flu?;2 ( de politesse) et pour ces dames? what are the ladies having?; si ces messieurs veulent bien me suivre if the gentlemen would care to follow me;3 ( suivi d'une précision) il a commis cette erreur que commettent beaucoup de gens he made the mistake so many people make; il n'est pas de ces hommes qui manquent de parole he's not the kind of man ou the sort to break his word; je lui rends cette justice qu'il m'a tenu au courant I must say in all fairness to him that he kept me informed; elle a eu cette chance que la corde a tenu she was lucky in that the rope held;4 ( marquant le degré) cette arrogance! what arrogance!; cette idée! what an idea!; ah, ce repas! what a meal!; quand on a ce talent when you are as talented as that; j'ai un de ces rhumes! I've got an awful cold, I've got such a cold!; je ne pensais pas qu'il aurait cette chance/audace I never thought he would be so lucky/cheeky; tu as de ces idées! you've got some funny ideas!B pron dém ce disant so saying; ce faisant in so doing; ce que voyant (and) seeing this; pour ce faire, je devrais déménager in order to do that, I would have to move; il a refusé, et ce, parce que… he refused, and all because…; tout s'est bien passé, et ce, grâce à vos efforts everything went well, and that was all thanks to you; c'est un peu trop, ce me semble it's a bit much, it seems to me; vous êtes, ce dit-on/ce m'a-t-on dit you are, so they say/so I have been told; sur ce, je vous quitte with that, I must take my leave; c'est te dire s'il faisait chaud! which just goes to show how hot it was; c'est tout dire that says it all; fais ce que tu veux do what you like; ne te fie pas à ce qu'il dit don't rely on what he says; dis-moi ce qui s'est passé tell me what happened; voilà ce dont tu as besoin that's what you need; ce que je veux savoir, c'est qui l'a cassé what I want to know is who broke it; c'est ce à quoi il a fait allusion that's what he was alluding to; il faut être riche, ce que je ne suis pas you need to be rich, which I am not; il a fait faillite, ce qui n'est pas surprenant he's gone bankrupt, which is hardly surprising; il a accepté, ce à quoi je ne m'attendais pas he accepted, which is something I didn't expect; ce qui m'étonne, c'est qu'il ait accepté what surprises me is that he accepted; je ne m'attendais pas à ce qu'il écrive I wasn't expecting him to write; il n'y a pas de mal à ce que tu fasses cela there's no harm in your doing that; il s'étonne de ce que tu ne le saches pas he's surprised (that) you don't know; il tient à ce que vous veniez he's very keen that you should come ou for you to come; il se plaint de ce que tu ne l'aies pas consulté he complains (that) you didn't consult him; ce que c'est grand/laid! it's so big/ugly!; c'est étonnant ce qu'il te ressemble! it's amazing how much he looks like you!; ce qu'il a mangé de or comme bonbons! what a lot of sweets GB ou candy US he ate!; ce que c'est que d'être vieux/d'avoir étudié! what it is to be old/to be educated!; ce que c'est que les enfants! that's children for you!; voilà ce que c'est de se vanter/ne pas écouter! that's what comes of boasting/not listening!; ce qu'il ne faut pas accepter/faire! the things one has to put up with/to do!; ce que or qu'est-ce que○ j'ai faim! I'm so hungry!, I'm starving!; ce qu'il○ pleut/fait froid! it's pouring down/freezing!nom masculin1. → link=comité comité d'entreprise————————nom propre féminin -
35 ce
ce [sə]━━━━━━━━━━━━━━━━━━1. <━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━► L'anglais distingue plus nettement que le français les objets ou personnes qui sont proches de ceux qui sont moins proches (dans l'espace ou dans le temps, ou subjectivement). Pour les objets et personnes qui sont proches, on choisira this, pour les moins proches, on préférera that.━━━━━━━━━━━━━━━━━• j'aime beaucoup ces boucles d'oreille (que je porte) I really like these earrings ; (que tu portes) I really like those earrings• ce Paul Durat est un drôle de personnage ! that Paul Durat is quite a character!• cette idée ! what an idea!• le 8 de ce mois ( = ce mois-là) the 8th of that month2. <━━━━━━━━━━━━━━━━━► ce becomes c' before en and forms of the verb être that begin with a vowel.━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━• ce qui est important, c'est... what really matters is...• nous n'avons pas de jardin, ce qui est dommage we haven't got a garden, which is a pity► ce que what ; (reprenant une proposition) which• ce qu'elle m'a dit, c'est qu'elle n'a pas le temps what she told me was that she hasn't got time• il pleut beaucoup, ce que j'aime bien it rains a lot, which I like• ce que les gens sont bêtes ! people are so stupid!• ce qu'elle joue bien ! she's such a good player!• ce qu'il m'agace ! he's so annoying!━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━━► ce dont━━━━━━━━━━━━━━━━━► Notez la place de la préposition en anglais.━━━━━━━━━━━━━━━━━* * *seə* * *seə1. nf2) COMMERCESee:2. nm1) INDUSTRIESee:2) ÉDUCATIONSee:* * *A adj dém1 ○( avec un sujet redondant) alors, ce bébé, ça pousse? how's the baby doing?; et ces travaux, ça avance? how's the work progressing?; cet entretien, ça s'est bien passé? how did the interview go?; et cette grippe? how's your flu?;2 ( de politesse) et pour ces dames? what are the ladies having?; si ces messieurs veulent bien me suivre if the gentlemen would care to follow me;3 ( suivi d'une précision) il a commis cette erreur que commettent beaucoup de gens he made the mistake so many people make; il n'est pas de ces hommes qui manquent de parole he's not the kind of man ou the sort to break his word; je lui rends cette justice qu'il m'a tenu au courant I must say in all fairness to him that he kept me informed; elle a eu cette chance que la corde a tenu she was lucky in that the rope held;4 ( marquant le degré) cette arrogance! what arrogance!; cette idée! what an idea!; ah, ce repas! what a meal!; quand on a ce talent when you are as talented as that; j'ai un de ces rhumes! I've got an awful cold, I've got such a cold!; je ne pensais pas qu'il aurait cette chance/audace I never thought he would be so lucky/cheeky; tu as de ces idées! you've got some funny ideas!B pron dém ce disant so saying; ce faisant in so doing; ce que voyant (and) seeing this; pour ce faire, je devrais déménager in order to do that, I would have to move; il a refusé, et ce, parce que… he refused, and all because…; tout s'est bien passé, et ce, grâce à vos efforts everything went well, and that was all thanks to you; c'est un peu trop, ce me semble it's a bit much, it seems to me; vous êtes, ce dit-on/ce m'a-t-on dit you are, so they say/so I have been told; sur ce, je vous quitte with that, I must take my leave; c'est te dire s'il faisait chaud! which just goes to show how hot it was; c'est tout dire that says it all; fais ce que tu veux do what you like; ne te fie pas à ce qu'il dit don't rely on what he says; dis-moi ce qui s'est passé tell me what happened; voilà ce dont tu as besoin that's what you need; ce que je veux savoir, c'est qui l'a cassé what I want to know is who broke it; c'est ce à quoi il a fait allusion that's what he was alluding to; il faut être riche, ce que je ne suis pas you need to be rich, which I am not; il a fait faillite, ce qui n'est pas surprenant he's gone bankrupt, which is hardly surprising; il a accepté, ce à quoi je ne m'attendais pas he accepted, which is something I didn't expect; ce qui m'étonne, c'est qu'il ait accepté what surprises me is that he accepted; je ne m'attendais pas à ce qu'il écrive I wasn't expecting him to write; il n'y a pas de mal à ce que tu fasses cela there's no harm in your doing that; il s'étonne de ce que tu ne le saches pas he's surprised (that) you don't know; il tient à ce que vous veniez he's very keen that you should come ou for you to come; il se plaint de ce que tu ne l'aies pas consulté he complains (that) you didn't consult him; ce que c'est grand/laid! it's so big/ugly!; c'est étonnant ce qu'il te ressemble! it's amazing how much he looks like you!; ce qu'il a mangé de or comme bonbons! what a lot of sweets GB ou candy US he ate!; ce que c'est que d'être vieux/d'avoir étudié! what it is to be old/to be educated!; ce que c'est que les enfants! that's children for you!; voilà ce que c'est de se vanter/ne pas écouter! that's what comes of boasting/not listening!; ce qu'il ne faut pas accepter/faire! the things one has to put up with/to do!; ce que or qu'est-ce que○ j'ai faim! I'm so hungry!, I'm starving!; ce qu'il○ pleut/fait froid! it's pouring down/freezing!I[sə] (devant 'e' c' [s], devant 'a' ç' [s]) pronom démonstratif1. [sujet du verbe 'être']dire oui, c'est renoncer à sa liberté saying yes means ou amounts to giving up one's freedomc'est encore loin, la mer? is the sea still far away?, is it still a long way to the sea?c'est à toi? is this ou is it yours?serait-ce que tu as oublié? have you forgotten, by any chance?2. [pour insister]c'est l'auteur que je préfère he's/she's my favourite writerc'est à vous, monsieur, que je voudrais parler it was you I wanted to speak to, sirc'est à lui/à toi de décider it's up to him/up to you to decide3. ['c'est que' introduisant une explication]s'il ne parle pas beaucoup, c'est qu'il est timide if he doesn't say much, it's because he's shy4. [comme antécédent du pronom relatif]ce qui, ce que whatce qui m'étonne, c'est que... what surprises me is that...[reprenant la proposition] whichil dit en avoir les moyens, ce que je crois volontiers he says he can afford it, which I'm quite prepared to believe[introduisant une complétive]de ce que: je m'étonne de ce qu'il n'ait rien dit I'm surprised (by the fact that) he didn't say anythingsur ce que: il insiste sur ce que le travail doit être fait en temps voulu he insists that the work must be done in the specified time5. [emploi exclamatif]ce que tu es naïf! you're so naive!, how naive you are!tu vois ce que c'est que de mentir! you see what happens when you lie!, you see where lying gets you!ce que c'est (que) d'être instruit, tout de même! it must be wonderful to be educated!6. (locution)ce disant so saying, with these wordset ce: il n'a rien dit, et ce malgré toutes les menaces he said nothing, (and this) in spite of all the threatssur ce, je vous salue and now, I take my leavesur ce, elle se leva with that, she got upII[sə] (devant nom masculin commençant par voyelle ou h muet cet [sɛt]) ( féminin cette [sɛt], pluriel ces [sɛ]) déterminant (adjectif démonstratif)cette semaine je n'ai rien fait I haven't done a thing this ou this past ou this last week3. [désignant - ce dont on a parlé] this, these pluriel, that, those pluriel ; [ - ce dont on va parler] this, these pluriel4. [suivi d'une proposition relative]voici ce pont dont je t'ai parlé here's the ou that bridge I told you aboutil était de ces comédiens qui... he was one of those actors who...5. [emploi expressif]cet enfant est un modèle de sagesse! this ou that child is so well behaved!et pour ces messieurs, ce sera? now what will the ou you gentlemen have? -
36 antroxu
Antroxu, no cabe la menor duda que en cualquier época del año una felicidad o cualquier otra clase de buenaventura es sin dudarlo un «antroxu». Sin embargo en mis aldeas, cuando se dice por «antroxu», se refieren a la temporada de los carnavales. Per antroxu, lus guetus per lus teyáus miaguen enlloquecíus y‘engarradiétchanse 'ntepoláus per mor de les meigues gates. (Por los carnavales los gatos por los tejados maullan enloquecidos y se pelean entre ellos, por causa de las ladinas gatas). En mis aldeas existe la costumbre creo que desde tiempos inmemoriales, de chevar l'antroxu a tous lus probes del chugar, ou tamién a toes les xentes que nun hubiés achuquináu gochu. (De llevar el antroxu a todos los pobres de la aldea, y también a todos aquellos vecinos que no hubiesen hecho la matanza del cerdo). Me recuerdo que una vez por «antroxu» (carnaval), que la muyer de Xacintu 'l Xomedanu, chevóu 'l antroxu a Pín el Xugueiru, 'n homacu llixerín de carnis, engafuráu nel xeniu, que vivía viudu ya sen fíus, a cuentes del trabayu, de faer lus mexores xugus de tou 'l miou vátche d'enxuenu. (Que la mujer de Jacinto el de Somiedo, le llevó el antroxo a Pín el Yuguero, un hombre pequeño ligero de carnes, endemoniadamente con mal genio, que vivía viudo y sin hijos, a cuenta del fruto de su trabajo, que consistía, en hacer los mejores yugos de todo mi valle de ensueño). Alcuérdume que taba you naquel díe, xugaretiandu col pirru del Xugueiru, debaxu 'l tendexonín d'ísti, que taba naquel cheldar nel tallerucu que tenía achinde mesmu, fayendu 'n xugu grandie ya forte de frisnu, que yera pa Marcianu 'l Carreteiru, 'n paixanu del llugar de Tuñón. Axina tábamus naquel díe, you ya 'l pirru m'allegres xugandu, metandu qu’el Xugueru trabayaba pel xugu sen gurniar pallabra, cundu chegóu Frora la muyer del Xomedanu, ya mu xonriyente dixu: ¡Tráigote 'l antroxu Pín! Dexóu 'sti de trabayar, y'espurrióu sous manes p'acoyer el engueltaxu que l'apurría Frora, que conxistía nun torrenzacu de toicín, un churizu ya una morciétcha, ya tamién un piazu de calamona del gochu, ya metantu que lu dexengolguía del papelaxu dou taba enrodiétchau, díxoye a Frora: ¡Bonu miou nena, qu’el Faidor te lu pague! Ya despós cundu atisvóu tou 'l antroxu quei truxera la Frora, engrifandu 'l focicu noxaun d'afechu dixu: ¡Isti toicín que ye 'n pelleyu vou chailu 'l pirru, isti churizu que ye xabadiegu vou dailu 'l guauxe pa que lu ruque, perque you ya nun tenu caniles p'encetalu, les morciétches gulgue chevales oitra vez, perque amín fanme mal pal estómadu que tenulu mu dellicáu, ya la calamona que t’ensema de pilus, vou tirala 'l mediu la caleya, perque pa focicus tenu abundu con lus mious. (Me recuerdo que estaba yo aquel día, jugando con el perro del Yuguero debajo del tendejón de éste, que estaba en aquel acaecer, en el pequeño taller que tenía instalado allí mismo, estaba haciendo un yugo grande y fuerte de madera de fresno, que era para Marciano el Carretero, un paisano del pueblo de Tuñón. —Así estábamos aquel día yo y el perro muy alegres jugando, mientras que el yuguero trabajaba por el yugo afanosa y silenciosamente sin decir palabra, cuando llegó Flora la mujer del Somedano, que muy sonriente dijo: ¡Aquí te traigo este regalo Pín! Dejó éste de trabajar y estiró sus manos para recoger el envuelto que le daba Flora, que consistía en un trozo de tocino, un chorizo y una morcilla y también un pequeño trozo de la cabeza del cerdo, y mientras que lo desenvolvía del papelajo donde estaba liado, le dijo sonriendo ladinamente a Flora: ¡Bueno mujer que Dios te lo pague! Y después cuando vio lo que Flora le había traído, arrugando su hocico del todo enojado dijo: —Este tocino que no más es un pellejo malo, se lo voy a dar al perro, este chorizo que es un sabadiego de la peor calaña, se lo doy al pequeño para que lo ruque si puede, porque yo ya no tengo dientes para triturarlo, las morcillas vuelve a llevarlas otra vez para tu casa, pues a mi me hacen mucho daño en el estómago que tengo muy delicado, y la cabeza del cerdo que toda ella está cubierta de cerdas la voy a tirar al medio de la calleja, porque para hocicos tengo suficiente con los míos).Primer Diccionario Enciclopédicu de la Llingua Asturiana > antroxu
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37 carquexa
Carquexa, planta medicinal. La carquexa yera ente les xentes de mious aldines en nus tempus d'endenantes la mexor melecina ‘l mexor remediu pa la reume y'oitres dollores qu'ísti mal enrodiétcha nel curpu del Home. You entavía xigu creyendu 'n munches couxes de la melecina de lus tempus antigus, anxina ye que na carquexa tenu abonda fe, perque tenu agüeyáu y ureáu fatáus de veces comu les xentes apaciguaben lus sous amolexáus conécha. Xenardu you que miou má cundu chegaba ‘l envernu faer potaradinus de carquexa, ya despós de ben cocía la dexaba dientru d'un tarreñon de barru que tenía, ya tous lus díes pa dir pa la cama llapaba un pociétchu d'echa ya munches veces faíame tamén xorbiála 'minde, peru you nun l’engorgalaba ben perque namái que tenía qu’unes povixines d’azúcare, más écha falábame que yera mu bona pa nun sei quéi de la xangre, ya pa tornar la reume, ya p'oitres couxes más que nagora nun alcuerdiu. Na nuexa Melgueira y embruxante Tierrina tenomus mamplenáus de plantes ya frores melicinales, per ístu les nuexes xentes de lus tempus d’endenantes xabíen tantes couxes pa curar lus sous amolexíus. (La carquexa era entre las gentes de mis aldeas en los tiempos pasados la mejor medicina y el mejor remedio para el reúma y para otros dolores que éste mal desarrolla en el cuerpo del Hombre. Yo personalmente todavía sigo creyendo en muchas cosas de la medicina antigua. Así es que en la carquexa tengo mucha fe, porque tengo visto y oído muchas veces como las gentes apaciguaban sus dolores con ella. Recuerdo yo cómo mi madre cuando llegaba el invierno hacía pucherados de ella y después de bien cocida la dejaba dentro de un recipiente de barro que tenia, y todos los días cuando se acostaba bebía un pocillo de carquexa, y muchas veces me hacía a mí tomarla, pero yo no la bebía porque tenía muy poca azúcar y todo era porque no la había, más sin embargo mi madre me decía que era muy buena para no se qué cosas de la sangre, y también para que el reúma no le atacara a uno y lo mismo para no sé cuántas enfermedades. En nuestra dulce y embrujante Tierrina tenemos muchas plantas y hierbas medicinales, por esto nuestras gentes de los tiempos pasados sabían tantas cosas de estas plantas que les permitían aliviar y curar sus males).Primer Diccionario Enciclopédicu de la Llingua Asturiana > carquexa
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38 come
come [kʌm]∎ she won't come when she's called elle ne vient pas quand on l'appelle;∎ here come the children voici les enfants qui arrivent;∎ here he comes! le voilà qui arrive!;∎ it's stuck - ah, no, it's coming! c'est coincé - ah, non, ça vient!;∎ coming! j'arrive!;∎ come here! venez ici!; (to dog) au pied!;∎ come to the office tomorrow passez ou venez au bureau demain;∎ he came to me for advice il est venu me demander conseil;∎ you've come to the wrong person vous vous adressez à la mauvaise personne;∎ you've come to the wrong place vous vous êtes trompé de chemin, vous faites fausse route;∎ if you're looking for sun, you've come to the wrong place si c'est le soleil que vous cherchez, il ne fallait pas venir ici;∎ please come this way par ici ou suivez-moi s'il vous plaît;∎ I come this way every week je passe par ici toutes les semaines;∎ American come and look, come look venez voir;∎ familiar come and get it! à la soupe!;∎ he came whistling up the stairs il a monté l'escalier en sifflant;∎ a car came hurtling round the corner une voiture a pris le virage à toute vitesse;∎ people are constantly coming and going il y a un va-et-vient continuel;∎ fashions come and go la mode change tout le temps;∎ after many years had come and gone après bien des années;∎ familiar I don't know whether I'm coming or going je ne sais pas où j'en suis;∎ you have come a long way vous êtes venu de loin; figurative (made progress) vous avez fait du chemin;∎ the computer industry has come a very long way since then l'informatique a fait énormément de progrès depuis ce temps-là;∎ also figurative to come running arriver en courant;∎ we could see him coming a mile off on l'a vu venir avec ses gros sabots;∎ figurative you could see it coming on l'a vu venir de loin, c'était prévisible;∎ proverb everything comes to him who waits tout vient à point à qui sait attendre(b) (as guest, visitor) venir;∎ can you come to my party on Saturday night? est-ce que tu peux venir à ma soirée samedi?;∎ I'm sorry, I can't come (je suis) désolé, je ne peux pas venir;∎ would you like to come for lunch/dinner? voulez-vous venir déjeuner/dîner?;∎ I can only come for an hour or so je ne pourrai venir que pour une heure environ;∎ come for a ride in the car viens faire un tour en voiture;∎ she's come for her money elle est venue prendre son argent;∎ Angela came and we had a chat Angela est venue et on a bavardé;∎ they came for a week and stayed a month ils sont venus pour une semaine et ils sont restés un mois;∎ he couldn't have come at a worse time il n'aurait pas pu tomber plus mal∎ to come in time/late arriver à temps/en retard;∎ I've just come from the post office j'arrive de la poste à l'instant;∎ we came to a small town nous sommes arrivés dans une petite ville;∎ the time has come to tell the truth le moment est venu de dire la vérité;∎ to come to the end of sth arriver à la fin de qch;∎ I was coming to the end of my stay mon séjour touchait à sa fin;∎ there will come a point when… il viendra un moment où…;∎ when you come to the last coat of paint… quand tu en seras à la dernière couche de peinture…;∎ (reach) her hair comes (down) to her waist ses cheveux lui arrivent à la taille;∎ the mud came (up) to our knees la boue nous arrivait ou venait (jusqu') aux genoux(d) (occupy specific place, position) venir, se trouver;∎ the address comes above the date l'adresse se met au-dessus de la date;∎ my birthday comes before yours mon anniversaire vient avant ou précède le tien;∎ a colonel comes before a lieutenant un colonel a la préséance sur un lieutenant;∎ Friday comes after Thursday vendredi vient après ou suit jeudi;∎ that speech comes in Act 3/on page 10 on trouve ce discours dans l'acte 3/à la page 10;∎ the fireworks come next le feu d'artifice est après;∎ what comes after the performance? qu'est-ce qu'il y a après la représentation?(e) (occur, happen) arriver, se produire;∎ when my turn comes, when it comes to my turn quand ce sera (à) mon tour, quand mon tour viendra;∎ such an opportunity only comes once in your life une telle occasion ne se présente qu'une fois dans la vie;∎ he has a birthday coming son anniversaire approche;∎ there's a storm coming un orage se prépare;∎ success was a long time coming la réussite s'est fait attendre;∎ take life as it comes prenez la vie comme elle vient;∎ Christmas comes but once a year il n'y a qu'un Noël par an;∎ Bible it came to pass that… il advint que…;∎ come what may advienne que pourra, quoi qu'il arrive ou advienne∎ the idea just came to me one day l'idée m'est soudain venue un jour;∎ suddenly it came to me (I remembered) tout d'un coup, je m'en suis souvenu; (I had an idea) tout d'un coup, j'ai eu une idée;∎ I said the first thing that came into my head or that came to mind j'ai dit la première chose qui m'est venue à l'esprit;∎ the answer came to her elle a trouvé la réponse∎ writing comes naturally to her écrire lui est facile, elle est douée pour l'écriture;∎ a house doesn't come cheap une maison coûte ou revient cher;∎ the news came as a shock to her la nouvelle lui a fait un choc;∎ her visit came as a surprise sa visite nous a beaucoup surpris;∎ it comes as no surprise to learn he's gone (le fait) qu'il soit parti n'a rien de surprenant;∎ he's as silly as they come il est sot comme pas un;∎ they don't come any tougher than Big Al on ne fait pas plus fort que Big Al;∎ it'll all come right in the end tout cela va finir par s'arranger;∎ the harder they come the harder they fall plus dure sera la chute(h) (be available) exister;∎ this table comes in two sizes cette table existe ou se fait en deux dimensions;∎ the dictionary comes with a magnifying glass le dictionnaire est livré avec une loupe∎ it was a dream come true c'était un rêve devenu réalité;∎ to come unhooked se décrocher;∎ to come unravelled se défaire;∎ the buttons on my coat keep coming undone mon manteau se déboutonne toujours∎ she came to trust him elle en est venue à ou elle a fini par lui faire confiance;∎ we have come to expect this kind of thing nous nous attendons à ce genre de chose maintenant;∎ how did you come to lose your umbrella? comment as-tu fait pour perdre ton parapluie?;∎ how did the door come to be open? comment se fait-il que la porte soit ouverte?;∎ (now that I) come to think of it maintenant que j'y songe, réflexion faite;∎ it's not much money when you come to think of it ce n'est pas beaucoup d'argent quand vous y réfléchissez(k) (be owing, payable)∎ I still have £5 coming (to me) on me doit encore 5 livres;∎ there'll be money coming from her uncle's will elle va toucher l'argent du testament de son oncle;∎ he got all the credit coming to him il a eu tous les honneurs qu'il méritait;∎ familiar you'll get what's coming to you tu l'auras cherché ou voulu;∎ familiar he had it coming (to him) il ne l'a pas volé∎ a smile came to her lips un sourire parut sur ses lèvres ou lui vint aux lèvres∎ how come? comment ça?;∎ familiar come again? quoi?;∎ American how's it coming? comment ça va?;∎ come to that à propos, au fait;∎ I haven't seen her in weeks, or her husband, come to that ça fait des semaines que je ne l'ai pas vue, son mari non plus d'ailleurs;∎ if it comes to that, I'd rather stay home à ce moment-là ou à ce compte-là, je préfère rester à la maison;∎ don't come the fine lady with me! ne fais pas la grande dame ou ne joue pas à la grande dame avec moi!;∎ don't come the innocent! ne fais pas l'innocent!;∎ British familiar don't come it with me! (try to impress) n'essaie pas de m'en mettre plein la vue!; (lord it over) pas la peine d'être si hautain avec moi!;∎ the days to come les prochains jours, les jours qui viennent;∎ the battle to come la bataille qui va avoir lieu;∎ Religion the life to come l'autre vie;∎ in times to come à l'avenir;∎ for some time to come pendant quelque temps;∎ that will not be for some time to come ce ne sera pas avant quelque temps∎ (by) come tomorrow/Tuesday you'll feel better vous vous sentirez mieux demain/mardi;∎ I'll have been here two years come April ça fera deux ans en avril que je suis là;∎ come the revolution you'll all be out of a job avec la révolution, vous vous retrouverez tous au chômage∎ come, come!, come now! allons!, voyons!4 noun∎ it came about that… il arriva ou il advint que…;∎ how could such a mistake come about? comment une telle erreur a-t-elle pu se produire?;∎ the discovery of penicillin came about quite by accident la pénicilline a été découverte tout à fait par hasard(a) (walk, travel across → field, street) traverser;∎ as we stood talking she came across to join us pendant que nous discutions, elle est venue se joindre à nous∎ to come across well/badly (at interview) faire une bonne/mauvaise impression, bien/mal passer; (on TV) bien/mal passer;∎ he never comes across as well on film as in the theatre il passe mieux au théâtre qu'à l'écran;∎ he came across as a total idiot il donnait l'impression d'être complètement idiot∎ the author's message comes across well le message de l'auteur passe bien;∎ her disdain for his work came across le mépris qu'elle avait pour son travail transparaissait∎ we came across an interesting problem on a été confrontés à ou on est tombés sur un problème intéressant;∎ she reads everything she comes across elle lit tout ce qui lui tombe sous la mainfamiliar (give → information) donner□, fournir□ ; (→ help) offrir□ ; (→ money) raquer, se fendre de;∎ he came across with the money he owed me il m'a filé le fric qu'il me devait;∎ the crook came across with the names of his accomplices l'escroc a vendu ses complices(pursue) poursuivre;∎ he came after me with a stick il m'a poursuivi avec un bâton(a) (encouraging, urging)∎ come along, drink your medicine! allez, prends ou bois ton médicament!;∎ come along, we're late! dépêche-toi, nous sommes en retard!(b) (accompany) venir, accompagner;∎ she asked me to come along (with them) elle m'a invité à aller avec eux ou à les accompagner(c) (occur, happen) arriver, se présenter;∎ an opportunity like this doesn't come along often une telle occasion ne se présente pas souvent;∎ don't accept the first job that comes along ne prenez pas le premier travail qui se présente;∎ he married the first woman that came along il a épousé la première venue∎ the patient is coming along well le patient se remet bien;∎ the work isn't coming along as expected le travail n'avance pas comme prévu;∎ how's your computer class coming along? comment va ton cours d'informatique?(object → come to pieces) se démonter; (→ break) se casser; (project, policy) échouer;∎ to come apart at the seams (garment) se défaire aux coutures;∎ the book came apart in my hands le livre est tombé en morceaux quand je l'ai pris;∎ figurative under pressure he came apart sous la pression il a craqué(attack) attaquer, se jeter sur;∎ he came at me with a knife il s'est jeté sur moi avec un couteau;∎ figurative questions came at me from all sides j'ai été assailli de questions∎ come away from that door! écartez-vous de cette porte!;∎ I came away with the distinct impression that all was not well je suis reparti avec la forte impression que quelque chose n'allait pas;∎ he asked her to come away with him (elope) il lui a demandé de s'enfuir avec lui; British (go on holiday) il lui a demandé de partir avec lui(b) (separate) partir, se détacher;∎ the page came away in my hands la page m'est restée dans les mains∎ he came back with me il est revenu avec moi;∎ to come back home rentrer (à la maison);∎ figurative the colour came back to her cheeks elle reprit des couleurs;∎ we'll come back to that question later nous reviendrons à cette question plus tard;∎ to come back to what we were saying pour en revenir à ce que nous disions∎ it's all coming back to me tout cela me revient (à l'esprit ou à la mémoire);∎ her name will come back to me later son nom me reviendra plus tard∎ they came back with an argument in favour of the project ils ont répondu par un argument en faveur du projet∎ he came back strongly in the second set il a bien remonté au deuxième set;∎ they came back from 3-0 down ils ont remonté de 3 à 0brouiller, éloigner;∎ he came between her and her friend il l'a brouillée avec son amie, il l'a éloignée de son amie;∎ we mustn't let a small disagreement come between us nous n'allons pas nous disputer à cause d'un petit malentendu➲ come by(stop by) passer, venir(acquire → work, money) obtenir, se procurer; (→ idea) se faire;∎ jobs are hard to come by il est difficile de trouver du travail;∎ how did you come by this camera/those bruises? comment as-tu fait pour avoir cet appareil-photo/ces bleus?;∎ how did she come by all that money? comment s'est-elle procuré tout cet argent?;∎ how on earth did he come by that idea? où est-il allé chercher cette idée?(descend → ladder, stairs) descendre; (→ mountain) descendre, faire la descente de(a) (descend → from ladder, stairs) descendre; (→ from mountain etc) descendre, faire la descente; (plane → crash) s'écraser; (→ land) atterrir;∎ to come down to breakfast descendre déjeuner ou prendre le petit déjeuner;∎ come down from that tree! descends de cet arbre!;∎ they came down to Paris ils sont descendus à Paris;∎ hem-lines are coming down this year les jupes rallongent cette année;∎ he's come down in the world il a déchu;∎ you'd better come down to earth tu ferais bien de revenir sur terre ou de descendre des nues∎ rain was coming down in sheets il pleuvait des cordes;∎ the ceiling came down le plafond s'est effondré∎ the dress comes down to my ankles la robe descend jusqu'à mes chevilles;∎ her hair came down to her waist les cheveux lui tombaient ou descendaient jusqu'à la taille(d) (decrease) baisser;∎ he's ready to come down 10 percent on the price il est prêt à rabattre ou baisser le prix de 10 pour cent(e) (be passed down) être transmis (de père en fils);∎ this custom comes down from the Romans cette coutume nous vient des Romains;∎ the necklace came down to her from her great-aunt elle tient ce collier de sa grand-tante(f) (reach a decision) se prononcer;∎ the majority came down in favour of/against abortion la majorité s'est prononcée en faveur de/contre l'avortement;∎ to come down on sb's side décider en faveur de qn(g) (be removed) être défait ou décroché;∎ that wallpaper will have to come down il va falloir enlever ce papier peint;∎ the Christmas decorations are coming down today aujourd'hui, on enlève les décorations de Noël;∎ the tree will have to come down (be felled) il faut abattre cet arbre;∎ these houses are coming down soon on va bientôt démolir ces maisons∎ the boss came down hard on him le patron lui a passé un de ces savons;∎ one mistake and he'll come down on you like a ton of bricks si tu fais la moindre erreur, il te tombera sur le dos∎ they came down on me to sell the land ils ont essayé de me faire vendre le terrain□(amount) se réduire à, se résumer à;∎ it all comes down to what you want to do tout cela dépend de ce que vous souhaitez faire;∎ it all comes down to the same thing tout cela revient au même;∎ that's what his argument comes down to voici à quoi se réduit son raisonnement(become ill) attraper;∎ he came down with a cold il s'est enrhumé, il a attrapé un rhume(present oneself) se présenter;∎ more women are coming forward as candidates davantage de femmes présentent leur candidature;∎ the police have appealed for witnesses to come forward la police a demandé aux témoins de se faire connaître∎ the townspeople came forward with supplies les habitants de la ville ont offert des provisions;∎ he came forward with a new proposal il a fait une nouvelle proposition;∎ Law to come forward with evidence présenter des preuvesvenir;∎ she comes from China elle vient ou elle est originaire de Chine;∎ to come from a good family être issu ou venir d'une bonne famille;∎ this word comes from Latin ce mot vient du latin;∎ this wine comes from the south of France ce vin vient du sud de la France;∎ this passage comes from one of his novels ce passage est extrait ou provient d'un de ses romans;∎ that's surprising coming from him c'est étonnant de sa part;∎ a sob came from his throat un sanglot s'est échappé de sa gorge;∎ familiar I'm not sure where he's coming from je ne sais pas très bien ce qui le motive□∎ come in! entrez!;∎ they came in through the window ils sont entrés par la fenêtre;∎ come in now, children, it's getting dark rentrez maintenant, les enfants, il commence à faire nuit;∎ British familiar Mrs Brown comes in twice a week (to clean) Madame Brown vient (faire le ménage) deux fois par semaine(b) (plane, train) arriver(c) (in competition) arriver;∎ she came in second elle est arrivée deuxième(d) (be received → money, contributions) rentrer;∎ there isn't enough money coming in to cover expenditure l'argent qui rentre ne suffit pas à couvrir les dépenses;∎ how much do you have coming in every week? combien touchez-vous ou encaissez-vous chaque semaine?∎ news is just coming in of a riot in Red Square on nous annonce à l'instant des émeutes sur la place Rouge∎ come in car number 1, over j'appelle voiture 1, à vous;∎ come in Barry Stewart from New York à vous, Barry Stewart à New York∎ when do endives come in? quand commence la saison des endives?;∎ leather has come in le cuir est à la mode ou en vogue∎ these gloves come in handy or useful for driving ces gants sont bien commodes ou utiles pour conduire∎ where do I come in? quel est mon rôle là-dedans?;∎ this is where the law comes in c'est là que la loi intervient;∎ he should come in on the deal il devrait participer à l'opération;∎ I'd like to come in on this (conversation) j'aimerais dire quelques mots là-dessus ou à ce sujet(be object of → abuse, reproach) subir;∎ to come in for criticism être critiqué, être l'objet de critiques;∎ the government came in for a lot of criticism over its handling of the crisis le gouvernement a été très critiqué pour la façon dont il gère la crise;∎ to come in for praise être félicité(be given a part in) prendre part à;∎ they let him come in on the deal ils l'ont laissé prendre part à l'affaire∎ they came into a fortune (won) ils ont gagné une fortune; (inherited) ils ont hérité d'une fortune(b) (play a role in) jouer un rôle;∎ it's not simply a matter of pride, though pride does come into it ce n'est pas une simple question de fierté, bien que la fierté joue un certain rôle;∎ money doesn't come into it! l'argent n'a rien à voir là-dedans!résulter de;∎ what will come of it? qu'en adviendra-t-il?, qu'en résultera-t-il?;∎ no good will come from or of it ça ne mènera à rien de bon, il n'en résultera rien de bon;∎ let me know what comes of the meeting faites-moi savoir ce qui ressortira de la réunion;∎ that's what comes from listening to you! voilà ce qui arrive quand on vous écoute!➲ come off(a) (fall off → of rider) tomber de; (→ of button) se détacher de, se découdre de; (→ of handle, label) se détacher de; (of tape, wallpaper) se détacher de, se décoller de; (be removed → of stain, mark) partir de, s'enlever de∎ to come off the pill arrêter (de prendre) la pilule(c) (climb down from, leave → wall, ladder etc) descendre de;∎ to come off a ship/plane débarquer d'un navire/d'un avion;∎ I've just come off the night shift (finished work) je viens de quitter l'équipe de nuit; (finished working nights) je viens de finir le travail de nuit∎ oh, come off it! allez, arrête ton char!(a) (rider) tomber; (button) se détacher, se découdre; (handle, label) se détacher; (stain, mark) partir, s'enlever; (tape, wallpaper) se détacher, se décoller;∎ the handle came off in his hand la poignée lui est restée dans la main(c) (fare, manage) s'en sortir, se tirer de;∎ you came off well in the competition tu t'en es bien tiré au concours;∎ to come off best gagner(d) familiar (happen) avoir lieu□, se passer□ ; (be carried through) se réaliser□ ; (succeed) réussir□ ;∎ did the game come off all right? le match s'est bien passé?;∎ my trip to China didn't come off mon voyage en Chine n'a pas eu lieu;∎ his plan didn't come off son projet est tombé à l'eau∎ I'll come on after (you) je vous suivrai(b) (in imperative) come on! (with motion, encouraging, challenging) vas-y!, allez!; (hurry) allez!; familiar (expressing incredulity) tu rigoles!;∎ come on Scotland! allez l'Écosse!;∎ come on in/up! entre/monte donc!;∎ oh, come on, for goodness sake! allez, arrête!∎ how is your work coming on? où en est votre travail?;∎ my roses are coming on nicely mes rosiers se portent bien;∎ her new book is coming on quite well son nouveau livre avance bien;∎ he's coming on in physics il fait des progrès en physique∎ as night came on quand la nuit a commençé à tomber;∎ it's coming on to rain il va pleuvoir;∎ I feel a headache/cold coming on je sens un mal de tête qui commence/que je m'enrhume(e) (start functioning → electricity, gas, heater, lights, radio) s'allumer; (→ motor) se mettre en marche; (→ utilities at main) être mis en service;∎ has the water come on? y a-t-il de l'eau?(f) (behave, act)∎ don't come on all macho with me! ne joue pas les machos avec moi!;∎ familiar you came on a bit strong tu y es allé un peu fort∎ his new play is coming on on va donner sa nouvelle pièce(a) (proceed to consider) aborder, passer à;∎ I want to come on to the issue of epidemics je veux passer à la question des épidémies∎ she was coming on to me in a big way elle me draguait à fond(a) (exit, go out socially) sortir;∎ as we came out of the theatre au moment où nous sommes sortis du théâtre;∎ would you like to come out with me tonight? est-ce que tu veux sortir avec moi ce soir?;∎ figurative if he'd only come out of himself or out of his shell si seulement il sortait de sa coquille(b) (make appearance → stars, sun) paraître, se montrer; (→ flowers) sortir, éclore; figurative (→ book) paraître, être publié; (→ film) paraître, sortir; (→ new product) sortir;∎ to come out in a rash (person) se couvrir de boutons, avoir une éruption;∎ his nasty side came out sa méchanceté s'est manifestée;∎ I didn't mean it the way it came out ce n'est pas ce que je voulais dire∎ as soon as the news came out dès qu'on a su la nouvelle, dès que la nouvelle a été annoncée∎ when do your stitches come out? quand est-ce qu'on t'enlève tes fils?(e) (declare oneself publicly) se déclarer;∎ to come out strongly (for/against) se prononcer avec vigueur (pour/contre);∎ the governor came out against/for abortion le gouverneur s'est prononcé (ouvertement) contre/pour l'avortement;∎ familiar to come out (of the closet) (homosexual) révéler (publiquement) son homosexualité□, faire son come-out∎ the government came out of the deal badly le gouvernement s'est mal sorti de l'affaire;∎ everything will come out fine tout va s'arranger;∎ I came out top in maths j'étais premier en maths;∎ to come out on top gagner(h) (go into society) faire ses débuts ou débuter dans le monde∎ this sum won't come out je n'arrive pas à résoudre cette opération∎ the pictures came out well/badly les photos étaient très bonnes/n'ont rien donné;∎ the house didn't come out well la maison n'est pas très bien sur les photos∎ to come out of a document sortir d'un document(amount to) s'élever à∎ to come out in spots or a rash avoir une éruption de boutons(say) dire, sortir;∎ what will he come out with next? qu'est-ce qu'il va nous sortir encore?;∎ he finally came out with it il a fini par le sortir(a) (move, travel in direction of speaker) venir;∎ at the party she came over to talk to me pendant la soirée, elle est venue me parler;∎ do you want to come over this evening? tu veux venir à la maison ce soir?;∎ his family came over with the early settlers sa famille est arrivée ou venue avec les premiers pionniers;∎ I met him in the plane coming over je l'ai rencontré dans l'avion en venant∎ they came over to our side ils sont passés de notre côté;∎ he finally came over to their way of thinking il a fini par se ranger à leur avis∎ her speech came over well son discours a fait bon effet ou bonne impression;∎ he came over as honest il a donné l'impression d'être honnête;∎ he doesn't come over well on television il ne passe pas bien à la télévision;∎ her voice comes over well sa voix passe ou rend bien∎ he came over all funny (felt ill) il s'est senti mal tout d'un coup, il a eu un malaise; (behaved oddly) il est devenu tout bizarre;∎ to come over dizzy être pris de vertige;∎ to come over faint être pris d'une faiblesseaffecter, envahir;∎ a change came over him un changement se produisit en lui;∎ a feeling of fear came over him il a été saisi de peur, la peur s'est emparée de lui;∎ what has come over him? qu'est-ce qui lui prend?(a) (make a detour) faire le détour;∎ we came round by the factory nous sommes passés par ou nous avons fait le détour par l'usine(c) (occur → regular event)∎ don't wait for Christmas to come round n'attendez pas Noël;∎ when the championships/elections come round au moment des championnats/élections;∎ the summer holidays will soon be coming round again bientôt, ce sera de nouveau les grandes vacances(d) (change mind) changer d'avis;∎ he finally came round to our way of thinking il a fini par se ranger à notre avis;∎ they soon came round to the idea ils se sont faits à cette idée;∎ (change to better mood) don't worry, she'll soon come round ne t'en fais pas, elle sera bientôt de meilleure humeur(e) (recover consciousness) reprendre connaissance, revenir à soi; (get better) se remettre, se rétablir;∎ she's coming round after a bout of pneumonia elle se remet d'une pneumonie∎ his sense of conviction came through on voyait qu'il était convaincu;∎ her enthusiasm comes through in her letters son enthousiasme se lit dans ses lettres;∎ your call is coming through je vous passe votre communication;∎ you're coming through loud and clear je vous reçois cinq sur cinq;∎ figurative his message came through loud and clear son message a été reçu cinq sur cinq(b) (be granted, approved) se réaliser;∎ did your visa come through? avez-vous obtenu votre visa?;∎ my request for a transfer came through ma demande de mutation a été acceptée∎ he came through for us il a fait ce qu'on attendait de lui□ ;∎ did he come through on his promise? a-t-il tenu parole?□ ;∎ they came through with the documents ils ont fourni les documents□ ;∎ he came through with the money il a rendu l'argent comme prévu□∎ we came through marshland nous sommes passés par ou avons traversé des marais;∎ the rain came through my coat la pluie a traversé mon manteau;∎ water is coming through the roof l'eau s'infiltre par le toit∎ they came through the accident without a scratch ils sont sortis de l'accident indemnes;∎ I'm sure you will come through this crisis je suis sûr que tu te sortiras de cette crise;∎ she came through the exam with flying colours elle a réussi l'examen avec brio➲ come to(a) (recover consciousness) reprendre connaissance, revenir à soi∎ when it comes to physics, she's a genius pour ce qui est de la physique, c'est un génie;∎ when it comes to paying you can't see anyone for dust quand il faut payer, il n'y a plus personne(b) (amount to) s'élever à, se monter à;∎ how much did dinner come to? à combien s'élevait le dîner?;∎ her salary comes to £750 a month elle gagne 750 livres par mois;∎ the plan never came to anything le projet n'a abouti à rien;∎ that nephew of yours will never come to anything ton neveu n'arrivera jamais à rien∎ now we come to questions of health nous en venons maintenant aux questions de santé;∎ he got what was coming to him il n'a eu que ce qu'il méritait;∎ to come to a conclusion arriver à une conclusion;∎ to come to power accéder au pouvoir;∎ what is the world or what are things coming to? où va-t-on ?;∎ what are things coming to when there aren't even enough hospital beds available? où va-t-on s'il n'y a pas assez de lits dans les hôpitaux?;∎ I never thought it would come to this je ne me doutais pas qu'on en arriverait là;∎ let's hope it won't come to that espérons que nous n'en arrivions pas là∎ the two roads come together at this point les deux routes se rejoignent à cet endroit∎ everything came together at the final performance tout s'est passé à merveille pour la dernière représentation□∎ the government is coming under pressure to lower taxes le gouvernement subit des pressions visant à réduire les impôts(b) (be classified under) être classé sous;∎ that subject comes under "current events" ce sujet est classé ou se trouve sous la rubrique "actualités"∎ I come up to town every Monday je viens en ville tous les lundis;∎ they came up to Chicago ils sont venus à Chicago;∎ she came up the hard way elle a réussi à la force du poignet;∎ Military an officer who came up through the ranks un officier sorti du rang(c) (approach) s'approcher;∎ to come up to sb s'approcher de qn, aborder qn;∎ the students came up to him with their questions les étudiants sont venus le voir avec leurs questions;∎ it's coming up to five o'clock il est presque cinq heures;∎ coming up now on Channel 4, the seven o'clock news et maintenant, sur Channel 4, le journal de sept heures;∎ familiar one coffee, coming up! et un café, un!∎ my beans are coming up nicely mes haricots poussent bien(e) (come under consideration → matter) être soulevé, être mis sur le tapis; (→ question, problem) se poser, être soulevé; Law (→ accused) comparaître; (→ case) être entendu;∎ that problem has never come up ce problème ne s'est jamais posé;∎ the question of financing always comes up la question du financement se pose toujours;∎ the subject came up twice in the conversation le sujet est revenu deux fois dans la conversation;∎ your name came up twice on a mentionné votre nom deux fois;∎ she comes up for re-election this year son mandat prend fin cette année;∎ my contract is coming up for review mon contrat doit être révisé;∎ to come up before the judge or the court (accused) comparaître devant le juge; (case) être entendu par la cour;∎ her case comes up next Wednesday elle passe au tribunal mercredi prochain∎ to deal with problems as they come up traiter les problèmes au fur et à mesure;∎ she's ready for anything that might come up elle est prête à faire face à toute éventualité;∎ I can't make it, something has come up je ne peux pas venir, j'ai un empêchement;∎ I'll let you know if anything comes up (if I find further information) s'il y a du nouveau, je vous tiendrai au courant; (anything that is suitable) je vous tiendrai au courant si je vois quelque chose qui vous convienne∎ when the lights came up at the interval lorsque les lumières se rallumèrent à l'entracte∎ everything she eats comes up (again) elle vomit ou rejette tout ce qu'elle mange(i) (colour, wood etc)∎ the colour comes up well when it's cleaned la couleur revient bien au nettoyage∎ did their number come up? (in lottery) ont-ils gagné au loto?; figurative est-ce qu'ils ont touché le gros lot?(be confronted with) rencontrer;∎ they came up against some tough competition ils se sont heurtés à des concurrents redoutables(find unexpectedly → person) rencontrer par hasard, tomber sur; (→ object) trouver par hasard, tomber sur;∎ we came upon the couple just as they were kissing nous avons surpris le couple en train de s'embrasser∎ the mud came up to their knees la boue leur montait ou arrivait jusqu'aux genoux;∎ she comes up to his shoulder elle lui arrive à l'épaule;∎ we're coming up to the halfway mark nous atteindrons bientôt la moitié∎ his last book doesn't come up to the others son dernier livre ne vaut pas les autres;∎ to come up to sb's expectations répondre à l'attente de qn;∎ the play didn't come up to our expectations la pièce nous a déçus(offer, propose → money, loan) fournir; (think of → plan, suggestion) suggérer, proposer; (→ answer) trouver; (→ excuse) trouver, inventer;∎ they came up with a wonderful idea ils ont eu une idée géniale;∎ what will she come up with next? qu'est-ce qu'elle va encore inventer?ⓘ Come on down! Il s'agit de la formule consacrée du jeu télévisé The Price is Right (dont l'équivalent français est Le Juste prix) qui débuta en 1957 aux États-Unis, et dans les années 80 en Grande-Bretagne. L'animateur de l'émission prononçait ces paroles ("Descendez!") pour inviter les membres du public sélectionnés pour participer au jeu à venir le rejoindre sur la scène. Aujourd'hui on utilise cette formule plaisamment pour dire à quelqu'un d'approcher ou bien pour indiquer à quelqu'un qui doit prononcer un discours ou se produire sur scène qu'il est temps de prendre place.ⓘ Come up and see me sometime... Cette formule fut utilisée pour la première fois par Mae West dans le film de 1933 She Done Him Wrong (dont le titre français est Lady Lou); la citation exacte était en fait Why don't you come up sometime, see me? ("Pourquoi est-ce que tu ne monterais pas un de ces jours, pour me voir?"). Il s'agit de l'archétype de l'invitation au badinage. Encore aujourd'hui on utilise cette formule en imitant l'air canaille de Mae West. -
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good [gʊd]bon ⇒ 1A (a)-(d), 1B (a), 1C (a), 1C (c), 1C (d), 1D (a)-(e), 1E (a)-(d), 2 (a) beau ⇒ 1A (a), 1D (b) gentil ⇒ 1B (a) sage ⇒ 1B (b) favorable ⇒ 1C (b) bien ⇒ 2 (a), 2 (b), 3 pour ainsi dire ⇒ 5 pour de bon ⇒ 6A.∎ we're good friends nous sommes très amis;∎ we're just good friends on est des amis, c'est tout;∎ she has a good relationship with her staff elle a un bon contact avec ses employés;∎ they have a good sex life sexuellement, tout va bien entre eux;∎ they had a good time ils se sont bien amusés;∎ we had good weather during the holidays il faisait beau pendant nos vacances;∎ good to eat/to hear bon à manger/à entendre;∎ it's good to be home ça fait du bien ou ça fait plaisir de rentrer chez soi;∎ it's good to be alive il fait bon vivre;∎ wait until he's in a good mood attendez qu'il soit de bonne humeur;∎ to feel good être en forme;∎ he doesn't feel good about leaving her alone (worried) ça l'ennuie de la laisser seule; (ashamed) il a honte de la laisser seule;∎ it's too good to be true c'est trop beau pour être vrai ou pour y croire;∎ the good life la belle vie;∎ she's never had it so good! elle n'a jamais eu la vie si belle!;∎ this is as good as you can get or as it gets c'est ce qui se fait de mieux;∎ have a good day! bonne journée!;∎ it's good to see you je suis/nous sommes content(s) de te voir;∎ you can have too much of a good thing on se lasse de tout, même du meilleur∎ it's a good school c'est une bonne école;∎ he speaks good English il parle bien anglais;∎ she put her good shoes on elle a mis ses belles chaussures;∎ I need a good suit j'ai besoin d'un bon costume;∎ this house is good enough for me cette maison me suffit;∎ if it's good enough for you, it's good enough for me si ça vous va, alors ça me va aussi;∎ this isn't good enough ça ne va pas;∎ this work isn't good enough ce travail laisse beaucoup à désirer;∎ nothing is too good for her family rien n'est trop beau pour sa famille;∎ it makes good television ça marche bien à la télévision(c) (competent, skilful) bon, compétent;∎ do you know a good lawyer? connaissez-vous un bon avocat?;∎ she's a very good doctor c'est un excellent médecin;∎ he's a good swimmer c'est un bon nageur;∎ she's a good listener c'est quelqu'un qui sait écouter;∎ to be good in bed être bien au lit;∎ he's too good for that job il mérite une meilleure situation;∎ to be good at sth être doué pour ou bon en qch;∎ they're good at everything ils sont bons en tout;∎ he's good with children il sait s'y prendre avec les enfants;∎ to be good with one's hands être habile ou adroit de ses mains;∎ they're not good enough to direct the others ils ne sont pas à la hauteur pour diriger les autres;∎ you're as good as he is tu le vaux bien, tu vaux autant que lui;∎ she's as good an artist as you are elle vous vaut en tant qu'artiste;∎ to be good on French history/contract law (author) être bon en histoire de France/sur le droit des contrats;∎ to be good on sth (book) être complet sur qch;∎ the good gardening guide (title of book) le guide du bon jardinier∎ to be good for nothing être bon à rien;∎ this product is also good for cleaning windows ce produit est bien aussi pour nettoyer les vitres∎ good day! British or & American old-fashioned (hello) bonjour!; British old-fashioned (goodbye) adieu!;∎ good evening! bonsoir!;B.∎ good behaviour or conduct bonne conduite f;∎ she's a good person c'est quelqu'un de bien;∎ he's a good sort c'est un brave type;∎ she proved to be a good friend elle a prouvé qu'elle était une véritable amie;∎ he's been a good husband to her il a été pour elle un bon mari;∎ you're too good for him tu mérites mieux que lui;∎ they took advantage of his good nature ils ont profité de son bon naturel ou caractère;∎ he's a good Christian/communist c'est un bon chrétien/communiste;∎ to lead a good life (comfortable) avoir une belle vie; (moral) mener une vie vertueuse ou exemplaire;∎ they've always been good to me ils ont toujours été gentils avec moi;∎ life has been good to me j'ai eu de la chance dans la vie;∎ that's very good of you c'est très aimable de votre part;∎ he was very good about it il s'est montré très compréhensif;∎ it's good of you to come c'est aimable ou gentil à vous d'être venu;∎ would you be good enough to ask him? auriez-vous la bonté de lui demander?, seriez-vous assez aimable pour lui demander?;∎ would you be good enough to reply by return of post? voudriez-vous avoir l'obligeance de répondre par retour du courrier?;∎ old-fashioned or humorous and how's your good lady? et comment va madame?;∎ old-fashioned or humorous my good man mon brave;∎ literary good men and true des hommes vaillants;∎ literary the good ship Caledonia le Caledonia(b) (well-behaved) sage;∎ be good! sois sage!;∎ be a good boy and fetch Mummy's bag sois mignon, va chercher le sac de maman;C.∎ it's a good thing she's prepared to talk about it c'est une bonne chose qu'elle soit prête à en parler;∎ she had the good fortune to arrive just then elle a eu la chance d'arriver juste à ce moment-là;∎ it's a good job or good thing he decided not to go c'est une chance qu'il ait décidé de ou heureusement qu'il a décidé de ne pas y aller;∎ all good wishes for the New Year tous nos meilleurs vœux pour le nouvel an∎ to buy sth at a good price acheter qch bon marché ou à un prix avantageux;∎ you've got a good chance tu as toutes tes chances;∎ she's in a good position to help us elle est bien placée pour nous aider;∎ there are good times ahead l'avenir est prometteur;∎ he put in a good word for me with the boss il a glissé un mot en ma faveur au patron;∎ it's looking good (is going well) ça a l'air de bien se passer; (is going to succeed) ça se présente bien;∎ he's looking good (of boxer, athlete, election candidate) il a toutes ses chances∎ it's a good holiday spot for people with children c'est un lieu de vacances idéal pour ceux qui ont des enfants;∎ is this a good moment to ask him? est-ce un bon moment pour lui demander?;∎ this is as good a time as any autant le faire maintenant;∎ it's as good a way as any to do it c'est une façon comme une autre de le faire(d) (beneficial) bon, bienfaisant;∎ protein-rich diets are good for pregnant women les régimes riches en protéines sont bons pour les femmes enceintes;∎ eat your spinach, it's good for you mange tes épinards, c'est bon pour toi;∎ hard work is good for the soul! le travail forme le caractère!;∎ whisky is good for a cold le whisky est bon pour les rhumes;∎ to be good for business être bon pour les affaires;∎ he's not good for her il a une mauvaise influence sur elle;∎ this cold weather isn't good for your health ce froid n'est pas bon pour ta santé ou est mauvais pour toi;∎ it's good for him to spend time outdoors ça lui fait du bien ou c'est bon pour lui de passer du temps dehors;∎ he works more than is good for him il travaille plus qu'il ne faudrait ou devrait;∎ figurative he doesn't know what's good for him il ne sait pas ce qui est bon pour lui;∎ figurative if you know what's good for you, you'll listen si tu as le moindre bon sens, tu m'écouterasD.(a) (sound, strong) bon, valide;∎ I can do a lot with my good arm je peux faire beaucoup de choses avec mon bras valide;∎ my eyesight/hearing is good j'ai une bonne vue/l'ouïe fine∎ that colour looks good on him cette couleur lui va bien;∎ she has a good figure elle est bien faite;∎ the vase looks good there le vase rend très bien là(c) (valid, well-founded) bon, valable;∎ she had a good excuse/reason for not going elle avait une bonne excuse pour/une bonne raison de ne pas y aller;∎ I wouldn't have come without good reason je ne serais pas venu sans avoir une bonne raison;∎ they made out a good case against drinking tap water ils ont bien expliqué pourquoi il ne fallait pas boire l'eau du robinet(d) (reliable, trustworthy → brand, car) bon, sûr; Commerce & Finance (→ cheque) bon; (→ investment, securities) sûr; (→ debt) bon, certain;∎ my passport is good for five years mon passeport est bon ou valable pour cinq ans;∎ this coat is good for another year ce manteau fera encore un an;∎ familiar she's good for another ten years elle en a bien encore pour dix ans;∎ familiar he's always good for a laugh il sait toujours faire rire□ ;∎ how much money are you good for? (do you have) de combien d'argent disposez-vous?;∎ he should be good for a couple of hundred pounds on devrait pouvoir en tirer quelques centaines de livres;∎ they are or their credit is good for £500 on peut leur faire crédit jusqu'à 500 livres(e) (honourable, reputable) bon, estimé;∎ they live at a good address ils habitent un quartier chic;∎ to protect their good name pour défendre leur réputation;∎ the firm has a good name la société a (une) bonne réputation;∎ she's from a good family elle est de bonne famille;∎ a family of good standing une famille bienE.(a) (ample, considerable) bon, considérable;∎ a good amount or deal of money beaucoup d'argent;∎ a good (round) sum une somme rondelette;∎ a good few people pas mal de gens;∎ take good care of your mother prends bien soin de ta mère;∎ to make good money bien gagner sa vie;∎ I make good money je gagne bien ma vie;∎ we still have a good way to go nous avons encore un bon bout de chemin à faire;∎ I was a good way into the book when I realized that… j'avais déjà bien avancé dans ma lecture quand je me suis rendu compte que…;∎ a good thirty years ago il y a bien trente ans;∎ the trip will take you a good two hours il vous faudra deux bonnes heures pour faire le voyage;∎ she's been gone a good while ça fait un bon moment qu'elle est partie;∎ they came in a good second ils ont obtenu une bonne deuxième place;∎ there's a good risk of it happening il y a de grands risques que ça arrive(b) (proper, thorough) bon, grand;∎ I gave the house a good cleaning j'ai fait le ménage à fond;∎ have a good cry pleure un bon coup;∎ we had a good laugh on a bien ri;∎ I managed to get a good look at his face j'ai pu bien regarder son visage;∎ take a good look at her regardez-la bien;∎ he got a good spanking il a reçu une bonne fessée;∎ familiar we were good and mad on était carrément furax;∎ she'll call when she's good and ready elle appellera quand elle le voudra bien;∎ I was good and sorry to have invited her j'ai bien regretté de l'avoir invitée(c) (acceptable) bon, convenable;∎ we made the trip in good time le voyage n'a pas été trop long;∎ that's all very good or all well and good but→ c'est bien joli ou bien beau tout ça mais…(d) (indicating approval) bon, très bien;∎ I'd like a new suit - very good, sir! j'ai besoin d'un nouveau costume - (très) bien, monsieur!;∎ she left him - good! elle l'a quitté - tant mieux!;∎ he's feeling better - good, let him go il va mieux - très bien, laissez-le partir;∎ good, that's settled bon ou bien, voilà une affaire réglée;∎ (that) sounds good! (good idea) bonne idée!;∎ that's a good question c'est une bonne question;∎ familiar that's a good one! (joke) elle est (bien) bonne, celle-là!; ironic (far-fetched story) à d'autres!;∎ familiar good on you or for you! bravo!, très bien!;∎ good old Eric, I knew he wouldn't let us down! ce brave Eric, je savais qu'il ne nous laisserait pas tomber!;∎ good old London le bon vieux Londres;∎ the good old days le bon vieux temps2 adverb(a) (as intensifier) bien, bon;∎ a good hard bed un lit bien dur;∎ I'd like a good hot bath j'ai envie de prendre un bon bain chaud;∎ he needs a good sound spanking il a besoin d'une bonne fessée;∎ the two friends had a good long chat les deux amis ont longuement bavardé;∎ we took a good long walk nous avons fait une bonne ou une grande promenade∎ she writes good elle écrit bien;∎ the boss gave it to them good and proper le patron leur a passé un de ces savons;∎ their team beat us good and proper leur équipe nous a battus à plate couture ou à plates coutures;∎ I'll do it when I'm good and ready je le ferai quand ça me chantera;∎ I like my coffee good and strong j'aime le café bien fort;∎ make sure it's stuck on good and hard vérifie que c'est vraiment bien collé;∎ put the paint on good and thick appliquer la peinture en couches bien épaisses∎ a local boy made good un garçon du pays ou du coin qui a fait son chemin;∎ the prisoner made good his escape le prisonnier est parvenu à s'échapper ou a réussi son évasion;∎ they made good their promise ils ont tenu parole ou ont respecté leur promesse;∎ he made good his position as leader il a assuré sa position de leader;∎ to make sth good (mistake) remédier à qch; (damages, injustice) réparer qch; (losses) compenser qch; (deficit) combler qch; (wall, surface) apporter des finitions à qch;∎ we'll make good any expenses you incur nous vous rembourserons toute dépense;∎ American to make good on sth honorer qch3 noun(a) (morality, virtue) bien m;∎ they do good ils font le bien;∎ that will do more harm than good ça fera plus de mal que de bien;∎ to return good for evil rendre le bien pour le mal;∎ that organization is a power for good cet organisme exerce une influence salutaire;∎ she recognized the good in him elle a vu ce qu'il y avait de bon en lui;∎ there is good and bad in everyone il y a du bon et du mauvais en chacun de nous;∎ to be up to no good préparer un mauvais coup;∎ their daughter came to no good leur fille a mal tourné;∎ for good or evil, for good or ill pour le bien et pour le mal∎ this book isn't much good to me ce livre ne me sert pas à grand-chose;∎ if it's any good to him si ça peut lui être utile ou lui rendre service;∎ I was never any good at mathematics je n'ai jamais été doué pour les maths, je n'ai jamais été bon ou fort en maths;∎ he's no good il est nul;∎ he'd be no good as a teacher il ne ferait pas un bon professeur;∎ what's the good? à quoi bon?;∎ what good would it do to leave now? à quoi bon partir maintenant?;∎ what good will it do you to see her? ça te servira à quoi ou t'avancera à quoi de la voir?;∎ familiar a fat lot of good that did you! te voilà bien avancé maintenant!;∎ ironic that will do you a lot of good! tu seras bien avancé!, ça te fera une belle jambe!;∎ it's no good, I give up ça ne sert à rien, j'abandonne;∎ it's no good worrying about it ça ne sert à rien de ou ce n'est pas la peine de ou inutile de vous inquiéter;∎ I might as well talk to the wall for all the good it does je ferais aussi bien de parler au mur, pour tout l'effet que ça fait(c) (benefit, welfare) bien m;∎ I did it for your own good je l'ai fait pour ton (propre) bien;∎ a holiday will do her good des vacances lui feront du bien;∎ she resigned for the good of her health elle a démissionné pour des raisons de santé;∎ it does my heart good to see you so happy ça me réchauffe le cœur de vous voir si heureux;∎ much good may it do you! grand bien vous fasse!;∎ the common good l'intérêt m commun∎ the good and the bad les bons et les méchants;∎ only the good die young ce sont toujours les meilleurs qui partent les premierspour ainsi dire, à peu de choses près;∎ I'm as good as blind without my glasses sans lunettes je suis pour ainsi dire aveugle;∎ he's as good as dead c'est comme s'il était mort;∎ the job is as good as finished la tâche est pour ainsi dire ou est pratiquement finie;∎ it's as good as new c'est comme neuf;∎ he as good as admitted he was wrong il a pour ainsi dire reconnu qu'il avait tort;∎ they as good as called us cowards ils n'ont pas dit qu'on était des lâches mais c'était tout comme;∎ are you married? - as good as tu es marié? - non, mais c'est tout commepour de bon;∎ she left for good elle est partie pour de bon;∎ they finally settled down for good ils se sont enfin fixés définitivement;∎ for good and all une (bonne) fois pour toutes, pour de bon;∎ I'm warning you for good and all! c'est la dernière fois que je te le dis!∎ that's all to the good tant mieux;∎ he finished up the card game £15 to the good il a fait 15 livres de bénéfice ou il a gagné 15 livres aux cartes►► the Good Book la Bible;Good Friday le vendredi saint;good looks (attractive appearance) beauté f;American familiar good old boy or good ole boy or good ol' boy (white male from Southern US) = Blanc originaire du sud des États-Unis, aux valeurs traditionnelles; pejorative (redneck) plouc m;Bible the Good Samaritan le bon Samaritain;figurative good Samaritan bon Samaritain m;∎ she's a real good Samaritan elle a tout du bon Samaritain;American Law the good Samaritan laws = lois qui protègent un sauveteur de toutes poursuites éventuelles engagées par le blessé;the Good Shepherd le Bon Pasteur✾ Film 'The Good, the Bad and the Ugly' Leone 'Le Bon, la brute et le truand'ⓘ GOOD FRIDAY En Grande-Bretagne, il est traditionnel, le jour du vendredi saint, de manger des "hot cross buns" (petits pains ronds aux fruits secs, marqués d'une croix).ⓘ THE GOOD FRIDAY AGREEMENT Le processus de paix en Irlande du Nord, qui a été amorcé par les cessez-le-feu des groupes paramilitaires républicains et unionistes en 1994, a abouti au "Good Friday Agreement", l'accord de paix signé à Belfast en avril 1998. Cet accord, parrainé par les Premiers ministres britannique et irlandais, et finalement approuvé par le Sinn Féin et par la plupart des partis unionistes, a mis en place la "Northern Ireland Assembly", un parlement quasi autonome avec un partage démocratique du pouvoir entre les communautés protestante et catholique. Cet accord est une étape vers la fin de trente ans de guerre civile en Ulster.ⓘ You've never had it so good Ce slogan a été utilisé pour la première fois aux États-Unis en 1952 par les Démocrates. Il signifie "vous êtes aujourd'hui plus prospères que jamais". En Grande-Bretagne, ce slogan est associé au Premier ministre conservateur Harold Macmillan qui l'utilisa dans un discours en 1957. Aujourd'hui, on utilise cette formule sur le mode ironique lorsqu'une situation n'encourage pas du tout à l'optimisme. -
40 facio
făcĭo, ĕre, fēci, factum - impératif présent: fac/facite - face: forme archaïque employée surtout par Plaute et Térence. - futur simple: facie = faciam (Cato). - voir les formes archaïques: faxo, faxim. - voir la conjugaison du passif: fio, fieri, factus sum. - voir l'article fio. [st1]1 [-] faire, exécuter, effectuer, accomplir; agir, se conduire; faire que, faire en sorte que. - facere aliquid ex re: faire une chose avec une autre. - praedam ab hoste facere: faire du butin sur l’ennemi. - alicui non idem fecit, Cic.: n'en a-t-il pas usé ainsi avec qqn? - factus ad + acc.: fait pour. - facere ut: faire en sorte que (ut consécutif). - fac ut sciam ou fac sciam: fais en sorte que je sache. - face mittas, Ter.: aie soin d'envoyer. - facere hoc, ut: faire ceci, à savoir que (ut explicatif, développant hoc). - di faxint ne.... (faxim... = faciam...): fassent les dieux que... ne... pas. - avec adv.: agir, se comporter, se conduire. - facio libenter ut: il m'est bien agréable de. - bene (recte) facis quod: tu fais bien de. - facis tu quidem fraterne quod me hortaris: tu te conduis vraiment en bon frère en m'exhortant. - facis injuste si: tu commets une injustice si... - alicui bene (male) facere: se comporter bien (mal) à l’égard de qqn. - arroganter facit cum: il montre de la présomption en... - facere amice, Cic.: agir en ami. - homines captivos qui catenis vinciunt nimis stulte faciunt mea quidem sententia, Plaut. Men.: ceux qui tiennent enchaînés des captifs font une très grosse sottise, à mon avis. - factum optume: tant mieux. - in re plurimum facere: réussir très bien dans qqch. - mature facto opus est ( facto → participe neutre au lieu de l’inf.) il faut agir à temps. - facere ne + subj.: faire que ne... pas. - non possum facere quin, Cic.: je ne peux pas m'empêcher de. - facultatem recte judicandi alicui facere: donner à qqn la possiblilité de bien juger. - invitus feci: j'ai agi contre mon gré. - illum forma tremere facit, Ov.: ma beauté le fait trembler. - dictum ac factum: aussitôt dit aussitôt fait, sans délai. [st1]2 [-] faire, créer, produire, confectionner, façonner, construire, constituer, composer. - facere ova, Varr.: pondre des oeufs. - facere sobolem, Col.: avoir des petits. - facit grana malum, Col.: la pomme a des pépins. - facere statuam, Plin.: sculpter une statue. [st1]3 [-] procurer, causer, susciter, apporter, exciter. - impedimentum alicui facere: causer de l'embarras à qqn. - negotium facere: donner de l'embarras, causer des ennuis. - spem alicui facere: provoquer l’espoir de qqn. - facere insidias alicui, Nep.: tendre des embûches à qqn. - facere stomachum, Cic.: mettre en colère. - facere risum, Quint.: faire rire. [st1]4 [-] se procurer, acquérir, s'attirer. - facere praedam, Cic.: se procurer du butin. - facere omnia ad se, Petr.: tout tirer à soi. - facere manum, Cic.: ramasser une troupe. - facere nil sibi reliqui, Caes.: ne rien épargner - facere sibi fortunam, Liv.: être l'artisan de sa fortune. [st1]5 [-] souffrir (un dommage), éprouver, se trouver dans tel ou tel état. - facere damnum, detrimentum: subir une perte, un dommage. - facere jacturam, Cic.: supporter une perte. - bestiae simile quiddam faciunt, Cic.: les bêtes éprouvent quelque chose de semblable. [st1]6 [-] faire (remplaçant un verbe précédent). - an Scythes potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates facere non potuerunt? Cic.: quoi! un Scythe a pu mépriser l'argent, et nos compatriotes n'ont pu le faire? [st1]7 [-] instituer, nommer, faire, rendre (ordinairement avec un attribut); mettre dans tel ou tel état. - facere agricolam ducem: faire d’un laboureur un général. - aliquem reum facere: accuser qqn. - consulem aliquem facere: nommer qqn consul. - facere aliquem certiorem: informer qqn. - facere invisum, Hor.: rendre odieux. - facere de Italia Africam, Flor.: faire de l'Italie une seconde Afrique. - fecerant de servitute Romanos, Flor.: d'esclaves ils étaient devenus Romains. - senatum bene sua sponte firmum firmiorem fecistis, Cic. Phil. 6: le sénat, déjà ferme de lui-même, vous l'avez affermi encore plus. - facere palam, Nep.: rendre public, publier, divulguer. [st1]8 [-] juger d'un certain prix, estimer, priser. - facere + gén. de prix: faire cas de, estimer. - magni, (parvi) eum facio: je l’estime beaucoup (peu). - voluptatem virtus minimi facit: la vertu fait très peu cas du plaisir. - dolorem nihili facere: ne faire nullement cas de la douleur, dédaigner la douleur. - facere + gén. autre que le gén. de prix: cf. esse + gén. - omnia quae mulieris fuerunt, viri fiunt dotis nomine, Cic. Top. 4: tous les biens qui appartenaient à la femme passent au mari sous le nom de dot. - Asiam populi Romani facere: mettre l'Asie sous la dépendance du peuple romain. - facere aliquid dicionis alicujus: mettre qqch sous le pouvoir de qqn. - omnem oram usque ad Hiberum flumen Romanae dicionis fecit, Liv. 21: il soumit à l'empire romain toute la côte jusqu'à l'Ebre. [st1]9 [-] faire une supposition, simuler, feindre. - fac + prop. inf.: suppose que. - faciamus deos non esse, Cic.: supposons que les dieux n'existent pas. - exitium fac me meruisse, Ov.: suppose que j'aie mérité la mort. - Herculem Homerus conveniri facit ab Ulysse, Cic.: Homère feint qu'Hercule et Ulysse se rencontrent. - feci sermonem inter nos habitum, Cic.: j'ai fait croire à un entretien entre nous. - facio me alias res agere, Cic.: je fais semblant d'être occupé ailleurs (= d'être distrait). [st1]10 [-] pratiquer, exercer (un métier); faire un sacrifice, sacrifier. - facere medicinam: exercer la médecine. - facere argentariam, Cic.: exercer le métier de banquier, être banquier. - mercaturas facere: faire le commerce. - facere stipendia: être soldat, servir. - facere sacra, Cic.: faire un sacrifice. - facere (s.-ent. sacra) Junoni, Cic.: sacrifier à Junon. - dii facientes adjuvant, Varr.: les dieux sont propices à ceux qui les honorent. - facere alicui deo aliqua re: sacrifier à un dieu qqch [au moyen de qqch]. - facere agno: [faire (un sacrifice) avec un agneau] = offrir un agneau en sacrifice. - cum faciam vitulâ pro frugibus, Virg. B. 3: quand j'offrirai en sacrifice un veau au lieu des fruits de la terre. [st1]11 [-] parcourir (un espace); passer (un temps). - cursu quingenta stadia facere, Just.: faire cinq cents stades à la course. - paucissimos dies una fecimus, Sen.: nous avons passé très peu de jours ensemble. [st1]12 [-] être d'un parti, être pour, être contre. - facere contra (adversus) aliquem: être contre qqn. - facere cum (ab) aliquo: agir avec qqn, être pour qqn, être du parti de qqn. - veritas cum hoc facit, Quint.: la vérité est pour lui. [st1]13 [-] convenir, être bon pour, être utile, aller à. - facere ad aliquam rem (alicui rei): être bon (efficace) pour qqch ou convenir à qqch. - non male facere cum aliquo, Ov.: aller bien à qqn, s'accorder avec qqn. - plurimum facit totas diligenter nosse causas, Quint.: il est très utile de bien connaître l'ensemble des causes. [st1]14 [-] faire, présenter telle ou telle forme, présenter telle ou telle désinence. - paries facit ventrem, Dig.: le mur se bombe. - cur pater patris facit? Quint.: pourquoi pater fait patris? - facere + inf. ou part.: représenter, supposer, imaginer. - cum ariete colloquentem facere: représenter Polyphème s’entretenant avec un bélier. - Xenophon facit Socratem disputantem: Xénophon représente Socrate en train de discuter. - poetae impendere saxum Tantalo faciunt: les poètes représentent un rocher suspendu sur (la tête de) Tantale. - fecerat et viridi fetam Mavortis in antro procubuisse lupam, Virg. En. 8: Il avait représenté, couchée dans l'antre verdoyant de Mars, une louve qui venait d'avoir des petits. - Plato aedificari a deo mundum facit, Cic. N. D.: Platon imagine le monde construit par un dieu. [st1]15 [-] se rendre, aller (emploi non classique). - (se) facere aliquo: se rendre quelque part. - facere ad stelas, Petr. 62: se rendre du côté des stèles. - intra limen sese facit, Apul. M. 5, 2: il franchit le seuil.* * *făcĭo, ĕre, fēci, factum - impératif présent: fac/facite - face: forme archaïque employée surtout par Plaute et Térence. - futur simple: facie = faciam (Cato). - voir les formes archaïques: faxo, faxim. - voir la conjugaison du passif: fio, fieri, factus sum. - voir l'article fio. [st1]1 [-] faire, exécuter, effectuer, accomplir; agir, se conduire; faire que, faire en sorte que. - facere aliquid ex re: faire une chose avec une autre. - praedam ab hoste facere: faire du butin sur l’ennemi. - alicui non idem fecit, Cic.: n'en a-t-il pas usé ainsi avec qqn? - factus ad + acc.: fait pour. - facere ut: faire en sorte que (ut consécutif). - fac ut sciam ou fac sciam: fais en sorte que je sache. - face mittas, Ter.: aie soin d'envoyer. - facere hoc, ut: faire ceci, à savoir que (ut explicatif, développant hoc). - di faxint ne.... (faxim... = faciam...): fassent les dieux que... ne... pas. - avec adv.: agir, se comporter, se conduire. - facio libenter ut: il m'est bien agréable de. - bene (recte) facis quod: tu fais bien de. - facis tu quidem fraterne quod me hortaris: tu te conduis vraiment en bon frère en m'exhortant. - facis injuste si: tu commets une injustice si... - alicui bene (male) facere: se comporter bien (mal) à l’égard de qqn. - arroganter facit cum: il montre de la présomption en... - facere amice, Cic.: agir en ami. - homines captivos qui catenis vinciunt nimis stulte faciunt mea quidem sententia, Plaut. Men.: ceux qui tiennent enchaînés des captifs font une très grosse sottise, à mon avis. - factum optume: tant mieux. - in re plurimum facere: réussir très bien dans qqch. - mature facto opus est ( facto → participe neutre au lieu de l’inf.) il faut agir à temps. - facere ne + subj.: faire que ne... pas. - non possum facere quin, Cic.: je ne peux pas m'empêcher de. - facultatem recte judicandi alicui facere: donner à qqn la possiblilité de bien juger. - invitus feci: j'ai agi contre mon gré. - illum forma tremere facit, Ov.: ma beauté le fait trembler. - dictum ac factum: aussitôt dit aussitôt fait, sans délai. [st1]2 [-] faire, créer, produire, confectionner, façonner, construire, constituer, composer. - facere ova, Varr.: pondre des oeufs. - facere sobolem, Col.: avoir des petits. - facit grana malum, Col.: la pomme a des pépins. - facere statuam, Plin.: sculpter une statue. [st1]3 [-] procurer, causer, susciter, apporter, exciter. - impedimentum alicui facere: causer de l'embarras à qqn. - negotium facere: donner de l'embarras, causer des ennuis. - spem alicui facere: provoquer l’espoir de qqn. - facere insidias alicui, Nep.: tendre des embûches à qqn. - facere stomachum, Cic.: mettre en colère. - facere risum, Quint.: faire rire. [st1]4 [-] se procurer, acquérir, s'attirer. - facere praedam, Cic.: se procurer du butin. - facere omnia ad se, Petr.: tout tirer à soi. - facere manum, Cic.: ramasser une troupe. - facere nil sibi reliqui, Caes.: ne rien épargner - facere sibi fortunam, Liv.: être l'artisan de sa fortune. [st1]5 [-] souffrir (un dommage), éprouver, se trouver dans tel ou tel état. - facere damnum, detrimentum: subir une perte, un dommage. - facere jacturam, Cic.: supporter une perte. - bestiae simile quiddam faciunt, Cic.: les bêtes éprouvent quelque chose de semblable. [st1]6 [-] faire (remplaçant un verbe précédent). - an Scythes potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates facere non potuerunt? Cic.: quoi! un Scythe a pu mépriser l'argent, et nos compatriotes n'ont pu le faire? [st1]7 [-] instituer, nommer, faire, rendre (ordinairement avec un attribut); mettre dans tel ou tel état. - facere agricolam ducem: faire d’un laboureur un général. - aliquem reum facere: accuser qqn. - consulem aliquem facere: nommer qqn consul. - facere aliquem certiorem: informer qqn. - facere invisum, Hor.: rendre odieux. - facere de Italia Africam, Flor.: faire de l'Italie une seconde Afrique. - fecerant de servitute Romanos, Flor.: d'esclaves ils étaient devenus Romains. - senatum bene sua sponte firmum firmiorem fecistis, Cic. Phil. 6: le sénat, déjà ferme de lui-même, vous l'avez affermi encore plus. - facere palam, Nep.: rendre public, publier, divulguer. [st1]8 [-] juger d'un certain prix, estimer, priser. - facere + gén. de prix: faire cas de, estimer. - magni, (parvi) eum facio: je l’estime beaucoup (peu). - voluptatem virtus minimi facit: la vertu fait très peu cas du plaisir. - dolorem nihili facere: ne faire nullement cas de la douleur, dédaigner la douleur. - facere + gén. autre que le gén. de prix: cf. esse + gén. - omnia quae mulieris fuerunt, viri fiunt dotis nomine, Cic. Top. 4: tous les biens qui appartenaient à la femme passent au mari sous le nom de dot. - Asiam populi Romani facere: mettre l'Asie sous la dépendance du peuple romain. - facere aliquid dicionis alicujus: mettre qqch sous le pouvoir de qqn. - omnem oram usque ad Hiberum flumen Romanae dicionis fecit, Liv. 21: il soumit à l'empire romain toute la côte jusqu'à l'Ebre. [st1]9 [-] faire une supposition, simuler, feindre. - fac + prop. inf.: suppose que. - faciamus deos non esse, Cic.: supposons que les dieux n'existent pas. - exitium fac me meruisse, Ov.: suppose que j'aie mérité la mort. - Herculem Homerus conveniri facit ab Ulysse, Cic.: Homère feint qu'Hercule et Ulysse se rencontrent. - feci sermonem inter nos habitum, Cic.: j'ai fait croire à un entretien entre nous. - facio me alias res agere, Cic.: je fais semblant d'être occupé ailleurs (= d'être distrait). [st1]10 [-] pratiquer, exercer (un métier); faire un sacrifice, sacrifier. - facere medicinam: exercer la médecine. - facere argentariam, Cic.: exercer le métier de banquier, être banquier. - mercaturas facere: faire le commerce. - facere stipendia: être soldat, servir. - facere sacra, Cic.: faire un sacrifice. - facere (s.-ent. sacra) Junoni, Cic.: sacrifier à Junon. - dii facientes adjuvant, Varr.: les dieux sont propices à ceux qui les honorent. - facere alicui deo aliqua re: sacrifier à un dieu qqch [au moyen de qqch]. - facere agno: [faire (un sacrifice) avec un agneau] = offrir un agneau en sacrifice. - cum faciam vitulâ pro frugibus, Virg. B. 3: quand j'offrirai en sacrifice un veau au lieu des fruits de la terre. [st1]11 [-] parcourir (un espace); passer (un temps). - cursu quingenta stadia facere, Just.: faire cinq cents stades à la course. - paucissimos dies una fecimus, Sen.: nous avons passé très peu de jours ensemble. [st1]12 [-] être d'un parti, être pour, être contre. - facere contra (adversus) aliquem: être contre qqn. - facere cum (ab) aliquo: agir avec qqn, être pour qqn, être du parti de qqn. - veritas cum hoc facit, Quint.: la vérité est pour lui. [st1]13 [-] convenir, être bon pour, être utile, aller à. - facere ad aliquam rem (alicui rei): être bon (efficace) pour qqch ou convenir à qqch. - non male facere cum aliquo, Ov.: aller bien à qqn, s'accorder avec qqn. - plurimum facit totas diligenter nosse causas, Quint.: il est très utile de bien connaître l'ensemble des causes. [st1]14 [-] faire, présenter telle ou telle forme, présenter telle ou telle désinence. - paries facit ventrem, Dig.: le mur se bombe. - cur pater patris facit? Quint.: pourquoi pater fait patris? - facere + inf. ou part.: représenter, supposer, imaginer. - cum ariete colloquentem facere: représenter Polyphème s’entretenant avec un bélier. - Xenophon facit Socratem disputantem: Xénophon représente Socrate en train de discuter. - poetae impendere saxum Tantalo faciunt: les poètes représentent un rocher suspendu sur (la tête de) Tantale. - fecerat et viridi fetam Mavortis in antro procubuisse lupam, Virg. En. 8: Il avait représenté, couchée dans l'antre verdoyant de Mars, une louve qui venait d'avoir des petits. - Plato aedificari a deo mundum facit, Cic. N. D.: Platon imagine le monde construit par un dieu. [st1]15 [-] se rendre, aller (emploi non classique). - (se) facere aliquo: se rendre quelque part. - facere ad stelas, Petr. 62: se rendre du côté des stèles. - intra limen sese facit, Apul. M. 5, 2: il franchit le seuil.* * *Facio, facis, feci, factum, facere. Faire.\Facit hoc argentum. Plaut. Argent est cause de cela.\Factum, in responsione. Terent. - dic mihi, Aufugistin'? C. hera, factum. Il est ainsi, Ouy.\A se aliquid facere. Cic. De soymesme.\Facere ab aliquo. Cic. Faire pour aucun, Servir au propos d'aucun.\Facit ad difficultatem vrinae. Plin. Sert quand on ne peult pisser, Est bon et pertinent pour faire uriner.\Non facit ad stomachum haec res. Mart. Ne plaist point.\Ad vnguem factus homo. Horat. Parfaict en toutes choses.\Facere abortum. Plin. Avorter.\Quae res mox acorem facit. Columel. Faict aigrir.\Accessionem facere dicuntur hostes. Plancus ad Ciceronem. S'accroistre et multiplier.\Adiutorium in aliquam rem. Suet. Aider à faire quelque chose.\Facite adsitis domi. Terent. Faites que soyez en la maison.\Adulterium. Gellus. Commettre adultere.\AEgre alicui facere. Terent. Faire fascherie.\AEqui boni. Terent. Prendre en bien, En bonne partie.\AEs alienum. Liu. S'endebter, Faire des debtes.\AEstimationem. Caesar. Priser et estimer.\Alienationem. Cic. S'estranger.\Ambitus circa rem aliquam. Liu. Tournoyer à l'entour, Faire grandes virevoustes et tournoyements.\Facis amice: sed, vt mihi videris, non recte. Cic. Tu fais en ami.\Animum alicui facere. Liu. Bailler courage, Encourager.\Animos facere alicui in aliquem. Ouid. L'enorgueillir et faire fier.\Faciunt animos diuitiae. Liu. Elles enflent le coeur de l'homme, et enorgueillissent.\Apertum aliquid facere alicui. Lucret. Declarer.\Ardorem animis. Liu. Enflammer, Allumer.\Ascensionem ad locum aliquem. Plaut. Monter.\Assulas foribus. Plaut. Rompre les portes et briser.\Aucupium auribus. Plaut. Escouter, Prester l'oreille.\Audaciam hosti. Liu. Bailler audace et hardiesse.\Auritum populum. Plaut. Faire que le peuple se taise et escoute.\Authoritatem. Cic. Bailler grande authorité et opinion.\Auxilia mercede facere. Tacit. Aider pour l'argent.\Facere se bardum. Plaut. Contrefaire le lourdault et le sot.\Bene fecit Silius, qui transegerit. Cic. Il a bien faict.\Sibi bene facere. Plaut. Prendre du bon temps.\Bustum. Cic. Faire des funerailles.\Cadauer. Apuleius. Tuer aucun.\Caedem. Cic. Faire meurtre.\Calorem. Plin. Esmouvoir une chaleur.\Capitale facere dicuntur leges. Plin. Digredi via, capitale leges fecere. Les loix ont defendu cela sur peine de la teste.\Caput facere dicuntur folia herbae. Plin. Fructifier et grener.\Castra. Cic. Camper, Asseoir le camp, Faire un fort.\Caulem. Columel. Jecter hors et produire sa tige.\Cautionem. Caesar. Le rendre plus fin et advisé.\Se celerem. Plaut. Se haster.\Censuram vini in epulas regis. Plin. Faire la preuve et l'essay du vin, Gouster et taster.\Certamen. Liu. Mettre noise entre quelque gens.\Quid patrum et plebis certamen facimus? Liu. Pourquoy mettons nous noise entre les Senateurs et le menu peuple?\Certiorem. Cic. Acertener, Advertir au vray.\Clamores. Cic. Exciter le peuple à s'escrier par admiration.\Classem. Caes. Faire une multitude de navires.\Coenam alicui. Plin. iunior. Luy donner à soupper.\Coenas cum aliquo. Cic. Prendre ses repas avec aucun.\Cognomen colli. Liu. Surnommer.\Commentarios. Caes. Faire registres.\Commercium sermonum. Liu. Iam per longinquitatem belli commercio sermonum facto. Apres que par la longueur de la guerre qu'ils avoyent eu ensemble, ils commencerent à entendre le langage les uns des aultres.\Commutationem rerum facere. Caes. Magna erat rerum facta commutatio. Les choses estoyent fort changees.\Compendium. Plaut. Si ad saxum quod capessit, ea deorsum cadit, errationis fecerit compendium. Elle se fourvoyera moins.\Vt faciam praeconis compendium. Plaut. Que je respargne un crieur qu'il me fauldroit avoir.\Paululum sui compendii. Cic. Faire quelque peu de son prouffit.\Compotem votorum. Plin. iunior. Accorder à aucun ce qu'il demande et requiert.\Conceptum. Columel. Concevoir.\Concilia. Liu. Faire assemblees.\Concitationes. Caes. Faire des esmeutes.\Concursum. Caes. Quand plusieurs courent quelque part ensembleement et à la foule.\Confidentem. Plaut. Enhardir.\Confidenter. Plaut. Faire hardiment, et avec grande asseurance.\Coniecturam. Cic. Deviner, Conjecturer.\Coniecturam de odore. Plaut. Deviner par l'odeur que ce peult estre.\Coniecturam facere de moribus alicuius. Plin. iunior. Deviner quels sont ses meurs.\Coniecturam ex re aliqua. Terent. Quantum ex ipsa re coniecturam fecimus. Selon que nous avons peu deviner et estimer par la chose.\Quum coniecturam egomet mecum facio. Plaut. Selon que je peuls penser et estimer.\Conquisitionem. Liu. Faire une recherche.\Consilium. Liu. Donner conseil et advis.\Consilio alterius. Plaut. Faire par son conseil, Suyvre son conseil.\Consuetudinem alicui cum altero. Cic. Estre moyen que l'un hante fort l'autre.\Consulem. Cic. Creer.\Contentionem alicuius rei. Cic. Debatre quelque chose par parolles.\Controuersiam. Liu. Mettre en doubte ou en debat et different.\Controuersiam alicui de re aliqua. Sene. Debatre contre aucun.\Contumeliam. Plaut. Faire oultrage, Oultrager aucun.\Conuitium. Cic. Injurier.\Copiam argenti alicui facere. Plaut. Luy prouvoir d'argent, Luy en faire recouvrer.\Sui copiam facere. Plin. iunior. Donner audience aux gens, et les laisser parler à soy.\Copiam consilii sui. Cic. Recevoir et ouir un chascun qui veult venir demander conseil, et luy donner.\Quod maxime cupiebas, eius copiam feci tibi. Plautus. Je t'ay faict jouir de ce que tu desirois.\Copiam facere, pro Facere potestatem. Liu. Donner congé de faire quelque chose, Permettre.\Factum culpa illius. Terent. Ce a esté par sa faulte.\Cum aliquo facere. Cic. Faire et tenir pour luy, Luy favoriser, Tenir son parti.\Cum aliquo facere, et idem sentire. Cic. Estre de son opinion et advis.\Facit cum hoc veritas. Ci. La verité est pour luy, ou fait pour luy.\Curiam facere. Plin. Bastir un palais, ou une sale, où le senat se puisse assembler.\Facere damnum. Plaut. Recevoir dommage, Faire perte.\De consilio alterius facere. Cic. Par le conseil d'autruy.\De sententia alicuius. Ci. A son adveu et selon sa fantasie et opinion.\Deditionem alicuius hosti facere. Liu. Le livrer entre les mains de son ennemi.\Deditionem ad hostem. Quintil. Se rendre à la merci de son ennemi.\Deditione facta. Caes. Apres qu'on se fut rendu.\Delectum studiorum. Quintil. Eslire.\Delectum militum. Caes. Choisir, Faire eslite de gens de guerre.\Here facis delicias. Plaut. Tu te jases, mocques, ou gaudis.\Nimias delicias facis. Plaut. Tu es trop plaisant, Tu fais trop d'esbats.\Nimis es morosus. Tu es trop potieux, Il te fault trop de choses.\Descensionem. Liu. Descendre des navires sur la terre, Prendre terre.\Desyderium alicuius. Liu. Faire qu'on desire et regrette aucun.\Detrimentum. Cic. Recevoir dommage.\Dicta. Ouid. Faire ce qu'on a promis.\Differentias faciunt et folia. Plin. Font la difference.\Auro dignitatem per annulos fecit. Plin. Donna authorité à l'or.\Discrimen. Plin. Faire difference.\Diuiduum. Terent. Partir, Diviser.\Diuitias ex re aliqua. Plaut. S'enrichir.\Dulcedinem. Senec. Engendrer une doulceur.\Duritias facere. Plin. Faire et engendrer des duretez.\Emolumentum. Cic. Faire ou porter prouffit.\Errorem. Cic. Faire saillir ou errer.\Eruptionem. Caes. Faire une saillie sur les ennemis.\Ex animo. Terent. Faire de courage, Naifvement.\Ex necessitate. Plin. iunior. Par necessité et contraincte.\Excidionem oppido. Plaut. Le destruire.\Excursiones in agrum hostilem. Liu. Faire des courses.\Exempla faciam in te. Plaut. Je te puniray en telle sorte, que les autres y prendront exemple.\Exercitum. Plin. iunior. Assembler une armee.\Exitum. Senec. Petens vt viderent, quem admirator auri exitum faceret. Quelle fin faisoit celuy qui, etc. Quelle seroit la fin de celuy qui, etc.\Expectationem. Cic. Mettre en attente.\Expeditum ex impedito. Plaut. Despestrer et delivrer aucun.\Fac esse. Cic. Pren le cas qu'ainsi soit.\Facite hoc meum consilium, legiones nouas non improbare. Cic. Prenez le cas que, etc.\Me fac posse tuto, multi etiam hortantur, num etiam honesté? Cic. Pren le cas que je le puisse sans danger.\Facere parentes et liberos extraneos. Plin. iunior. Estrangier et faire separation d'entre les peres et les enfans.\Facere facile. Plaut. Faire aiseement et facilement.\Factu facile. Terent. Aisé à faire.\- fecisti hercle facetias, quum hoc donauisti Dono tuum seruum. Plaut. Tu m'as faict rire.\Facultatem. Cic. Permettre, Donner povoir et congé.\Famam. Quintil. Bailler bruit.\Familiam vnam. Terent. Assembler deux maisons en une.\Fidem. Cic. Faire foy, Faire que aucun nous croye.\Fides verbis tuis non fit. Quintil. On ne te croit pas, On n'adjouste point de foy à tes parolles.\Finem facere. Cic. Faire fin, Finer, Desister, Se deporter de faire quelque chose.\Foedus. Plaut. Faire alliance.\Formidinem facere. Tacit. Faire paour.\Fortiter facere. Quintil. Faire quelque acte de prouesse.\Facere et parare magnam fortunam. Liu. Dresser ses affaires en sorte qu'elles se portent bien, Se dresser un bon heur.\Fraudem legi. Plaut. Liu. En gardant les mots contrevenir au sens de la loy.\Frugem. Plaut. Prouffiter, Gaigner.\Fugam. Plaut. S'enfuir.\Funus alicui. Cic. Faire ses obseques et funerailles.\Funus prandio. Plaut. Manger tout le disner.\Furta. Cic. Desrobber.\Gloriam alicui. Plin. iunior. Le mettre en bruit et reputation.\Gradum. Cic. Marcher.\Gradum ad aliquid. Quintil. S'arrester à faire quelque chose petite et basse pour parvenir à plus grande.\Gradum. Liu. S'advancer en quelque chose, et avoir ja gaigné un poinct de ce où on veult parvenir.\Maioribus in Africam ex hac prouincia gradus imperii factus est. Cice. Ce fut le degré par où noz ancestres monterent et parvindrent jusques à conquester Afrique.\Gratiam facere. Suet. Donner congé, Permettre.\Gratiam iusiurandi. Plaut. Suet. Tenir aucun quicte de son serment, tout ainsi que s'il avoit juré, et ne le faire point jurer, Dispenser du serment.\Bononiensibus gratiam fecit coniurandi cum tota Italia pro partibus suis. Suet. Il les quicta et dispensa, et leur permist de, etc. Il leur donna congé et liberté de, etc.\Gratiam delicti. Sallust. Faire grace, Pardonner.\Gratiam legis. Bud. Dispenser de la loy.\Gratulationem ad omnia deorum templa nomine alicuius facere. Cic. Remercier Dieu.\Gratum. Cic. Faire chose aggreable.\Grauidam facere. Plaut. Engrossir une femme.\Haeredem facere. Cic. Faire son heritier.\Haesitationem alicui. Plinius iunior. Le mettre en doubte, Le faire doubter.\Halitum iucundiorem. Plin. Faire bonne haleine et doulce.\Se hilarum. Terent. Faire joyeuse chere, Se resjouir.\Hilarem. Plin. Glans fagea suem hilarem facit. L'engresse, Le fait gras et en bon poinct.\Honeste facere. Quintil. Faire acte d'honnesteté.\Hospitium. Cic. Faire alliance d'hospitalité avec aucun.\Hostilia. Pli. iun. Faire toutes les cruautez que font les ennemis.\Facere iacturam. Plin. iunior. Recevoir perte et dommage.\Iacturam gloriae. Cic. Perdre sa gloire.\Iacturam in vnius mulierculae animula. Sulpitius ad Ciceronem. Avoir perte.\Iactus facere. Hirt. Jecter, Faire jectees.\Impensam et impensas. Cic. Faire despense, Despendre.\Impensas in stipendia militum. Liu. Contribuer pour la soulde des gensdarmes.\Imperata. Caes. Faire ce qui nous est commandé, Obeir.\Imperium. Plin. Eslever, Bastir, Mettre sus, ou Fonder et conquester.\Impetum. Cic. Venir impetueusement et de grand roideur contre quelque chose, et de toute sa force par mal talent.\Impressionem. Caesar. Idem. Quand plusieurs ensemble font un effort.\In ambiguo facere. Plin. Mettre en doubte, Faire doubteux.\Incendia facere. Caes. Mettre le feu, Faire des feuz.\Incertum. Liu. Rendre incertain, Mettre en doubte.\Incursionem in agrum Romanum. Liu. Un exploict de guerre, Une course.\Facite indicium, siquis vidit, siquis eam abstulit. Plaut. Enseignez moy si aucun, etc.\Inducias. Liu. Faire treves.\Infamem facere aliquem. Terent. Luy bailler mauvais bruit.\Initium facere. Cic. Commencer.\Iniuriam. Cic. Faire injure, Faire desplaisir et tort à aucun, Luy porter dommage.\Insidias. Cic. Espier aucun et guetter.\Insomnia. Plin. Faire resver.\Intercapedinem scribendi. Cic. Faire intermission d'escrire.\Intercessiones. Gellius, Tribuni plebis antiquitus creati faciendis intercessionibus. Les Tribuns furent creez à Rome pour se opposer et empescher que les grans Magistrats ne foulassent le commun populaire, ou pour se opposer et empescher les procedures des autres officiers qui leur sembleroyent contre la Republique.\Interuallum. Varro. Liu. Faire une pause.\Introitum. Colum. Entrer.\Inuidiam alicui. Liu. Mettre aucun en la male grace d'un autre.\Iratum aliquem alteri. Cic. L'irriter contre aucun.\Irruptionem. Cice. Quand ceulx de dehors et ennemis font une course et saillie sur ceulx de dedens.\Iter. Cic. Aller, Cheminer.\Iter pedibus. Cic. Aller à pied.\Iudicatum. Cic. Satisfaire et obeir à la sentence.\Iudicem. Plin. iunior. Faire juge aucun de quelque different.\Iudicium. Cic. Juger.\Iugulationem magnam. Hirtius. Copper la gorge à beaucoup de gens, Faire grande tuerie.\Iuramentum. Senec. Jurer.\Ius. Liu. Donner permission, Bailler povoir et puissance.\Iussa. Ouid. Plin. Faire ce qu'on nous commande.\Iusta alicui. Cic. Appaiser l'ame et l'esprit d'aucun trespassé qui n'estoit à repos, comme croyent les fols gentils.\Eos nunc laetantes faciam aduentu meo. Plaut. Je les esjouiray.\Lapidationes. Cic. Jecter force pierres.\Largitionem, siue largitiones. Cic. Faire largesse.\Legibus facere. Terent. Selon les loix.\Lites. Terent. Faire noise.\Lex quae litem faciat. Quintil. La loy dont vient et se meut le doubte.\Litem suam facere, Faire son propre faict de la cause d'un autre. Gellius, Litem meam absens facere nolui.\Longius aliquid exemplis facere. Cic. Prolonger.\Lucrum. Plaut. Gaigner.\Facere aliquantum lucri argenti. Plaut. Gaigner argent.\Ludos facere. Plaut. Se mocquer et gaudir d'aucun.\Ludos facere. Cic. Faire des jeux publiques.\Amor fecit maciem. Ouid. A amaigri.\Maculas. Plin. Maculer, Tacher.\Neque quid velim, neque nolim, facitis magni pessumae. Plaut. Il ne vous en chault gueres, Vous n'en faites compte.\Te semper maximi feci. Terent. J'ay tousjours tenu grand compte de toy, et t'ay fort estimé et prisé.\Manum. Cic. Faire amas de gens et assemblees.\Manu factum. Lucret. Faict à la main.\Matres facere. Ouid. Engrossir des femmes.\Facit mecum. Cic. Il est de mon opinion.\Memoriam tristem. Liu. Faire la memoire desplaisante et ennuyeuse.\Mentionem. Plaut. Faire mention.\Mercaturam. Cic. Demener marchandise, Mener train de marchandise.\Messem. Columel. Moissonner.\Minoris facere. Cic. Moins estimer.\Missa haec faciamus. Terent. Laissons cela, N'en parlons plus.\Me missum face. Terent. Laisse moy aller.\Missum facere legiones ad aliquem. Cn. Magnus. Envoyer.\Modum. Cic. Tenir mesure.\Quum modum irae nullum faceret. Liu. Voyant qu'ils ne s'appaisoit aucunement, et ne faisoit fin à son courroux.\Neque suum cuique ius modum faciebat. Liu. Il n'y avoit nul à qui sont droict servit de contentement, et qui se contentast de ce qu'il luy appartenoit.\Modos. Terent. Cic. Chanter.\Tantum nauis vna capta momenti fecit ad dilationem imminentis Romanis belli. Liu. Elle fut de si grande consequence.\Moram. Plin. iunior. Targer.\Ille se affirmare postero die, moram nullam esse facturum. Cic. Qu'il n'arresteroit point.\Nec hostes moram dimicandi fecerunt. Liu. Attargerent le combat, Retarderent.\Morem sibi. Liu. S'introduire une coustume, S'accoustumer.\Mortem. Columel. Faire mourir.\Motus. Liu. Faire esmotion et trouble.\Multam. Gell. Encourir une peine indicte.\Multam facere, pro Dicere. Cato. Faire commandement de payer aucune amende, Condemner à l'amende.\Munditias. Cato. Nettoyer.\Mutuum cum altero. Plaut. Luy faire le pareil.\Naturam alicuius rei sibi facere. Quintil. S'accoustumer tant à quelque chose, qu'elle nous soit comme naturelle.\Naufragium. Cic. Perdre sa navire par tempeste.\Naufragium gloriae, per metaphoram, pro Gloriam amittere. Cic. Perdre son honneur acquis.\Negotium alicui facere. Quintil. Luy faire ennui et fascherie, Le harceler.\Sed si te aequo animo ferre accipiet, negligentem feceris. Terent. Tu feras qu'il ne luy en chauldra.\Nihili. Cic. N'estimer en rien, N'en tenir compte.\Nobilem. Plin. Donner bruit.\Nomen. Plaut. Nommer, Bailler nom.\Nomen alicui. Liu. Donner bruit et renom.\Nomina facere. Cic. S'obliger envers aucun de certaine somme, sans ce que celuy qui s'oblige en touche aucun denier.\Nomen cum vineis facere. Colum. Compter à ses vignes l'argent qu'on employe pour les facons avec esperance de le recouvrer, ensemble du prouffit par dessus.\Non facio qui sis, qui nonsis, floccum. Plaut. Il n'en m'en chault qui tu sois, ou ne sois pas.\Notum facere. Plin. iunior. Faire à scavoir, Signifier.\Obnoxium sibi aliquem. Plaut. L'asservager et assubjectir à nous et à faire nostre plaisir.\Obsidium. Plaut. Assieger, Tenir le siege devant une ville.\Facito opulentum obsonium. Plaut. Appreste force viande.\Fit mihi obuiam. Terent. Je le rencontre.\Odium vitae facere. Plin. Faire enhair sa vie.\Officium suum. Terent. Faire son office et debvoir.\Officia alicui. Gell. Luy faire honneur et plaisir.\Factum oportuit. Plaut. Il devroit desja estre faict.\Optionem. Cic. Bailler le choix.\Opus. Terent. Travailler, Labourer.\Orbes facere. Sallust. Se mettre en rond. Vide ORBIS.\Otium. Virg. Mettre aucun à repos, Le mettre à son aise, Donner le loisir. \ Oua. Varro. Pondre.\Facere pactiones cum aliquo. Ci. Traicter et convenir avec aucun.\Palam aliquid facere. Cic. Publier.\Par. Plaut. Faire raison.\Non par videtur facere. Plaut. Il ne fait pas honnestement et selon que raison le requiert.\Feceris par tuis caeteris factis, patrem Tuum si percoles. Plaut. Tu seras chose convenante.\Cum influentibus negotiis paria fecisti. Plin. iunior. Tu as travaillé selon que tes affaires le requeroyent, Tu as satisfaict.\Paria facere. Cic. Egualiser, Egualer, Faire tout un.\Haec negotiatio curam villici auocat, nec vnquam patitur eum cum rationibus domini paria facere. Colum. L'empesche de faire la besongne si bien qu'elle revienne et se rapporte au compte de son maistre, Qu'il en rende compte entier.\- vtinam esset mihi Pars aequa amoris tecum, ac pariter fieret, vt Aut hoc tibi doleret itidem, vt mihi dolet: Aut ego isthuc abs te factum nihili penderem. Terent. Qu'il nous fust de mesme à l'un et à l'autre, ou qu'il t'en despleust autant qu'à moy, ou que je ne le prinsse non plus à cueur que toy.\Partes. Cic. Partir.\Participem consilii sui. Plaut. Communiquer son secret.\Partum. Plin. Produire.\Parui facere. Plaut. Peu estimer.\Pausam. Plautus, Ego pausam feci. Je m'en deportay.\Pecuariam facere. Sueton. Faire mestier de gouverner et nourrir du bestiail.\Peculatum. Plaut. Voller aucun, Piller et desrober.\Pecuniam. Cic. Gaigner et amasser argent.\Periculum. Liu. Faire preuve, Esprouver, Essayer.\Periculum ex aliis facere. Terent. Prendre exemple sur autruy.\- fac periculum in literis, Fac in palaestra. Teren. Esprouve le aux lettres et à la luicte.\Periculum legionum facere. Caesar. Les mettre en espreuve.\Permutationem cum aliquo. Cic. Faire eschange.\Perspicua sua consilia facere. Cic. Les descouvrir et donner à congnoistre.\Pestilentiam. Colum. Engendrer la peste.\Pili non facere. Catul. N'estimer à la valeur d'un poil.\Piraticam facere. Cic. Estre pirate et escumeur de mer.\Plagam. Cic. Blesser, Navrer.\Planum. Cic. Oster tout destourbier qui empesche qu'on ne congnoisse la verité, Monstrer clerement et evidemment.\In omni parte huiusce officii plurimum facit, totas nosse causas. Quintil. Il sert de beaucoup.\Pluris siue plurimi facere. Cic. Plus ou fort estimer.\Facio pluris omnium hominum neminem. Cic. Il n'y a hommes que j'estime tant.\Minimum ponderis facit. Plin. Il poise le moins.\Potestatem. Cic. Bailler congé, Permettre, Donner povoir et puissance.\Potestatem quarundam literarum. Cic. Bailler certaines lettres à aucun, et les mettre en sa puissance.\Potestatem sui. Cic. Donner audience aux gens, et les laisser parler à soy.\Radix coeliacis praeclare facit. Plin. Aide fort et donne remede.\Praeconium. Cic. Estre crieur publique faisant les cris et proclamations és encants.\Praedam. Cic. Prendre un butin, Butiner.\Praegnantem. Plaut. Engrossir une femme.\Praelium. Caesar. Donner bataille, Combatre.\Praelium aduersum facere. Caesar. Perdre la bataille.\Plurima praelia secunda fecerant. Caesar. Avoyent gaigné plusieurs batailles.\Precationes. Liu. Prier.\Pretium. Plin. Priser.\Profectionem. Caesar. Se partir et desloger.\Profectum. Plin. iunior. Prouffiter.\Progressum in studiis. Cic. S'advancer en l'estude et fort prouffiter.\Prolixe facere. Cic. Amplement, Liberalement.\Promissum. Cic. Tenir ou accomplir sa promesse.\Qua pronuntiatione facta. Caesar. Apres avoir ce ordonné et publié.\Propaginem. Plin. Prouvigner, Jecter des jectons.\Aliquem propitium facere. Plaut. Appaiser.\Prouentum maiorem. Colum. Ea res maiorem facit prouentum. Est cause de plus grand rapport et revenu.\Pugnum. Cic. Fermer la main.\Quaestum. Terent. Gaigner.\Facere quamplurimum gnatis. Terent. Leur amasser force biens.\Non ignoras quanti fecerim Scipionem. Cic. Combien je l'ay prisé et estimé.\Quid me faciam, nescio. Terent. Je ne scay que je feray.\Quid iis fiet, si huc Paulus venerit? Cic. Que deviendront ils?\Diodoro quid faciam Stoico? Cic. Que feray je, ou diray je de Diodorus? Comment l'appaiseray je, et cheviray je avec luy?\Quid de P. Clodio fiat, rescribe. Cic. Que l'on en faict, Comment on le traicte.\Quid hoc homine faciatis? Cic. Que feriez vous de cest homme?\Quod fuit viri optimi, fecisti, vt necui innocenti, etc. Cic. Tu as faict ce que devoit faire un homme de bien, c'est que, etc.\Quidam faciunt aperte quod rixemur. Quint. Ils sont cause.\Quietem infestam alicui facere. Lucret. L'empescher de dormir à son aise.\Faciam quo minus hoc agas. Plaut. J'empescheray.\Facere aliquid ratione. Cic. Faire quelque chose pour cause.\Ratum facere. Liu. Verifier et homologuer, Ratifier.\Rebellionem. Caes. Rebeller, Se revolter.\Reducem facere. Plaut. Raconvoyer, Ramener.\Nihil reliqui sibi ad celeritatem facere. Caes. Se haster tant qu'il est possible.\Reliquos. Caes. Siquos fortuna fecisset reliquos. Si par fortune aucuns estoyent eschappez et demourez sans estre tuez.\Rem facias palam. Terent. Di le, Descouvre nous toute la besongne.\Rem facere. Terent. Acquerir, Amasser des biens.\Labienus rem meliorem fecit. Cic. Nous sommes bien renforcez par la venue de Labian, Il a bien amendé nostre affaire.\Remedium lieni. Plin. Donner remede, Remedier.\Remissionem. Vlpia. Faire renvoy, Renvoyer.\Rempublicam magnam ex parua. Sallu. Accroistre, Augmenter.\Reuersionem. Plaut. Retourner.\Reum. Cic. Accuser.\Risum. Quintil. Faire rire.\Robur. Quintil. S'enforcir, Devenir fort.\Salutationem. Hirt. Saluer.\Sanguinem. Liu. Espandre sang, Tuer.\Sanum Plaut. Guarir.\Satis. Plaut. Satisfaire et payer, Contenter.\Satis alicui facere. Cic. Contenter, Assouvir.\Scelus. Cic. Faire quelque meschanceté.\Scire facere. Plaut. Faire scavoir.\Scriptum facere. Liu. Estre greffier.\Secessionem. Liu. Quand une partie du peuple par une sedition se bande, et se depart d'avec les autres avec deliberation de maintenir sa querelle par voye de faict et par armes.\Idem sentire, et secum facere. Cic. Estre de son opinion.\Securitatem. Liu. Mettre hors de soulci, Asseurer.\Seditionem. Caes. Esmouvoir sedition.\Sementem. Liu. Semer.\Semitam. Plaut. Faire sentier, et marcher par, etc.\Senatusconsultum. Cic. Assembler le Senat, et faire passer par la court, et authoriser son entreprise.\Fit sermo inter eos. Cic. On devise et parle on ensemble.\Significationem. Caes. Faire signe.\Silentium. Plaut. Se taire.\Fac silentium. Plaut. Tais toy.\Silentio facto tali oratione est vsus. Liu. Apres qu'on eut faict silence.\Silentium factum per praeconem. Liu. Il fut crié que chascun se teust.\Sobolem. Plin. Faire des petis, Progenier.\Societatem cum aliquo. Liu. Faire alliance avec luy, et le prendre à compaignon.\Societatem rerum. Cic. Faire communauté de biens.\Somnum. Plin. Faire dormir.\Speciem cruentae victoriae. Liu. Tribuni militum quinque amissi, et pauci equites Romani, cruentae maxime victoriae speciem fecerunt. La perte de cinq ou six capitaines, et de peu de gens à cheval, feit trouver la victoire dommageable, feit que la victoire sembla estre, etc.\Spem. Liu. Donner esperance.\Spiritus. Liu. Esmouvoir le courage, Bailler courage.\Sponsionem. Martian. Faire une gajure, ou par ordonnance du juge, ou de son bon gré.\Sponsionem de re aliqua. Cic. Maintenir quelque chose sur certaine peine.\Stipendia sub aliquo. Liu. Estre à la guerre soubs la charge d'aucun capitaine, à la soulte d'un peuple, roy, empereur, ou autre.\Qui cum eo stipendia fecerint. Liu. Qui avoyent esté compaignons de guerre avec luy.\Stipendiarios. Caes. Rendre un peuple tributaire.\Stomachum alicui. Cic. Faire despit.\Stragem hostium. Cic. Faire grande tuerie, Renverser beaucoup d'ennemis par terre.\Suauium alicui. Plaut. Baiser.\Sumptum. Plaut. Despendre, Faire despense.\Suspicionem. Cic. Mettre en souspecon.\Plebem facere suam. Terent. Gaigner la faveur du peuple.\Syngraphas. Cic. Faire cedulles signees de son sing.\Facere taedium. Liu. Faire enhair aucune chose, Faire engendrer ennuy d'aucune chose en l'esprit d'aucun.\Temulentiam. Plin. Faire enyvrer.\Terrorem. Liu. Espovanter.\Testem facere aliquem. Ouid. Prendre à tesmoing.\Testudinem facere dicuntur milites. Liu. Quand une bande de gens de pied se serrent pres l'un contre l'autre, ayant rondelles et pavois sur leurs testes, en sorte qu'on ne les peult voir, et sont couvers en facon d'une tortue.\Tranquillitatem. Plaut. Accoiser.\Habe animum lenem, et traquillum face. Plaut. Appaise toy.\Facta transacta omnia. Terent. Tout est accompli, C'est tout faict.\Transitum alicui facere. Liu. Bailler passage.\Sol in Pisces transitum facit. Columel. Entre.\Transitionem facere. Hirtius. Se revolter.\Trepidationem. Liu. Faire trembler de paour.\Turbas. Plaut. Faire trouble et esmeute.\Tussim. Sene. Engendrer la toux.\Tyrocinium. Budaeus. Faire chef d'oeuvre.\Vadimonium facere, quod et Promittere dicitur. Cic. Promettre de comparoistre au jour de l'assignation.\Vecturam. Quintil. Estre voicturier.\Vela. Cic. Faire voile, Desployer les voiles.\Vellaturam. Varro. Faire l'estat d'un chartier.\Ventum. Plaut. Esventer.\Verum. Plaut. Vt quicquid sit, verum quamprimum faciam. Que je le die au vray.\Facere verbum, siue verba. Cic. Dire quelque mot, Parler.\Nunquam cuiquam nostrum verbum fecit. Terent. Il ne parla jamais depuis un mot à aucun de nous.\Verba quidem haud indocte fecit. Plaut. Il n'a pas trop mal parlé. \ Ita verba fecit. Liu. Il dict ainsi.\Multa verba facere. Cic. Avoir beaucoup de parolles, Tenir long propos.\Si haec tecum duo verba fecisses, Quid ago? respirasset cupiditas. Cic. Si tu eusses dict ces deux mots.\Vestigium. Cic. Marcher, Faire un pas.\Vestigium in possessionem. Cic. Mettre le pied dedens quelque heritage.\Viam. Plaut. Marcher, Passer par quelque lieu.\Sibi viam ad castra. Liu. Se faire voye.\Victoriam. Plin. Vaincre.\Vim corpori. Liu. Tuer, Oultrager, Violer, Faire violence.\Maximam vim cum aliquo populo facere. Cice. Courir sur aucun avec grande assemblee de gens.\Vindemiam. Varro. Vendenger.\Vires. Quintil. S'enforcir.\Vitium facere. Ci. Quand un mur ou maison se desment et s'affaisse, et se fend, tellement qu'il la fault abbatre.\Vnguentariam. Plaut. Faire mestier de vendre huiles et oignemens à plaisirs et delices.\Voces. Gell. Parler.\Vota. Cic. Faire prieres et supplications.\Vrinam facere. Colum. Pisser.\Vsum sibi facere scelerum. Lucan. S'accoustumer.\Fecit vt vigilem. Plaut. Il m'a enchargé de veiller.\Facturum credo vt habeas quicum cantites. Terent. Tu feras tant que tu, etc.\Faciam vt potero. Cic. Je feray ce que je pourray.\Fit vt pretio nouus vincat. Cic. Il se fait, Il advient que, etc.\Facere vulnera. Liu. Blesser, Navrer.\Iandudum factum est quum primum bibi. Plaut. Il y a ja long temps que j'ay beu premierement.\Biennium iam factum est, postquam abii domo. Plaut. Il y a ja deux ans.\Facile est factu. Licret. Il est aisé et facile à faire.\Faciendum fuit. Terent. Il le falloit faire, Il falloit qu'il fust ainsi faict, C'estoit force.
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tenu — tenu, ue [ t(ə)ny ] p. p. et adj. • 1283; de tenir 1 ♦ ÊTRE TENU À : être obligé à (une action). Le médecin est tenu au secret professionnel. Loc. prov. À l impossible nul n est tenu. (Avec l inf.) « Le prince était tenu à ne point quitter le sol … Encyclopédie Universelle
ténu — tenu, ue [ t(ə)ny ] p. p. et adj. • 1283; de tenir 1 ♦ ÊTRE TENU À : être obligé à (une action). Le médecin est tenu au secret professionnel. Loc. prov. À l impossible nul n est tenu. (Avec l inf.) « Le prince était tenu à ne point quitter le sol … Encyclopédie Universelle
MAL — Le propre du mal tient en ceci qu’il ne peut être nommé, pensé, vécu qu’en relation avec une certaine idée du bien. Qu’il n’y ait pas de bien en soi, que ce que les hommes appellent le bien soit relatif aux situations et aux cultures, et le mal… … Encyclopédie Universelle
tenu — tenu, nue (te nu, nue) part. passé de tenir. 1° Qu on a entre les mains. Un livre tenu négligemment. 2° Il se dit d une assemblée. • Dans un parlement tenu en 829, à Aix la Chapelle, VOLT. Moeurs, 23. 3° Bien tenu, mal tenu, en bon ordre … Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré
MAL — s. m. Ce qui est contraire au bien, ce qui est mauvais, nuisible, désavantageux, préjudiciable, etc. Il n y a pas de bien sans quelque mélange de mal. Le mal et le bien ne sont pas toujours compensés l un par l autre. Dieu dispense les biens et… … Dictionnaire de l'Academie Francaise, 7eme edition (1835)
MAL — n. m. Ce qui est contraire au bien, ce qui est mauvais, nuisible, désavantageux, préjudiciable, etc. Le mal et le bien. Dieu dispense les biens et les maux. La vie est un enchaînement de biens et de maux. Mal physique. Mal moral. Il a souffert… … Dictionnaire de l'Academie Francaise, 8eme edition (1935)
Mal de dos — D’après les chiffres relevés en France, l’origine du mal de dos est mal identifiée dans 95 % des cas et 5 % des personnes de plus de trente ans souffrant d’un mal de dos ne sont pas soulagées par un traitement médicamenteux. C’est… … Wikipédia en Français
mal-à-pied — (entrée créée par le supplément) (ma la pié) adj. invariable Bestiaux mal à pied, bestiaux chétifs, malingres, qui marchent mal. • Les boeufs, vaches et taureaux dits mal à pied seront conduits en voiture.... le vendeur d un animal aveugle ou… … Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré
Defense contre les Forces du Mal — Poudlard Poudlard Un univers de fiction Genres … Wikipédia en Français
Défense Contre Les Forces Du Mal — Poudlard Poudlard Un univers de fiction Genres … Wikipédia en Français
Défense contre les Forces du Mal — Poudlard Poudlard Un univers de fiction Genres … Wikipédia en Français