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per-doleo

  • 1 (per-doleō)

       (per-doleō) uī, —, ēre,    to pain deeply, grieve greatly: tandem perdoluit (sc. tibi), T.

    Latin-English dictionary > (per-doleō)

  • 2 perdoleo

    Латинско-русский словарь > perdoleo

  • 3 perdoleo

    per-doleo, doluī, dolitum, ēre, sehr-, tief schmerzen, perdoluit (sc. tibi), Ter. eun. 154: id perdolitum est cuidam T. Manlio m. folg. Acc. u. Infin., Claud. Quadrig. bei Gell. 9, 13. § 13.

    lateinisch-deutsches > perdoleo

  • 4 perdoleo

    per-doleo, doluī, dolitum, ēre, sehr-, tief schmerzen, perdoluit (sc. tibi), Ter. eun. 154: id perdolitum est cuidam T. Manlio m. folg. Acc. u. Infin., Claud. Quadrig. bei Gell. 9, 13. § 13.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > perdoleo

  • 5 perdoleo

    per-dŏlĕo, ŭi, ìtum, 2, v. n., to pain or grieve greatly (ante-class.): id perdolitum est T. Manlio, Q. Claud. ap. Gell. 9, 13, 13:

    tandem perdoluit,

    Ter. Eun. 1, 2, 74.

    Lewis & Short latin dictionary > perdoleo

  • 6 (perdolēscō)

       (perdolēscō) luī, —, ere, inch.    [per-doleo], to feel great pain, be deeply grieved: suam virtutem inrisui fore perdoluerunt, Cs.

    Latin-English dictionary > (perdolēscō)

  • 7 perdolesco

    perdŏlesco or - dŏlisco, lŭi, 3, v. inch. n. [per-doleo], to feel great pain or grief: nec perdoliscit fligi socios, Att. ap. Non. 110, 31 (Trag. Rel. p. 150 Rib.): suam virtutem irrisui fore perdoluerunt, * Caes. B. C. 2, 15.

    Lewis & Short latin dictionary > perdolesco

  • 8 perdolisco

    perdŏlesco or - dŏlisco, lŭi, 3, v. inch. n. [per-doleo], to feel great pain or grief: nec perdoliscit fligi socios, Att. ap. Non. 110, 31 (Trag. Rel. p. 150 Rib.): suam virtutem irrisui fore perdoluerunt, * Caes. B. C. 2, 15.

    Lewis & Short latin dictionary > perdolisco

  • 9 vicis

    vicis, f. - (gén. de vix ou de vicis; au sing. acc. vicem, abl. vice ; au plur.: vices, vicibus): [st2]1 [-] tour, succession, alternative, retour (des choses). [st2]2 [-] changement, mutation; retour du sort, vicissitudes du sort, sort, destin. [st2]3 [-] échange, réciprocité. [st2]4 [-] tour, roulement, lieu, place (en se mettant à la place de). [st2]5 [-] charge, office, fonction, rôle.    - vicem alicujus: comme qqn, à la manière de qqn.    - Sardanapalli vicem mori, Cic. Att, 10, 8: mourrir comme Sardanapale.    - vice pecudum occidi, Lact. 5, 10, 6: être tué comme des bêtes.    - in vicem alicujus: au lieu de qqn, à la place de qqn.    - in vicem (invicem): - [abcl]a - à tour de rôle. - [abcl]b - l'un l'autre, mutuellement.    - defatigatis in vicem integri succedunt, Caes. B. G. 7, 85: des troupes fraîches remplacent les soldats qui sont fatigués.    - per vices: tour à tour.    - reddere (referre) vicem: rendre la pareille.    - fungi vice alicujus: remplacer qqn.    - suam cujusque vicem: chacun à son tour.    - vice salis: en guise de sel, à la place du sel.    - responde fratris vice: réponds à la place de ton frère.    - versā vice: inversement, vice versa.    - hi anno post in vicem sub armis sunt: l'année suivante, ils sont à leur tour sous les armes.    - spatium diei noctis excipiunt vices, Phaedr. 2, 8, 9: [le tour de la nuit succède à la durée du jour] = la nuit succède au jour.    - ipse in locum vicemque consulis provolat, Liv. 3, 18, 9: lui-même s'élance pour remplacer le consul.    - tuam vicem doleo: je te plains, je plains ton sort (je souffre à ta place, je souffre pour toi).    - tuam vicem saepe doleo, quod nullam partem per aetatem sanae et savae rei publicae gustare potuisti, Cic. Fam. 12, 23: souvent je déplore ton sort car durant ta vie tu n'as pas pu goûter un peu de vie politique saine et sans danger.
    * * *
    vicis, f. - (gén. de vix ou de vicis; au sing. acc. vicem, abl. vice ; au plur.: vices, vicibus): [st2]1 [-] tour, succession, alternative, retour (des choses). [st2]2 [-] changement, mutation; retour du sort, vicissitudes du sort, sort, destin. [st2]3 [-] échange, réciprocité. [st2]4 [-] tour, roulement, lieu, place (en se mettant à la place de). [st2]5 [-] charge, office, fonction, rôle.    - vicem alicujus: comme qqn, à la manière de qqn.    - Sardanapalli vicem mori, Cic. Att, 10, 8: mourrir comme Sardanapale.    - vice pecudum occidi, Lact. 5, 10, 6: être tué comme des bêtes.    - in vicem alicujus: au lieu de qqn, à la place de qqn.    - in vicem (invicem): - [abcl]a - à tour de rôle. - [abcl]b - l'un l'autre, mutuellement.    - defatigatis in vicem integri succedunt, Caes. B. G. 7, 85: des troupes fraîches remplacent les soldats qui sont fatigués.    - per vices: tour à tour.    - reddere (referre) vicem: rendre la pareille.    - fungi vice alicujus: remplacer qqn.    - suam cujusque vicem: chacun à son tour.    - vice salis: en guise de sel, à la place du sel.    - responde fratris vice: réponds à la place de ton frère.    - versā vice: inversement, vice versa.    - hi anno post in vicem sub armis sunt: l'année suivante, ils sont à leur tour sous les armes.    - spatium diei noctis excipiunt vices, Phaedr. 2, 8, 9: [le tour de la nuit succède à la durée du jour] = la nuit succède au jour.    - ipse in locum vicemque consulis provolat, Liv. 3, 18, 9: lui-même s'élance pour remplacer le consul.    - tuam vicem doleo: je te plains, je plains ton sort (je souffre à ta place, je souffre pour toi).    - tuam vicem saepe doleo, quod nullam partem per aetatem sanae et savae rei publicae gustare potuisti, Cic. Fam. 12, 23: souvent je déplore ton sort car durant ta vie tu n'as pas pu goûter un peu de vie politique saine et sans danger.
    * * *
        Vicibus reticere. Plin. Par tournees, Chascun sa fois, L'un apres l'autre, Alternativement, Chascun sa route.
    \
        Belli vices. Stat. Les fortunes de guerre.
    \
        Colloquii vices. Ouid. Pourparlement.
    \
        Nihil est in opere naturae quod non aliquas vices feriarum velit. Plin. Qui ne se vueille reposer par fois.
    \
        Annus et inversas duxerit ante vices. Propert. L'an renversera et changera son ordre et ses saisons qui ordinairement s'entresuyvent tout à tour, premier que je desiste de t'aimer.
    \
        Benigna vice. Horat. Par bonne et utile mutation et changement.
    \
        Grata vice. Horat. Par aggreable vicissitude et changement.
    \
        Stata vice Oceanus exaestuans inuehi coepit. Curtius. Par sa reciprocation et vicissitude ordinaire.
    \
        Sua vice. Curtius. A son tour, A sa route, A sa fois.
    \
        Suam cuiusque vicem. Liuius. Chascun sa fois, ou son tour, Par tournees, Chascun sa route.
    \
        Alternare vices. Ouid. Changer alternativement.
    \
        Disponere varias vices operum. Tibul. Les diversitez et varietez.
    \
        Exercere vices. Virgil. Faire à nostre tour ce qui nous est enjoinct.
    \
        Fertque refertque vices incerta fors. Lucan. Fortune tourne et change tantost prosperité en adversité, tantost adversité en prosperité.
    \
        Implere destinatas vices. Curtius. Accomplir ce qui nous est ordonné et enjoinct.
    \
        Mutat terra vices. Horat. La terre n'est pas tousjours d'une sorte.
    \
        Seruare vices. Virgil. Faire le guet à son tour.
    \
        Sortiri vices. Virgil. Ordonner à un chascun d'une multitude ce qu'il doibt faire.
    \
        Variare vices. Virgil. S'exercer à faire tantost une chose, tantost une autre, S'en aller dormir tandis que les autres font le guet, et puis revenir faire le guet tandis que les autres vont dormir, et ainsi continuer par tournee, Faire quelque chose tour à tour.
    \
        - sic fata deum rex Sortitur, voluitque vices. Virgil. Dieu ordonne et dispose ainsi la mutation de toutes choses.
    \
        Alternis vicibus. Seneca. Par alternatives reciprocations de mer qui se font maintenant en avant, maintenant en arriere.
    \
        Vicibus. Plin. Chascun sa fois.
    \
        Vice versa. Vlpianus. Au contraire.
    \
        Hac sermonum vice. Virgil. Durant ce colloque et devis.
    \
        Vicibus annorum. Colum. Par annees interposees, Par alternations et changements, Par intermissions d'annees.
    \
        Sacra regiae vicis. Liu. Sacrifices appartenants à l'office du Roy.
    \
        Vtar vice cotis. Horat. Je feray l'office d'une queux, Je feray comme la queux qui scait bien faire tailler un cousteau, mais elle mesme ne scauroit tailler.
    \
        Vituli marini pinnis quibus in mari vtuntur, humi quoque vice pedum serpunt. Plin. Au lieu de pieds.
    \
        Bos in AEgypto etiam numinis vice colitur. Plin. Pour et au lieu de Dieu, ou Comme Dieu.
    \
        In vicem viuiradicis conseri. Colum. Au lieu.
    \
        Fungi aliena vice. Liu. Faire l'office d'autruy.
    \
        Fungi vicibus alicuius. Propert. Faire ce qu'un autre debvroit faire.
    \
        Saepe etiam quod falso creditum est, veri vicem obtinuit. Curtius. A esté tenu pour veritable.
    \
        Praestare vicem alterius. Ouidius. Servir de ce de quoy un autre debvroit servir et fournir.
    \
        Reddere vicem lunae. Plin. Servir de lune, Esclairer ou luire comme la lune.
    \
        Eum remittat huc nostrum amborum vicem. Plaut. En la place de nous deux.
    \
        Vos respondetote istarum vicem. Plaut. Pour elles.
    \
        Vice alicuius solicitus. Curt. Pour le danger où il le voit estre.
    \
        Meam vicem solicitus videbatur. Liu. Pour moy.
    \
        Vicem solis supplet. Plin. iunior. Il sert de soleil.
    \
        Nostram vicem vltus est ipse per sese. Cic. En lieu de nous, Il s'est puni soymesme en lieu d'estre puni de nous, Il nous a de soy vengez luymesme, et prins la vengeance au lieu de nous.
    \
        Vices vitare. Virgil. Combat auquel on s'entredonne des coups.
    \
        Sardanapali vice, in suo lectulo mori. Cic. En la maniere, ou ainsi que feit Sardanapalus.
    \
        Carinae vice inuersae. Plin. En la facon d'une carine.
    \
        Vice mundi circunagi. Sueton. Tourner comme le monde ou le ciel.
    \
        Menedemi vicem miseret me. Terent. J'ay pitié de l'infortune et adversité de Menedemus.
    \
        Stupentes Tribunos et suam iam vicem magis anxios, quam eius cui auxilium ab se petebatur, liberauit. Liu. Pour euls, ou pour le danger où ils se veoyent.
    \
        Vicem suam conqueritur. Sueton. Il dit qu'il est bien malheureux. B.
    \
        Ipsius vicem minime dolemus. Cic. Je ne suis point marri de son infortune et dommage, ou de son mal, ou de son inconvenient, Je ne m'en donne point de melancholie.
    \
        Vicem nostram dolere. Cic. Estre marri de nostre fortune.
    \
        Ne vicem nostram irascaris. Liu. Ne sois point marri de nostre fortune.
    \
        Moestus suam vicem. Curtius. Triste à cause de son inconvenient et infortune.
    \
        Vices. Horatius. Punition qu'un malfaicteur recoit pour son mal faict.
    \
        Reddam vicem, si reposces. Plin. iunior. La pareille.
    \
        Multarum miseras exigit vna vices. Propert. Une femme te donne la peine que tu as donné à moult d'autres.
    \
        Plus simplici vice. Horatius. Plus qu'autant, Deux fois autant, Au double.

    Dictionarium latinogallicum > vicis

  • 10 ab

    ăb, ā, abs, prep. with abl. This IndoEuropean particle (Sanscr. apa or ava, Etr. av, Gr. upo, Goth. af, Old Germ. aba, New Germ. ab, Engl. of, off) has in Latin the following forms: ap, af, ab (av), au-, a, a; aps, abs, as-. The existence of the oldest form, ap, is proved by the oldest and best MSS. analogous to the prep. apud, the Sanscr. api, and Gr. epi, and by the weakened form af, which, by the rule of historical grammar and the nature of the Latin letter f, can be derived only from ap, not from ab. The form af, weakened from ap, also very soon became obsolete. There are but five examples of it in inscriptions, at the end of the sixth and in the course of the seventh century B. C., viz.:

    AF VOBEIS,

    Inscr. Orell. 3114;

    AF MVRO,

    ib. 6601;

    AF CAPVA,

    ib. 3308;

    AF SOLO,

    ib. 589;

    AF LYCO,

    ib. 3036 ( afuolunt =avolant, Paul. ex Fest. p. 26 Mull., is only a conjecture). In the time of Cicero this form was regarded as archaic, and only here and there used in account-books; v. Cic. Or. 47, 158 (where the correct reading is af, not abs or ab), and cf. Ritschl, Monum. Epigr. p. 7 sq.—The second form of this preposition, changed from ap, was ab, which has become the principal form and the one most generally used through all periods—and indeed the only oue used before all vowels and h; here and there also before some consonants, particularly l, n, r, and s; rarely before c, j, d, t; and almost never before the labials p, b, f, v, or before m, such examples as ab Massiliensibus, Caes. B. C. 1, 35, being of the most rare occurrence.—By changing the b of ab through v into u, the form au originated, which was in use only in the two compounds aufero and aufugio for abfero, ab-fugio; aufuisse for afuisse, in Cod. Medic. of Tac. A. 12, 17, is altogether unusual. Finally, by dropping the b of ab, and lengthening the a, ab was changed into a, which form, together with ab, predominated through all periods of the Latin language, and took its place before all consonants in the later years of Cicero, and after him almoet exclusively.—By dropping the b without lengthening the a, ab occurs in the form a- in the two compounds a-bio and a-perio, q. v.—On the other hand, instead of reducing ap to a and a, a strengthened collateral form, aps, was made by adding to ap the letter s (also used in particles, as in ex, mox, vix). From the first, aps was used only before the letters c, q, t, and was very soon changed into abs (as ap into ab):

    abs chorago,

    Plaut. Pers. 1, 3, 79 (159 Ritschl):

    abs quivis,

    Ter. Ad. 2, 3, 1:

    abs terra,

    Cato, R. R. 51;

    and in compounds: aps-cessero,

    Plaut. Trin. 3, 1, 24 (625 R.); id. ib. 3, 2, 84 (710 R): abs-condo, abs-que, abs-tineo, etc. The use of abs was confined almost exclusively to the combination abs te during the whole ante-classic period, and with Cicero till about the year 700 A. U. C. (=B. C. 54). After that time Cicero evidently hesitates between abs te and a te, but during the last five or six years of his life a te became predominant in all his writings, even in his letters; consequently abs te appears but rarely in later authors, as in Liv. 10, 19, 8; 26, 15, 12;

    and who, perhaps, also used abs conscendentibus,

    id. 28, 37, 2; v. Drakenb. ad. h. l. (Weissenb. ab).—Finally abs, in consequence of the following p, lost its b, and became ds- in the three compounds aspello, as-porto, and as-pernor (for asspernor); v. these words.—The late Lat. verb abbrevio may stand for adbrevio, the d of ad being assimilated to the following b.The fundamental signification of ab is departure from some fixed point (opp. to ad. which denotes motion to a point).
    I.
    In space, and,
    II.
    Fig., in time and other relations, in which the idea of departure from some point, as from source and origin, is included; Engl. from, away from, out of; down from; since, after; by, at, in, on, etc.
    I.
    Lit., in space: ab classe ad urbem tendunt, Att. ap. Non. 495, 22 (Trag. Rel. p. 177 Rib.):

    Caesar maturat ab urbe proficisci,

    Caes. B. G. 1, 7:

    fuga ab urbe turpissima,

    Cic. Att. 7, 21:

    ducite ab urbe domum, ducite Daphnim,

    Verg. E. 8, 68. Cicero himself gives the difference between ab and ex thus: si qui mihi praesto fuerit cum armatis hominibus extra meum fundum et me introire prohibuerit, non ex eo, sed ab ( from, away from) eo loco me dejecerit....Unde dejecti Galli? A Capitolio. Unde, qui cum Graccho fucrunt? Ex Capitolio, etc., Cic. Caecin. 30, 87; cf. Diom. p. 408 P., and a similar distinction between ad and in under ad.—Ellipt.: Diogenes Alexandro roganti, ut diceret, si quid opus esset: Nunc quidem paululum, inquit, a sole, a little out of the sun, Cic. Tusc. 5, 32, 92. —Often joined with usque:

    illam (mulierem) usque a mari supero Romam proficisci,

    all the way from, Cic. Clu. 68, 192; v. usque, I.—And with ad, to denote the space passed over: siderum genus ab ortu ad occasum commeant, from... to, Cic. N. D. 2, 19 init.; cf. ab... in:

    venti a laevo latere in dextrum, ut sol, ambiunt,

    Plin. 2, 47, 48, § 128.
    b.
    Sometimes with names of cities and small islands, or with domus (instead of the usual abl.), partie., in militnry and nautieal language, to denote the marching of soldiers, the setting out of a flcet, or the departure of the inhabitants from some place:

    oppidum ab Aenea fugiente a Troja conditum,

    Cic. Verr. 2, 4, 33:

    quemadmodum (Caesar) a Gergovia discederet,

    Caes. B. G. 7, 43 fin.; so id. ib. 7, 80 fin.; Sall. J. 61; 82; 91; Liv. 2, 33, 6 al.; cf.:

    ab Arimino M. Antonium cum cohortibus quinque Arretium mittit,

    Caes. B. C. 1, 11 fin.; and:

    protinus a Corfinio in Siciliam miserat,

    id. ib. 1, 25, 2:

    profecti a domo,

    Liv. 40, 33, 2;

    of setting sail: cum exercitus vestri numquam a Brundisio nisi hieme summa transmiserint,

    Cic. Imp. Pomp. 12, 32; so id. Fam. 15, 3, 2; Caes. B. C. 3, 23; 3, 24 fin.:

    classe qua advecti ab domo fuerant,

    Liv. 8, 22, 6;

    of citizens: interim ab Roma legatos venisse nuntiatum est,

    Liv. 21, 9, 3; cf.:

    legati ab Orico ad M. Valerium praetorem venerunt,

    id. 24, 40, 2.
    c.
    Sometimes with names of persons or with pronouns: pestem abige a me, Enn. ap. Cic. Ac. 2, 28, 89 (Trag. v. 50 Vahl.):

    Quasi ad adulescentem a patre ex Seleucia veniat,

    Plaut. Trin. 3, 3, 41; cf.:

    libertus a Fuflis cum litteris ad Hermippum venit,

    Cic. Fl. 20, 47:

    Nigidium a Domitio Capuam venisse,

    id. Att. 7, 24:

    cum a vobis discessero,

    id. Sen. 22:

    multa merces tibi defluat ab Jove Neptunoque,

    Hor. C. 1, 28, 29 al. So often of a person instead of his house, lodging, etc.: videat forte hic te a patre aliquis exiens, from the father, i. e. from his house, Ter. Heaut. 2, 2, 6:

    so a fratre,

    id. Phorm. 5, 1, 5:

    a Pontio,

    Cic. Att. 5, 3 fin.:

    ab ea,

    Ter. And. 1, 3, 21; and so often: a me, a nobis, a se, etc., from my, our, his house, etc., Plaut. Stich. 5, 1, 7; Ter. Heaut. 3, 2, 50; Cic. Att. 4, 9, 1 al.
    B.
    Transf., without the idea of motion. To designate separation or distance, with the verbs abesse, distare, etc., and with the particles longe, procul, prope, etc.
    1.
    Of separation:

    ego te afuisse tam diu a nobis dolui,

    Cic. Fam. 2, 1, 2:

    abesse a domo paulisper maluit,

    id. Verr. 2, 4, 18, § 39:

    tum Brutus ab Roma aberat,

    Sall. C. 40, 5:

    absint lacerti ab stabulis,

    Verg. G. 4, 14.—
    2.
    Of distance:

    quot milia fundus suus abesset ab urbe,

    Cic. Caecin. 10, 28; cf.:

    nos in castra properabamus, quae aberant bidui,

    id. Att. 5, 16 fin.; and:

    hic locus aequo fere spatio ab castris Ariovisti et Caesaris aberat,

    Caes. B. G. 1, 43, 1:

    terrae ab hujusce terrae, quam nos incolimus, continuatione distantes,

    Cic. N. D. 2, 66, 164:

    non amplius pedum milibus duobus ab castris castra distabant,

    Caes. B. C. 1, 82, 3; cf. id. lb. 1, 3, 103.—With adverbs: annos multos longinque ab domo bellum gerentes, Enn. ap. Non. 402, 3 (Trag. v. 103 Vahl.):

    cum domus patris a foro longe abesset,

    Cic. Cael. 7, 18 fin.; cf.:

    qui fontes a quibusdam praesidiis aberant longius,

    Caes. B. C. 3, 49, 5:

    quae procul erant a conspectu imperii,

    Cic. Agr. 2, 32, 87; cf.:

    procul a castris hostes in collibus constiterunt,

    Caes. B. G. 5, 17, 1; and:

    tu procul a patria Alpinas nives vides,

    Verg. E. 10, 46 (procul often also with simple abl.;

    v. procul): cum esset in Italia bellum tam prope a Sicilia, tamen in Sicilia non fuit,

    Cic. Verr. 2, 5, 2, § 6; cf.:

    tu apud socrum tuam prope a meis aedibus sedebas,

    id. Pis. 11, 26; and:

    tam prope ab domo detineri,

    id. Verr. 2, 2, 3, § 6.—So in Caesar and Livy, with numerals to designate the measure of the distance:

    onerariae naves, quae ex eo loco ab milibus passuum octo vento tenebatur,

    eight miles distant, Caes. B. G. 4, 22, 4; and without mentioning the terminus a quo: ad castra contenderunt, et ab milibus passunm minus duobus castra posuerunt, less than two miles off or distant, id. ib. 2, 7, 3; so id. ib. 2, 5, 32; 6, 7, 3; id. B. C. 1, 65; Liv. 38, 20, 2 (for which:

    duo milia fere et quingentos passus ab hoste posuerunt castra,

    id. 37, 38, 5). —
    3.
    To denote the side or direction from which an object is viewed in its local relations,=a parte, at, on, in: utrum hacin feriam an ab laeva latus? Enn. ap. Plaut. Cist. 3, 10 (Trag. v. 38 Vahl.); cf.:

    picus et cornix ab laeva, corvos, parra ab dextera consuadent,

    Plaut. As. 2, 1, 12: clamore ab ea parte audito. on this side, Caes. B. G. 3, 26, 4: Gallia Celtica attingit ab Sequanis et Helvetiis flumen Rhenum, on the side of the Sequani, i. e. their country, id. ib. 1, 1, 5:

    pleraque Alpium ab Italia sicut breviora ita arrectiora sunt,

    on the Italian side, Liv. 21, 35, 11:

    non eadem diligentia ab decumuna porta castra munita,

    at the main entrance, Caes. B. G. 3, 25 fin.:

    erat a septentrionibus collis,

    on the north, id. ib. 7, 83, 2; so, ab oriente, a meridie, ab occasu; a fronte, a latere, a tergo, etc. (v. these words).
    II.
    Fig.
    A.
    In time.
    1.
    From a [p. 3] point of time, without reference to the period subsequently elapsed. After:

    Exul ab octava Marius bibit,

    Juv. 1,40:

    mulieres jam ab re divin[adot ] adparebunt domi,

    immediately after the sucrifice, Plaut. Poen. 3, 3, 4:

    Caesar ab decimae legionis cohortatione ad dextrum cornu profectus,

    Caes. B. G. 2, 25, 1:

    ab hac contione legati missi sunt,

    immediately after, Liv. 24, 22, 6; cf. id. 28, 33, 1; 40, 47, 8; 40, 49, 1 al.:

    ab eo magistratu,

    after this office, Sall. J. 63, 5:

    a summa spe novissima exspectabat,

    after the greatest hope, Tac. A. 6, 50 fin. —Strengthened by the adverbs primum, confestim, statim, protinus, or the adj. recens, immediately after, soon after:

    ut primum a tuo digressu Romam veni,

    Cic. Att. 1, 5, 4; so Suet. Tib. 68:

    confestim a proelio expugnatis hostium castris,

    Liv. 30, 36, 1:

    statim a funere,

    Suet. Caes. 85;

    and followed by statim: ab itinere statim,

    id. ib. 60:

    protinus ab adoptione,

    Vell. 2, 104, 3:

    Homerus qui recens ab illorum actate fuit,

    soon after their time, Cic. N. D. 3, 5; so Varr. R. R. 2, 8, 2; Verg. A. 6, 450 al. (v. also primum, confestim, etc.).—

    Sometimes with the name of a person or place, instead of an action: ibi mihi tuae litterae binae redditae sunt tertio abs te die,

    i. e. after their departure from you, Cic. Att. 5, 3, 1: in Italiam perventum est quinto mense a Carthagine Nov[adot ], i. e. after leaving (=postquam a Carthagine profecti sunt), Liv. 21, 38, 1:

    secundo Punico (bello) Scipionis classis XL. die a securi navigavit,

    i. e. after its having been built, Plin. 16, 39, 74, § 192. —Hence the poct. expression: ab his, after this (cf. ek toutôn), i. e. after these words, hereupon, Ov. M. 3, 273; 4, 329; 8, 612; 9, 764.
    2.
    With reference to a subsequent period. From, since, after:

    ab hora tertia bibebatur,

    from the third hour, Cic. Phil. 2, 41:

    infinito ex tempore, non ut antea, ab Sulla et Pompeio consulibus,

    since the consulship of, id. Agr. 2, 21, 56:

    vixit ab omni aeternitate,

    from all eternity, id. Div. 1, 51, 115:

    cum quo a condiscipulatu vivebat conjunctissime,

    Nep. Att. 5, 3:

    in Lycia semper a terrae motu XL. dies serenos esse,

    after an earthquake, Plin. 2, 96, 98, § 211 al.:

    centesima lux est haec ab interitu P. Clodii,

    since the death of, Cic. Mil. 35, 98; cf.:

    cujus a morte quintus hic et tricesimus annus est,

    id. Sen. 6, 19; and:

    ab incenso Capitolio illum esse vigesumiun annum,

    since, Sall. C. 47, 2:

    diebus triginta, a qua die materia caesa est,

    Caes. B. C. 1, 36.—Sometimes joined with usque and inde:

    quod augures omnes usque ab Romulo decreverunt,

    since the time of, Cic. Vat. 8, 20:

    jam inde ab infelici pugna ceciderant animi,

    from the very beginning of, Liv. 2, 65 fin. —Hence the adverbial expressions ab initio, a principio, a primo, at, in, or from the beginning, at first; v. initium, principium, primus. Likewise ab integro, anew, afresh; v. integer.—Ab... ad, from (a time)... to:

    ab hora octava ad vesperum secreto collocuti sumus,

    Cic. Att. 7, 8, 4; cf.:

    cum ab hora septima ad vesperum pugnatum sit,

    Caes. B. G. 1, 26, 2; and:

    a quo tempore ad vos consules anni sunt septingenti octoginta unus,

    Vell. 1, 8, 4; and so in Plautus strengthened by usque:

    pugnata pugnast usque a mane ad vesperum,

    from morning to evening, Plaut. Am. 1, 1, 97; id. Most. 3, 1, 3; 3, 2, 80.—Rarely ab... in: Romani ab sole orto in multum diei stetere in acie, from... till late in the day, Liv. 27, 2, 9; so Col. 2, 10, 17; Plin. 2, 31, 31, § 99; 2, 103, 106, § 229; 4, 12, 26, § 89.
    b.
    Particularly with nouns denoting a time of life:

    qui homo cum animo inde ab ineunte aetate depugnat suo,

    from an early age, from early youth, Plaut. Trin. 2, 2, 24; so Cic. Off. 2, 13, 44 al.:

    mihi magna cum co jam inde a pueritia fuit semper famillaritas,

    Ter. Heaut. 1, 2, 9; so,

    a pueritia,

    Cic. Tusc. 2, 11, 27 fin.; id. Fam. 5, 8, 4:

    jam inde ab adulescentia,

    Ter. Ad. 1, 1, 16:

    ab adulescentia,

    Cic. Rep. 2, 1:

    jam a prima adulescentia,

    id. Fam. 1, 9, 23:

    ab ineunte adulescentia,

    id. ib. 13, 21, 1; cf.

    followed by ad: usque ad hanc aetatem ab incunte adulescentia,

    Plaut. Trin. 2, 2, 20:

    a primis temporibus aetatis,

    Cic. Fam. 4, 3, 3:

    a teneris unguiculis,

    from childhood, id. ib. 1, 6, 2:

    usque a toga pura,

    id. Att. 7, 8, 5:

    jam inde ab incunabulis,

    Liv. 4, 36, 5:

    a prima lanugine,

    Suet. Oth. 12:

    viridi ab aevo,

    Ov. Tr. 4, 10, 17 al.;

    rarely of animals: ab infantia,

    Plin. 10, 63, 83, § 182.—Instead of the nom. abstr. very often (like the Greek ek paioôn, etc.) with concrete substantives: a pucro, ab adulescente, a parvis, etc., from childhood, etc.:

    qui olim a puero parvulo mihi paedagogus fuerat,

    Plaut. Merc. 1, 1, 90; so,

    a pausillo puero,

    id. Stich. 1, 3, 21:

    a puero,

    Cic. Ac. 2, 36, 115; id. Fam. 13, 16, 4 (twice) al.:

    a pueris,

    Cic. Tusc. 1, 24, 57; id. de Or. 1, 1, 2 al.:

    ab adulescente,

    id. Quint. 3, 12:

    ab infante,

    Col. 1, 8, 2:

    a parva virgine,

    Cat. 66, 26 al. —Likewise and in the same sense with adject.: a parvo, from a little child, or childhood, Liv. 1, 39, 6 fin.; cf.:

    a parvis,

    Ter. And. 3, 3, 7; Cic. Leg. 2, 4, 9:

    a parvulo,

    Ter. And. 1, 1, 8; id. Ad. 1, 1, 23; cf.:

    ab parvulis,

    Caes. B. G. 6, 21, 3:

    ab tenero,

    Col. 5, 6, 20;

    and rarely of animals: (vacca) a bima aut trima fructum ferre incipit,

    Varr. R. R. 2, 1, 13.
    B.
    In other relations in which the idea of going forth, proceeding, from something is included.
    1.
    In gen. to denote departure, separation, deterring, avoiding, intermitting, etc., or distance, difference, etc., of inanimate or abstract things. From: jus atque aecum se a malis spernit procul, Enn. ap. Non. 399, 10 (Trag. v. 224 Vahl.):

    suspitionem et culpam ut ab se segregent,

    Plaut. Trin. 1, 2, 42:

    qui discessum animi a corpore putent esse mortem,

    Cic. Tusc. 1, 9, 18:

    hic ab artificio suo non recessit,

    id. ib. 1, 10, 20 al.:

    quod si exquiratur usque ab stirpe auctoritas,

    Plaut. Trin. 1, 2, 180:

    condicionem quam ab te peto,

    id. ib. 2, 4, 87; cf.:

    mercedem gloriae flagitas ab iis, quorum, etc.,

    Cic. Tusc. 1, 15, 34:

    si quid ab illo acceperis,

    Plaut. Trin. 2, 2, 90:

    quae (i. e. antiquitas) quo propius aberat ab ortu et divina progenie,

    Cic. Tusc. 1, 12, 26:

    ab defensione desistere,

    Caes. B. C. 2, 12, 4:

    ne quod tempus ab opere intermitteretur,

    id. B. G. 7, 24, 2:

    ut homines adulescentis a dicendi studio deterream,

    Cic. de Or. 1, 25, 117, etc.—Of distance (in order, rank, mind, or feeling):

    qui quartus ab Arcesila fuit,

    the fourth in succession from, Cic. Ac. 1, 12, 46:

    tu nunc eris alter ab illo,

    next after him, Verg. E. 5, 49; cf.:

    Aiax, heros ab Achille secundus,

    next in rank to, Hor. S. 2, 3, 193:

    quid hoc ab illo differt,

    from, Cic. Caecin. 14, 39; cf.:

    hominum vita tantum distat a victu et cultu bestiarum,

    id. Off. 2, 4, 15; and:

    discrepare ab aequitate sapientiam,

    id. Rep. 3, 9 fin. (v. the verbs differo, disto, discrepo, dissideo, dissentio, etc.):

    quae non aliena esse ducerem a dignitate,

    Cic. Fam. 4, 7:

    alieno a te animo fuit,

    id. Deiot. 9, 24 (v. alienus). —So the expression ab re (qs. aside from the matter, profit; cf. the opposite, in rem), contrary to one's profit, to a loss, disadvantageous (so in the affirmative very rare and only ante-class.):

    subdole ab re consulit,

    Plaut. Trin. 2, 1, 12; cf. id. Capt. 2, 2, 88; more frequently and class. (but not with Cicero) in the negative, non, haud, ab re, not without advantage or profit, not useless or unprofitable, adcantageous:

    haut est ab re aucupis,

    Plaut. As. 1, 3, 71:

    non ab re esse Quinctii visum est,

    Liv. 35, 32, 6; so Plin. 27, 8, 35; 31, 3, 26; Suet. Aug. 94; id. Dom. 11; Gell. 18, 14 fin.; App. Dogm. Plat. 3, p. 31, 22 al. (but in Ter. Ad. 5, 3, 44, ab re means with respect to the money matter).
    2.
    In partic.
    a.
    To denote an agent from whom an action proceeds, or by whom a thing is done or takes place. By, and in archaic and solemn style, of. So most frequently with pass. or intrans. verbs with pass. signif., when the active object is or is considered as a living being: Laudari me abs te, a laudato viro, Naev. ap. Cic. Tusc. 4, 31, 67: injuria abs te afficior, Enn. ap. Auct. Her. 2, 24, 38:

    a patre deductus ad Scaevolam,

    Cic. Lael. 1, 1:

    ut tamquam a praesentibus coram haberi sermo videretur,

    id. ib. 1, 3:

    disputata ab eo,

    id. ib. 1, 4 al.:

    illa (i. e. numerorum ac vocum vis) maxime a Graecia vetere celebrata,

    id. de Or. 3, 51, 197:

    ita generati a natura sumus,

    id. Off. 1, 29, 103; cf.:

    pars mundi damnata a rerum natura,

    Plin. 4, 12, 26, § 88:

    niagna adhibita cura est a providentia deorum,

    Cic. N. D. 2, 51 al. —With intrans. verbs:

    quae (i. e. anima) calescit ab eo spiritu,

    is warmed by this breath, Cic. N. D. 2, 55, 138; cf. Ov. M. 1, 417: (mare) qua a sole collucet, Cic. Ac. 2, 105:

    salvebis a meo Cicerone,

    i. e. young Cicero sends his compliments to you, id. Att. 6, 2 fin.:

    a quibus (Atheniensibus) erat profectus,

    i. e. by whose command, Nep. Milt. 2, 3:

    ne vir ab hoste cadat,

    Ov. H. 9, 36 al. —A substantive or adjective often takes the place of the verb (so with de, q. v.):

    levior est plaga ab amico quam a debitore,

    Cic. Fam. 9, 16, 7; cf.:

    a bestiis ictus, morsus, impetus,

    id. Off. 2, 6, 19:

    si calor est a sole,

    id. N. D. 2, 52:

    ex iis a te verbis (for a te scriptis),

    id. Att. 16, 7, 5:

    metu poenae a Romanis,

    Liv. 32, 23, 9:

    bellum ingens a Volscis et Aequis,

    id. 3, 22, 2:

    ad exsolvendam fldem a consule,

    id. 27, 5, 6.—With an adj.:

    lassus ab equo indomito,

    Hor. S. 2, 2, 10:

    Murus ab ingenic notior ille tuo,

    Prop. 5, 1, 126:

    tempus a nostris triste malis,

    time made sad by our misfortunes, Ov. Tr. 4, 3, 36.—Different from per:

    vulgo occidebantur: per quos et a quibus?

    by whom and upon whose orders? Cic. Rosc. Am. 29, 80 (cf. id. ib. 34, 97: cujus consilio occisus sit, invenio; cujus manu sit percussus, non laboro); so,

    ab hoc destitutus per Thrasybulum (i. e. Thrasybulo auctore),

    Nep. Alc. 5, 4.—Ambiguity sometimes arises from the fact that the verb in the pass. would require ab if used in the active:

    si postulatur a populo,

    if the people demand it, Cic. Off. 2, 17, 58, might also mean, if it is required of the people; on the contrary: quod ab eo (Lucullo) laus imperatoria non admodum exspectabatur, not since he did not expect military renown, but since they did not expect military renown from him, Cic. Ac. 2, 1, 2, and so often; cf. Rudd. II. p. 213. (The use of the active dative, or dative of the agent, instead of ab with the pass., is well known, Zumpt, § 419. It is very seldom found in prose writers of the golden age of Roman liter.; with Cic. sometimes joined with the participles auditus, cognitus, constitutus, perspectus, provisus, susceptus; cf. Halm ad Cic. Imp. Pomp. 24, 71, and ad ejusdem, Cat. 1, 7 fin.; but freq. at a later period; e. g. in Pliny, in Books 2-4 of H. N., more than twenty times; and likewise in Tacitus seventeen times. Vid. the passages in Nipperd. ad Tac. A. 2, 49.) Far more unusual is the simple abl. in the designation of persons:

    deseror conjuge,

    Ov. H. 12, 161; so id. ib. 5, 75; id. M. 1, 747; Verg. A. 1, 274; Hor. C. 2, 4, 9; 1, 6, 2;

    and in prose,

    Quint. 3, 4, 2; Sen. Contr. 2, 1; Curt. 6, 7, 8; cf. Rudd. II. p. 212; Zumpt ad Quint. V. p. 122 Spalding.—Hence the adverbial phrase a se=uph heautou, sua sponte, of one's own uccord, spontaneously:

    ipsum a se oritur et sua sponte nascitur,

    Cic. Fin. 2, 24, 78:

    (urna) ab se cantat quoja sit,

    Plaut. Rud. 2, 5, 21 (al. eapse; cf. id. Men. 1, 2, 66); so Col. 11, 1, 5; Liv. 44, 33, 6.
    b.
    With names of towns to denote origin, extraction, instead of gentile adjectives. From, of:

    pastores a Pergamide,

    Varr. R. R. 2, 2, 1:

    Turnus ab Aricia,

    Liv. 1, 50, 3 (for which Aricinus, id. 1, 51, 1):

    obsides dant trecentos principum a Cora atque Pometia liberos,

    Liv. 2, 22, 2; and poet.: O longa mundi servator ab Alba, Auguste, thou who art descended from the old Alban race of kings (=oriundus, or ortus regibus Albanis), Prop. 5, 6, 37.
    c.
    In giving the etymology of a name: eam rem (sc. legem, Gr. nomon) illi Graeco putant nomine a suum cuique tribuendo appellatam, ego nostro a legendo, Cic. Leg. 1, 6, 19: annum intervallum regni fuit: id ab re... interregnum appellatum, Liv. 1, 17, 6:

    (sinus maris) ab nomine propinquae urbis Ambracius appellatus,

    id. 38, 4, 3; and so Varro in his Ling. Lat., and Pliny, in Books 1-5 of H. N., on almost every page. (Cf. also the arts. ex and de.)
    d.
    With verbs of beginning and repeating: a summo bibere, in Plaut. to drink in succession from the one at the head of the table:

    da, puere, ab summo,

    Plaut. As. 5, 2, 41; so,

    da ab Delphio cantharum circum, id Most. 1, 4, 33: ab eo nobis causa ordienda est potissimum,

    Cic. Leg. 1, 7, 21:

    coepere a fame mala,

    Liv. 4, 12, 7:

    cornicem a cauda de ovo exire,

    tail-foremost, Plin. 10, 16, 18:

    a capite repetis, quod quaerimus,

    Cic. Leg. 1, 6, 18 al.
    e.
    With verbs of freeing from, defending, or protecting against any thing:

    a foliis et stercore purgato,

    Cato, R. R. 65 (66), 1:

    tantumne ab re tuast oti tibi?

    Ter. Heaut. 1, [p. 4] 1, 23; cf.:

    Saguntini ut a proeliis quietem habuerant,

    Liv. 21, 11, 5:

    expiandum forum ab illis nefarii sceleris vestigiis,

    Cic. Rab. Perd. 4, 11:

    haec provincia non modo a calamitate, sed etiam a metu calamitatis est defendenda,

    id. Imp. Pomp. 6, 14 (v. defendo):

    ab incendio urbem vigiliis munitam intellegebat,

    Sall. C. 32:

    ut neque sustinere se a lapsu possent,

    Liv. 21, 35, 12:

    ut meam domum metueret atque a me ipso caveret,

    Cic. Sest. 64, 133.
    f.
    With verbs of expecting, fearing, hoping, and the like, ab =a parte, as, Cic. Att. 9, 7, 4: cum eadem metuam ab hac parte, since I fear the same from this side; hence, timere, metuere ab aliquo, not, to be afraid of any one, but, to fear something (proceeding from) from him:

    el metul a Chryside,

    Ter. And. 1, 1, 79; cf.:

    ab Hannibale metuens,

    Liv. 23, 36; and:

    metus a praetore,

    id. 23, 15, 7;

    v. Weissenb. ad h. l.: a quo quidem genere, judices, ego numquam timui,

    Cic. Sull. 20, 59:

    postquam nec ab Romanis robis ulla est spes,

    you can expect nothing from the Romans, Liv. 21, 13, 4.
    g.
    With verbs of fastening and holding:

    funiculus a puppi religatus,

    Cic. Inv. 2, 51, 154:

    cum sinistra capillum ejus a vertice teneret,

    Q. Cic. Pet. Cons. 3.
    h.
    Ulcisci se ab aliquo, to take vengeance on one:

    a ferro sanguis humanus se ulciscitur,

    Plin. 34, 14, 41 fin.
    i.
    Cognoscere ab aliqua re to knoio or learn by means of something (different from ab aliquo, to learn from some one):

    id se a Gallicis armis atque insignibus cognovisse,

    Caes. B. G. 1, 22.
    j.
    Dolere, laborare, valere ab, instead of the simple abl.:

    doleo ab animo, doleo ab oculis, doleo ab aegritudine,

    Plaut. Cist. 1, 1, 62:

    a morbo valui, ab animo aeger fui,

    id. Ep. 1, 2, 26; cf. id. Aul. 2, 2, 9:

    a frigore et aestu ne quid laborent,

    Varr. R. R. 2, 2, 17; so,

    a frigore laborantibus,

    Plin. 32, 10, 46, § 133; cf.:

    laborare ab re frumentaria,

    Caes. B. G. 7, 10, 1; id. B. C. 3, 9; v. laboro.
    k.
    Where verbs and adjectives are joined with ab, instead of the simple abl., ab defines more exactly the respect in which that which is expressed by the verb or adj. is to be understood, in relation to, with regard to, in respect to, on the part of:

    ab ingenio improbus,

    Plaut. Truc. 4, 3, 59:

    a me pudica'st,

    id. Curc. 1, 1, 51:

    orba ab optimatibus contio,

    Cic. Fl. 23, 54; ro Ov. H. 6,156: securos vos ab hac parte reddemus, Planc. ap. Cic. Fam. 10, 24 fin. (v. securus):

    locus copiosus a frumento,

    Cic. Att. 5, 18, 2; cf.:

    sumus imparati cum a militibas tum a pecunia,

    id. ib. 7, 15 fin.:

    ille Graecus ab omni laude felicior,

    id. Brut. 16, 63:

    ab una parte haud satis prosperuin,

    Liv. 1, 32, 2 al.;

    so often in poets ab arte=arte,

    artfully, Tib. 1, 5, 4; 1, 9, 66; Ov. Am. 2, 4, 30.
    l.
    In the statement of the motive instead of ex, propter, or the simple abl. causae, from, out of, on account of, in consequence of: ab singulari amore scribo, Balb. ap. Cic. Att. 9, 7, B fin.:

    linguam ab irrisu exserentem,

    thrusting out the tongue in derision, Liv. 7, 10, 5:

    ab honore,

    id. 1, 8; so, ab ira, a spe, ab odio, v. Drak. ad Liv. 24, 30, 1: 26, 1, 3; cf. also Kritz and Fabri ad Sall. J. 31, 3, and Fabri ad Liv. 21, 36, 7.
    m.
    Especially in the poets instead of the gen.:

    ab illo injuria,

    Ter. And. 1, 1, 129:

    fulgor ab auro,

    Lucr. 2, 5:

    dulces a fontibus undae,

    Verg. G. 2, 243.
    n.
    In indicating a part of the whole, for the more usual ex, of, out of:

    scuto ab novissimis uni militi detracto,

    Caes. B. G. 2, 25, 1:

    nonnuill ab novissimis,

    id. ib.; Cic. Sest. 65, 137; cf. id. ib. 59 fin.: a quibus (captivis) ad Senatum missus (Regulus).
    o.
    In marking that from which any thing proceeds, and to which it belongs:

    qui sunt ab ea disciplina,

    Cic. Tusc. 2, 3, 7:

    ab eo qui sunt,

    id. Fin. 4, 3, 7:

    nostri illi a Platone et Aristotele aiunt,

    id. Mur. 30, 63 (in imitation of oi upo tinos).
    p.
    To designate an office or dignity (with or without servus; so not freq. till after the Aug. period;

    in Cic. only once): Pollex, servus a pedibus meus,

    one of my couriers, Cic. Att. 8, 5, 1; so,

    a manu servus,

    a secretary, Suet. Caes. 74: Narcissum ab eplstulis ( secretary) et Pallantem a rationibus ( accountant), id. Claud. 28; and so, ab actis, ab admissione, ab aegris, ab apotheca, ab argento, a balneis, a bibliotheca, a codicillis, a jumentis, a potione, etc. (v. these words and Inscr. Orell. vol. 3, Ind. xi. p. 181 sq.).
    q.
    The use of ab before adverbs is for the most part peculiar to later Latinity:

    a peregre,

    Vitr. 5, 7 (6), 8:

    a foris,

    Plin. 17, 24, 37; Vulg. Gen, 7, 16; ib. Matt. 23, 27:

    ab intus,

    ib. ib. 7, 15:

    ab invicem,

    App. Herb. 112; Vulg. Matt. 25, 32; Cypr. Ep. 63, 9: Hier. Ep. 18:

    a longe,

    Hyg. Fab. 257; Vulg. Gen. 22, 4; ib. Matt. 26, 58:

    a modo,

    ib. ib. 23, 39;

    Hier. Vit. Hilar.: a nune,

    Vulg. Luc. 1, 48:

    a sursum,

    ib. Marc. 15, 38.
    a.
    Ab is not repeated like most other prepositions (v. ad, ex, in, etc.) with pron. interrog. or relat. after subst. and pron. demonstr. with ab:

    Arsinoen, Stratum, Naupactum...fateris ab hostibus esse captas. Quibus autem hostibus? Nempe iis, quos, etc.,

    Cic. Pis. 37, 91:

    a rebus gerendis senectus abstrahit. Quibus? An iis, quae in juventute geruntur et viribus?

    id. Sen. 6:

    a Jove incipiendum putat. Quo Jove?

    id. Rep. 1, 36, 56:

    res publica, quascumque vires habebit, ab iis ipsis, quibus tenetur, de te propediem impetrabit,

    id. Fam. 4, 13, 5.—
    b.
    Ab in Plantus is once put after the word which it governs: quo ab, As. 1, 1, 106.—
    c.
    It is in various ways separated from the word which it governs:

    a vitae periculo,

    Cic. Brut. 91, 313:

    a nullius umquam me tempore aut commodo,

    id. Arch. 6, 12:

    a minus bono,

    Sall. C. 2, 6:

    a satis miti principio,

    Liv. 1, 6, 4:

    damnis dives ab ipsa suis,

    Ov. H. 9, 96; so id. ib. 12, 18; 13, 116.—
    d.
    The poets join a and que, making aque; but in good prose que is annexed to the following abl. (a meque, abs teque, etc.):

    aque Chao,

    Verg. G. 4, 347:

    aque mero,

    Ov. M. 3, 631:

    aque viro,

    id. H. 6, 156:

    aque suis,

    id. Tr. 5, 2, 74 al. But:

    a meque,

    Cic. Fam. 2, 16, 1:

    abs teque,

    id. Att. 3, 15, 4:

    a teque,

    id. ib. 8, 11, §

    7: a primaque adulescentia,

    id. Brut. 91, 315 al. —
    e.
    A Greek noun joined with ab stands in the dat.: a parte negotiati, hoc est pragmatikê, removisse, Quint. 3, 7, 1.
    III.
    In composition ab,
    1.
    Retains its original signif.: abducere, to take or carry away from some place: abstrahere, to draw auay; also, downward: abicere, to throw down; and denoting a departure from the idea of the simple word, it has an effect apparently privative: absimilis, departing from the similar, unlike: abnormis, departing from the rule, unusual (different from dissimilis, enormis); and so also in amens=a mente remotus, alienus ( out of one's senses, without self-control, insane): absurdus, missounding, then incongruous, irrational: abutor (in one of its senses), to misuse: aborior, abortus, to miscarry: abludo; for the privative force the Latin regularly employs in-, v. 2. in.—
    2.
    It more rarely designates completeness, as in absorbere, abutor ( to use up). (The designation of the fourth generation in the ascending or descending line by ab belongs here only in appearance; as abavus for quartus pater, great-great-grandfather, although the Greeks introduced upopappos; for the immutability of the syllable ab in abpatrnus and abmatertera, as well as the signif. Of the word abavus, grandfather's grandfather, imitated in abnepos, grandchild's grandchild, seems to point to a derivation from avi avus, as Festus, p. 13 Mull., explains atavus, by atta avi, or, rather, attae avus.)

    Lewis & Short latin dictionary > ab

  • 11 a

    a, f., n., indécl., [première lettre de l’alphabet] Cic. Div. 1, 23 II abréviations diverses: A. = Aulus [prénom] II = antiquo, je rejette [la proposition sur les bulletins de vote dans les comices] II = absolvo, j’absous [sur les bulletins des juges] ; [d’où l’appellation] littera salutaris Cic. Mil. 15 II A. U. C. = anno urbis conditae ; a. u. c. = ab urbe condita ; a. d. VIII Kal. Nov. = ante diem octavum Kalendas Novembres II [dans les inscr.] A. = Augustus ; A.A. = Augusti duo ; A.A.A. = Augusti tres ; III viri A.A.A.F.F. = triumviri auro, argento, aeri flando, feriundo. ā, ou āh, interj., v. ah. ā, ăb, abs, prép. avec abl. (ἀπό). [ABCR]I [point de départ] [zapst]¶1 [avec des v. de mouvement, tr. ou int., simples ou composés] de: a) a signo Vortumni in Circum Maximum venire Cic. Verr. 1, 154: venir de la statue de Vertumne au Cirque Maxime, v. proficiscor, discedo, arcesso, etc ; b) [avec noms de pers.] de chez, d’auprès: a Caesare redire, Cic. Q. 2, 4, 6: revenir de chez César ; c) [sans verbe] non ille Serranus ab aratro, Cic. Sest. 72: non pas le fameux Serranus venu de sa charrue; quid tu, inquit, huc? a villa enim, credo, Cic. Fin. 3, 8: eh! dit-il, pourquoi toi ici? c’est de ta maison de campagne que tu viens, sans doute; d) [en parl de lettres] de la part de: litterae adlatae ab L. Porcio praetore, Liv. 26, 39, 1: une lettre apportée de la part du préteur L. Porcius, cf. Cic. Att. 7, 15, 5 ; 1, 15, 2; e) [avec adesse, marquant résultat du mouvement] adest a milite, Plaut. Ps. 924: il est là venant de la part du militaire, cf. Mil. 958, 1046; Ter. And. 268; Virg. En. 7, 454; dona adsunt tibi a Phaedria, Ter. Eun. 465: il y a là pour toi des présents de la part de Phaedria. f) [avec les noms de ville] de = des environs de [et non pas de l’intérieur de]: Cic., Caes. [zapst]¶2 [pour marquer la provenance] petere, postulare, quaerere, demander à; impetrare, obtenir de; accipere, recevoir de; habere, tenir de, etc.; emere, acheter à; sumere, haurire, prendre à, puiser à; trahere, tirer de; ducere, faire venir de, etc.; discere, audire, apprendre de, entendre de, etc. [zapst]¶3 [idée d’origine] a) oriri, prendre naissance à; fluere, découler de; nasci, naître de; proficisci, partir de, provenir de; ea sunt omnia non a natura, verum a magistro, Cic. Mur. 61: ces imperfections proviennent toutes non pas de la nature, mais du maître, cf. Har. 39; Fin. 1, 21; Off. 2, 69; sed haec et vetera et a Graecis, Cic. Tusc. 1, 74: mais tout cela c'est ancien et aussi tiré de l’histoire grecque, cf. Fam. 3, 13, 1; 5, 3, 1; 9, 16, 7; Par. 11; Sest. 122; b) [idée de naissance, de descendance] a Deucalione ortus, Tusc. 1, 21: né de Deucalion; a M. Tullio esse, Cic. Br. 62: descendre de M. Tullius II [filiation philosophique, littéraire, etc.] ab his oratores exstiterunt, Cic. Fin. 5, 7: d’eux (Péripatéticiens) sortirent des orateurs; erat ab isto Aristotele, Cic. de Or. 2, 160: il était de l’école de votre Aristote, cf. Or. 113; Mur. 63; c) Turnus Herdonius ab Aricia, Liv. l, 50, 3 [= Aricinus]: Turnus Herdonius d’Aricie, cf. 6, 13, 8; 6, 17, 7; pastor ab Amphryso, Virg. G. 3, 2: le berger Amphrysien [du fleuve Amphrysus] II de la maison de, [en parl. d’un esclave] Plaut. Ps. 616; Mil. 160; Curc. 407; Ter. And. 756; d) [étymologie] mater autem est a gerendis fructibus Ceres tamquam "Geres", Cic. Nat. 2, 67: quant à sa mère, son nom, Cérès, qui est comme Gérès, vient de gerere fructus, porter, produire les fruits, cf. 2, 64; 68; 2, 111; Leg. 2, 55; Varr. R. 1, 46; 2, 4, 17; 3, 12, 6, etc.; L. 5, 20; 5, 66 II maerere a marcere, Varr. L. 6, 50: maerere, s’affliger, vient de marcere, être affaissé; aures ab aveo, Varr. L. 6, 83: le mot aures, oreilles, vient de aveo, désirer [ABCR]II [mots grecs au datif ] L. 5, 103, etc. [zapst]¶4 [avec dare, possidere, promittere]: aliquid ab aliquo, donner, posséder, promettre qqch en le tenant de qqn, provenant de qqn, cf. Plaut. Cap. 449; Ps. 735; Cic. Flac. 44; Verr. 3, 177; a me argentum dedi, Plaut. Trin. 182: j’ai donné l’argent de ma poche, cf. 1144; Men. 545; aliquid a me promisi, Cic. de Or. 1, 111: j’ai promis qqch de mon fonds, cf. Pis. 84; Lucr. 4, 468; Suet. Caes. 84 II Antoni edictum legi a Bruto, Cic. Att. 16, 7, 7: l’édit d’Antoine, je l’ai lu de Brutus, le tenant de Brutus. [ABCR]II [éloignement, séparation, au pr. et fig.] de, loin de: [zapst]¶1 v. les verbes: dimittere, renvoyer de (loin de); excludere, deterrere, chasser de, détourner de, etc.; abhorrere, distare, differre, être éloigné de, différer de, etc.; de turba et a subselliis in otium se conferre, Cic. de Or, 2, 143: se retirer du milieu de la foule et loin des bancs du tribunal pour prendre du repos; ab oppido castra movere, Caes. BC. 3, 80, 7: en levant le camp s’éloigner de la ville; v. solvo, fugo, ejicio, aufero, etc. II [sans aucun verbe] a Chrysippo pedem numquam, Cic. Ac. 2, 143: de Chrysippe il ne s’éloigne jamais d’une semelle, cf. Att. 7, 3, 11; Fam. 7, 25, 2; nunc quidem paululum, inquit, a sole, Cic. Tusc. 5, 92: pour le moment, dit-il, écarte-toi un tant soit peu de mon soleil II [nuances] unde dejecti Galli? a Capitolio? unde, qui cum Graccho fuerunt? ex Capitolio, Cic. Caec. 88: d’où furent rejetés les Gaulois? de l’accès au Capitole: d’où les partisans de Gracchus? du Capitole, cf. 86 [zapst]¶2 avec les verbes defendere, tueri, munire, tegere, prohibere, arcere, etc. défendre, protéger, garantir contre, écarter de II stabula a ventis hiberno opponere soli, Virg. G. 3, 302: placer l’écurie à l’abri des vents [en face de] exposée au soleil d’hiver. [zapst]¶3 [expression] ab re, contrairement à l’intérêt: Plaut. Cap. 338; As. 224; Trin. 239; haud ab re duxi referre, Liv. 8, 11, 1: j’ai cru qu’il n’était pas inopportun de rapporter. [ABCR]III du côté de [zapst]¶1 [sens local] a tergo, a latere, a fronte, de dos, de franc, de front [de face]: a decumana porta, Caes. BG. 6, 37, 1: du côté de la porte décumane; ab ea parte, Caes. BG. 6, 37, 2: de ce côté; ab terra ingens labor succedentibus erat, Liv. 26, 46, 1: du côté de la terre, il y avait d’énormes difficultés pour les assaillants, cf. Sall. J. 17, 4; Plin. Ep. 2, 17, 21; surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777: le vent s’élevant en poupe II ab Opis, Cic. Att. 6, 1, 17 [s.-ent. aede]: du côté du temple d’Ops (comp. ad Castoris), cf. Liv. 10, 47, 4 II Magnetes ab Sipylo, Cic. Q. 2, 9, 2: les Magnésiens qui habitent près du mont Sipyle, les Magnésiens du mont Sipyle, cf. Tac. An. 2, 47. [zapst]¶2 [point de départ, point d’attache]: stipites ab infimo revincti, Caes. BG. 7, 73, 3: troncs solidement attachés à la partie inférieure, par la base; cornua ab labris argento circumcludere, Caes. BG. 6, 28, 6: entourer d'argent les cornes sur les bords de la partie évasée. [zapst]¶3 [fig.] du côté de, du parti de, en faveur de: abs te stat, Plaut. Rud. 1100: il se tient de ton bord, cf. Cic. Inv. 1, 4; Br. 273; ab reo dicere, Cic. Clu. 93: parler en faveur de l'accusé; vide ne hoc totum sit a me, Cic. de Or. 1, 55: prends garde que cela ne soit tout en ma faveur; a petitore, a possessore agere, Plin. Ep. 6, 2, 2: plaider pour le compte du demandeur, du défendeur. [zapst]¶4 du côté de, sous le rapport de: a materno genere, Cic. Sull. 25: du côté maternel, par sa mère, cf. Ov. M. 2, 368; a re frumentaria laborare, Caes. BC. 3, 9, 5: souffrir de l'approvisionnement en blé; a mitilibus, a pecunia imparati, Cic. Att. 7, 15, 3: pris au dépourvu sous le rapport des troupes, de l'argent; ab exemplis copiose aliquid explicare, Cic. Br. 198: développer qqch avec une grande richesse d'exemples; tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1: époque silencieuse sous le rapport des lettres [où l'on n'écrit point]; eorum impunitas fuit a judicio, a sermone, Cic. Post. 27: ils ont agi impunément au regard de la justice, au regard de l'opinion publique; mons vastus ab natura et humano cultu, Sall. J. 48, 3: montagne désolée sous le rapport de la nature du sol et de sa culture par l'homme [stérile et inculte]; ab omni parte, Hor. O. 2, 16, 27: sous tous les rapports. [zapst]¶5 servus a pedibus meis, Cic. Att. 8, 5, 1 [mss]: esclave qui me sert du point de vue de mes pieds [qui fait mes courses] II [puis ab suivi du nom de l'objet confié à la garde, à la surveillance] servus ab argento, a frumento, a veste, a vinis, esclave préposé à l'argenterie, à l'approvisionnement, à la garde-robe, aux vins; a bibliotheca, bibliothécaire; a valetudinario, infirmier; liberti ab epistulis et libellis et rationibus, Tac. An. 15, 35: affranchis chefs du secrétariat, maîtres des requêtes, chefs de la comptabilité; libertus et a memoria ejus, Suet. Aug. 79: son affranchi en même temps que son historiographe; novum officium instituit a voluptatibus, Suet. Tib. 42: il créa une nouvelle charge, l'intendance des plaisirs. [ABCR]IV à partir de: [zapst]¶1 de, à partir de, depuis: a porta Esquilina video... Cic. de Or. 2, 276: de la porte Esquiline je vois..., cf. Caes. BG. 2, 24, 2; ut erat a Gergovia despectus in castra, Caes. BG. 7, 45, 4: étant donné que de Gergovie la vue plongeait dans le camp; a vestibulo curiae, Liv. 1, 48, 1: dès le vestibule de la curie; gemere ab ulmo, Virg. B. 1, 58: gémir au sommet de l'orme; ab equo oppugnare, Prop. 3, 11, 13: assaillir à cheval; contra sensus ab sensibus repugnat, Lucr. 1, 693: il va à l'encontre des sens en s'appuyant sur les sens; ab summo, Caes. BG. 2, 18, 1: à partir du sommet, cf. 7, 73, 6; a medio ad summum, Cic. Tim. 20: du centre aux extrémités; da ab Delphio cantharum circum, Plaut. Most. 347: fais circuler la coupe en commençant par Delphium, cf. As. 891; orae maritimae praesum a Formiis, Cic. Fam. 16, 12, 5: je commande le littoral à partir de Formies; ab eo loco, Fam. 7, 25, 2: à partir de ce passage, de ces mots... [zapst]¶2 [évaluation d'une distance]: septumas esse aedes a porta, Plaut. Ps. 597: [il m'a dit] que c'était la septième maison à partir de la porte, cf. Varr. R. 3, 2, 14; Caes. BG. 2, 7, 3; 4, 22, 4; 5, 32, 1; quod tanta machinatio ab tanto spatio instrueretur, Caes. BG. 2, 20, 3: (ils se moquaient) de la construction à une si grande distance d'une si grande machine; v. longe, prope, procul avec ab; ultima stella a caelo, Cic. Rep. 6, 16: étoile la plus éloignée du firmament II [limites d'un espace] ab... ad, depuis... jusqu'à: Caes. BG. l, 1, 7; Liv. 1, 2, 5, ab imo ad summum totus moduli bipedalis, Hor. S. 2, 3, 308: de la base au sommet haut en tout de deux pieds; a Vestae ad Tabulam Valeriam, Cic. Fam. 14, 2, 2: du temple de Vesta à la Table Valérienne. [zapst]¶3 à partir de = y compris, avec: teneram ab radice ferens cupressum, Virg. G. 1, 20: portant un tendre cyprès avec ses racines; ab radicibus imis, Virg. G. 1, 319: [épis arrachés] avec toutes leurs racines. [ABCR]V [point de départ d'un jugement, d'une opinion, etc.] [zapst]¶1 d'après: aliquid ab aliqua re cognoscere, Caes. BG 1, 22, 2: reconnaître qqch d'après tel détail; a certo sensu et vero judicare de aliquo, Br. d. Fam. 11, 10, 1: juger qqn avec un sentiment sûr et vrai; ab annis spectare, Virg. En. 9, 235: considérer d'après l'âge; populum ab annis digerere, Ov. F. 6, 83: partager l'ensemble des citoyens d'après l'âge, cf. M. 14, 323; Tr. 4, 6, 39; Ep. 2, 86 II ab arte inexperta, Tib. 2, 1, 56: avec un art inexpérimenté, cf. 1, 5, 4; Ov. Tr. 2, 462. [zapst]¶2 [point de départ d'un sentiment], d'après, par suite de, du fait de: v. metuere, timere ab aliquo, craindre du fait de qqn, cf. Cic. Amer. 8; Fam. 5, 6, 2; Sul. 59; Phil. 7, 2; Liv.22, 36, 1; 24, 38, 9; v. sperare ab aliquo Cic. Off. 1, 49; Phil. 12, 26; Pis. 12; Liv. 21, 13, 3; metus omnis a vi atque ira deorum pulsus esset, Cic. Nat. 1, 45: toute crainte de la puissance et de la colère des dieux serait chassée, cf. Liv. 23, 15, 7; 23, 36, 1; 25, 33, 5, etc. [ABCR]VI à partir de [temps], depuis [zapst]¶1 a primo, a principio, dès le début; a principiis, dès les débuts; ab initio, dès le commencement; a puero, a pueritia, dès l'enfance; ab ineunte adulescentia, dès le commencement de la jeunesse II [à la prépos. se joignent souvent inde, jam, jam inde, statim, protinus] II longo spatio temporis a Dyrrachinis prœliis intermisso, Caes. BC. 3, 84, 1: un long intervalle de temps s'étant écoulé depuis les combats de Dyrrachium; ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58: il était roi il y a six cents ans à compter de notre époque, cf. CM 19; ponite ante oculos unum quemque veterum; voltis a Romulo? voltis post liberam civitatem ab iis ipsis qui liberaverunt? Cic. Par. 11: évoquez la vie de chacun des anciens; voulez-vous remonter à Romulus? voulez-vous remonter, après la fondation de la liberté, à ceux précisément qui l'ont fondée? lex a sexagesimo anno senatorem non citat, Sen. Brev. 20, 4: la loi ne convoque pas le sénateur après soixante ans aux séances. [zapst]¶2 [noms de pers.] jam inde a Pontiano, Cic. Att. 12, 44, 2: depuis Pontianus [l'affaire de Pontianus]; exspecto te, a Peducaeo utique, Cic. Att. 12, 51, 1: je t'attends, en tout cas sans faute après Péducaeus [après l'affaire réglée avec Péducaeus] [zapst]¶3 [évaluation d'un laps de temps]: ab... ad (usque ad), depuis... jusqu'à: Cic. Br. 328; de Or. 2, 52; Caes. BG. 1, 26, 2; Liv. 26, 25, 11, etc. II [évaluation d'une durée, d'un rang chronologique] annus primus ab honorum perfunctione, Cic. de Or. 3, 7: la première année après l'achèvement des magistratures; quartus ab Arcesilao fuit, Cic. Ac. 1, 46: il fut le quatrième en partant d'Arcésilas; secundus a Romulo conditor urbis, Liv. 7, 1, 10: le second fondateur de Rome après Romulus, cf. 1, 17, 10; Hor. S. 2, 3, 193; Virg. B. 5, 49. [zapst]¶4 après, aussitôt après, au sortir de: ab re divina, Plaut. Pœn. 618: après le sacrifice; ab decimae legionis cohortatione profectus, Caes. BG. 2, 25, 1: étant parti, immédiatement après avoir harangué la dixième légion; a tuo digressu, Cic. Att. 1, 5, 4: après ton départ; ab ea [auctione] Cic. Att. 13, 30, 1: aussitôt après [la vente]; ab ipso cibo, Sen. Contr. 1, praef. 17: aussitôt après avoir mangé. [ABCR]VII du fait de, par l'effet de [zapst]¶1 [cause efficiente, surtout avec les inchoatifs]: calescere ab, Cic. Nat. 2, 138: se réchauffer grâce à; mitescere a sole, Cic. frg. F. 1, 17: s'adoucir sous l'action du soleil, cf. Varr. L. 5, 109; 7, 83; Ov. M. 1, 66; F. 5, 323 II qua mare a sole conlucet, Cic. Ac. 2, 105: sur toute l'étendue où la mer brille par l'effet du soleil, cf. Nat. 2, 92; zona torrida semper ab igni, Virg. G. 1, 234: zone toujours brûlante par suite du feu; lassus ab, Hor. S. 2, 2, 10: fatigué du fait de; a vento unda tumet, Ov. F. 2, 776: le vent fait gonfler l'onde, cf. 1, 215. [zapst]¶2 par suite de, par un effet de, en raison de [avec un nom de sentiment]: scio me ab singulari amore ac benevolentia, quaecumque scriba, tibi scribere, Balb. Fam. 9, 7 B, 3: je sais que c'est un attachement, un dévouement sans égal qui me font t'écrire tout ce que je t'écris; ab ira, Liv. 24, 30, 1: par l'effet de la colère; ab odio plebis an ab servili fraude, Liv. 3, 15, 7: par suite de la haine du peuple ou de la perfidie des esclaves; [constr. très fréq. d. Liv. cf. 5, 5, 3; 9, 40, 17; 10, 5, 2; 27, 17, 5; 28, 7, 9; 36, 24, 7; etc.]; a duabus causis punire princeps solet, Sen. Clem. 1, 20, 1: deux raisons d'ordinaire amènent le prince à punir; ab hoc, Varr. R. 2, 3, 7: par suite de cela, en raison de cela, cf. 2, 7, 6 II gravis ab, Ov. H. 10, 138: alourdi par; a somno languida, Ov. H, 10, 9: alanguie par le sommeil; dives ab, Ov. H. 9, 96: enrichi par. [ABCR]VIII [après les verbes passifs] [zapst]¶1 [avec un nom de pers. pour marquer le sujet logique de l'action; constr. courante] [zapst]¶2 [avec des noms de choses considérées comme des pers.]: a civitatibus, Cic. Verr. 3, 176: par les villes; a classe, Verr. 5, 63: par la flotte; a re publica, Cic. Mur. 7: par l'état; a legibus, Cic. Mil. 9: par les lois; a natura, Cic. Phil. 14, 32: par la nature; a studiis adulescentium, Cic. de Or. 3, 207: par le zèle des jeunes gens; a ventis invidiae, Cic. Verr. 3, 98: par les vents de la malveillance; a more majorum, Cic. Fam. 13, 10, 1: par la coutume des ancêtres; a vero, a falso, Cic. Ac. 2, 71: par le vrai, par le faux; defici a viribus, Caes. BC. 3, 64, 3: être abandonné par ses forces. [zapst]¶3 [après l'adj. verbal] Cic. de Or. 2, 86; Pomp. 34; etc. [zapst]¶4 [différent de per]: aliquid a suis vel per suos potius iniquos ad te esse delatum, Cic. ad Br. 1, 1, 1: [il m'a paru soupçonner] que ses ennemis t'ont rapporté ou plutôt t'ont fait rapporter quelque histoire; qui a te defensi et qui per te servati sunt, Cic. Pet. 38: ceux que tu as défendus et ceux que ton entremise a sauvés. [zapst]¶5 [avec des intr. équivalant pour le sens à des passifs] a paucis interire, Cic. Off. 2, 26: périr sous les coups de quelques hommes, cf. Lucr. 6, 709; mori ab, Cic. Fam 15,17, 2; Sen. Contr. 5. 3; perire ab, Nep. Reg. 3, 3; Ov. P, 3, 3, 46; cadere ab, Tac. An. 16, 9; vapulare ab, Sen. Contr. 9, 4, 2; Sen. Apoc. 15; Quint. 9, 2, 12. Q. [zapst]¶1 abs est rare; se trouve devant t, surtout dans l'expr. abs te II aps Inscr. et divers mss. de Plaut. et des lettres de Cic. II af, signalé par Cic. Or. 158, se lit dans des Inscr. [zapst]¶2 d'après les gram. anciens a se place devant les consonnes, ab devant les voyelles et devant h; mais ni les mss. ni les Inscr. ne vérifient cette règle. [zapst]¶3 qqf a, ab se trouvent après le relatif (quo ab): Plaut. As. 119; Rud. 555 II chez les poètes et chez Tacite, rarement ailleurs, entre le subst. et son déterminatif [adjectif, génitif, ou nom propre apposé]: judice ab uno Tac. An. 2, 60, par un seul juge; initio ab Suriae An. 4, 5, depuis les frontières de la Syrie; oppido a Canopo Tac. An 2, 60, à partir de la ville de Canope; uxore ab Octavia abhorrebat, Tac. An. 13, 12: il se détournait de son épouse Octavie II chez Ovide, séparé par ipse du complément: H. 9, 96; 12, 18; Pont. 3, 3, 46, etc. II quand il y a deux compléments liés par une copule, placé devant le second: Plaut. As. 163; Prop. 4, 3, 39; Ov. H. 6, 108, etc. [zapst]¶4 en composition, a devant m, v, (amovere, avertere); abs devant c, p, t (abscondere, abstinere, asportare = absportare); au devant f (auferre, aufugere), sauf afui parf. de absum; ab devant les autres consonnes, sauf aspernari au lieu de abspernari.
    * * *
    a, f., n., indécl., [première lettre de l’alphabet] Cic. Div. 1, 23 II abréviations diverses: A. = Aulus [prénom] II = antiquo, je rejette [la proposition sur les bulletins de vote dans les comices] II = absolvo, j’absous [sur les bulletins des juges] ; [d’où l’appellation] littera salutaris Cic. Mil. 15 II A. U. C. = anno urbis conditae ; a. u. c. = ab urbe condita ; a. d. VIII Kal. Nov. = ante diem octavum Kalendas Novembres II [dans les inscr.] A. = Augustus ; A.A. = Augusti duo ; A.A.A. = Augusti tres ; III viri A.A.A.F.F. = triumviri auro, argento, aeri flando, feriundo. ā, ou āh, interj., v. ah. ā, ăb, abs, prép. avec abl. (ἀπό). [ABCR]I [point de départ] [zapst]¶1 [avec des v. de mouvement, tr. ou int., simples ou composés] de: a) a signo Vortumni in Circum Maximum venire Cic. Verr. 1, 154: venir de la statue de Vertumne au Cirque Maxime, v. proficiscor, discedo, arcesso, etc ; b) [avec noms de pers.] de chez, d’auprès: a Caesare redire, Cic. Q. 2, 4, 6: revenir de chez César ; c) [sans verbe] non ille Serranus ab aratro, Cic. Sest. 72: non pas le fameux Serranus venu de sa charrue; quid tu, inquit, huc? a villa enim, credo, Cic. Fin. 3, 8: eh! dit-il, pourquoi toi ici? c’est de ta maison de campagne que tu viens, sans doute; d) [en parl de lettres] de la part de: litterae adlatae ab L. Porcio praetore, Liv. 26, 39, 1: une lettre apportée de la part du préteur L. Porcius, cf. Cic. Att. 7, 15, 5 ; 1, 15, 2; e) [avec adesse, marquant résultat du mouvement] adest a milite, Plaut. Ps. 924: il est là venant de la part du militaire, cf. Mil. 958, 1046; Ter. And. 268; Virg. En. 7, 454; dona adsunt tibi a Phaedria, Ter. Eun. 465: il y a là pour toi des présents de la part de Phaedria. f) [avec les noms de ville] de = des environs de [et non pas de l’intérieur de]: Cic., Caes. [zapst]¶2 [pour marquer la provenance] petere, postulare, quaerere, demander à; impetrare, obtenir de; accipere, recevoir de; habere, tenir de, etc.; emere, acheter à; sumere, haurire, prendre à, puiser à; trahere, tirer de; ducere, faire venir de, etc.; discere, audire, apprendre de, entendre de, etc. [zapst]¶3 [idée d’origine] a) oriri, prendre naissance à; fluere, découler de; nasci, naître de; proficisci, partir de, provenir de; ea sunt omnia non a natura, verum a magistro, Cic. Mur. 61: ces imperfections proviennent toutes non pas de la nature, mais du maître, cf. Har. 39; Fin. 1, 21; Off. 2, 69; sed haec et vetera et a Graecis, Cic. Tusc. 1, 74: mais tout cela c'est ancien et aussi tiré de l’histoire grecque, cf. Fam. 3, 13, 1; 5, 3, 1; 9, 16, 7; Par. 11; Sest. 122; b) [idée de naissance, de descendance] a Deucalione ortus, Tusc. 1, 21: né de Deucalion; a M. Tullio esse, Cic. Br. 62: descendre de M. Tullius II [filiation philosophique, littéraire, etc.] ab his oratores exstiterunt, Cic. Fin. 5, 7: d’eux (Péripatéticiens) sortirent des orateurs; erat ab isto Aristotele, Cic. de Or. 2, 160: il était de l’école de votre Aristote, cf. Or. 113; Mur. 63; c) Turnus Herdonius ab Aricia, Liv. l, 50, 3 [= Aricinus]: Turnus Herdonius d’Aricie, cf. 6, 13, 8; 6, 17, 7; pastor ab Amphryso, Virg. G. 3, 2: le berger Amphrysien [du fleuve Amphrysus] II de la maison de, [en parl. d’un esclave] Plaut. Ps. 616; Mil. 160; Curc. 407; Ter. And. 756; d) [étymologie] mater autem est a gerendis fructibus Ceres tamquam "Geres", Cic. Nat. 2, 67: quant à sa mère, son nom, Cérès, qui est comme Gérès, vient de gerere fructus, porter, produire les fruits, cf. 2, 64; 68; 2, 111; Leg. 2, 55; Varr. R. 1, 46; 2, 4, 17; 3, 12, 6, etc.; L. 5, 20; 5, 66 II maerere a marcere, Varr. L. 6, 50: maerere, s’affliger, vient de marcere, être affaissé; aures ab aveo, Varr. L. 6, 83: le mot aures, oreilles, vient de aveo, désirer [ABCR]II [mots grecs au datif ] L. 5, 103, etc. [zapst]¶4 [avec dare, possidere, promittere]: aliquid ab aliquo, donner, posséder, promettre qqch en le tenant de qqn, provenant de qqn, cf. Plaut. Cap. 449; Ps. 735; Cic. Flac. 44; Verr. 3, 177; a me argentum dedi, Plaut. Trin. 182: j’ai donné l’argent de ma poche, cf. 1144; Men. 545; aliquid a me promisi, Cic. de Or. 1, 111: j’ai promis qqch de mon fonds, cf. Pis. 84; Lucr. 4, 468; Suet. Caes. 84 II Antoni edictum legi a Bruto, Cic. Att. 16, 7, 7: l’édit d’Antoine, je l’ai lu de Brutus, le tenant de Brutus. [ABCR]II [éloignement, séparation, au pr. et fig.] de, loin de: [zapst]¶1 v. les verbes: dimittere, renvoyer de (loin de); excludere, deterrere, chasser de, détourner de, etc.; abhorrere, distare, differre, être éloigné de, différer de, etc.; de turba et a subselliis in otium se conferre, Cic. de Or, 2, 143: se retirer du milieu de la foule et loin des bancs du tribunal pour prendre du repos; ab oppido castra movere, Caes. BC. 3, 80, 7: en levant le camp s’éloigner de la ville; v. solvo, fugo, ejicio, aufero, etc. II [sans aucun verbe] a Chrysippo pedem numquam, Cic. Ac. 2, 143: de Chrysippe il ne s’éloigne jamais d’une semelle, cf. Att. 7, 3, 11; Fam. 7, 25, 2; nunc quidem paululum, inquit, a sole, Cic. Tusc. 5, 92: pour le moment, dit-il, écarte-toi un tant soit peu de mon soleil II [nuances] unde dejecti Galli? a Capitolio? unde, qui cum Graccho fuerunt? ex Capitolio, Cic. Caec. 88: d’où furent rejetés les Gaulois? de l’accès au Capitole: d’où les partisans de Gracchus? du Capitole, cf. 86 [zapst]¶2 avec les verbes defendere, tueri, munire, tegere, prohibere, arcere, etc. défendre, protéger, garantir contre, écarter de II stabula a ventis hiberno opponere soli, Virg. G. 3, 302: placer l’écurie à l’abri des vents [en face de] exposée au soleil d’hiver. [zapst]¶3 [expression] ab re, contrairement à l’intérêt: Plaut. Cap. 338; As. 224; Trin. 239; haud ab re duxi referre, Liv. 8, 11, 1: j’ai cru qu’il n’était pas inopportun de rapporter. [ABCR]III du côté de [zapst]¶1 [sens local] a tergo, a latere, a fronte, de dos, de franc, de front [de face]: a decumana porta, Caes. BG. 6, 37, 1: du côté de la porte décumane; ab ea parte, Caes. BG. 6, 37, 2: de ce côté; ab terra ingens labor succedentibus erat, Liv. 26, 46, 1: du côté de la terre, il y avait d’énormes difficultés pour les assaillants, cf. Sall. J. 17, 4; Plin. Ep. 2, 17, 21; surgens a puppi ventus, Virg. En. 5, 777: le vent s’élevant en poupe II ab Opis, Cic. Att. 6, 1, 17 [s.-ent. aede]: du côté du temple d’Ops (comp. ad Castoris), cf. Liv. 10, 47, 4 II Magnetes ab Sipylo, Cic. Q. 2, 9, 2: les Magnésiens qui habitent près du mont Sipyle, les Magnésiens du mont Sipyle, cf. Tac. An. 2, 47. [zapst]¶2 [point de départ, point d’attache]: stipites ab infimo revincti, Caes. BG. 7, 73, 3: troncs solidement attachés à la partie inférieure, par la base; cornua ab labris argento circumcludere, Caes. BG. 6, 28, 6: entourer d'argent les cornes sur les bords de la partie évasée. [zapst]¶3 [fig.] du côté de, du parti de, en faveur de: abs te stat, Plaut. Rud. 1100: il se tient de ton bord, cf. Cic. Inv. 1, 4; Br. 273; ab reo dicere, Cic. Clu. 93: parler en faveur de l'accusé; vide ne hoc totum sit a me, Cic. de Or. 1, 55: prends garde que cela ne soit tout en ma faveur; a petitore, a possessore agere, Plin. Ep. 6, 2, 2: plaider pour le compte du demandeur, du défendeur. [zapst]¶4 du côté de, sous le rapport de: a materno genere, Cic. Sull. 25: du côté maternel, par sa mère, cf. Ov. M. 2, 368; a re frumentaria laborare, Caes. BC. 3, 9, 5: souffrir de l'approvisionnement en blé; a mitilibus, a pecunia imparati, Cic. Att. 7, 15, 3: pris au dépourvu sous le rapport des troupes, de l'argent; ab exemplis copiose aliquid explicare, Cic. Br. 198: développer qqch avec une grande richesse d'exemples; tempus mutum a litteris, Cic. Att. 8, 14, 1: époque silencieuse sous le rapport des lettres [où l'on n'écrit point]; eorum impunitas fuit a judicio, a sermone, Cic. Post. 27: ils ont agi impunément au regard de la justice, au regard de l'opinion publique; mons vastus ab natura et humano cultu, Sall. J. 48, 3: montagne désolée sous le rapport de la nature du sol et de sa culture par l'homme [stérile et inculte]; ab omni parte, Hor. O. 2, 16, 27: sous tous les rapports. [zapst]¶5 servus a pedibus meis, Cic. Att. 8, 5, 1 [mss]: esclave qui me sert du point de vue de mes pieds [qui fait mes courses] II [puis ab suivi du nom de l'objet confié à la garde, à la surveillance] servus ab argento, a frumento, a veste, a vinis, esclave préposé à l'argenterie, à l'approvisionnement, à la garde-robe, aux vins; a bibliotheca, bibliothécaire; a valetudinario, infirmier; liberti ab epistulis et libellis et rationibus, Tac. An. 15, 35: affranchis chefs du secrétariat, maîtres des requêtes, chefs de la comptabilité; libertus et a memoria ejus, Suet. Aug. 79: son affranchi en même temps que son historiographe; novum officium instituit a voluptatibus, Suet. Tib. 42: il créa une nouvelle charge, l'intendance des plaisirs. [ABCR]IV à partir de: [zapst]¶1 de, à partir de, depuis: a porta Esquilina video... Cic. de Or. 2, 276: de la porte Esquiline je vois..., cf. Caes. BG. 2, 24, 2; ut erat a Gergovia despectus in castra, Caes. BG. 7, 45, 4: étant donné que de Gergovie la vue plongeait dans le camp; a vestibulo curiae, Liv. 1, 48, 1: dès le vestibule de la curie; gemere ab ulmo, Virg. B. 1, 58: gémir au sommet de l'orme; ab equo oppugnare, Prop. 3, 11, 13: assaillir à cheval; contra sensus ab sensibus repugnat, Lucr. 1, 693: il va à l'encontre des sens en s'appuyant sur les sens; ab summo, Caes. BG. 2, 18, 1: à partir du sommet, cf. 7, 73, 6; a medio ad summum, Cic. Tim. 20: du centre aux extrémités; da ab Delphio cantharum circum, Plaut. Most. 347: fais circuler la coupe en commençant par Delphium, cf. As. 891; orae maritimae praesum a Formiis, Cic. Fam. 16, 12, 5: je commande le littoral à partir de Formies; ab eo loco, Fam. 7, 25, 2: à partir de ce passage, de ces mots... [zapst]¶2 [évaluation d'une distance]: septumas esse aedes a porta, Plaut. Ps. 597: [il m'a dit] que c'était la septième maison à partir de la porte, cf. Varr. R. 3, 2, 14; Caes. BG. 2, 7, 3; 4, 22, 4; 5, 32, 1; quod tanta machinatio ab tanto spatio instrueretur, Caes. BG. 2, 20, 3: (ils se moquaient) de la construction à une si grande distance d'une si grande machine; v. longe, prope, procul avec ab; ultima stella a caelo, Cic. Rep. 6, 16: étoile la plus éloignée du firmament II [limites d'un espace] ab... ad, depuis... jusqu'à: Caes. BG. l, 1, 7; Liv. 1, 2, 5, ab imo ad summum totus moduli bipedalis, Hor. S. 2, 3, 308: de la base au sommet haut en tout de deux pieds; a Vestae ad Tabulam Valeriam, Cic. Fam. 14, 2, 2: du temple de Vesta à la Table Valérienne. [zapst]¶3 à partir de = y compris, avec: teneram ab radice ferens cupressum, Virg. G. 1, 20: portant un tendre cyprès avec ses racines; ab radicibus imis, Virg. G. 1, 319: [épis arrachés] avec toutes leurs racines. [ABCR]V [point de départ d'un jugement, d'une opinion, etc.] [zapst]¶1 d'après: aliquid ab aliqua re cognoscere, Caes. BG 1, 22, 2: reconnaître qqch d'après tel détail; a certo sensu et vero judicare de aliquo, Br. d. Fam. 11, 10, 1: juger qqn avec un sentiment sûr et vrai; ab annis spectare, Virg. En. 9, 235: considérer d'après l'âge; populum ab annis digerere, Ov. F. 6, 83: partager l'ensemble des citoyens d'après l'âge, cf. M. 14, 323; Tr. 4, 6, 39; Ep. 2, 86 II ab arte inexperta, Tib. 2, 1, 56: avec un art inexpérimenté, cf. 1, 5, 4; Ov. Tr. 2, 462. [zapst]¶2 [point de départ d'un sentiment], d'après, par suite de, du fait de: v. metuere, timere ab aliquo, craindre du fait de qqn, cf. Cic. Amer. 8; Fam. 5, 6, 2; Sul. 59; Phil. 7, 2; Liv.22, 36, 1; 24, 38, 9; v. sperare ab aliquo Cic. Off. 1, 49; Phil. 12, 26; Pis. 12; Liv. 21, 13, 3; metus omnis a vi atque ira deorum pulsus esset, Cic. Nat. 1, 45: toute crainte de la puissance et de la colère des dieux serait chassée, cf. Liv. 23, 15, 7; 23, 36, 1; 25, 33, 5, etc. [ABCR]VI à partir de [temps], depuis [zapst]¶1 a primo, a principio, dès le début; a principiis, dès les débuts; ab initio, dès le commencement; a puero, a pueritia, dès l'enfance; ab ineunte adulescentia, dès le commencement de la jeunesse II [à la prépos. se joignent souvent inde, jam, jam inde, statim, protinus] II longo spatio temporis a Dyrrachinis prœliis intermisso, Caes. BC. 3, 84, 1: un long intervalle de temps s'étant écoulé depuis les combats de Dyrrachium; ab hoc tempore anno sescentesimo rex erat, Cic. Rep. 1, 58: il était roi il y a six cents ans à compter de notre époque, cf. CM 19; ponite ante oculos unum quemque veterum; voltis a Romulo? voltis post liberam civitatem ab iis ipsis qui liberaverunt? Cic. Par. 11: évoquez la vie de chacun des anciens; voulez-vous remonter à Romulus? voulez-vous remonter, après la fondation de la liberté, à ceux précisément qui l'ont fondée? lex a sexagesimo anno senatorem non citat, Sen. Brev. 20, 4: la loi ne convoque pas le sénateur après soixante ans aux séances. [zapst]¶2 [noms de pers.] jam inde a Pontiano, Cic. Att. 12, 44, 2: depuis Pontianus [l'affaire de Pontianus]; exspecto te, a Peducaeo utique, Cic. Att. 12, 51, 1: je t'attends, en tout cas sans faute après Péducaeus [après l'affaire réglée avec Péducaeus] [zapst]¶3 [évaluation d'un laps de temps]: ab... ad (usque ad), depuis... jusqu'à: Cic. Br. 328; de Or. 2, 52; Caes. BG. 1, 26, 2; Liv. 26, 25, 11, etc. II [évaluation d'une durée, d'un rang chronologique] annus primus ab honorum perfunctione, Cic. de Or. 3, 7: la première année après l'achèvement des magistratures; quartus ab Arcesilao fuit, Cic. Ac. 1, 46: il fut le quatrième en partant d'Arcésilas; secundus a Romulo conditor urbis, Liv. 7, 1, 10: le second fondateur de Rome après Romulus, cf. 1, 17, 10; Hor. S. 2, 3, 193; Virg. B. 5, 49. [zapst]¶4 après, aussitôt après, au sortir de: ab re divina, Plaut. Pœn. 618: après le sacrifice; ab decimae legionis cohortatione profectus, Caes. BG. 2, 25, 1: étant parti, immédiatement après avoir harangué la dixième légion; a tuo digressu, Cic. Att. 1, 5, 4: après ton départ; ab ea [auctione] Cic. Att. 13, 30, 1: aussitôt après [la vente]; ab ipso cibo, Sen. Contr. 1, praef. 17: aussitôt après avoir mangé. [ABCR]VII du fait de, par l'effet de [zapst]¶1 [cause efficiente, surtout avec les inchoatifs]: calescere ab, Cic. Nat. 2, 138: se réchauffer grâce à; mitescere a sole, Cic. frg. F. 1, 17: s'adoucir sous l'action du soleil, cf. Varr. L. 5, 109; 7, 83; Ov. M. 1, 66; F. 5, 323 II qua mare a sole conlucet, Cic. Ac. 2, 105: sur toute l'étendue où la mer brille par l'effet du soleil, cf. Nat. 2, 92; zona torrida semper ab igni, Virg. G. 1, 234: zone toujours brûlante par suite du feu; lassus ab, Hor. S. 2, 2, 10: fatigué du fait de; a vento unda tumet, Ov. F. 2, 776: le vent fait gonfler l'onde, cf. 1, 215. [zapst]¶2 par suite de, par un effet de, en raison de [avec un nom de sentiment]: scio me ab singulari amore ac benevolentia, quaecumque scriba, tibi scribere, Balb. Fam. 9, 7 B, 3: je sais que c'est un attachement, un dévouement sans égal qui me font t'écrire tout ce que je t'écris; ab ira, Liv. 24, 30, 1: par l'effet de la colère; ab odio plebis an ab servili fraude, Liv. 3, 15, 7: par suite de la haine du peuple ou de la perfidie des esclaves; [constr. très fréq. d. Liv. cf. 5, 5, 3; 9, 40, 17; 10, 5, 2; 27, 17, 5; 28, 7, 9; 36, 24, 7; etc.]; a duabus causis punire princeps solet, Sen. Clem. 1, 20, 1: deux raisons d'ordinaire amènent le prince à punir; ab hoc, Varr. R. 2, 3, 7: par suite de cela, en raison de cela, cf. 2, 7, 6 II gravis ab, Ov. H. 10, 138: alourdi par; a somno languida, Ov. H, 10, 9: alanguie par le sommeil; dives ab, Ov. H. 9, 96: enrichi par. [ABCR]VIII [après les verbes passifs] [zapst]¶1 [avec un nom de pers. pour marquer le sujet logique de l'action; constr. courante] [zapst]¶2 [avec des noms de choses considérées comme des pers.]: a civitatibus, Cic. Verr. 3, 176: par les villes; a classe, Verr. 5, 63: par la flotte; a re publica, Cic. Mur. 7: par l'état; a legibus, Cic. Mil. 9: par les lois; a natura, Cic. Phil. 14, 32: par la nature; a studiis adulescentium, Cic. de Or. 3, 207: par le zèle des jeunes gens; a ventis invidiae, Cic. Verr. 3, 98: par les vents de la malveillance; a more majorum, Cic. Fam. 13, 10, 1: par la coutume des ancêtres; a vero, a falso, Cic. Ac. 2, 71: par le vrai, par le faux; defici a viribus, Caes. BC. 3, 64, 3: être abandonné par ses forces. [zapst]¶3 [après l'adj. verbal] Cic. de Or. 2, 86; Pomp. 34; etc. [zapst]¶4 [différent de per]: aliquid a suis vel per suos potius iniquos ad te esse delatum, Cic. ad Br. 1, 1, 1: [il m'a paru soupçonner] que ses ennemis t'ont rapporté ou plutôt t'ont fait rapporter quelque histoire; qui a te defensi et qui per te servati sunt, Cic. Pet. 38: ceux que tu as défendus et ceux que ton entremise a sauvés. [zapst]¶5 [avec des intr. équivalant pour le sens à des passifs] a paucis interire, Cic. Off. 2, 26: périr sous les coups de quelques hommes, cf. Lucr. 6, 709; mori ab, Cic. Fam 15,17, 2; Sen. Contr. 5. 3; perire ab, Nep. Reg. 3, 3; Ov. P, 3, 3, 46; cadere ab, Tac. An. 16, 9; vapulare ab, Sen. Contr. 9, 4, 2; Sen. Apoc. 15; Quint. 9, 2, 12. Q. [zapst]¶1 abs est rare; se trouve devant t, surtout dans l'expr. abs te II aps Inscr. et divers mss. de Plaut. et des lettres de Cic. II af, signalé par Cic. Or. 158, se lit dans des Inscr. [zapst]¶2 d'après les gram. anciens a se place devant les consonnes, ab devant les voyelles et devant h; mais ni les mss. ni les Inscr. ne vérifient cette règle. [zapst]¶3 qqf a, ab se trouvent après le relatif (quo ab): Plaut. As. 119; Rud. 555 II chez les poètes et chez Tacite, rarement ailleurs, entre le subst. et son déterminatif [adjectif, génitif, ou nom propre apposé]: judice ab uno Tac. An. 2, 60, par un seul juge; initio ab Suriae An. 4, 5, depuis les frontières de la Syrie; oppido a Canopo Tac. An 2, 60, à partir de la ville de Canope; uxore ab Octavia abhorrebat, Tac. An. 13, 12: il se détournait de son épouse Octavie II chez Ovide, séparé par ipse du complément: H. 9, 96; 12, 18; Pont. 3, 3, 46, etc. II quand il y a deux compléments liés par une copule, placé devant le second: Plaut. As. 163; Prop. 4, 3, 39; Ov. H. 6, 108, etc. [zapst]¶4 en composition, a devant m, v, (amovere, avertere); abs devant c, p, t (abscondere, abstinere, asportare = absportare); au devant f (auferre, aufugere), sauf afui parf. de absum; ab devant les autres consonnes, sauf aspernari au lieu de abspernari.
    * * *
        A meis ciuibus ea res mihi fuit honori. id est, Ob eam rem honoribus affectus sum a ciuibus meis. Ci. Pour cela m'ont honoré les habitants de nostre ville.
    \
        A nobilitate igitur periculum. Subaudi, Est, Impendet, Imminet, aut aliquid simile. Cic. Il y a danger de la part ou costé de la noblesse, ou des nobles.
    \
        Ab aliquo perire, id est occidi. Plin. Estre tué par aucun.
    \
        A et Ab, motum a loco significant: vt, A villa redeo, ab agro, vel ab agris. Je retourne de la metairie, Des champs.
    \
        A et Ab, interdum per QVVM declarantur: seruiuntque tempori significando: vt, A paruo te noui: Hoc est, quum adhuc paruus esses. Quand tu estois encore petit enfant.
    \
        Ab adolescentia. Cic. Dés le commencement de ma jeunesse, Dés que je commencoye à venir en eage.
    \
        Ab ineunte adolescentia. Plaut. Cic. Dés le commencement de mon adolescence, ou de mon eage.
    \
        A cunabulis. Plaut. Dés le berceau, Dés mon enfance.
    \
        Ab infante duratus. Colu. Endurci dés son enfance, ou d'enfance.
    \
        Ab infantibus, Id est a pueritia. Cels. Dés l'enfance, D'enfance.
    \
        A paruis. Terent. De jeunesse, Dés qu'on estoit encore petit.
    \
        A primordio sui. Tacit. Depuis son commencement.
    \
        A principiis ita diligentior fiet puer. Quintil. Dés le commencement.
    \
        A pueritia. Cic. D'enfance, Dés l'enfance.
    \
        A tenero et a teneris. Colum. D'enfance, Dés qu'on estoit encore tendre, ou petit tendron.
    \
        A et Ab, finitum rei alicuius aut temporis terminum significant: et fere sequitur ad, vel vsque ad, aut aliquid idem pollens: vt, A principio ad finem. Dés, ou Depuis le commencement jusques à la fin. \ Ab auo. Terent. Dés le temps de l'ayeul.
    \
        Ab aurora. Plaut. Dés le poinct, ou l'aube du jour.
    \
        Ab sole orto in multum diei stetere in acie. Liu. Depuis le soleil levé.
    \
        A calce ad carceres. Id est, A fine ad principium. Cic. De la fin au commencement.
    \
        A capite vsque ad calcem. Plaut. Depuis le commencement jusques à la fin, ou Depuis le hault jusques au bas.
    \
        Talos a vertice pulcher ad imos. Horat. Depuis le sommet de la teste, jusques à la plante des pieds, ou jusques aux talons.
    \
        Ab extremo orsi. Liu. Commenceants au dernier.
    \
        A fundamento. Plaut. Depuis le fondement.
    \
        A fundo. Virg. Depuis le fond.
    \
        Ab infimo. Plaut. Depuis le fin bas.
    \
        Ab humili ad summum. Cic. Du bas au plus hault.
    \
        Ab illo tempore. Cic. Dés, ou Depuis ce temps là.
    \
        Ab hora tertia bibebatur. Cic. Depuis trois heures.
    \
        Ab imis vnguibus vsque ad verticem summum. Cic. Depuis le fin bout des ongles du pied, jusques au sommet de la teste.
    \
        Ab initio. Cic. Dés, ou Depuis le commencement.
    \
        A mane. Plaut. Depuis le matin.
    \
        A media nocte togatus ero. Mart. Dés, ou Depuis minuict.
    \
        Ab omni vetustate acceptum. Cic. De toute ancienneté.
    \
        A pridie Idus Sept. Plin. Depuis le jour de devant les Ides.
    \
        A prima luce. Caes. Dés le fin matin. Dés qu'il commencea à faire cler.
    \
        A primo, pro A principio. Ci. Au premier, ou Du commencement.
    \
        A summo. Plaut. Depuis le hault.
    \
        A terra ad caelum percontari. Plaut. Depuis un bout jusques à l'autre.
    \
        A vestigio ad verticem. Plin. Depuis la plante des pieds jusques au sommet de la teste.
    \
        A et Ab separationem significant. Terent. Ita tum discedo ab illo. D'avec luy.
    \
        A vel Ab, pro Contra: vt nonnullis placet. Virg. Defendo a frigore myrtos. Du froid, ou Contre le froid.
    \
        A vel Ab, pro Praeter, siue contra. Plin. Id quod notasse, non ab re est. Il n'est pas sans propos, ou inutile. Il n'est pas impertinent.
    \
        Quae ab re sunt. Choses impertinentes, et non servantes à la matiere. B.
    \
        Ab re est remissior. Il est trop negligent et nonchalant de son profict. B.
    \
        Ab re, Contra commodum. Plau. Ab re consulit. Contre le profict et utilité de celuy à qui il donne conseil. Il luy conseille son dommage.
    \
        Ab re orare. Plau. Prier en vain, ou demander quelque chose oultre raison et sans propos.
    \
        Ab re, pro Ob eam rem. Liu. Id, ab re, Interregnum appellatum. Pour ce, Pour ceste cause.
    \
        Tantumne ab re tua est otii tibi, vt, etc. Cic. As tu bien tant de loisir avec tes affaires? Tes affaires te donnent ils bien tant de loisir?
    \
        Non ab re. Suet. Il n'est point impertinent, ou hors de propos.
    \
        Haud ab re duxi. Liu. J'ay estimé n'estre point inutile, ou sans raison.
    \
        Non ab re. Non sans cause.
    \
        A vel Ab, pro Post, vel statim, seu concinuo post. Pli. Dulcissimum ab hominis camelinum lac. Le laict du chameau est le plus doulx apres celuy de la femme.
    \
        A ientaculo. Plaut. Apres desjuner.
    \
        Cuius a morte hic tertius et tricesimus est annus. Cic. C'est cy la XXXIII. annee depuis son trespas.
    \
        Vt primum a tuo digressu Romam veni. Cic. Apres.
    \
        A rege secundus. Le second apres le roy.
    \
        Hostium a tergo incursum vidit. Liu. Par derriere, Du costé de derriere.
    \
        A Senatu stat. Cic. Il est du parti du Senat, Il tient pour le Senat, Il tient le parti du Senat.
    \
        Dicere ab reo. Cic. Parler ou plaider pour le defendeur.
    \
        Hoc totum est a me. Cic. Tout cela sert à mon propos. Tout cela fait pour moy.
    \
        A nobis facit. Cic. Sert à nostre propos.
    \
        A vel Ab, pro énéka, siue pro, Quod pertinet ad, Cic. cum a militibus, tua pecunia. Mal fourniz et pourveuz quant à gens de guerre et argent.
    \
        A morbo valui, ab animo aeger fui. Plaut. Quant est de la maladie, j'en suis gueri.
    \
        A me pudica est. Plaut. Quant est de moy, je vous responds de moy qu'elle est femme de bien.
    \
        Narrat vt virgo a se integra etiam tum siet. Terent. Que de sa part elle est pucelle.
    \
        Doleo ab animo, doleo ab oculis. Plaut. Je suis malade en l'esprit, J'ay l'esprit fasché. J'ay mal aux yeuls.
    \
        Otiosus ab animo. Plaut. Qui n'ha nulle fantasie en son esprit.
    \
        Inops eram ab amicis. Cic. Povre d'amis.
    \
        Nunquam a causis et iudiciis districtior fui. Cic. Je ne fus oncq plus empesché de procez.
    \
        Ab hac parte reddemus vos securos. Planc. Ciceroni. De ce costé, quant à ce.
    \
        Ab se cantat cuia sit. Plaut. D'elle mesme.
    \
        Ab transenna lumbricum petit. Plaut. Parmi la fenestre, ou le guichet. Aucuns sont d'advis que le vray sens est tel, Cest oyseau cerche sa viande parmi le filé, ou le laqs, ou le piege, ou le collet qui est tendu pour le prendre.
    \
        Salutem a bonis afferre. Cic. Par les bons.
    \
        Ab ostio omnia isthaec audiui. Plaut. De l'huis.
    \
        Ipsa protinus a via amicumsalutes. Mart. Du chemin, En passant.
    \
        A foris. Plin. Par dehors.
    \
        A vel Ab, pro Versus, seu quod vulgo, De parte dicimus.
    \
        Quod a sole fuit. Plin. Qui avoit esté du costé du soleil, Tourné vers le soleil, Devers le soleil.
    \
        Firmos omnino et duces habemus ab occidente, et exercitus. Cic. Vers la partie d'occident.
    \
        A dextera. Plin. Du costé dextre. A dextre.
    \
        Ictus ab latere. Liuius. Feru ou frappé par le flan.
    \
        A contraria aure instillare. Plin. Par l'oreille opposite.
    \
        A vento aliquid opponere. Pli. De devers le vent. Du costé du vent.
    \
        A vel Ab cum ablatiuo personae, eleganter domicilium significat: vt, A iudice venio. hoc est, a domo iudicis, quod inepte dicitur, De apud. De chez vous, De vostre mesnie.
    \
        Ab ea egreditur. Terent. De chez elle.
    \
        A nobis domo est. De nostre maison. De chez nous.
    \
        A qua a ferrario fabro. Cels. Eaue de chez ung forgeron ou mareschal. Eaue en laquelle le mareschal estainct, ou trempe son fer.
    \
        A Pontio, ex Trebulano, ad quintum Idus Maii. Cic. De la maison de Pontius, Escript en la maison de Pontius, etc. C'est la fin et date des lettres.
    \
        A vel Ab sequente. quoque praepositione ad, vel ipsa subaudita, plerunque vtimur, vbi ab vna re ad aliam fit transitus. Terent. Ab labore ad libidinem. Du labeur à volupté.
    \
        A vel Ab nonnunquam ponitur pro Gallica praepositione Par. A potu quidam prandiumincipiunt. Plin. Par boire.
    \
        A fronte et a tergo. Cic. Devant et derriere, ou par devant et par derriere.
    \
        A pectore denudari. Cic. Estre descouvert par la poitrine, Avoir la poitrine descouverte.
    \
        Ab exteriori parte. Cels. Par dehors.
    \
        A verecundia. Liu. De honte qu'on ha.
    \
        Ab illo friget. Gel. Ce n'est rien aupris de luy.
    \
        A, Propter: vt A metu infamiae. Tacit. Pour crainte du deshonneur, Craignant deshonneur.
    \
        A spe quam successus rerum augebat. Liu. A cause de l'esperance, A raison ou pour l'esperance.
    \
        Ab ira et odio. Liu. Par courroux et haine.
    \
        A sole dolet. Plin. Il est malade du soleil, Le soleil luy a faict mal, ou l'a faict malade.
    \
        Ab, pro Erga. Cic. Ab innocentia clementissimus. Envers les innocens.
    \
        A vel Ab pro A parte, siue Ex parte. Liu. Ab Sabinis Metius Curtius. Du costé des Sabins, ou de la part des Sabins.
    \
        Ab Romanis tubae cornuaque cecinerunt. Liu. Les trompettes et cornets sonnerent du costé des Rommains. Les Rommains sonnerent la trompette.
    \
        Ei testamento legat grandem pecuniam a filio. Cic. Il luy laisse un legz d'une grande somme d'argent payable par les mains de son filz.
    \
        Ab aliqua re otium vel tempus habere. Terent. N'estre point empesché, et ne laisser point d'avoir bon loisir pour cela.
    \
        A vel Ab, proximitatem loci significat. Cic. Venisse eum a Roma. D'aupres de Romme.
    \
        Ab Roma aberat. Cic. N'estoit point autour, ou aupres de Romme.
    \
        Ab accidentibus, Qui ha charge de mettre en escript et d'advertir des choses qui surviennent. \ Ab aure, Secretaire.
    \
        A commentariis, Celuy qui fait le registre des prisonniers, Geolier, ou un Chroniqueur. \ Ab epistolis. Suet. Secretaire.
    \
        A latere Regis. Les amis familiers du Roy qui ne bougent de son costé. \ A libellis, Maistre des requestes.
    \
        A manu, A manu, seruus, et A manibus. Suet. Un clerc qui sert pour escrire.
    \
        A pedibus, vel A pedibus seruus. Cic. Un laquay. quod etiam Ad pedes, Martiali: et Circum pedes, Ciceroni: dicitur.
    \
        A secretis, Secretaire.
    \
        A studiis. Sue. Celuy de qui nous nous servons au faict de nos estudes.
    \
        A rationibus. Suet. Maistre correcteur, auditeur, ou autre officier és comptes. President des comptes. B.
    \
        A voluptatibus. Suet. Qui ha charge d'inventer toute sorte de passetemps pour le prince.
    \
        Positis castris a milibus passuum quindecim. Caes. Ayant assis son camp à quinze mille pas pres.
    \
        Ab illo tibi soluam. Cic. Je te feray delivrer par luy ce que je te doy.
    \
        Viaticum vt dem ab trapezita tibi. Plaut. A fin que je te baille argent pour voyager par les mains du banquier, Que je te face delivrer argent par la banque.
    \
        Ab Aulo Sextilio dicit se dedisse, et a suis fratribus. Cic. Il dit avoir payé de l'argent de Sextilius, et de l'argent ou de la bourse de ses freres.
    \
        A cauda de ouo exeunt. Plin. La queue devant, ou la queue la premiere. \ Pedibus genitus Nero. Pli. Les pieds devant.
    \
        Quaecunque animal pariunt, in capita gignunt. Plin. Les testes devant.
    \
        A matre pulli. Colum. Prins dessoubs les ailes de la mere.
    \
        A lenone manu asserere. Plaut. Retirer une fille, et la delivrer d'entre les mains d'un maquereau.
    \
        Instructus a philosophia. Cic. Garni de philosophie. Scavant en philosophie.
    \
        Inuictus a labore. Cic. Qui ne se lasse point de labeur et travail. Non vaincu de ou par labeur.
    \
        Ab exule prope esse. Taci. Estre presque banni. N'estre gueres moins que banni.
    \
        A contumelia, quam a laude propius fuerit, post Vitellium eligi. Tacit. Estre esleu apres Vitelle, approcheroit plus de deshonneur, que de gloire.
    \
        Ab amore scribere. Balbus Ciceroni. De grand amour.
    \
        Ab aspectu decorus. Colu. Beau à veoir.
    \
        Ab aliquo describere. Cic. Transcrire du livre d'un autre.
    \
        A se aliquid promere. Cic. Dire quelque chose du sien, de soymesme et de son invention.
    \
        A me salutem dic Ciceroni. Cic. Salue Cicero de par moy.
    \
        A me illos habe commendatissimos. Cic. Je te les recommande tant que je puis. Ayes les en recommandation pour l'amour de moy.
    \
        A sole calor. Cic. Chaleur de soleil.
    \
        A puppi religatus. Cic. Attaché, ou lié à la poupe.
    \
        A stirpe socius Pop. Rom. Sallust. De race.
    \
        A stirpe, pro Stirpitus. Liu. Dés la racine, Totalement, du tout.
    \
        Ab auro fulgorem reuereri. Lucret. Avoir en reverence ceulx qui sont vestus de drap d'or, ou qui reluisent de dorures.
    \
        A limine disciplinas salutare. Seneca. Estudier quelque peu et legerement.
    \
        Ab eo, pro Eius. Terent. Atque ab eo gratiam inibo. Je gaigneray sa bonne grace.
    \
        Ab illo iniuria. Terent. Le tort qu'il fait.
    \
        A, interdum redundare videtur. Tacit. A metu infamiae. De paour de deshonneur. Liu. Castra a stationibus firma.
    \
        A et Ab, eleganter vtimur cum his dictionibus Vsque et Prope. Cic. Vsque a Capitolio. Dés le Capitole.
    \
        Tam prope ab domo. Cic. Si pres de la maisons.

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  • 12 dolor

    dŏlŏr, ōris, m. [doleo] [st1]1 [-] douleur (physique), souffrance.    - dolor capitis, Lucr. 6, 785: mal de tête, migraine.    - dolor articulorum, Cic. Att. 1, 5: goutte.    - dolor pedum, Cic. Br. 130: goutte aux pieds.    - dolor laterum, Hor. S. 1, 9, 32: pleurésie.    - dolor lateris, Cic. de Or. 3, 6: pleurésie.    - dolor vulneris, Cic. Fam. 5, 12, 5: douleur d'une blessure. [st1]2 [-] douleur morale, peine, tourment, chagrin, affliction.    - haec tibi dolori esse certo scio, Cic. Att. 11, 10: je sais bien que tout cela t'afflige.    - dolorem alicui afferre, Cic. Sull. 3: causer de la douleur à qqn.    - dolorem alicui commovere, Cic. Verr. 4, 47: causer de la douleur à qqn.    - dolorem alicui facere, Cic. Att. 11, 8, 2: causer de la douleur à qqn.    - dolorem accipere, Cic. Lael. 8: éprouver, ressentir de la douleur.    - dolorem percipere, Cic. Rep. 1, 7: éprouver, ressentir de la douleur.    - dolorem suscipere, Cic. Vat. 19: éprouver, ressentir de la douleur.    - dolorem capere, Cic. Fam. 4, 6, 2: éprouver, ressentir de la douleur. [st1]3 [-] colère, ressentiment.    - magno esse Germanis dolori Ariovisti mortem, Caes. BG. 5, 29, 3: les Germains (dit-il) éprouvaient un vif ressentiment de la mort d'Arioviste.    - Cic. Prov. 2. 14 ; Off. 2, 79; Verr. 3, 95; Caes. BG. 1, 20, 5; 5, 4, 4; Virg. En. 1, 25, etc.; Hor. Ep. 1, 2, 60. [st1]4 [-] sujet de douleur.    - Prop. 1, 14, 18; Ov. P. 3, 3, 73. [st1]5 [-] émotion, sensibilité (de l'orateur).    - cf. gr. πάθος.    - oratio, quae dolores habeat, Cic. de Or. 3, 96: éloquence pathétique.    - detrahere actionis dolorem, Cic. Or. 209: enlever le pathétique de la plaidoirie.
    * * *
    dŏlŏr, ōris, m. [doleo] [st1]1 [-] douleur (physique), souffrance.    - dolor capitis, Lucr. 6, 785: mal de tête, migraine.    - dolor articulorum, Cic. Att. 1, 5: goutte.    - dolor pedum, Cic. Br. 130: goutte aux pieds.    - dolor laterum, Hor. S. 1, 9, 32: pleurésie.    - dolor lateris, Cic. de Or. 3, 6: pleurésie.    - dolor vulneris, Cic. Fam. 5, 12, 5: douleur d'une blessure. [st1]2 [-] douleur morale, peine, tourment, chagrin, affliction.    - haec tibi dolori esse certo scio, Cic. Att. 11, 10: je sais bien que tout cela t'afflige.    - dolorem alicui afferre, Cic. Sull. 3: causer de la douleur à qqn.    - dolorem alicui commovere, Cic. Verr. 4, 47: causer de la douleur à qqn.    - dolorem alicui facere, Cic. Att. 11, 8, 2: causer de la douleur à qqn.    - dolorem accipere, Cic. Lael. 8: éprouver, ressentir de la douleur.    - dolorem percipere, Cic. Rep. 1, 7: éprouver, ressentir de la douleur.    - dolorem suscipere, Cic. Vat. 19: éprouver, ressentir de la douleur.    - dolorem capere, Cic. Fam. 4, 6, 2: éprouver, ressentir de la douleur. [st1]3 [-] colère, ressentiment.    - magno esse Germanis dolori Ariovisti mortem, Caes. BG. 5, 29, 3: les Germains (dit-il) éprouvaient un vif ressentiment de la mort d'Arioviste.    - Cic. Prov. 2. 14 ; Off. 2, 79; Verr. 3, 95; Caes. BG. 1, 20, 5; 5, 4, 4; Virg. En. 1, 25, etc.; Hor. Ep. 1, 2, 60. [st1]4 [-] sujet de douleur.    - Prop. 1, 14, 18; Ov. P. 3, 3, 73. [st1]5 [-] émotion, sensibilité (de l'orateur).    - cf. gr. πάθος.    - oratio, quae dolores habeat, Cic. de Or. 3, 96: éloquence pathétique.    - detrahere actionis dolorem, Cic. Or. 209: enlever le pathétique de la plaidoirie.
    * * *
        Dolor, doloris, pen. prod. m. g. Douleur de corps ou d'esprit.
    \
        Animi dolor. Ouid. Dueil, Ennuy, Tristesse.
    \
        Articulorum dolores. Cic. Les gouttes.
    \
        Laterum dolor. Horat. Pleuresie, Mal de costé.
    \
        Certus dolor. Horat. Qui persevere.
    \
        Impatibilis. Plin. Importable, Intolerable.
    \
        Insanabilis. Quintil. Incurable.
    \
        Lateralis. Plin. Pleuresie, Mal de costé.
    \
        Municipalis. Cic. Le dueil des bourgeois et habitans de la ville.
    \
        Pertinax. Seneca. Perseverant.
    \
        Capere dolorem ex aliquo. Terent. Recevoir desplaisance pour l'amour d'aucun, Estre desplaisant.
    \
        Sensu doloris carere. Cic. Ne point sentir son mal.
    \
        Compescere dolores vino. Tibull. Appaiser la douleur.
    \
        Conflictari doloribus capitis. Celsus. Estre fort tormenté du mal de teste.
    \
        Contrahitur dolor mortiferus vel vino, vel cruditate, vel frigore, etc. Celsus. On prend un mal mortel par, etc.
    \
        Exurgere supra dolores. Ouid. Vaincre ses douleurs et ennuiz.
    \
        Inclusit lachrymas dolor. Stat. Quand la douleur est si grande, qu'on ne peult pleurer.
    \
        Intenditur dolor. Celsus. S'augmente.
    \
        Lenire dolorem. Celsus. Appaiser.
    \
        Leuare dolorem. Celsus. Alleger.
    \
        Summus dolor plures dies manere non potest. Cic. Demourer, Perseverer, Continuer.
    \
        Mouere capitis dolores. Celsus. Esmouvoir.
    \
        Occurrit dolori per quietem eiusmodi catapotium. Cels. Il preserve et garantit de douleur.
    \
        Omnis dolor minus medicinae patet, qui sursum procedit. Celsus. Est moins guarissable, Est plus mal aisé à guarir.
    \
        Mutum premere dolorem. Stat. Porter son mal sans dire mot, et sans en faire semblant.
    \
        Priuatus doloribus. Lucret. Delivré.
    \
        In vultus processit dolor. Seneca. Se monstre au visage.
    \
        Prolusit dolor per ista noster. Senec. Ceci n'est que le commencement et le preambule de mon dueil.
    \
        Recruduit soporatus dolor. Curt. Est rengregé.
    \
        Refricare oratione dolorem. Cic. Renouveler.
    \
        Releuari dolore. Ouid. Estre allegé.
    \
        Remittit se dolor. Celsus. S'appaise, S'accoise.
    \
        Scindere dolorem suum. Cic. hoc est augere. Augmenter, Accroistre. Tractum a vulneribus, quae scissa recrudescunt.
    \
        Soporatus dolor. Curtius. Appaisé, Accoisé.
    \
        In cursu dolor est. Ouid. Est en sa force.
    \
        In morem venit meus dolor. Ouid. Est tourné en coustume, Je suis tout accoustumé à, etc.
    \
        Obductum vulgare dolorem. Virgil. Manifester et mettre en evidence un dueil ou ennuy longuement celé et dissimulé.

    Dictionarium latinogallicum > dolor

  • 13 vicis

    vĭcis (as a gen.; the nom. does not occur), vicem, vice; in plur., vices (nom. and acc.) and vicibus (dat. and abl.), f. [cf. Gr. eikô, to yield; root Wik-; v. Curt. Gr. Etym. p. 135], change, interchange, alternation, alternate or reciprocal succession, vicissitude (the gen. not ante-Aug.; the other cases class.).
    I.
    Lit.
    A.
    In gen. (mostly poet. and in post-Aug. prose; for which, in class. prose, vicissitudo).
    (α).
    Sing.: ignotus juvenum coetus alternā vice Inibat alacris, Enn. ap. Charis. p. 214 P. (Trag. v. 151 Vahl.):

    hac vice sermonum,

    conversation, Verg. A. 6, 535:

    vice sermonis,

    Ov. Tr. 4, 4, 79; cf. in the foll. b:

    deus haec fortasse benigna Reducet in sedem vice,

    Hor. Epod. 13, 8:

    solvitur acris hiems grata vice veris et Favoni,

    id. C. 1, 4, 1:

    commoti Patres vice fortunarum humanarum,

    Liv. 7, 31, 6: dum Nox vicem peragit, performs the exchange, i. e. alternales with day, Ov. M. 4, 218:

    ridica contingens vitem mutuā vice sustinetur et sustinet,

    Col. 4, 16:

    versā vice,

    reversely, Dig. 43, 29, 3; App. Dogm. Plat. p. 32, 6; id. Flor. p. 363; Just. 6, 5, 11 al.—
    (β).
    Plur.:

    plerumque gratae divitibus vices Mundaeque parvo sub Lare pauperum Cenae,

    Hor. C. 3, 29, 13:

    et interrogandi se ipsum et respondendi sibi solent esse non ingratae vices,

    Quint. 9, 2, 14:

    loquendi,

    id. 6, 4, 11; Ov. P. 2, 10, 35:

    ipsius lectionis taedium vicibus levatur,

    Quint. 1, 12, 4:

    habet has vices condicio mortalium, ut adversa ex secundis, ex adversis secunda nascantur,

    Plin. Pan. 5 fin.:

    spatium diei noctis excipiunt vices,

    Phaedr. 2, 8, 10:

    haec quoque non perstant... Quasque vices peragant... docebo,

    what vicissitudes they undergo, Ov. M. 15, 238:

    mutat terra vices,

    renews her changes, Hor. C. 4, 7, 3:

    perque vicis modo Persephone! modo Filia! clamat,

    alternately, Ov. F. 4, 483; so,

    per vicis,

    id. M. 4, 40; Plin. 8, 7, 7, § 23:

    per vices annorum,

    i. e. every other year, id. 12, 14, 30, § 54:

    cur vicibus factis convivia ineant,

    alternately, by turns, Ov. F. 4, 353.—
    2.
    Adverb.: in vicem (also freq. one word, invĭcem; and less freq. vicem, in vices, or per vices), by turns, alternately, one after the other, mutually, reciprocally.
    a.
    In vicem: bibenda aqua: postero die etiam vinum: deinde in vicem alternis diebus modo aqua modo vinum, Cels. 3, 2 med.:

    reliqui, qui domi manserunt, se atque alios alunt: hi rursus in vicem anno post in armis sunt,

    Caes. B. G. 4, 1:

    propter vicinitatem simul eramus invicem,

    Cic. Att. 5, 10, 5; Quint. 11, 3, 168:

    multis invicem casibus victi victoresque,

    Liv. 2, 44, 12:

    non comisantium in vicem more jam diu vivimus inter nos,

    id. 40, 9, 8 Weissenb. ad loc.:

    in vicem inter se gratantes,

    id. 9, 43, 17:

    inque vicem tua me, te mea forma capit,

    Ov. H. 17, 180; id. M. 6, 631; 8, 473; Verg. G. 3, 188; Hor. S. 1, 3, 141 al.—
    b.
    Vicem:

    ut unus fasces haberet, et hoc insigne regium suam cujusque vicem, per omnes iret,

    Liv. 3, 36, 3; cf. id. 1, 9, 15.—
    c.
    In vices ( poet. and in post-Aug. prose):

    inque vices illum tectos qui laesit amores, Laedit amore pari,

    Ov. M. 4, 191; 12, 161; Tac. G. 26 Halm.—
    d.
    Per vices (post-Aug. and very rare):

    quod ipsum imperari per vices optimum est,

    Quint. 2, 4, 6 Halm.—
    B.
    In partic.
    1.
    A time, turn (late Lat.; cf. Orell. ad Hor. C. 4, 14, 13):

    ager tertiā vice arabitur,

    Pall. 10, 1:

    tribus per diem vicibus,

    id. 1, 3 fin.; cf.:

    tesserulas in medium vice suā quisque jaciebamus,

    Gell. 18, 13, 1:

    vice quādam,

    once, Sid. Ep. 7, 1; Aus. Pan. Grat. Aug. 4.—
    2.
    Reciprocal behavior or conduct, i. e. return, requital, reciprocal service, recompense, remuneration, retaliation (rare but class.):

    recito praedicationem amplissimi beneficii, vicem officii praesentis,

    Cic. Sest. 4, 10:

    tanto proclivius est injuriae quam beneficio vicem exsolvere,

    Tac. H. 4, 3; Prop. 1, 13, 10:

    redde vicem meritis,

    Ov. Am. 1, 6, 23:

    non poteris ipsa referre vicem,

    id. A. A. 1, 370; cf.:

    dejecit acer plus vice simplici (i. e. non tantam solum cladem illis intulit quantam ipsi dederant, sed duplum, Schol.),

    Hor. C. 4, 14, 13 Orell. ad loc.— Plur.:

    spernentem sperne, sequenti Redde vices,

    Ov. M. 14, 36:

    neque est ullus affectus... qui magis vices exigat,

    Plin. Pan. 85, 3.—
    3.
    The changes of fate, fate, hap, lot, condition, fortune, misfortune:

    mihi uni necesse erit et meam et aliorum vicem pertimescere?

    Cic. Dom. 4, 8:

    indignando et ipse vicem ejus,

    Liv. 40, 23, 1:

    tacite gementes tristem fortunae vicem,

    Phaedr. 5, 1, 6; cf.:

    vicem suam conquestus est,

    Suet. Aug. 66:

    convertere humanam vicem,

    Hor. Epod. 5, 88:

    publicā vice commoveri,

    Quint. 11, 1, 42; cf. id. 4, 1, 33.— Plur.:

    fors et Debita jura vicesque superbae Te maneant ipsum,

    Hor. C. 1, 28, 32:

    testor in occasu vestro nec tela nec ullas Vitavisse vices Danaūm,

    dangers, contests, Verg. A. 2, 433.—
    II.
    Transf., the position, place, room, stead, post, office, duty of one person or thing as assumed by another (the usual signif. of the word):

    heredum causa justissima est: nulla est enim persona, quae ad vicem ejus, qui e vitā emigrarit, propius accedat,

    Cic. Leg. 2, 19, 48:

    ego succedens in vicem imperii tui,

    Liv. 38, 48, 7:

    ipse in locum vicemque consulis provolat,

    id. 3, 18, 9:

    postquam (Juppiter) te dedit, qui erga omne humanum genus vice suā fungereris,

    stand in the place of, represent, Plin. Pan. 80, 6:

    fungar vice cotis,

    Hor. A. P. 304:

    per speciem alienae fungendae vicis opes suas firmavit,

    Liv. 1, 41, 6:

    ne sacra regiae vicis desererentur,

    id. 1, 20, 2:

    vestramque meamque vicem explete,

    Tac. A. 4, 8 fin.:

    cujus... ego vicem debeo inplere,

    Plin. Ep. 6, 6, 6:

    (Manus) adverbiorum atque pronominum obtinent vicem,

    Quint. 11, 3, 87:

    in ordine vicis suae,

    Vulg. Luc. 1, 8.— Plur.: non ad suum pertinere officium rati, quando divisae professionum vices essent, Quint. Inst. prooem. § 4.—
    2.
    Adverb.
    a.
    Vicem, with the gen. or a pers. pron., in the place of, instead of, on account of, for, for the sake of:

    eri vicem meamque,

    Plaut. Capt. 3, 3, 11:

    qui hodie sese excruciari meam vicem possit pati,

    id. Most. 2, 1, 8; cf. id. ib. 5, 2, 24:

    vos respondetote istinc istarum vicem,

    id. Rud. 3, 5, 34:

    tuam vicem saepe doleo,

    Cic. Fam. 12, 23, 3:

    suam vicem indignantem magistratu abisse,

    Liv. 2, 31, 11: remittimus hoc tibi, ne nostram vicem irascaris. id. 34, 32, 6:

    sollicito consuli... eorum vicem quos, etc.,

    id. 44, 3, 5:

    rex, vicem eorum quos ad tam manifestum periculum miserat,

    Curt. 7, 11, 20:

    maestus non suam vicem, sed propter, etc.,

    id. 7, 2, 5: cum Pompeius aedem Victoriae dedicaturus foret, cujus gradus vicem theatri essent, Tiro Tull. ap. [p. 1987] Gell. 10, 1, 7:

    quoniam res familiaris obsidis vicem esse apud rempublicam videbatur,

    Gell. 16, 10, 11.—
    (β).
    Sometimes in a more general sense, after the manner of, like:

    Sardanapali vicem in suo lectulo mori,

    Cic. Att. 10, 8, 7: ceteri vicem pecorum obtruncabantur, Sall. Fragm. ap. Non. p. 497, 26; cf. the foll.—
    b.
    Vice, instead of, for, on account of:

    in pane salis vice utuntur nitro,

    Plin. 31, 10, 46, § 115:

    temonis vice trahitur,

    Col. 6, 2, 7:

    murum urbi cocto latere circumdedit, harenae vice bitumine interstrato,

    Just. 1, 2, 7:

    exanimes vice unius,

    Liv. 1, 25, 6:

    senatus vice populi,

    Just. Inst. 1, 2, 5.—
    (β).
    In a more general sense (cf. the preced. numbers), after the manner of, like:

    jactari se passa fluctu algae vice,

    Plin. 9, 45, 68, § 147:

    moveri periclitantium vice possumus,

    Quint. 6, 2, 35:

    diebus ac noctibus vice mundi circumagi,

    Suet. Ner. 31:

    quaeque dixerat, oracli vice accipiens,

    Tac. A. 6, 21 fin.:

    ut deorum vice mortuos honorarent,

    like gods, Lact. 4, 28 fin.:

    vice navium,

    App. de Deo Socr. p. 47, 22:

    vice pecudum occidi,

    Lact. 5, 10, 6:

    vice imbellium proculcati,

    Dict. Cret. 3, 24.—
    c.
    In vicem, instead of, for, in place of:

    potest malleolus protinus in vicem viviradicis conseri,

    Col. 3, 14, 3:

    defatigatis in vicem integri succedunt,

    Caes. B. G. 7, 85:

    in omnium vicem regni unius insatiabilis amor Successit,

    Liv. 40, 8, 18:

    missis in vicem eorum quinque milibus sociorum,

    id. 31, 11, 3; Col. 5, 6, 1; so dat. vici, Quint. Decl. 6, 4.—
    d.
    Ad vicem, instead of, for:

    ad tegularum et imbricum vicem,

    Plin. 36, 22, 44, § 159:

    ad vicem solis cinis calidus subjectus,

    Pall. 4, 10 fin.; 3, 28;

    very rarely, ad invicem,

    Veg. Vet. 2, 7 fin.
    (β).
    In a more general sense (cf. in the preced. numbers a. and b.), after the manner of, like:

    majores natu a majoribus colebantur ad deum prope ad parentum vicem,

    Gell. 2, 15, 1.

    Lewis & Short latin dictionary > vicis

  • 14 an

    1.
    ăn, conj. [etym. very obscure; v. the various views adduced in Hand, I. p. 296, with which he seems dissatisfied; if it is connected with the Sanscr. anjas, = Germ. ander, = Engl. other, we may comp. the Engl. other and or with the Germ. oder, = or]. It introduces the second part of a disjunctive interrogation, or a phrase implying doubt, and thus unites in itself the signif. of aut and num or -ne, or, or whether (hence the clause with an is entirely parallel with that introduced by num, utrum, -ne, etc., while aut forms only a subdivision in the single disjunctive clause; utrum... aut—an... aut, whether... or, etc.; cf. Ochsn. Eclog. p. 150; v. also aut).
    I.
    In disjunctive interrogations.
    A.
    Direct.
    a.
    Introd. by utrum (in Engl. the introd. particle whether is now obsolete, and the interrogation is denoted simply by the order of the words):

    Utrum hac me feriam an ab laevā latus?

    Plaut. Cist. 3, 10:

    sed utrum tu amicis hodie an inimicis tuis Daturu's cenam?

    id. Ps. 3, 2, 88; id. Pers. 3, 1, 13; id. Trin. 1, 2, 138; id. Cas. 2, 4, 11:

    Utrum sit annon voltis?

    id. Am. prol. 56:

    quid facies? Utrum hoc tantum crimen praetermittes an obicies?

    Cic. Div. in Caecil. 30 sq.:

    in plebem vero Romanam utrum superbiam prius commemorem an crudelitatem?

    id. Verr. 1, 122; id. Deiot. 23; id. Fam. 7, 13:

    Utrum enim defenditis an impugnatis plebem?

    Liv. 5, 3. —And with an twice:

    Utrum hoc signum cupiditatis tuae an tropaeum necessitudinis atque hospitii an amoris indicium esse voluisti?

    Cic. Verr. 2, 115; id. Imp. Pomp. 57 sq.; id. Rab. 21.—With an three times:

    Utrum res ab initio ita ducta est, an ad extremum ita perducta, an ita parva est pecunia, an is (homo) Verres, ut haec quae dixi, gratis facta esse videantur?

    Cic. Verr. 2, 61; 3, 83; id. Clu. 183; Liv. 21, 10; and seven times in Cic. Dom. 56-58.—With -ne pleon. (not to be confounded with cases where utrum precedes as pron.; as Cic. Tusc. 4, 4, 9):

    sed utrum tu masne an femina es, qui illum patrem voces?

    Plaut. Rud. 1, 2, 16; id. Bacch. 1, 1, 42; id. Stich. 5, 4, 26:

    Utrum studione id sibi habet an laudi putat Fore, si etc.,

    Ter. Ad. 3, 3, 28:

    Utrum igitur tandem perspicuisne dubia aperiuntur an dubiis perspicua tolluntur?

    Cic. Fin. 4, 24, 67.—And affixed to utrum, but rarely:

    Utrumne jussi persequemur otium... an hunc laborem etc.,

    Hor. Epod. 1, 7; Plin. 17, 1, 1, § 4; Quint. 12, 1, 40.—
    b.
    Introduced by -ne:

    quid fit? seditio tabetne an numeros augificat suos?

    Enn. Trag. Rel. p. 23 Rib.:

    servos esne an liber?

    Plaut. Am. 1, 1, 186:

    idne agebas, ut tibi cum sceleratis an ut cum bonis civibus conveniret?

    Cic. Lig. 18; 23:

    custosne urbis an direptor et vexator esset Antonius?

    id. Phil. 3, 27; id. Mur. 88; id. Sull. 22.—

    So with an twice,

    Cic. Cat. 1, 28; id. Att. 16, 8;

    and five times,

    id. Balb. 9.—
    c.
    Introduced by nonne:

    Nonne ad servos videtis rem publicam venturam fuisse? An mihi ipsi fuit mors aequo animo oppetenda?

    Cic. Sest. 47; id. Sex. Rosc. 43 sq.; id. Dom. 26; 127.—So with an twice, Cic. Phil. 11, 36.—
    d.
    Introduced by num:

    si quis invidiae metus, num est vehementius severitatis invidia quam inertiae pertimescenda?

    Cic. Cat. 1, 29; id. Mur. 76; id. Sest. 80:

    Num quid duas habetis patrias an est illa patria communis?

    id. Leg. 2, 2.—
    e.
    Without introductory particle:

    quid igitur? haec vera an falsa sunt?

    Cic. Ac. 2, 29, 95:

    quid enim exspectas? bellum an tabulas novas?

    id. Cat. 2, 18:

    ipse percussit an aliis occidendum dedit?

    id. Sex. Rosc. 74; id. Verr. 2, 106; id. Imp. Pomp. 53; id. Phil. 2, 27:

    eloquar an sileam?

    Verg. A. 3, 37:

    auditis an me ludit amabilis Insania?

    Hor. C. 3, 4, 5.—So an twice, Cic. Mil. 54;

    three times,

    Plin. Ep. 2, 8;

    and six times,

    Cic. Rab. 14; id. Pis. 40.—
    B.
    Indirect.
    a.
    Introduced by utrum:

    quid tu, malum, curas, Utrum crudum an coctum edim?

    Plaut. Aul. 3, 2, 16; id. Cist. 4, 2, 11; id. Bacch. 3, 4, 1; id. Mil. 2, 3, 74:

    quaero, si quis... utrum is clemens an inhumanissimus esse videatur,

    Cic. Cat. 4, 12:

    agitur, utrum M. Antonio facultas detur an horum ei facere nihil liceat,

    id. Phil. 5, 6; id. Sex. Rosc. 72; id. Imp. Pomp. 42; id. Verr. 1, 105.
    So once only in Vulg.
    aut for an: Loquimini de me utrum bovem cujusquam tulerim aut asinum, 1 Reg. 12, 3.—And with -ne pleon.:

    res in discrimine versatur, utrum possitne se contra luxuriem parsimonia defendere an deformata cupiditati addicatur,

    Cic. Quinct. 92:

    numquamne intelleges statuendum tibi esse, utrum illi, qui istam rem gesserunt, homicidaene sint an vindices libertatis?

    id. Phil. 2, 30.—
    b.
    Introduced by -ne:

    Fortunāne an forte repertus,

    Att. Trag. Rel. p. 159 Rib. agitur autem liberine vivamus an mortem obeamus, Cic. Phil. 11, 24; id. Verr. 4, 73; id. Mil. 16:

    nunc vero non id agitur, bonisne an malis moribus vivamus etc.,

    Sall. C. 52, 10.—So with an three times, Cic. Or. 61.—
    c.
    Introduced by an:

    haud scio an malim te videri... an amicos tuos plus habuisse,

    Cic. Pis. 39.—
    d.
    Without introd. particle:

    ... vivam an moriar, nulla in me est metus,

    Enn. Trag. Rel. p. 72 Rib.:

    vivat an mortuus sit, quis aut scit aut curat?

    Cic. Phil. 13, 33; 3, 18; id. Sex. Rosc. 88; id. Red. in Sen. 14.—
    C.
    Sometimes the opinion of the speaker or the probability inclines to the second interrogative clause (cf. infra, II. E.). and this is made emphatic, as a corrective of the former, or rather, or on the contrary:

    ea quae dixi ad corpusne refers? an est aliquid, quod te suā sponte delectet?

    Cic. Fin. 2, 33, 107:

    Cur sic agere voluistis? An ignoratis quod etc.,

    Vulg. Gen. 44, 15.—Hence, in the comic poets, an potius:

    cum animo depugnat suo, Utrum itane esse mavelit ut... An ita potius ut etc.,

    Plaut. Trin. 2, 2, 31: id. Stich. 1, 2, 18; id. Trin. 2, 2, 25:

    an id flagitium est, An potius hoc patri aequomst fieri, ut a me ludatur dolis?

    Ter. Eun. 2, 3, 94.—
    D.
    The first part of the interrogation is freq. not expressed, but is to be supplied from the context; in this case, an begins the interrog., or, or rather, or indeed, or perhaps (but it does not begin an absolute, i. e. not disjunctive, interrog.): De. Credam ego istuc, si esse te hilarem videro. Ar. An tu esse me tristem putas? (where nonne me hilarem esse vides? is implied), Plaut. As. 5, 1, 10: Ch. Sed Thaïs multon ante venit? Py. An abiit jam a milite? Ter. Eun. 4, 5, 7:

    An ego Ulixem obliscar umquam?

    Att. Trag. Rel. p. 199 Rib.:

    An parum vobis est quod peccatis?

    Vulg. Josh. 22, 17:

    est igitur aliquid, quod perturbata mens melius possit facere quam constans? an quisquam potest sine perturbatione mentis irasci?

    Cic. Tusc. 4, 24, 54; cf. id. Clu. 22; id. Off. 3, 29: Debes hoc etiam rescribere, sit tibi curae Quantae conveniat Munatius; an male sarta Gratia nequiquam coit...? or is perhaps, etc., Hor. Ep. 1, 3, 31 K. and H. —So esp. in Cic., in order to make the truth of an assertion more certain, by an argumentum a minore ad majus:

    cur (philosophus) pecuniam magno opere desideret vel potius curet omnino? an Scythes Anacharsis potuit pro nihilo pecuniam ducere, nostrates philosophi non potuerunt?

    Cic. Tusc. 5, 32, 89 sq.:

    An vero P. Scipio T. Gracchum privatus interfecit, Catilinam vero nos consules perferemus?

    id. Cat. 1, 1; so id. Rab. Perd. 5; id. Phil. 14, 5, 12 Muret.; id. Fin. 1, 2, 5, ubi v. Madv.—It sometimes introduces a question suggested by the words of another: He. Mane. Non dum audisti, Demea, Quod est gravissimum? De. An quid est etiam anplius? Is there then etc., Ter. Ad. 3, 4, 21:

    sed ad haec, nisi molestum est, habeo quae velim. An me, inquam, nisi te audire vellem censes haec dicturum fuisse?

    Cic. Fin. 1, 8, 28; 2, 22, 74; id. Tusc. 5, 26, 73; 5, 12, 35; id. Brut. 184; id. Fat. 2, 4; v. Madv. ad Cic. Fin. 1, 8, 28.—It sometimes anticipates an answer to something going before: At vero si ad vitem sensus accesserit, ut appetitum quendam habeat et per se ipsa moveatur, quid facturam putas? An ea, quae per vinitorem antea consequebatur, per se ipsa curabit? shall we not say that, must we not think that etc., Cic. Fin. 5, 14, 38, ubi v. Madv.—
    E.
    An non. and in one word, annon (in direct questions more freq. than necne):

    isne est quem quaero an non?

    Ter. Phorm. 5, 6, 12:

    Hocine agis an non?

    id. And. 1, 2, 15:

    Tibi ego dico an non?

    id. ib. 4, 4, 23:

    utrum sit an non voltis?

    Plaut. Am. prol. 56:

    utrum cetera nomina in codicem accepti et expensi digesta habes annon?

    Cic. Rosc. Com. 3 al. —Also in indirect questions = necne, q. v.:

    abi, vise redieritne jam an non dum domum,

    Ter. Phorm. 3, 4, 5:

    videbo utrum clamorem opere conpleverint, an non est ita,

    Vulg. Gen. 18, 21; 24, 21.—
    F.
    An ne, usually written anne, pleon. for an.
    a.
    In direct questions:

    anne tu dicis quā ex causā vindicaveris?

    Cic. Mur. 26. —
    b.
    In indirect questions:

    nec. aequom anne iniquom imperet, cogitabit,

    Plaut. Am. 1, 1, 19; id. Ps. 1, 1, 122:

    percontarier, Utrum aurum reddat anne eat secum simul,

    id. Bacch. 4, 1, 4:

    Nam quid ego de consulato loquar, parto vis, anue gesto?

    Cic. Pis. 1, 3:

    cum interrogetur, tria pauca sint anne multa,

    id. Ac. 2, 29:

    Gabinio dicam anne Pompeio, an utrique,

    id. Imp. Pomp. 19, 57; so id. Or. 61, 206:

    Quid enim interest, divitias, opes, valetudinem bona dicas anne praeposita, cum etc.,

    id. Fin. 4, 9, 23 Madv.; August. ap. Suet. Aug. 69 al. (for the omission of the second disjunctive clause or the particle necne representing it, v. utrum;

    instances of this usage in eccl. Lat. are,

    Vulg. Lev. 13, 36; 14, 36; ib. Num. 11, 23 al.).—
    II.
    In disjunctive clauses that express doubt, or.
    A.
    Utrum stultitiā facere ego hunc an malitiā Dicam, scientem an imprudentem, incertus sum. Ter. Phorm. 4, 3, 54:

    ut nescias, utrum res oratione an verba sententiis illustrentur,

    Cic. de Or. 2, 13, 56:

    honestumne factu sit an turpe, dubitant,

    id. Off. 1, 3, 9:

    nescio, gratulerne tibi an timeam,

    id. Fam. 2, 5; Caes. B. G. 7, 5:

    pecuniae an famae minus parceret, haud facile discerneres,

    Sall. C. 25, 3; so id. ib. 52, 10; Suet. Aug. 19; id. Tib. 10; id. Claud. 15:

    cognoscet de doctrinā, utrum ex Deo sit an ego a me ipso loquar,

    Vulg. Joan. 7, 17; ib. Eccl. 2, 19 al.—
    B.
    An sometimes denotes uncertainty by itself, without a verb of doubting (dubito, dubium or incertum est, etc., vet in such cases the editors are divided between an and aut; cf. Mos. and Orell. ad Cic. Rep. 1, 12): verene hoc memoriae proditum est [p. 115] regem istum Numam Pythagorae ipsius discipulum, an certe Pythagoreum fuisse? Cic. Rep. 2, 15, where B. and K. read aut certe: Cn. Octavius est an Cn. Cornelius quidam tuus familiaris, summo genere natus, terrae filius;

    is etc.,

    id. Fam. 7, 9 B. and K.:

    Themistocles quidem, cum ei Simonides an quis alius artem memoriae polliceretur, Oblivionis, inquit, mallem,

    Simonides or some other person, id. Fin. 2, 32, 104; id. Fam. 7, 9, 3; id. Att. 1, 3, 2; 2, 7, 3; v. Madv. ad Cic. Fin. 2, 32, 104.—
    C.
    It often stands for sive (so esp. in and after the Aug. per.):

    quod sit an non, nihil commovet analogiam,

    whether this be so or not, Varr. L. L. 9, § 105 Müll.; Att. ap. Prisc. p. 677 P.; Ov. R. Am. 797:

    saucius an sanus, numquid tua signa reliqui,

    id. F. 4, 7:

    Illa mihi referet, si nostri mutua curast, An minor, an toto pectore deciderim,

    Tib. 3, 1, 20; Tac. A. 11, 26:

    sive nullam opem praevidebat inermis atque exul, seu taedio ambiguae spei an amore conjugis et liberorum,

    id. ib. 14, 59.—
    D.
    The first disjunctive clause is freq. to be supplied from the gen. idea or an may stand for utrum—necne (cf. supra, I. D.):

    qui scis, an, quae jubeam, sine vi faciat? (vine coactus is to be supplied),

    how knowest thou whether or not he will do it without compulsion? Ter. Eun. 4, 7, 20:

    An dolo malo factum sit, ambigitur,

    Cic. Tull. 23:

    quaesivi an misisset (periplasmata),

    id. Verr. 4, 27:

    Vide an facile fieri tu potueris, cum etc.,

    id. Fragm. B. 13, 2, 1:

    praebete aurem et videte an mentiar,

    Vulg. Job, 6, 28: de L. Bruto fortasse dubitaverim an propter infinitum odium tyranni effrenatius in Aruntem invaserit, I might doubt whether or not, etc., Cic. Tusc. 4, 22, 50; id. Verr. 3, 76:

    Quis scit an adiciant hodiernae crastina summae Tempora di superi?

    Hor. C. 4, 7, 17; Plin. Ep. 6, 21, 3; Quint. 2, 17, 38:

    Sine videamus an veniat Elias,

    Vulg. Matt. 27, 49:

    tria sine dubio rursus spectanda sunt, an sit, quid sit, quale sit,

    Quint. 5, 10, 53:

    dubium an quaesitā morte,

    Tac. A. 1, 5; 6, 50; 4, 74:

    Multitudo an vindicatura Bessum fuerit, incertum est,

    Curt. 7, 5:

    diu Lacedaemonii, an eum summae rei praeponerent, deliberaverunt,

    Just. 6, 2, 4 et saep.—
    E.
    Since in such distrib. sentences expressive of doubt, the opinion of the speaker or the probability usually inclines to the second, i. e. to the clause beginning with an, the expressions haud scio an, nescio an, dubito an (the latter through all pers. and tenses), incline to an affirmative signification, I almost know, I am inclined to think, I almost think, I might say, I might assert that, etc., for perhaps, probably (hence the opinion is incorrect that an, in this situation, stands for an non; for by an non a negation of the objective clause is expressed, e. g. nescio an non beatus sit, I am almost of the opinion that he is not happy, v. infra, and cf. Beier ad Cic. Off. 1, Exc. XI. p. 335 sq.; Cic. uses haud scio an eleven times in his Orations;

    nescio an, four times): atque haud scio an, quae dixit sint vera omnia,

    Ter. And. 3, 2, 45:

    crudele gladiatorum spectaculum et inhumanum non nullis videri solet: et haud scio an ita sit, ut nunc fit,

    Cic. Tusc. 2, 17, 41; id. Fl. 26:

    testem non mediocrem, sed haud scio an gravissimum,

    perhaps, id. Off. 3, 29:

    constantiam dico? nescio an melius patientiam possim dicere,

    id. Lig. 9; id. Fam. 9, 19:

    ingens eo die res, ac nescio an maxima illo bello gesta sit,

    Liv. 23, 16; Quint. 12, 11, 7 al.:

    si per se virtus sine fortunā ponderanda sit, dubito an Thrasybulum primum omuium ponam,

    I am not certain whether I should not prefer Thrasybulus to all others, Nep. Thras. 1 Dähne:

    dicitur acinace stricto Darius dubitāsse an fugae dedecus honestā morte vitaret,

    i. e. was almost resolved upon, Curt. 4, 5, 30:

    ego dubito an id improprium potius appellem,

    Quint. 1, 5, 46; Gell. 1, 3 al.—Hence, a neg. objective clause must contain in this connection the words non, nemo, nullus, nihil, numquam, nusquam, etc.:

    dubitet an turpe non sit,

    he is inclined to believe that it is not bad, Cic. Off. 3, 12, 50:

    haud scio an ne opus quidem sit, nihil umquam deesse amicis,

    id. Am. 14, 51:

    eloquentiā quidem nescio an habuisset parem neminem,

    id. Brut. 33: quod cum omnibus est faciendum tum haud scio an nemini potius quam tibi, to no one perhaps more, id. Off. 3, 2, 6:

    meā sententiā haud scio an nulla beatior esse possit,

    id. Sen. 16; id. Leg. 1, 21:

    non saepe atque haud scio an numquam,

    id. Or. 2, 7 al. —
    F.
    Sometimes the distributive clause beginning with an designates directly the opposite, the more improbable, the negative; in which case nescio an, haud scio an, etc., like the Engl. I know not whether, signify I think that not, I believe that not, etc.; hence, in the object. clause, aliquis, quisquam, ullus, etc., must stand instead of nemo, nullus, etc. (so for the most part only after Cic.): an profecturus sim, nescio, I know not (i. e. I doubt, I am not confident) whether I shall effect any thing, Sen. Ep. 25:

    opus nescio an superabile, magnum certe tractemus,

    id. Q. N. 3, praef. 4; Caecil. ap. Cic. Fam. 6, 7, 6: haud scio an vivere nobis liceret, I know not whether we, etc., Cic. Har. Resp. 11, 22: doleo enim maximam feminam eripi oculis civitatis, nescio an aliquid simile visuris, for I know not whether they will ever see any thing of this kind, Plin. Ep. 7, 19; Val. Max. 5, 2, 9:

    nescio an ullum tempus jucundius exegerim,

    I do not know whether I have ever passed time more pleasantly, id. 3, 1:

    namque huic uni contigit, quod nescio an ulli,

    Nep. Timol. 1, 1; Sen. Contr. 3 praef.; Quint. 9, 4, 1:

    nostri quoque soloecum, soloecismum nescio an umquam dixerint,

    Gell. 5, 20 al. Cf. upon this word Hand, Turs. I. pp. 296-361, and Beier, Exc. ad Cic. Am. pp. 202-238.
    2.
    an-, v. ambi.
    3.
    - ăn. This word appears in forsan, forsitan, and fortasse an (Att. Trag. Rel. p. 151 Rib.) or fortassan, seeming to enhance the idea of uncertainty and doubt belonging to fors, etc., and is regarded by some as the Greek conditional particle an, and indeed one of these compounds, forsitan, sometimes in the Vulgate, translates an; as, Joan. 4, 10; 5, 46; 8, 19; and in 3, Joan. 9, it still represents the various reading, an.

    Lewis & Short latin dictionary > an

  • 15 vicis

    vicis (als Genet.; Nom. kommt nicht vor), vicem, vice; Plur. vicēs (Nom. u. Akk.) u. vicibus (Dat. u. Abl.), f. (vgl. ahd. wëhsal, Wechsel, Austausch), der Wechsel, die Abwechselung, Wechselseitigkeit, I) eig.: A) im allg.: 1) übh.: vice fortunarum humanarum, Liv.: mutuā vice, Colum.: versā vice, umgekehrt, Sen. poët., Iustin, u.a.: hāc vice sermonum, Wechselgespräch, Verg.: solvitur acris hiems gratā vice veris et favoni, Hor.: deus haec fortasse benignā reducet in sedem vice, Hor.: nox peragit vicem, vollbringt den Wechsel, d.i. wechselt mit dem Tage, Ov. – Plur., gratae divitibas vices, Hor.: et interrogandi se ipsum et respondendi sibi solent esse non ingratae vices, Quint.: lectionis taedium vicibus levatur, Quint.: habet has vices condicio mortalium, Plin.: per vices annorum, ein Jahr um das andere, Plin.: mutat terra vices, erneut den Wechsel, wechselt mit neuen Gestalten, Hor.: peragere vices, Wechsel erleiden, Ov.: cur vicibus factis convivia ineant, abwechselnd, Ov. – 2) adv., a) per vices, abwechselnd, clamare, Ov.: subire, Plin. – b) in vicem (in einem Worte invicem), seltener bl. vicem, in vices, zur-, in Abwechselung, abwechselnd, wechselweise, einer um den anderen, gegenseitig, α) in vicem: hi rursus in vicem anno post in armis sunt, Caes.: missis in vicem earum (legionum) quinque milibus sociorum, Liv.: multis in vicem casibus victi victoresque, Liv.: inque vicem tua me, te mea forma capit, Ov. – β) vicem: ut unus fasces haberet et hoc insigne regium suam cuiusque vicem per omnes iret, Liv. 3, 36, 3. – γ) in vices: agri pro numero cultorum ab universis in vices occupantur, Tac.: inque vices illum tectos qui laesit amores, laedit amore pari, Ov.: inque vices equitant, Iuven.

    B) insbes.: 1) die Entgegnung, Erwiderung, Gegenleistung, der Gegendienst, die Vergeltung (griech). ἀμοιβή, ἀντίποινα), recito... vicem officii praesentis, Cic.: tanto proclivius est iniuriae quam officio civem exsolvere, Tac.: redde vicem meritis, Ov.: referre vicem, Gleiches mit Gleichem vergelten, Ov. u.a.: so auch reddere vicem, Plin. ep. u. Treb. Poll. – Plur., qui magis vices exigat, Plin. pan.: multarum miseras exiget una vices, Prop.: sequenti redde vices, Ov.: vices superbae te maneant ipsum, Vergeltung des Übermutes (= die der Üb. über dich bringt), Hor. – bes. im Acc. u. Abl. bei Adjj. der Gemütsbewegung, sollicitus meam vicem, Liv.: solliciti vicem imperatoris, Liv.: anxius od. maestus suam vicem, Liv. u. Curt.: exanimes vice unius, Liv.: vice eorum sollicitus, Curt. Vgl. Fabri u. Weißenb. Liv. 21, 34, 5. Mützell Curt. 7, 11 (43), 20. – 2) der Wechsel des Schicksals, das Schicksal, Los, vicem suam conquestus est, Suet.: tacite gementes tristem fortunae vicem, Phaedr.: convertere humanam vicem, Hor. – 3) der Wechsel des Kampfes, die Kampfgefahr, der Kampf, vicis meritique labore aequato, Sil. – Plur., vitare vices Danaûm, Verg.

    II) übtr., die Seite, der Platz, die Stelle, Rolle, das Geschäft, Amt, a) übh.: heredum causa iustissima est; nulla est enim persona, quae ad vicem eius, qui e vita emigrarit, propius accedat, Cic.: fungi vice suā (lovis) erga omne humanum genus, seine Stelle (als Regierer der Welt) vertreten, Plin. pan.: fungi cotis vice, Hor.: ne sacra regiae vicis desererentur, Liv.: vestram meamque vicem explete, Tac.: vicem aerarii praestare, die Stelle des Är. vertreten, Sall. fr.: ut assuetam fortius praestes vicem (Amt), Phaedr.: adverbiorum obtinere vicem, Quint. – Plur., quando divisae professionum vices essent, Quint. – b) adv., vicem, vice, in vicem, ad vicem, anstatt, für, wegen, nach Art von, gleich wie, α) vicem (s. Brix Plaut. capt. 394): male occĭdo eri vicem meamque, Plaut.: in qua re tuam vicem saepe doleo, Cic.: et nostram et illorum vicem, Plaut.: ne nostram vicem irascaris, Liv.: cogor vestram omnium vicem unus consulere, für euch alle allein zu sorgen, Liv.: Sardanapali vicem in suo lectulo mori, wie Sardanapal, Cic.: ceteri vicem pecorum obtruncabantur, Sall. fr. – β) vice: in pane salis vice utuntur nitro, Plin.: temonis vice trahitur, Plin.: quaeque dixerat, oracli vice accipiens, wie ein O., Tac.: diebus ac noctibus vice mundi circumagi, Suet.: moveri periclitantium vice, Quint.: vice pecorum interficiuntur, Dict. – γ) in vicem: defatigatis in vicem integri succedunt, an ihre Stelle, Caes.: potest malleolus protinus in vicem viviradicis conseri, Colum. – δ) ad vicem: ad tegularum imbricumque vicem, Plin.: ad parentum vicem, gleich den Eltern, Gell.: ad vicem obsidis teneri, Aur. Vict.

    lateinisch-deutsches > vicis

  • 16 vicis

    vicis (als Genet.; Nom. kommt nicht vor), vicem, vice; Plur. vicēs (Nom. u. Akk.) u. vicibus (Dat. u. Abl.), f. (vgl. ahd. wëhsal, Wechsel, Austausch), der Wechsel, die Abwechselung, Wechselseitigkeit, I) eig.: A) im allg.: 1) übh.: vice fortunarum humanarum, Liv.: mutuā vice, Colum.: versā vice, umgekehrt, Sen. poët., Iustin, u.a.: hāc vice sermonum, Wechselgespräch, Verg.: solvitur acris hiems gratā vice veris et favoni, Hor.: deus haec fortasse benignā reducet in sedem vice, Hor.: nox peragit vicem, vollbringt den Wechsel, d.i. wechselt mit dem Tage, Ov. – Plur., gratae divitibas vices, Hor.: et interrogandi se ipsum et respondendi sibi solent esse non ingratae vices, Quint.: lectionis taedium vicibus levatur, Quint.: habet has vices condicio mortalium, Plin.: per vices annorum, ein Jahr um das andere, Plin.: mutat terra vices, erneut den Wechsel, wechselt mit neuen Gestalten, Hor.: peragere vices, Wechsel erleiden, Ov.: cur vicibus factis convivia ineant, abwechselnd, Ov. – 2) adv., a) per vices, abwechselnd, clamare, Ov.: subire, Plin. – b) in vicem (in einem Worte invicem), seltener bl. vicem, in vices, zur-, in Abwechselung, abwechselnd, wechselweise, einer um den anderen, gegenseitig, α) in vicem: hi rursus in vicem anno post in armis sunt, Caes.: missis in vicem earum (legionum) quinque milibus sociorum, Liv.: multis in
    ————
    vicem casibus victi victoresque, Liv.: inque vicem tua me, te mea forma capit, Ov. – β) vicem: ut unus fasces haberet et hoc insigne regium suam cuiusque vicem per omnes iret, Liv. 3, 36, 3. – γ) in vices: agri pro numero cultorum ab universis in vices occupantur, Tac.: inque vices illum tectos qui laesit amores, laedit amore pari, Ov.: inque vices equitant, Iuven.
    B) insbes.: 1) die Entgegnung, Erwiderung, Gegenleistung, der Gegendienst, die Vergeltung (griech). ἀμοιβή, ἀντίποινα), recito... vicem officii praesentis, Cic.: tanto proclivius est iniuriae quam officio civem exsolvere, Tac.: redde vicem meritis, Ov.: referre vicem, Gleiches mit Gleichem vergelten, Ov. u.a.: so auch reddere vicem, Plin. ep. u. Treb. Poll. – Plur., qui magis vices exigat, Plin. pan.: multarum miseras exiget una vices, Prop.: sequenti redde vices, Ov.: vices superbae te maneant ipsum, Vergeltung des Übermutes (= die der Üb. über dich bringt), Hor. – bes. im Acc. u. Abl. bei Adjj. der Gemütsbewegung, sollicitus meam vicem, Liv.: solliciti vicem imperatoris, Liv.: anxius od. maestus suam vicem, Liv. u. Curt.: exanimes vice unius, Liv.: vice eorum sollicitus, Curt. Vgl. Fabri u. Weißenb. Liv. 21, 34, 5. Mützell Curt. 7, 11 (43), 20. – 2) der Wechsel des Schicksals, das Schicksal, Los, vicem suam conquestus est, Suet.: tacite gementes tristem fortunae vicem, Phaedr.: convertere humanam vicem, Hor. – 3) der
    ————
    Wechsel des Kampfes, die Kampfgefahr, der Kampf, vicis meritique labore aequato, Sil. – Plur., vitare vices Danaûm, Verg.
    II) übtr., die Seite, der Platz, die Stelle, Rolle, das Geschäft, Amt, a) übh.: heredum causa iustissima est; nulla est enim persona, quae ad vicem eius, qui e vita emigrarit, propius accedat, Cic.: fungi vice suā (lovis) erga omne humanum genus, seine Stelle (als Regierer der Welt) vertreten, Plin. pan.: fungi cotis vice, Hor.: ne sacra regiae vicis desererentur, Liv.: vestram meamque vicem explete, Tac.: vicem aerarii praestare, die Stelle des Är. vertreten, Sall. fr.: ut assuetam fortius praestes vicem (Amt), Phaedr.: adverbiorum obtinere vicem, Quint. – Plur., quando divisae professionum vices essent, Quint. – b) adv., vicem, vice, in vicem, ad vicem, anstatt, für, wegen, nach Art von, gleich wie, α) vicem (s. Brix Plaut. capt. 394): male occĭdo eri vicem meamque, Plaut.: in qua re tuam vicem saepe doleo, Cic.: et nostram et illorum vicem, Plaut.: ne nostram vicem irascaris, Liv.: cogor vestram omnium vicem unus consulere, für euch alle allein zu sorgen, Liv.: Sardanapali vicem in suo lectulo mori, wie Sardanapal, Cic.: ceteri vicem pecorum obtruncabantur, Sall. fr. – β) vice: in pane salis vice utuntur nitro, Plin.: temonis vice trahitur, Plin.: quaeque dixerat, oracli vice accipiens, wie ein O., Tac.: diebus ac noctibus vice mundi circumagi,
    ————
    Suet.: moveri periclitantium vice, Quint.: vice pecorum interficiuntur, Dict. – γ) in vicem: defatigatis in vicem integri succedunt, an ihre Stelle, Caes.: potest malleolus protinus in vicem viviradicis conseri, Colum. – δ) ad vicem: ad tegularum imbricumque vicem, Plin.: ad parentum vicem, gleich den Eltern, Gell.: ad vicem obsidis teneri, Aur. Vict.

    Ausführliches Lateinisch-deutsches Handwörterbuch > vicis

  • 17 satis

    sătis, and abbreviated, săt (cf. the letter S.: satin', contr. for satisne; v.the foll.), adv. [root in Gr. adên, hadên, orig. a comp. form, weakened from satius; cf.: magis, nimis, etc.], enough, sufficiently (objectively, so that one needs nothing more; whereas affatim subjectively, so that one wishes nothing more).
    I.
    Posit.
    1.
    Adject., enough, sufficient, satisfactory.
    a.
    Form sătis:

    quod (faenum et pabulum) bubus satis siet, qui illic sient,

    Cato, R. R. 137: cui, si conjuret populus, vix totu' satis sit, were enough, adequate, Lucil. ap. Charis. p. 193 P.: libram aiebant satis esse ambobus farris Intritae, Titin. ap. Non. 81, 13; Hor. S. 1, 5, 68:

    duo talenta pro re nostrā ego esse decrevi satis,

    Ter. Heaut. 5, 1, 67; id. Ad. 5, 3, 24:

    dies mihi hic ut sit satis vereor Ad agendum,

    id. And. 4, 2, 22; cf. Liv. 21, 17:

    quicquid adjecissent ipsi terroris satis ad perniciem fore rati,

    id. 21, 33; cf. Quint. 12, 11, 19:

    animo satis haec vestigia parva sagaci Sunt, per quae possis cognoscere cetera tute,

    Lucr. 1, 402:

    satis est tibi in te, satis in legibus, satis in mediocribus amicitiis praesidium,

    Cic. Fin. 2, 26, 84:

    ut semper vobis auxilium adversus inimicos satis sit,

    Liv. 6, 18:

    satis esse Italiae unum consulem censebat,

    id. 34, 43; Cic. Planc. 38, 92; cf.:

    ipse Romam venirem, si satis consilium quādam de re haberem,

    id. Att. 12, 50:

    id modo si mercedis Datur mihi... satis Mihi esse ducam,

    will content myself, Plaut. Am. 2, 2, 16:

    satis hoc tibi est,

    Ter. Eun. 4, 7, 40:

    animo istuc satis est, auribus non satis,

    Cic. Or. 63, 215:

    dicebant de re publicā quod esset illis viris et consulari dignitati satis,

    id. Brut. 35, 135; hence, in a play on the word: Le. Jam satis est mihi. Li. Tum igitur tu dives es factus? Plaut. As. 2, 2, 64:

    quidvis satis est, dum vivat modo,

    Ter. Heaut. 4, 1, 28; id. Hec. 5, 2, 17:

    qui non sentirent, quid esset satis,

    Cic. Or. 22, 73:

    sum avidior etiam, quam satis est, gloriae,

    id. Fam. 9, 14, 2:

    plus quam satis doleo,

    id. Verr. 2, 5, 46, § 123:

    semel fugiendi si data est occasio, Satis est,

    Plaut. Capt. 1, 2, 9:

    satis esse deberet, si, etc.,

    Cic. de Or. 2, 41, 174:

    satin' habes, si feminarum nulla'st, quam aeque diligam?

    Plaut. Am. 1, 3, 11:

    ars satis praestat, si, etc.,

    Quint. 7, 10, 15:

    non satis efficit oratio, si, etc.,

    id. 8, 3, 62:

    satis superque est,

    Plaut. Am. 1, 1, 14:

    poenas dedit usque superque Quam satis est,

    Hor. S. 1, 2, 66:

    satis superque habere dicit, quod sibi ab arbitrio tribuatur,

    Cic. Rosc. Com. 4, 11:

    tanta repente caelo missa vis aquae, ut ea modo exercitui satis superque foret,

    Sall. J. 75, 7; cf.:

    satis una excidia,

    Verg. A. 2, 642 (v. infra, g and 2. b); cf.:

    plura quam satis est,

    Hor. Ep. 1, 10, 46:

    ultra quam satis est,

    id. ib. 1, 6, 16.—
    (β).
    Satis est (habeo, credo, etc.), with inf. or a subject- ( object-) clause:

    huic satis illud erit planum facere atque probare,

    Lucr. 2, 934; Cic. de Or. 1, 28, 127:

    satis erat respondere Magnas: ingentes, inquit,

    id. Lael. 26, 98:

    velut satis sit, scire ipsos,

    Quint. 8, 2, 19:

    si oratori satis esset docere,

    id. 10, 1, 78:

    nunc libertatem repeti satis est,

    Liv. 3, 53 fin.:

    vos satis habebatis animam retinere,

    Sall. J. 31, 20:

    illud satis habeo dicere,

    Quint. 6, 5, 11: satis habeo with si, Nep. Them. 8, 4; id. Timol. 2, 4; Liv. 5, 21, 9; Tac. A. 2, 37; 4, 38.—With quod, Liv. 40, 29, 13; Just. 22, 8, 14:

    satis putant vitio carere,

    Quint. 2, 4, 9:

    si res nudas atque inornatas indicare satis videretur,

    id. 2, 4, 3:

    Herennium et Numisium legatos vinciri satis visum,

    Tac. H. 4, 59. —Rarely with ut:

    Fabio satis visum, ut ovans urbem iniret,

    Liv. 7, 11, 9.—Negatively:

    quarum (rerum) unam dicere causam Non satis est, verum plures,

    Lucr. 6, 704:

    nec vero habere virtutem satis est, nisi utare,

    Cic. Rep. 1, 2, 2:

    opera exstruentibus satis non est, saxa atque materiam congerere,

    Quint. 7, prooem. §

    1: non satis est, pulchra esse poëmata,

    Hor. A. P. 99 et saep.—With inf. perf. (not freq. till after the Aug. period; cf.

    Zumpt, Gram. § 590): nunc satis est dixisse: ego mira poëmata pango, etc.,

    Hor. A. P. 416:

    quod hactenus ostendisse satis est,

    Quint. 6, 3, 62:

    atque id viro bono satis est, docuisse quod sciret,

    id. 12, 11, 8:

    illud notasse satis habeo,

    id. 9, 4, 15.—Negatively:

    non ille satis cognosse Sabinae Gentis habet ritus,

    Ov. M. 15, 4:

    non satis credunt excepisse quae relicta erant,

    Quint. 2, 1, 2.— Absol.: gaudeo. Ch. Satis credo, Ter. Eun. 5, 8, 21.—
    (γ).
    With gen.: As. Salve. St. Satis mihi est tuae salutis, Plaut. Truc. 2, 2, 4:

    satis historiarum est,

    id. Bacch. 1, 2, 48:

    verborum,

    id. Capt. 1, 2, 16:

    satis mihi id habeam supplicii,

    Ter. Ad. 3, 2, 15:

    ea amicitia non satis habet firmitatis,

    Cic. Lael. 5, 19:

    ad dicendum temporis satis habere,

    id. Verr. 2, 2, 1, § 2; cf. Quint. 10, 2, 15: satis praesidii, Cic. Fin. 2, 26, 84 Madv. N. cr.:

    satis poenarum dedisse,

    Quint. 7, 4, 18:

    jam satis terris nivis atque dirae Grandinis misit pater,

    Hor. C. 1, 2, 1:

    satis superque esse sibi suarum cuique rerum,

    Cic. Lael. 13, 45; so, satis superque, with gen.:

    vitae,

    Liv. 2, 42, 6; 63, 67, 3; 25, 32, 6; 28, 29, 7; Hor. Epod. 17, 19.— Comp.: satius; v. infra, B. —
    b.
    Form săt (most freq. in the poets):

    quibus (dis) sat esse non queam?

    to be sufficient, equal to, Plaut. Pers. 1, 1, 27:

    pol vel legioni sat est (obsonium),

    id. Aul. 3, 6, 24:

    in jure causam dicito, hic verbum sat est,

    id. Rud. 3, 6, 28; cf. id. Bacch. 4, 8, 37; id. Truc. 2, 8, 14:

    tantum quantum sat est,

    Cic. Sen. 14, 48:

    tantum sat habes?

    Ter. Heaut. 4, 3, 40:

    si hoc sat est,

    Quint. 2, 11, 7:

    amabo jam sat est,

    Plaut. As. 3, 3, 117; Ter. And. 1, 1, 143; id. Eun. 4, 4, 38; id. Phorm. 1, 4, 34:

    paene plus quam sat erat,

    id. ib. 5, 3, 14:

    sat habeo,

    id. And. 2, 1, 35; 4, 2, 22 et saep.—
    (β).
    Sat est (habeo, credo, etc.), with inf. or a subject- ( object-) clause:

    nonne id sat erat, Accipere ab illo injuriam?

    Ter. Phorm. 5, 2, 3:

    perdere posse sat est,

    Ov. H. 12, 75: qui non sat habuit conjugem illexe in stuprum, Poët. ap. Cic. N. D. 3, 27, 68.—
    (γ).
    With gen.:

    sat habet favitorum semper, qui recte facit,

    Plaut. Am. prol. 79: Ar. Mater salve. Art. Sat salutis't, id. As. 5, 2, 61:

    vocis,

    id. Truc. 2, 3, 29:

    signi,

    Ter. Hec. 2, 1, 39:

    poenae,

    Prop. 1, 17, 10 et saep.—
    2.
    Adverb., enough, sufficiently.
    a.
    Form sătis.
    (α).
    With verbs:

    si sis sanus, aut sapias satis,

    Plaut. Am. 3, 2, 23:

    satis deludere,

    id. ib. 5, 1, 45:

    satis jam dolui ex animo et curā me satis Et lacrimis maceravi,

    id. Capt. 5, 1, 7:

    satin' me illi hodie scelesti ceperunt dolo?

    id. ib. 3, 4, 120:

    ego istuc satis scio,

    Ter. Hec. 5, 4, 37; Cic. Rep. 1, 34, 53:

    satis ostenderit, reliquos, etc.,

    id. ib. 2, 31, 54 et saep.: quod bruti nec satis sardare queunt, Naev. ap. Fest. p. 322 Müll.:

    neque audio neque oculis prospicio satis,

    Plaut. Am. 5, 1, 7:

    contra Epicurum satis superque dictum est,

    Cic. N. D. 2, 1, 2; id. Tusc. 1, 45, 110; Hor. Epod. 1, 31; cf.:

    quidque furor valeat, Penthea caede satisque Ac super ostendit,

    Ov. M. 4, 429 (v. in the foll. II. D. 1. a).—
    (β).
    With adjectives:

    satis dives,

    Plaut. Aul. 2, 1, 44; id. Capt. 2, 2, 74:

    dotata,

    id. Aul. 2, 2, 62:

    dicacula,

    id. As. 3, 1, 8:

    satis multa restant,

    Cic. Rep. 2, 44, 71:

    video te testimoniis satis instructum,

    id. ib. 1, 38, 59:

    rura tibi magna satis,

    Verg. E. 1, 48 et saep.:

    satis superque humilis est, qui, etc.,

    Liv. 3, 53 fin. —Sometimes, like the Engl. enough, it denotes diminution, tolerably, moderately:

    videor mihi nostrum illum consularem exercitum bonorum omnium, etiam satis bonorum, habere firmissimum,

    Cic. Att. 2, 19, 4:

    satis litteratus (with nec infacetus),

    id. Off. 3, 14, 58:

    satis bonus (locus),

    Cato, R. R. 136:

    res satis amplae,

    Just. 2, 1, 1; cf. the foll. g and b. b.—
    (γ).
    With adverbs or adverbial phrases:

    satis audacter,

    Plaut. Am. 2, 2, 208:

    satis certo scio,

    id. Ps. 4, 5, 5:

    satis superbe illuditis me,

    Ter. Phorm. 5, 7, 22:

    satis scite,

    id. Heaut. 4, 4, 7:

    non satis honeste,

    Cic. Lael. 16, 57:

    satis cum periculo,

    Ter. And. 1, 1, 104: et quidem hercle formā luculentā (haec meretrix). Ch. Sic satis, id. Heaut. 3, 2, 12:

    satis opportune occidisse,

    Caes. B. G. 4, 22:

    satis recte,

    Plaut. Pers. 4, 4, 53:

    satis saepe,

    Sall. J. 62, 1:

    satis bene ornatae,

    dressed well enough, Plaut. Poen. 1, 2, 73; hence satis bene sometimes, like the Engl. well enough, = tolerably, moderately, or pretty well:

    a quo (Catone) cum quaereretur, quid maxime in re familiari expediret? respondit: Bene pascere. Quid secundum? Satis bene pascere. Quid tertium? Male pascere. Quid quartum? Arare,

    Cic. Off. 2, 25, 89 (for which, in the same narration, mediocriter pascere, Col. 6, praef. § 4; and Plin. 18, 5, 6, § 30); cf. supra, a. b, and infra, b. b.—
    b.
    Form săt.
    (α).
    With verbs:

    sat scio,

    Plaut. Aul. 3, 6, 25; Ter. Eun. 3, 2, 34; id. Ad. 3, 2, 41; 3, 3, 6; 4, 1, 10; id. Phorm. 4, 3, 31:

    sat prata biberunt,

    Verg. E. 3, 111.—
    (β).
    With adjectives:

    accusator sat bonus,

    Cic. Rosc. Am. 32, 89:

    non sat idoneus Pugnae,

    Hor. C. 2, 19, 26: sat planum. Liv. 6, 18 fin. —Signifying diminution, like the Engl. enough, tolerably, moderately, passably:

    laetantibus omnibus bonis, etiam sat bonis,

    Cic. Att. 14, 10, 1; so, sat bonus (less than bonus): [p. 1634] sl me voltis esse oratorem, si etiam sat bonum, si bonum denique, non repugnabo, id. de Or. 3, 22, 84.—
    (γ).
    With adverbs:

    qui sat diu vixisse sese arbitrabitur,

    Plaut. Capt. 4, 2, 12:

    sat commode,

    Ter. And. 3, 1, 17:

    sat recte,

    id. Heaut. 5, 2, 43.—
    B.
    Comp.: satius (prop. more satisfying; hence), better, more serviceable, fitter, preferable.
    1.
    Adject., in the phrase satius est, with a subject-clause (cf. supra, 1. a. b, and b. b) followed by quam:

    scire satius est quam loqui Servum hominem,

    Plaut. Ep. 1, 1, 57; id. Bacch. 3, 2, 11; id. Cas. 1, 24; Ter. Heaut. 3, 1, 66; 5, 2, 16; id. Ad. 1, 1, 33; Cic. Att. 7, 1, 4; id. Inv. 2, 32, 100; Liv. 26, 29; 42, 23 fin. al.; cf.:

    nimio satius est, ut opu'st, te ita esse, quam ut animo lubet,

    Plaut. Trin. 2, 2, 30:

    quanto satius est, te id dare operam... Quam id loqui, etc.,

    Ter. And. 2, 1, 7; cf.

    also: satius multo fuisse, non moveri bellum adversus eum, quam omitti motum,

    Liv. 34, 33:

    nonne fuit satius tristis Amaryllidis iras pati?

    Verg. E. 2, 14:

    hos te satius est docere, ut, quando agas, quid agant, sciant,

    Plaut. Poen. 3, 1, 49:

    mori me satius est,

    Ter. Eun. 4, 7, 2; id. Phorm. 5, 7, 63; cf.:

    repertus est nemo, qui mori diceret satius esse,

    Cic. Verr. 2, 2, 36, § 88:

    mortuom hercle me duco satius,

    Plaut. Truc. 5, 34:

    terga impugnare hostium satius visum est,

    Liv. 3, 70; Plaut. Ps. 1, 5, 34.—In a positive signif., it serves, benefits, is of use: nihil phluarein satius est, miles (perh. in reference to the preceding speech of the miles:

    mortuum me duco satius),

    Plaut. Truc. 5, 36: satius putare, with an object-clause, to believe it to be better, Nep. Paus. 5, 1.—
    * 2.
    Adverb., with a verb, rather (syn. potius):

    ego quod magis pertineat ad Fundanii valetudinem, satius dicam,

    Varr. R. R. 1, 2, 26.
    II.
    Particular phrases.
    A.
    Sat agito (also in one word, satagito), and sat agere suarum rerum, to have enough to do, have one ' s hands full; to be busy, be troubled (only in the foll. passages):

    nunc agitas sat tute tuarum rerum,

    Plaut. Bacch. 4, 3, 23:

    is quoque suarum rerum sat agitat, tamen, etc.,

    Ter. Heaut. 2, 1, 13 Bentl., followed by Umpfenb.; and so ap. Charis. p. 193 P. (Fleck. sat agit, tamen).—
    B.
    Satis ago or sat ago (also in one word, satago).
    1.
    T. t. in business lang., to satisfy, content, pay a creditor:

    nunc satagit,

    Plaut. As. 2, 4, 34.—
    2.
    To have enough to do, have one ' s hands full; to be in trouble (the predom. signif. of the word).
    (α).
    Form satis ago (class.): jam apud vallum nostri satis agebant, Cato ap. Charis. p. 193 P.:

    cum Pyrrhus rex in terrā Italiā esset satisque agerent Romani,

    Gell. 3, 8, 1:

    ego nocte hac proximā In somnis egi satis et fui homo exercitus,

    Plaut. Merc. 2, 1, 4:

    complorantibus omnibus nostris atque in sentinā satis agentibus,

    Gell. 19, 1, 3; 9, 11, 4:

    satis agentes rerum suarum,

    App. M. 8, p. 209, 6.— Impers. pass.:

    pugnatur acriter: agitur tamen satii,

    Cic. Att. 4, 15, 9.—
    (β).
    Form sat ago (satago) (very rare): Caesar alte-ram alam mittit, qui satagentibus celeriter occurrerent, Auct. B. Afr. 78, 7; cf. supra, II. A.—
    3.
    To bustle about, make a to-do, be full of business, polupragmoneuô (postAug. and very rare):

    (Domitius) Afer venuste Mallium Suram multum in agendo discursantem, salientem, manus jactantem, etc.... non agere dixit, sed satagere. Est enim dictum per se urbanum satagere, etc.,

    Quint. 6, 3, 54; cf. id. 11, 3, 126:

    curris, stupes, satagis tamquam mus in matellā,

    Petr. 58, 9.—Also act.: interea haec satagens, busily doing or performing, Petr. 137, 10.—
    C.
    Satis accipio, caveo, do, exigo, peto, offero, etc., t: t. of business lang., to take, give, ask, offer, etc., sufficient bail or security:

    satis accipio,

    Cic. Quint. 13, 44 sq.; id. Rosc. Com. 14, 40; id. Verr. 2, 1, 45, § 115; Plaut. Stich. 4, 1, 4; Dig. 36, 4, 5; 45, 1, 4; 46, 1, 33.— Pass., Cato, R. R. 2, 6:

    satis acceptum habere,

    to be fully assured, Plaut. Most. 1, 3, 90; 1, 3, 67:

    satis caveo,

    Dig. 7, 1, 60 (cf. caveo, II. 2.):

    satis do (also as one word, satisdo),

    Cic. Quint. 13, 44 sq.; id. Verr. 2, 1, 56, § 146; 2, 2, 24, § 60; id. Rosc. Com. 12, 35; id. Fam. 13, 28, a, 2; id. Att. 5, 1, 2; Dig. 1, 2, 8; 1, 2, 7 fin.; 36, 4, 1; 36, 4, 5; 46, 6, 1.—With gen.:

    judicatae pecuniae,

    Val. Max. 4, 1, 8:

    damni infecti,

    Plin. 36, 2, 2, § 6:

    fidei commissi,

    Dig. 36, 4, 5; 46, 4, 5: satisdato (caveo, promitto, debeo, etc.), by giving bail or security, ib. 5, 1, 2 fin.; 2, 11, 4 fin.; 40, 5, 4; Cic. Att. 16, 15, 2:

    satis exigo,

    Dig. 26, 7, 45 fin.; 36, 3, 18:

    satis offero,

    to tender security, ib. 26, 10, 5; 36, 4, 3; 48, 17, 1:

    satis peto,

    to demand security, ib. 35, 1, 70.—
    D.
    Sătis făcĭo, or, in one word, sătisfăcĭo ( pass. satisfacitur, Varr. ap. Prisc. p. 789 P.), to give satisfaction, to satisfy, content:

    satisfacere dicimur ei, cujus desiderium implemus,

    Dig. 2, 8, 1 (very freq. and class.).
    1.
    In gen.
    (α).
    With dat.:

    ut illis satis facerem ex disciplinā,

    Plaut. Ps. 5, 1, 28:

    Siculis,

    Cic. Verr. 2, 5, 53, § 139:

    alicui petenti,

    id. Or. 41, 140:

    operam dabo ut tibi satisfaciam,

    id. Att. 2, 4, 3:

    deo pie et caste,

    id. Fam. 14, 7, 1:

    domino vel populo (gladiatores),

    id. Tusc. 2, 17, 41.—In mal. part., Petr. 75; 77.—Of things:

    cum aut morte aut victoriā se satisfacturum rei publicae spopondisset,

    Cic. Phil. 14, 9, 26:

    cui (vitae meae) satis feci vel aetate vel factis,

    id. Fam. 10, 1, 1:

    me omnibus satis esse facturum,

    id. Balb. 1, 2:

    causae atque officio satis facere,

    id. Div. in Caecil. 14, 47; cf.:

    satis officio meo, satis illorum voluntati, qui a me hoc petiverunt, factum esse arbitrabor,

    id. Verr. 2, 5, 49, § 130:

    gravibus seriisque rebus,

    id. Off. 1, 29, 103:

    etsi nullo modo poterit oratio mea satis facere vestrae scientiae,

    id. Phil. 2, 23, 57; cf.:

    qui et naturae et legibus satis fecit,

    id. Clu. 10, 29:

    amicitiae nostrae,

    id. Fam. 10, 1, 3:

    me plus satis nostrae conjunctioni amorique facturum,

    id. ib. 4, 8, 2:

    ut omnium vel suspicioni vel malevolentiae vel crudelitati satis fiat,

    id. Rab. Post. 17, 45:

    mihi vero satis superque abs te videtur istorum studiis... esse factum,

    id. de Or. 1, 47, 204:

    se avarissimi hominis cupiditati satis facere posse,

    id. Verr. 1, 14, 41:

    odio alicujus,

    Suet. Tib. 66 fin.:

    libidini alicujus,

    Lact. 6, 11, 23:

    voluntati voluntate satisfecimus,

    Sen. Ben. 2, 35, 1:

    condicioni,

    Dig. 36, 1, 77.—
    (β).
    With in aliquā re:

    qui (histriones) in dissimillimis personis satisfaciebant,

    Cic. Or. 31, 109; so,

    in historiā,

    id. Leg. 1, 2, 5:

    in jure civili,

    id. de Or. 1, 37, 170:

    in omni genere,

    id. Att. 16, 5, 2.—
    (γ).
    With dat. and obj.-clause (rare):

    quibus quoniam satisfeci me nihil reliqui fecisse, quod ad sanandum me pertineret, reliquum est, ut, etc.,

    Nep. Att. 21, 5.—
    (δ).
    Absol.:

    quamobrem tandem non satisfacit?

    Cic. Fin. 1, 5, 15.—With de:

    nos plene et statim de eo satis esse facturos,

    Quint. 4, 5, 18.—
    2.
    In partic.
    a.
    T. t. of business lang., to satisfy, content (by payment or security), to pay or secure a creditor:

    pecunia petitur ab Hermippo: Hermippus ab Heraclide petit, ipse tamen Fufiis satisfacit absentibus et fidem suam liberat,

    Cic. Fl. 20, 47:

    cum de visceribus tuis et filii tui satis facturus sis quibus debes,

    id. Q. Fr. 1, 3, 7: ut si mihi in pecuniā minus satisfecisset, Cael. ap. Cic. Fam. 8, 12, 2; Caes. B. C. 3, 60 fin.; Dig. 40, 1, 4:

    omnis pecunia exsoluta esse debet aut eo nomine satisfactum esse: satisfactum autem accipimus, quemadmodum voluit creditor, licet non sit solutum, etc.,

    ib. 13, 7, 9; so (opp. solvere) ib. 18, 1, 19:

    Stichus servus meus heredi meo mille nummos si solverit, satisve fecerit, etc.,

    ib. 40, 4, 41; 40, 7, 39, § 1.—With gen. of the thing:

    cui ususfructus legatus esset, donec ei totius dotis (sc. nomine) satis fieret, etc.,

    Dig. 33, 2, 30.—
    b.
    To give satisfaction (by word or deed); to make amends or reparation; to make excuse; to ask pardon, apologize to a person offended, injured, etc.
    (α).
    With dat.:

    aut satisfaciat mihi ille, etc.,

    Plaut. Am. 3, 2, 8:

    si Aeduis de injuriis... item si Allobrogibus satisfaciant,

    Caes. B. G. 1, 14:

    deinde reliquae legiones per tribunos militum egerunt, ut Caesari satisfacerent, etc.,

    id. ib. 1, 41:

    acceperam jam ante Caesaris litteras, ut mihi satisfieri paterer a te,

    Cic. Phil. 2, 20, 49.—
    (β).
    With de and abl.:

    omnibus rationibus de injuriis,

    Caes. B. G. 5, 1, 7.—
    (γ).
    With gen.:

    injuriarum satisfecisti L. Labieno,

    Auct. Her. 4, 27, 37.—
    (δ).
    Absol.:

    missis ad Caesarem satisfaciundi causā legatis,

    Caes. B. G. 5, 54:

    in quā civitate legatus populi Romani aliquā ex parte violatus sit, nisi publice satis factum sit, el civitati bellum indici atque inferri solere,

    Cic. Verr. 2, 1, 31, § 79:

    satisfacientes aut supplicantes summittimus (manus),

    Quint. 11, 3, 115 et saep.—
    c.
    To give satisfaction by suffering a penalty: saepe satisfecit praedae venator, Mart. 12, 14, 3.

    Lewis & Short latin dictionary > satis

  • 18 horror

    horror, ōris, m. (horreo) = φρίξ, φρίκη, das »Rauhwerden«; dah. I) v. Lebl.: 1) das Starren, a) eig., das Aufstarren einer vorher glatten Oberfläche, vom »heftigen Aufwallen, Wellenschlag« des Meeres, pontus non horrore tremit, Lucan. – vom »Erbeben« des Erdbodens, commissam aciem secutus ingens terrae tremor; nisi illum horrorem soli virorum discursus et mota vehementius arma fecerunt, Flor. – b) übtr., die Rauheit, ille horror dicendi, jene rauhe Sprache, Quint. 8, 5, 34. – 2) das Emporstarren-, Sich-Aufsträuben der Haare, nec ullo horrore comarum terribilis, Val. Flacc.: poet., nullo horrore comarum (des Laubes) excussae laurus, Lucan. – 3) die starrende Höhe eines Gebirges, par horrore, par vertice, par ille nivibus Alpinis Pyrenaeus, Flor. Verg. or. an poët. p. 107, 23 H. – II) von Menschen: 1) das Zusammenfahren (so daß einen die Gänsehaut überläuft), der Schauer, Schauder, vor Kälte, der Frostschauer, bes. wie φρίκη = »Fieberschauer, Fieberfrost, Schüttelfrost« (vgl. Cels. 3, 3), a) eig.: horror validus, Cels.: horrores frigidi, Plin.: horrores febrem praecedentes, Scrib. Larg.: febrium cum horrore et multa membrorum quassatione, Sen.: aquilo horrores excitat, Cels.: horror atque etiam febricula permanet, Cels.: Atticam doleo tam diu: sed quoniam iam sine horrore est, spero esse, ut volumus, Cic. – bei leidenschaftlicher Aufregung, bes. bei Furcht, Angst usw., tremulus maestis orietur fletibus h., Prop. (u. so Ov. met. 9, 345, indem in den Ästen noch menschl. Gefühl war): ciere horrorem membris, Lucr.: mihi frigidus horror membra quatit, gelidusque coit formidine sanguis, Verg. – b) meton., von dem, was Schauer verursacht, nix et caerulei Boreae ferus abstulit horror, Frostschauer, Kälte, Val. Flacc.: multifidus ruptis e nubibus horror effugit, poet. vom Hagel, Val. Flacc.: validi ferri naturae frigidus h., des Eisens mächtige Natur, sein kalter Schauder, Lucr.: serrae stridentis acerbus h., scharfes, durchschauerndes Geräusch, Lucr. – 2) der Schauder = a) das sich durch Stocken des Blutes, Sträuben des Haares, Stierheit des Blicks usw. kundgebende Grausen, Entsetzen (griech. φρίκη), ea res me horrore afficit, Plaut.: di immortales, qui me horror perfudit, Cic.: horror ingens spectantes perstringit, Liv.: me luridus occupat horror, Ov.: incertis lymphata horroribus urbs, Stat.: horror est mit Infin., quod spectare... quoque horror est, was schauerlich mit anzusehen ist, Plin. 28, 4. – meton., der Schrecken, v. Pers., Scipiades, belli fulmen, Carthaginis h., Lucr. 3, 1032; vgl. Val. Flacc. 1, 744: v. einer Botschaft, interea patrias saevus venit horror ad aures, die Schreckensbotschaft, Val. Flacc. 8, 134. – b) der heilige Schauer vor der Gottheit u. allem Heiligen, die heilige-, ehr furchtsvolle Scheu (vgl. die Auslgg. zu Lucan. 3, 411), hic numinis ingens h., Val. Flacc.: arboribus suus h. inest, Lucan.: animos horrore imbuere, Liv.: perfusus horrore venerabundusque, Liv. – c) v. Schauer der Freude, der Wonneschauer, laetus per artus horror iit, Stat. Theb. 1, 494. – u. so vom Schauer freudiger Bewunderung, his ibi me rebus quaedam divina voluptas percipit atque horror, quod sic natura etc., Lucr. 3, 29 sq.

    lateinisch-deutsches > horror

  • 19 incurro

    in-curro, currī ( auch cucurrī), cursum, ere, einherlaufen, -rennen, I) einherschießen, sich ergießen, v. Flüssen, nec torrentes incurrunt, Cic.: torrentia (sc. flumina) praecipiti alveo incurrunt, Curt.: inde torrens per saxa incurrit, Curt. – II) absichtlich gegen jmd. einherstürmen, auf jmd. od. etw. losrennen, jmd. angreifen, A) eig.: 1) im allg.: inc. in columnas, sprichw. = mit dem Kopfe gegen die Wand rennen, Cic. or. 224: m. Dat., armentis, Ov. met. 7, 546. – 2) insbes., als milit. t. t.: a) gegen einen Feind anrennen, anstürmen, jmd. angreifen, auf jmd. einen Angriff machen, in confertissimos hostes, Sall.: in Romanos, Liv.: in stationes hostium, Liv. – m. Dat., levi armaturae hostium, Liv.: ab latere Mauris, Sall. – mit bl. Acc., hostium latus, Liv.: novissimos, Tac.: iumenta (v. einem tollen Hunde), Apul.: eos a tergo, Sall. fr.: absol., suos iam incurrentes tuba revocavit, Nep. – b) in ein Land feindl. einfallen, einen Einfall machen, in Macedoniam, in agrum alcis, Liv. – B) übtr., inc. in alqm, losziehen, jmd. durchziehen, in alqm tantā libertate verborum, Trebon. in Cic. ep.: in tribunos militares, Liv. – II) zufällig gegen jmd. anlaufen, -anrennen, jmdm. in den Wurf kommen, auf jmd. stoßen, auf od. in etw. geraten, A) eig.: inc. atque incĭdere in alqm, Cic. Planc. 17: im Bilde, neque quemquam offendet oratio mea, nisi qui se ita obtulerit, ut in eum non invasisse (losgerannt), sed incucurisse (mir in den Wurf gekommen) videamur, Cic. Sest. 14: m. bl. Acc., venantium agmen, Sulp. Sev. dial. 2, 9, 6. – absol., quis est tam Lynceus, qui in tantis tenebris nihil offendat, nusquam incurrat (anrennt), Cic. ep. 9, 2, 2. – B) übtr.: 1) übh.: inc. in oculos, v. Pers. = vor Augen kommen, Cic.; v. Lebl. = in die Augen fallen, Quint.: non solum in oculos, sed etiam in voculas malevolorum (v. Lebl.), geraten, Cic.: inc. oculis (v. Lebl.), fallen, Sen.: m. bl. Acc., quoniam deus videntium sensus incurrit (fällt), Ps. Apul. Ascl. 8. – 2) v. Örtl. = örtlich an etw. anstoßen = angrenzen, privati agri, qui in publicum Cumanum incurrebant, Cic. de leg. agr. 2, 82. – 3) v. Pers.: a) auf jmd. od. etw. stoßen, m. in u. Akk., auf etw. beim Lesen, Reden, Schreiben stoßen, kommen, in alqd, Cic. – b) in ein Übel fallen, geraten, ihm anheimfallen, verfallen, in morbos, Cic.: in fraudem, Cic.: in varias reprehensiones, Cic.: in odia hominum, Cic. – spätlat., mit bl. Acc. (s. Bünem. Lact. 2, 7, 23. Muncker Lact. Plac. fab. 1, 10), crimen loquacitatis, Lact.: crimen stultitiae, Arnob.: crimen, Cod. Iust.: offensam, Vopisc. Aur.: aliquid, quod videatur iniustum, Lampr.: im Passiv, incursus angor, die jmd. befallen hat, Sidon. epist. 8, 9, 2. – c) gegen etw. verstoßen, in quod praeceptum incurro, Augustin. serm. 9, 14. – 4) v. Zeiten u. Ereignissen, a) eintreffen, vorfallen, vorkommen, incurunt tempora, Cic.: incurrebat haesitatio, ICt.: cum nihil vitii mulieris incurrit, ICt. – u. m. in u. Akk., jmd. treffen, betreffen, jmdm. begegnen, bei etw. eintreten, mitwirken, konkurrieren, casus, qui in sapientem potest incurrere, Cic.: in aliquem bene meritum, Cic.: nulla est disputatio, in quam non aliquis locus incurrat, Cic. – u. jmdm. zufallen, zuteil werden, doleo aurum, quod in istum incurrit, Augustin. serm. 21, 10. – m. bl. Acc., jmdm. sich aufdrängen, ingratos quoque memoria cum ipso munere incurrit, Sen. de ben. 1, 12, 1. – b) auf eine Zeit fallen, treffen, in ipsas etesias, Cic.: in alqm diem, Cic.: m. Dat., circensibus, Suet.

    lateinisch-deutsches > incurro

  • 20 mereo

    mereo, uī, itum, ēre, u. mereor, itus sum, ērī (zu griech. μείρομαι), verdienen, I) obi.: A) verdienen, erwerben, 1) eig., Geld od. Ware durch Verdienst, Arbeit, Handel, Tausch, merere HS vicenos, Varro fr.: m. non amplius duodecim aeris, Cic.: meritis lucris, Liv. – anus uxores, quae vos dote meruerunt, Plaut.: nardo vina, eintauschen, Hor. – dah. die Formeln, non meream divitias mihi od. alterum tantum auri od. Persarum montes, ut etc., ich möchte nicht... nehmen, man könnte mir... bieten, daß ich das u. das täte, Plaut.: ebenso quid mereas (merearis) od. mereri velis, ut etc., was nähmest du dafür usw., Cic.: quid arbitramini Reginos mereri velle, ut etc., Cic. Vgl. Schömann Cic. de nat. deor. 1, 67. – v. Lebl., einbringen, quid meret machaera? Plaut.: hic meret aera liber Sosiis, Hor.

    2) übtr., etw. erwerben = ernten, erlangen, bekommen, tantum meruit mea gloria nomen, Prop.: nullam gratiam hoc bello, Liv.: plus favoris, minus odii, Quint.: minus gratiae quam offensionis, Quint.: legatum a creditore, Paul. dig. – m. folg. Infin., felix vocatur, cadere qui meruit gradu, Sen. Agam. 536 (515). – Vgl. die Auslgg. zu Plin. ep. 1, 8, 14. Nipperd. Tac. ann. 15, 6. Pabst Tac. dial. 9. p. 36. Spalding Quint. 4, 2, 39; 6, 4, 5. Tzschucke Eutr. 8, 4 extr. p. 548.

    B) prägn.: 1) durch Unzucht verdienen, quantum quaeque uno concubitu mereret, Suet.: a lenone domino puer ad merendum coactus, Gell.

    2) durch Kriegsdienst Sold verdienen, dah. = Kriegsdienste tun, als Soldat dienen, vollst. aes militare merere, Varro fr. – gew. merere u. mereri stipendia, Cic. (vgl. stipendium): bis, quae annua merebant legiones, stipendia feci, ich diente zweimal nacheinander in solchen Legionen, die ein ganzes Jahr im Dienste waren, Liv.: vicena stipendia meriti, die 20 Jahre gedient hatten, Tac. – merere triplex, dreifachen Sold erhalten, Liv. – absol., aere parvo, Lucan. – in ordine, in Reih und Glied, als gemeiner Soldat dienen, Frontin.: Romanis in castris, Tac. – sub alqo, Frontin., od. sub alqo imperatore (consule), Liv.: alqo imperante od. imperatore, Caes. u. Liv. – equo od. (v. mehreren) equis merere, zu Pferde dienen, Cic. u. Liv.: u. so equo publico m., Varro fr.: pedibus m., zu Fuße dienen, Liv.

    II) subi.: A) (sich) etw. verdienen, sich ein Recht-, einen Anspruch auf etwas erwerben, auf etwas Anspruch machen können, sich einer Sache würdig machen, im guten od. üblen Sinne, 1) eig.: a) im guten Sinne: m. praemia, Caes.: mereri laudem, Caes.: m. immortalitatem, Cic.: fidem (Glauben), Vell.: multos meruisse, aliquos egisse triumphos, Ov.: intra has terras caelum (v. Herkules), Sen. rhet. – mit folg. Infin. (s. Dräger Hist. Synt.2 2, 331), u. zwar m. Infin. act., haec merui sperare? Prop. (1, 5, 3): quid Minyae meruere queri? haben ein Recht, haben Ursache, Val. Flacc.: m. Infin. pass., solus (Homerus) appellari poëta meruit, Vell.: occultari non merentur, Val. Max.: merui quidem admitti, Sen.: dum amari meruisti, Tac.: ita consensu tamen omnium meruit credi secundus, Quint. (vgl. unten no. b). – m. folg. Acc. u. Infin., sed meruisse (dari tibi praemia), Ov. met. 9, 258. – mit folg. ut u. Konj. (s. Brix Plaut. capt. 419. Weißenb. Liv. 40, 11, 6. Meißner Ter. Andr. 281), merui, ut fierem (liber), Plaut.: edepol istic me haud centesimam partem laudat, quam ipse meritus est, ut laudetur laudibus, Plaut.: unum hoc scio, meritam esse, ut memor esses sui, Ter.: respondit sese meruisse, ut amplissimis honoribus et praemiis decoraretur, Cic.: meriti aequitate curāque sunt, ut per omnium annalium monumenta celebres nominibus essent, Liv.: simul maiores mei meruerant, ut posteros haberent, Tac.: se meruisse, ut dicerent, Quint.: hoc a (von seiten) diis meruimus, ut nos solā morte coniungerent, Petron. 114, 8. – m. de u. Abl., od. erga u. Akk., meruimus de vobis et de re publica, wir haben es verdient um usw., Plaut.: meritus est de me, quod queam ut commodem, Plaut.: iam istuc gaudeo, utut erga me merita est, Plaut.: nam de te neque re neque verbis merui, ut faceres quod facis, Plaut. – absol., si mereor, Planc. (b. Cic.) u. Ov.: si merebuntur, August. b. Suet.: proinde ac merere, Plaut.: merendo (dadurch, daß man sich dessen würdig macht), Verg. u. Prop. – b) im üblen Sinne, etw. verdienen = ein Übel, eine Strafe verschulden, verwirken, sich zuziehen, odium, Caes.: iram alcis, Tac.: noxam, Liv.: scelere meritum esse poenam, Liv.: poenam, Ov. u. Sen.: poenas, Ov.: fustuarium, Liv.: supplicium, exitium, necem, Ov.: Romanum bellum, Liv. epit.: nihil, Cic. u. Lact., nihil tale, Lact., unschuldig sein (s. Bünem. Lact. 2, 16, 17): Pa. quid meritust? Da. crucem! Ter. – quando gravius mereretur, härtere Strafe verdiene, Tac. – m. folg. Infin., quas meruere pati poenas, Ov.: meruisse mori, Ov.: plures sunt qui perire meruerunt, Sen.: id demum est homini turpe, quod meruit pati, Phaedr.: meritus maiora subire verbera, Hor.: dignitatem meriti amittere, Sen.: non merui esse reus, quod (daß) etc., es ist nicht die Schuld auf mich zu schieben, daß usw., Ov. – m. folg. ne u. Konj., zB. mereri, ne quis etc., Plin. 35, 8. – mit folg. cur, zB. nec meruerant (hatten sich nichts zuschulden kommen lassen) Graeci, cur diriperentur, Liv. 31, 45, 13. – m. de u. Abl., te ego, ut digna es, perdam, atque ut de me meres, um mich verdienst, Plaut.: ego te dehinc, ut meritus es de me et mea re, tractare exsequar: cum tu, ut meritus sum, non tractas, wie du es verdient um usw., Plaut. – absol., non insector te, quamvis mereare, Prop.: merui, meritas do sanguine poenas, Ov. – / Partic. α) merēns, es verdienend, im guten Sinne = würdig, im üblen = schuldig, laudare et increpare merentes, Sall.: cives odere merentem, Ov.: poenas sumere merentis, Verg.: scelus expendisse (habe für den Frevel gebüßt) merentem Laocoonta ferunt, Verg. – β) meritus, αα) aktiv = es verdient habend, würdig, meriti iuvenci, Verg. georg. 2, 515: u. Superl., filiae meritissimae, Corp. inscr. Lat. 6, 3410*. – ββ) passiv = verdient, billig, gerecht, rechtmäßig, im guten u. üblen Sinne, dona, Liv.: fama meritissima, Plin. ep.: iracundia, Cic.: meritis de causis, ICt.

    2) übtr., eine Handlung begehen, die ein Recht auf Belohnung od. Strafe erwirkt, a) im guten Sinne: quae numquam quicquam erga me commerita est, quod nollem, et saepe meritam quod vellem scio, sie hat nie das mindeste getan, was mir unangenehm wäre, doch sehr oft, was mir gefiel, Ter. Hec. 486 sq. – gew. b) im üblen Sinne = etw. sich zuschulden kommen lassen, etw. verschulden, eine Schuld, ein Verbrechen auf sich laden, etw. verbrechen, quid tantum merui? Prop.: quid mali meruisset? Tac.: quid de te tantum meruisti? Ter.: non merui mortem tuam, Val. Flacc.: quod scelus tantum Calydon merens? Verg.: in hac re culpam meritum esse, Ter.: culpam prave quid imperando, Mela: Partic. passiv, ob meritam noxiam, Plaut. – m. folg. ut u. Konj., quid hic meruit (womit hat er es verdient), primum ut scelerata Drusus Libo iniret consilia? deinde ut iuvenes amitteret filios? Vell. 2, 130, 3.

    B) prägn., mereri de etc., sich so u. so Verdienste erwerben, sich verdient machen um usw., im guten u. üblen Sinne, dah. mit bene (optime), male (pessime) u. dgl., bene, optime de re publica, Cic.: melius de quibusdam, quam etc., Cic.: male de civibus suis, Cic.: perniciosius de re publica, Cic.: non ideo de te minus meretur is, cuius etc., Sen. de ben. 6, 23, 8: quocumque modo de me mereris, wie du dich gegen mich benehmen magst, Prop.: quoque modo merita de me erit, Cic.: ita se de populo Rom. meritos esse, ut etc., Caes.: m. erga u. Akk., utut erga me est meritus, Plaut. cist. 109 (vgl. unten merens u. meritus): m. resp. Acc., desine de quoquam quicquam bene velle mereri, Catull. 73, 1: si bene quid de te merui, Verg. Aen. 4, 317: qui nihil de eo meruerant, Capit. Pertin. 13, 6. – so auch Partic. α) merēns, zB. quem perisse ita de re publica merentem consulem doleo, Cic. ad Caes. iun. 2. fr. 6. p. 42 K. ( bei Non. 344, 19). – ganz absol., bene merenti bene profuerit, male merenti par erit, Plaut.: bene merenti mala es, male merenti bona es, Plaut.: bene merenti praemia tribuit, Auct. b. Afr.: vicariae carissimae benemerenti fecit, Corp. inscr. Lat. 6, 9425: Zopyro optime de se benemerenti fecerunt, Corp. inscr. Lat. 6, 29647: bene merens subst. = der Wohltäter, Plaut. capt. 935 u. most. 232. – Spätlat. im Superl., bene merentissimus, Corp. inscr. Lat. 3, 3544; 5, 4740; 10, 2044 u. 10, 8123; 12, 227: bl. merentissimus, Corp. inscr. Lat. 2, 1185. 1461. u. 9, 1987: m. Dat., Faustina marito sibi merentissimo, Corp. inscr. Lat. 12, 3453. – β) meritus, zB. bene, optime de re publica, Caes.: optime de se, Caes.: mirifice de re publica, Cic.: divinitus de me, Cic.: de ingenio suo pessime meritus, Quint.: servus pessime meritus, der sich schwer vergangen hat, Arnob. 7, 9: bene meritus erga se, Corp. inscr. Lat. 6, 2204: Superl., cui ego omnia meritissimo (der sich wohl um mich verdient gemacht hat, für seine großen Dienste) volo et debeo, Quint. 9, 2, 35. – – / Vulg. 3. Pers. Plur. Präs. (nach der 3. Konjug.) mereunt, Commod. instr. 2, 4, 11 u. apol. 56. – In der Vulgärspr. auf Inschrn. oft synk. benmerens, zB. Corp. inscr. Lat. 6, 16837 u. 10, 216; vgl. Ritschl opusc. 2, 718.

    lateinisch-deutsches > mereo

См. также в других словарях:

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  • faire — Faire, act. acut. Vient de l infinitif Latin Facere, ostant la lettre c. Facere, agere. L Italien syncope, et dit Fare. Faire de l argent à son creancier, Pecunias conquirere ad nomen eradendum ex tabulis creditoris. Faire argent, Conficere… …   Thresor de la langue françoyse

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