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tout+plat

  • 121 farçon

    nm. fl., mets à base de pommes de terre bouillies (cuites à l'eau) en robe des champs, épluchées (pelées), écrasées, farçon et mises ensuite au four dans une petite marmite en fonte à trois pieds et avec une queue (BRA.) // et pétries avec de l'huile et du lard (GEX.) // et mélangées avec des lardons, oignons, échalotes, fines herbes et fromage râpé, puis dorées à la poêle (CSE.) // et mise dans un plat à gratin avec crème ou fromage râpé et divers ingrédients (RGS.48) ; (à Beaufort) "pudding aux pommes de terre avec pain, lait, sucre ou miel ou confiture, figues sèches coupées, raisins secs, oeufs, orange, cannelle et beurre, le tout remué pendant toute la cuisson et ensuite mis au four ; à déguster nature, froid, tiède ou juste poêlé sur les deux faces" (AVG.328): FARSON (Albertville.021, Arvillard, Beaufort, Chambéry, Compôte-Bauges). - E.: Farcement.
    A1) espèce de filet dans lequel on met du farçon à cuire dans la soupe: gwifa nf. (021), R. => Filet.

    Dictionnaire Français-Savoyard > farçon

  • 122 jeu

    nm. JEÛ (Aix.017, Albanais.001, Annecy.003, Combe-Si., Cordon, Saxel.002), dzwà (Montagny-Bozel), jwà (Albertville.021), zwà (Giettaz), zhwà (Arvillard.228).
    A1) capot, (à un jeu quelconque, quand on ne fait aucun point de la partie): monyé, meunyé < meunier> (021), kapo (001).
    A2) troisième manche d'une partie de jeu (de cartes, de boules...): bèla < belle> (001).
    A3) cri pour suspendre momentanément un jeu: pétô < pouce> (001).
    B1) adj., qui a trop de jeu, qui bouge trop sur ses gonds, (ep. d'une porte): ébatu, -ouha, -ouhe (002).
    B2) mis hors jeu, qui a tout perdu à un jeu: sako, -a, -e av. (003). - E.: Gagner.
    B3) égal en nombre de points, qui a le même nombre de points qu'un autre (au jeu), qui a le même nombre de points qu'un autre, (au jeu): tâblo, -a, -e (002,003, Leschaux.006, Thônes.004), R.2 « niveau < Table. - E.: Quille.
    Fra. Nous sommes égaux // nous avons le même nombre de points: nou sin tâblo vi. (004).
    C1) v., avoir le même nombre de points qu'un autre, égaler qq. en points, (au jeu): tablâ vt. (Sevrier.023) || étre tâblo (003,004,006,023), R.2.
    Fra. Il veut m'égaler: é vu mè tablâ (023).
    C2) tirer au sort celui qui va mener ou commencer le jeu en le désignant du doigt à l'aide d'une formulette: pilyî < piller> vi., plyonbâ < plomber> (001), pider, ploufer. - E.: Bille.
    C3) donner trop de jeu à, desserrer, (un outil): émâlyî vt. (002).
    C4) se disjoindre, se desserrer, bouger, flotter, (suite à l'usure): prêdre du jeû < prendre du jeu> (001).
    C5) avoir du jeu (ep. d'un couteau): apalâ lé tyèvre < appeler les chèvres> (001, Charvonnex).
    C6) avoir du jeu (ep. d'un outil, quand le fer n'est pas fermement fixé au manche): zhapâ < japper> vi. (001).
    D) différentes sortes de jeux: Bille, Boule, Cache-cache, Carte, Cerceau, Culbute, Escarpolette, Jeu, Jonchet, Marelle, Neige, Quille, Tarot, Toupie.
    D1) BOUCHON, jeu qui consiste à lancer une pierre plate contre une pierre dressée à 3 ou 4 mètres pour la renverser en poussant le cri qui donne son nom au jeu: pikamwonô nm. (002), aryotè (Genève.022), kika < phallus> nf. (Suisse romande), galina nf. (003,004), boushon nm. (006,017).
    Fra. Jouer au bouchon: dohî / zhohî jeu à la galina (003 / 004). D1a) palet, (nom de la pierre plate): palè nm. (002). D1b) petit, cochonnet, (nom de la pierre dressée qui sert de but): galina nf. (002,004). D1c) lorsque le palet touche le petit sans le renverser, on dit qu'il vougue ; tant que le petit n'a pas été renversé (dévougué), les joueurs ne peuvent rien gagner.
    D2) GRIBOUILLETTE, jeu qui consiste à lancer en l'air des pièces de monnaie, des bonbons ou autres choses, que les enfants essaient d'attraper: guispilye nf. (002), grispilye < gaspillage> (003,022), graspilye (004) ; tire-pay < tire-poils> nm. (003) ; alouye nfpl. (...).
    D3) jeu qui consiste à faire deviner combien d'objets (noix, noisettes, petites coquilles d'escargot,...) on a dans les deux mains placées en formant un coffret: (jouer) à ganganyà ladv. (Chambéry), à grèlô-grèlô < à grelot-grelot> (001), (faire) boslyé (Messery), D. => Cassage ; fâre uzelyè (Mieussy) ; krezoltà nf. (002).
    Sav. Grèlô-grèlô konbin k' d'é d'pîre dyê ma sabota < grelot-grelot combien j'ai de pierres dans ma galoche> ? (formule utilisée) (001). - E.: Cassage.
    D4) jeu qui consiste à faire rebondir un objet (bille, bouton...) contre un mur et à le faire retomber le plus près possible d'un but: moura nf. (003).
    D5) CHÂTELET, jeu qui consiste à mettre trois noix ou marrons en triangle, une quatrième au-dessus, et à chercher à les abattre avec une cinquième, à quelques pas de distance: stâtelè nm. (021), tsâtelè (Moûtiers), R. dim. < Château, D. => Branche (Trochet).
    D6) QUATRE-COINS: kâtro kâro (001,003), pori (228, Chamnéry.025).
    Fra. Jouer aux quatre coins: zhoyé / zhweuyé jeu à pori (025 / 228).
    D7) CLIGNE-MUSETTE => Cache-cache.
    D8) jeu du cotret: bartolivi < Berthollet vit> (003, COD.233b-3).
    D9) (jeu dans lequel les deux partenaires, placés dos à dos, se tenant par les bras, essaient chacun tour à tour de soulever l'autre en se penchant vers l'avant): pita la sâ < pile le sel> nm. (002).
    D10) jeu de DAMES: jeû d'dame nm. (001). D10a) adj., accompagné, protégé, soutenu, (ep. d'un pion): sousto, -a, -e (002).
    D11) MAIN-CHAUDE: man-shôda nf. (001,002,003,004,006, COD.104b10).
    D12) BÂTONNET, guiche (dans le Nord de la France), guillet (en Bretagne), jeu qui se joue avec des bâtons et une pierre ronde ; petit bâton qu'on frappe avec le grand et qu'on fait voler en l'air: truya < truie> nf. (002), trouya (021) ; kalya < truie> nf. (Gruffy) ; bakulô < bâtonnet> nm. (003,004), makulô (Leschaux.006), R. l. baculus, bâton ; arà nm. (004, COD.22b24), R. « bâton « pointe => Écart ; dyaga nf. (Clermont.178, COD.234a19) ; fyolè (Beaufort) ; bélo nm. (COD.). D12a) pierre ronde utilisée dans ce jeu: truya < truie> nf. (002,178), trouya (021), R. /// Cochonnet.
    D13) COINCHON, jeu qui se joue le dimanche et le lundi de Pâques avec un dé à six faces (cube de bois), lancé le plus loin possible, et des bâtons pointus aux deux bouts, un bâton par joueur. Il s'agit de lancer son bâton le plus près du dé. Le joueur le plus éloigné fait sur son bâton un nombre d'entailles correspondant au nombre de points qu'il y a sur la face supérieure du dé (AVG.215). Le perdant est celui qui a le plus d'entailles à son actif: kwinshon nm. (Morzine.081), kwinston (021), couinchon (Taninges.027). D13a) pied (départ) du jeu figuré par une baguette que le perdant doit emporter: sarvêta < servante> nf. (021), badina (081). D13b) dé à six faces: dama nf. (027, AVG.215).
    D14) pile ou face, croix ou pile => Pile.
    D15) cheval-fondu, saute-mouton: seûta-meûton (003, Cordon.083).
    D16) fais-croître-le-tas, sorte de pyramide de joueurs couchés les uns sur les autres ; un enfant se couche à plat ventre et ses camarades s'entassent sur lui jusqu'à ce que la pile s'écroule (voir COD.233a14 pour plus de détails): kré-le-mwé nm. (003).
    D17) COLIN-MAILLARD: kolin-bâtâ nm. (Marcellaz-Alb., Nonglard), bâra-d'fé < barre de fer> nf. (003).
    D18) fossette => Bille.
    D19) jeu qui se joue à deux avec une ficelle: résson-batalyon nm. (003, COD.353a6).
    D20) TIENS-TOI-BIEN, jeu qui se joue à deux jeu équipes // groupes, c'est une variante du cheval-fondu (voir COD.232b-11 pour plus de détails): tinte-bin nm. (003).
    D21) jeu qui consiste à répéter mot à mot ce que dit un camarade: rispolè nm. (003).
    D22) PAIR-OU-IMPAIR: pâr i non (004).
    Fra. Jouer à pair ou non: zhoyî à pârinon (004). D23) jeu du MOUCHOIR ou passe pour le diable (les joueurs se plaçant sur deux haie en laissant un passage au milieu pour le prisonnier qui mène le jeu): passa pè l'dyâblo (003,004, COD.233a-8). D24) jeu du MOUCHOIR où les joueurs forment une ronde tous tournés vers le centre ; le prisonnier qui mène le jeu, tourne autour des joueurs toujours dans le même sens à l'extérieur du cercle ; il doit déposer un mouchoir derrière l'un des joueurs sans que celui-ci s'en aperçoive: motyeu nm. (001). D25) PIED-DE-BOEUF (se joue à plusieurs ; le premier joueur place sa main droite sur un objet, le joueur suivant place sa main droite sur celle du joueur précédant ; quand tous les joueurs ont posé leurs mains droites, on passe de la même façon à la mains gauche ; puis le premier joueur retire sa main droite et la pose sur le sommet du tas, puis le joueur suivant fait de même ; la manoeuvre doit se fait de plus en plus rapidement sans que le tas s'écroule): rône rône (003). D26) jouer à la POUSSETTE: dohî éz épinglye < jouer aux épingles> (003). D27) PIGEON-VOLE: pinzhon-voula (017), pêzhon-vule (001). D28) jeu qui consiste à attraper un joueur à la course ; celui-ci nous donne la main et ensemble on doit en attraper un troisième, et ainsi de suite: koulon nm. (083). D28a) jeu qui ressemble au koulon, mais on ne se donne pas la main ; le joueur attrapé devient le loup: leû < loup> nm. (083). D28b) formulette pour désigner le loup: anpré juré karin karô du pyé simon tantin fâl mâl klouk (083, COR.261). D29) jeu de massacre: jeû jeu d'lé bwéte (083) / dé bwaite (001) < jeu des boîtes> nm.. D30) jeu des toupines: jeû jeu d'lé tpène (083) / dé tèpnè (001) nm.. D31) mât de cocagne => Mât. D32) course en sacs: korsa d'sa nf. (001,083). D33) course de brouettes: korsa d'barôte nf. (001). D34) jeu de hasard, sorte de baccara, toléré autrefois à Annecy, au moment des foires de la St-André: borlò nm. (003). D34a) sorte de jeu de hasard: b(l)anka nf. (002). D35) (jeux non définis): gran kan < grand camp> (003), ptyou kan < petit camp> (003), boryô l'kan (001). D35a) (autres jeux non définis): barin, baraka (004) ; barin, barôta (St-Germain- Ta.) ; touloulou (017).
    E1) expr., avoir beau jeu, être dans des conditions favorables: avai bô tin < avoir beau temps> (001), avai mâ tan < avoir mauvais temps (ironique)> (002).
    E2) être dans des conditions défavorables: avai mâ jeu tin / tan < avoir mauvais temps> (001 / 002).
    F1) intj., (pour annoncer qu'on suspend provisoirement le jeu): PÉTÔ (001,003), R. l. peto < je demande>.

    Dictionnaire Français-Savoyard > jeu

  • 123 récipient

    nm. barakin < bidon> (Albanais.001) ; réssipyin (Villards-Thônes) ; kâkrê pè ptâ kâkrê ddyê <qc. pour mettre qc. dedans> (001) ; => Bassine, Baquet, Casserole, Cuve, Cuveau, Cuvette, Cuvier, Faitout, Jarre, Jatte, Plat, Poêle (à frire), Pot, Rôti, Seau, Seille, Tonneau, Vaisseau, Vase,... (tout dépend de ce que l'on veut mettre dedans).

    Dictionnaire Français-Savoyard > récipient

  • 124 sérac

    nm., céracée (séracée), saret, sérat, serré, serrat, petit fromage blanc, mou et très maigre (des Alpes), obtenu à partir d'un mélange de babeurre (petit-lait de beurre) et de petit-lait de fromage (de vaches et de chèvres, mélangé ou non) et que l'on fait sécher: SÈRÉ nm. (Albanais.001, Albertville.021b, Annecy.003, Cordon.083, Samoëns.010, Saxel.002, Thônes.004, Villards-Thônes), saré (Arvillard) || sèrachà nf. (021a), sérachà (Bauges), R. l. serum < petit lait> ; pasheûra nf. (Bessans) ; brigadyé < brigadier> (plaisant) nm. (002) ; patolè (Sixt) ; létâ nf. (Vallée des Arves.278). - E.: Lait, Présure, Séracier.
    A1) sérac frais que l'on mange le soir même avec des pommes de terre chaudes: toma d'lafé batu < tomme de babeurre> (004).
    A2) sérac obtenu avec du petit-lait de beurre étendu sur du petit-lait de tomme en ébullition: trêstya nf. (021), R.2.
    A3) sérac au cumin: sèré u tyèru nm. (002).
    A4) maraude (obtenue en égouttant les fleurettes dans un linge, puis en les mettant dans une toupine avec sel et poivre pour la conserver ; on la consomme pendant l'hiver): marôda (004). - E.: Seau.
    A5) séracée (fl.), mélange de petit-lait de tomme et de babeurre avec lequel on fait le sérac: sèrachà nf. (003,004, St-Jorioz).
    A6) fleurettes (elles représentent la caséine restante qui monte à la surface quand on chauffe le mélange de babeurre et de petit-lait de tomme ; on les ramasse avec l'écumoire et on en fait du sérac ou de la maraude): flortè nfpl., flèrète (004), fleurteu (083).
    A7) fromage maigre, formé de flocons caséeux (fleurettes) précipités par ébouillantage: sarasson nm. (CRT.69).
    A8) sérac fait avec du petit lait de tommes grasses (au lait non écrémé), ayant la forme d'un tronc de pyramide quadrangulaire: sérac mourju nm. (Sixt.130, CPH.176). - E.: Moule.
    A9) sérac mouju, sérac non fumé, mis en cave et qu'on laisse se recouvrir de moisissures ; on le mange avec des pommes de terre au barbot (bouillies) et un verre de vin blanc de Savoie (BPM.43).
    A10) sérac salé, séché et fumé comme du jambon (130, Samoëns).
    A11) variété de sérac relevé avec du vinaigre (se mange tartiné sur du pain): trantza nf. (301), R.2.
    B1) cuite (fl.), petit-lait recuit, petit-lait de sérac, ce qui reste après la fabrication du sérac, dernier résidu liquide du petit-lait après l'extraction des fleurettes, (liquide vert et transparent qui sert de nourriture pour les porcs ou à faire de la présure ; on peut aussi y faire cuire des pommes de terre après les avoir épluchées): KWÉTA nf. (001,003,004,083), kwêta (010,130) ; létsyà nf. (083).
    B2) dépôt qui se forme au-dessus de la cuite transformée en présure: limon nm. (004).
    B3) mère de la cuite (masse de bactéries qui se développe au fond de la cuiteprésure): mâre d'la kwéta nf. (001,003,004). - E.: Vinaigre.
    B4) la cuite-présure plus la mère de la cuite: érbe < herbes> nfpl. (004,130).
    B5) récipient qui contient la cuite pour faire la présure: porsèlâ nf. (004).
    C) mets à base de sérac:
    C1) mélanger du babeurre, de la présure et du lait écrémé, porter le tout à ébullition, recueillir la crème qui monte à la surface, c'est la létâ (278) ; verser cette létâ sur de fines tranches de pain de seigle et compléter avec de la crème fraîche (CPH.162).
    C2) chauffer du babeurre à feu très doux, sans le faire bouillir, laisser reposer, recueillir le caillé dans une faisselle, faire égoutter, y ajouter du se1 et de la crème, puis verser à l'écumoire sur une tranche de pain de seigle: rékimé nm. (St- Colomban-Villards, CPH.162).
    C3) comme en C2, recueillir le caillé, égoutter, pétrir avec du poivre, laisser sécher plusieurs jours, puis mélanger avec de la tomme fraîche, de la crème et du sel dans un plat jusqu'à ce que la fermentation commence, puis manger avec des châtaignes: gaburon nm. (Laissaud).
    C4) on peut faire sécher et fumer le sérac sur des barres de bois au-dessus du feu ; il se conserve plus longtemps et on peut le descendre dans la vallée ; on peut aussi le manger frit à la poêle avec des oignons (BPM.42).
    D1) fig., sérac, bloc de glace devenu friable, amas chaotique de glaces: sèré nm. (Chamonix), R. « qui ressemble au fromage appelé sérac.

    Dictionnaire Français-Savoyard > sérac

  • 125 transcription

    nf. TRANSKRIPCHON (Albanais).
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    L'absence de graphie officiel et obligatoire et la multiplicité des transcriptions plus ou moins phonétiques a tendance à accentuer le nombre de variantes savoyardes. Voici quelques remarques qui permettront de les réduire. Ces remarques ne sont pas exhaustives et restent tout à fait général. 1) les variantes savoyardes au niveau des consonnes: - b devient parfois f => Bassine (BASSINA / fassena), Écraser (ékarfalyî / ékarboulyî / ékrabolyî / ékafolyî), Fumier (buman / fomé), Tisonnier (borgon / forgon). - b devient parfois p => Mettre (bètâ / ptâ). - d devient parfois z, zh ou v => Taupe (darbon / zharbon / varpa). - g devient parfois dy (Chablais) => Gueule (gôla / dyola). - g devient parfois v => Bavard (alingâ / alinvâ), Garder (gardâ / vardâ), Regarder (aguétâ / avétâ, éguétâ / évétâ). - k devient parfois g => Cabane (gabyolon / kabyolon). - k devient t (surtout dans le Chablais) ou d => Écraser (étyofâ / éklyafâ / étlyafâ / édyofâ). - k devient ty / tchy / tch => Boue (brasser la) (pakotâ / patyokâ / patch(y)okâ). - k devient parfois f => Écouter (afoutâr) (286) - l devient parfois n et vice-versa => Caleçon, Mélèze (mléza / mnéza), Phylloxéra, Sentier (vyon-nè / vyolè). - ly est parfois prononcée y et le y est parfois transcrit par ly. En réalité, c'est un son un peu entre les deux comme le ll espagnol. Ainsi: Jouer (zhoyî / zholyî / zhohî), Voyant (vèyêê / vèlyêê), Blé (blyâ / byâ). - m devient parfois p (surtout dans l'Albanais) => Métier (mtî / ptî), Moufle (mtanna / ptan-na). - t devient parfois f à Montagny-Bozel.026 et Lanslevillard.286) => Votre (voufra, -è(z) (026). - v devient parfois b => Assouvir (assovi / assonbi). - v devient parfois z ou zh => Mélèze (brinva / brinzyi), Dent (d'une fourche: puva / puzha), Cage (zhèva / zhèzha). - z devient j => Écraser (pizî / pijé / pijî). - z devient t => Écraser (pizî / pitâ). 2) les variantes savoyardes au niveau des voyelles: - â est souvent prononcé oo (Saxel, Montagny-Bozel) ou parfois ô (Andilly, Chaumont, Morzine, Savigny, Vaulx), -eu pour les finales des verbes à l'infinitif (Compôte-Bauges). Pour un même village, on a parfois les deux prononciations selon les personnes. Ce oo est transcrit par á par COD.. À Montagny-Bozel, COD. note â quand SHB. note oo. 3) la transcription des consonnes françaises en savoyard: - "Ç ou C (devant E ou I)" peut être transcrite pour les mots d'origine ancienne soit par f, soit par (s)s selon les villages. Mais chaque mot doit être vu au cas par cas. On obtient f (Moye-Rumilly, Morzine), ss (Ansigny-Albens). - E.: Cinq, Danser, dresser, François, Maçon, Place. Mais quand une syllabe commençant par CI se trouve devant un ch savoyard, elle peut devenir également ch. - E.: Association (assochachon), Glaciation (glyachachon). - "CH" correspond au savoyard sh (Aix, Albanais, Annecy, Arvillard.228, Balme-Si., Billième, Chambéry, Compôte-Bauges, Cordon, Gruffy, Leschaux, Montendry, Morzine, Reyvroz, St-Martin-Porte, Sallanches, Saxel, Thônes, Vaulx), st (Albertville, Arêches, Beaufort, Côte-Aime, Giettaz, Marthod, Megève, Notre- Dame-Be.), ts (Montagny-Bozel, Moûtiers, Peisey-Nancroix). - E.: Champ, Charbon, Chargement. - N.: Pour la finale des verbes français en -cher voir au mot VERBE. - "J, G (devant E ou I)" correspond au savoyard dz (Montagny-Bozel), j (Aix), z (Albertville, Côte-d'Aime, Giettaz), ZH (Albanais, Annecy, Balme-Si., Macôt- Plagne, Morzine, Savigny, Saxel, Thônes, Villards-Thônes). - E.: Courage, Courageux, Journée. - "SC" = (s)si donne en savoyard ch (001). - E.: Conscience (konchinse). - "TI" = (s)si donne en savoyard ch (001). - E.: Patiemment (pachamê), Patience (pachinse). 4) la transcription des voyelles françaises en savoyard: - le suffixe "-EAU" donne en savoyard trois graphies possibles: -é (...) / -èl (Tignes) pour les noms issus de l'ancien français (asav.), -yô pour les noms issus du moyen français (msav.), -ô pour les noms issus du français moderne (rsav.). - E.: Chapeau, Bateau, Beau. - "EN / EM" (prononcée an) est transcrite par ê / in (Albanais), an (Cordon, Giettaz, Juvigny, Morzine, Praz-Arly, Samoëns, Saxel), ê (Annecy.003b, Balme-Si., Albertville, Montagny-Bozel, COD.), in (003a, Aime, Aix, Arvillard, Chambéry, Montendry, Thônes, Villards-Thônes), i (parfois) (Trévignin), un (Dingy-St-Clair, Gd-Bornand). COD. l'écrit ê = ê, ên = in, en = an, ün = un. Beaucoup d'écrivains l'ont noté ein qui peut se lire ê / êê / in / în / an / un selon son village. Ce son correspond au latin in. Il sert très fréquemment de préfixe.
    -- Le préfixe "EN- / EM-" suit la même règle. Dans l'Albanais, en principe, on le prononce ê long quand il est suivi d'une syllabe tonique ou d'une syllabe longue et ê bref dans les autres cas. Ainsi: s'êvolâ < s'envoler> avec ê bref donne é s'êvule < il s'envole> avec ê et u longs ; pêdre < pendre> avec ê bref donne pêdu < pendu> (Albanais) avec ê long.
    -- Le suffixe adverbial "-ENT" suit aussi le même chemin. - E.: Également, Vraiment. - La graphie française "ER" suivie d'une consonne non muette devient ar en savoyard. Ainsi: sarpê / -an < serpent> (Albanais / Morzine) (consonne non muette). Le verbe pêrdre < perdre> inf. (consonne muette) devient pardu < perdu> pp. (consonne non muette). On peut dire aussi qu'elle reste êr quand elle porte l'accent tonique, et devient ar quand elle ne le porte plus. Ainsi on dit konsarvâ < conserver> à l'inf. et konsêrve aux 2e et 3e personne de l'ind. prés. <tu / il transcription conserve(s)>. - Le préfixe "EX-" suivi d'une consonne devient ès- (Albanais, Bellevaux, Compôte- Bauges, Montagny-Bozel, Montendry, Notre-Dame-Be., Saxel). - E.: Explication. 5) la transcription des finales des verbes français en savoyard: - la finale "-ER" (sauf -cer, -sser, -zer, -ger, -cher, -iller, avec quelques exceptions) devient -â (Albanais.001), du latin -are. - la finale "-CER" devient -fî (001b, Moye.094, Saxel.002b, Val-Fier.169) ou -(s)sî (001a,002a, Annecy.003, Ansigny.093, Balme-Si., Bogève.217, Thônes), -chî (Cordon, Megève), -ché (Aime.VAU., Albertville, Chambéry, Giettaz.215, Montendry.219), -shî (Morzine.MHC.), pp. -fyà, -fyà, -fyè (001,094,169) ou -chà, -chà, -chè / -cheu fpl. (001,003,004,093,215,219 / 002,217). - E.: Commencer, Rincer. - la finale "-CHER" devient -shî (001). - E.: Chercher. - la finale "-GER" devient -jî (001), E. Juger. Mais le plus souvent -zhî (001), E.: Ravager, Songer. - la finale "-ILLER" devient -lyî (001), souvent prononcer -yî (BJA., IDA.). - E.: Réveiller, Travailler. - la finale "-(S)SER" (anglais -ce) devient: -FÎ (Albanais.001b, Balme-Si.020, Morzine, Moye, Reyvroz, Saxel, Thônes, Thonon) ou -(s)sî (001a, Annecy.003, Ansigny.093), -ché (Albertville, Chambéry, Marthod, Montagny-Bozel), E.: Danser, Dresser. Et dans les autres cas -(s)sî (001,003,020,093, Magland.145, Reyvroz, Saxel.002b, Thônes), -ché (Albertville.021, Chambéry, Giettaz), -chî (Cordon, Megève), pp. -chà, -à, -è / -eu (001 / 002b,145), E. Débarrasser, parfois -ti gv.3 comme on peut le constater avec le verbe encrasser qui devient ankrati (002a, Bogève) avec son pp. ankrati, -yà, -yeu. - la finale "-SER" (prononcé -zer) devient -zî (001), E.: Puiser, Utiliser. - les finales "-TIONNER, -(S)SIONNER" correspondent au savoyard -chnâ (001). Ainsi: pinchnâ < pensionner> (001), démichnâ < démissionner> (001). - la finale "-SIONNER" (prononcé -zionner) correspond au savoyard -j(o)nâ (001). Ainsi: vijnâ / vijonâ < visionner> (001). 6) transcription des suffixes des noms français: -ADE nf.: -ÂDA (...). - E.: Promenade (pro-mnâda), Salade (salâda). -AGE nm.: -AZHO (Albanais.001.PPA, Annecy.003, Arvillard.228, Balme-Si.020, Larringes, Lugrin, Reyvroz, St-Paul-Cha., Thônes), -âzho (Chable, Saxel.002, Thonon), -azo (Albertville.021, Notre-Dame-Be.214), -êzho (Bloye.BAR.), -ézo (Marthod). - E.: Garage, Héritage, Mariage, Orage. -AIRE nm.: -ÉRO. - E.: Commissaire (komisséro), Notaire (notéro). -AISON nf.: -aizon (001, Aix), -âzon (021.COD.), -ézon (Cordon.083b,228, St- Jean-Arvey.224), -êyon (Morzine.081, Samoëns), -aajon (Montagny-Bozel), -éjon (021,083a, Côte-Aime). - E.: Maison, Raison, Saison. -ESSE nf.: -èssa / -e (001) -ET nm.: -è (001), -èt (Tignes). - E.: Regret (rgrè), Rivet (rivè). -EUR nm. -eu (long) / -ò (long) (001), -êr (224, Aillon-V., Compôte-Bauges, Doucy- Bauges, Table), -or (Thônes). - E.: Agriculteur, Douleur, Honneur, Voleur. -IER nm.: -î (001), -yé (Table). - E.: (le nom des arbres, des professions). -MENT nm.: -mê (001), -min (Villards-Thônes). - E.: Prolongement, Reculement. -OIR nm.: -wê msav. (001), -yaô (081), -eû (002) || -wâ rsav. (001). - E.: Rasoir (razwê), Saloir (salwê) || Reposoir (rpôzwâ), Trottoir (trotwâ). -TÉ nf. (nom abstrait): -TÂ (001,214). - E.: Beauté (bôtâ), Bonté (bontâ), Passivité (passivitâ). -TION, -(S)SION nf.: -CHON (001,214). - E.: Attention, Mission, Pension. -SION (-zion) nf.: -JON (001). - E.: Vision (vijon), Illusion (ilujon). -URE: -URA (001,002, Giettaz, Reyvroz), -eura (228, Chambéry, Montendry). - E.: Lecture (lèktura), Nature (natura), Voiture (wêtura). 7) les suffixes des an. français transcrits en savoyard: -EUX, -EUSE donnent en savoyard: -aa (Montagny-Bozel) / -aô (Morzine) / -eû (Aix, Albanais.001b, Giettaz, Saxel) / -eu / -ò (001a.PPA.), -ZA, -E. - E.: Amoureux, Courageux. -IER, -IÈRE, -IÈRES donnent en savoyard les graphies suivantes: -î ms. et mpl., -îre / -îra fs., -îre fpl. (001, Annecy, Biolle, Combe-Si., Cordon, Entremont, Reyvroz, Saxel, Thônes, Vaulx) || -yé ms. et mpl., -yére / -yéra fs., -yére fpl. (Albertville, Arvillard, Chambéry, Giettaz, Notre-Dame-Be.). - E.: Dernier (darî, -re, -e), Premier (promî, -re, -e). -TIONNAIRE, -(S)SIONNAIRE: -chnéro, -a / -e, -e (001). - E.: Pensionnaire (pinchnéro, -a / -e, -e), Missionnaire (michnéro, -a / -e, -e). -sionnaire (-zionnaire) correspondent au savoyard -j(o)néro (001). Ainsi: vijnéro ou vijonéro < visionnaire> (001). 8) suffixes des adv. français transcrits en savoyard: -MENT: -mê (001), -min (028). - E.: Patiemment (pachamê), Rudement (rudamê). 9) - la transcription du "l" du lat., de l'afr. ou du plat. est transcrit "r" devant les consonnes b, f, m, n et p. Ainsi: Aube (arba < l. alba < blanche>), Aubépine (arbépin nm. < l. albus spinus < blanche épine>), Aumône (armon-na < afr. almosne), Chauffer (sharfâ < vlat.
    Sav.calefare < l. calefacere), Grotte (barma < pim. balma), Inalper (arbâ < l. Alpes < alt.
    Sav.alp-), Poumon (pormon < l. pulmo), Pulpe (porpa < chair> < l. pulpa), Taupe (zharbon < l. talpa). - Transcription du "u" lat.. Ainsi: Poumon (pormon < l. pulmo), Pulpe (porpa < chair> < l. pulpa)
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------

    Dictionnaire Français-Savoyard > transcription

  • 126 Aufheben

    'aufheːbən
    v irr
    1) ( vom Boden) ramasser, relever
    2) ( aufbewahren) mettre de côté, garder
    3) ( beenden) mettre fin à, dissoudre
    4) ( viel Aufhebens machen von) faire tout un plat de
    Aufheben
    66cf36f1Au/66cf36f1fheben
    viel/nicht viel Aufheben[s] machen (gehobener Sprachgebrauch) faire/ne pas faire toute une histoire

    Deutsch-Französisch Wörterbuch > Aufheben

  • 127 Wind

    vɪnt
    m
    vent m

    etw in den Wind schlagen — faire fi de qc, dédaigner qc

    Wind machen (fig) — faire du bruit, exagérer

    Er weiß, woher der Wind geht. — Il sait à quoi s'en tenir.

    Wind
    Wịnd [vɪnt] <-[e]s, -e>
    vent Maskulin
    Wendungen: jemandem den Wind aus den Segeln nehmen couper l'herbe sous le[s] pied[s] de quelqu'un; bei Wind und Wetter par tous les temps; Wind von etwas bekommen avoir vent de quelque chose; viel Wind um etwas machen (umgangssprachlich) faire tout un plat de quelque chose; in alle [vier] Winde zerstreut sein être dispersés aux quatre vents

    Deutsch-Französisch Wörterbuch > Wind

  • 128 aufheben

    'aufheːbən
    v irr
    1) ( vom Boden) ramasser, relever
    2) ( aufbewahren) mettre de côté, garder
    3) ( beenden) mettre fin à, dissoudre
    4) ( viel Aufhebens machen von) faire tout un plat de
    aufheben
    d73538f0au/d73538f0f|heben
    1 ramasser; Beispiel: etwas von der Erde/vom Teppich aufheben ramasser quelque chose à terre/sur le tapis
    2 (aufbewahren) garder
    3 (abschaffen) abroger Gesetz; casser Urteil

    Deutsch-Französisch Wörterbuch > aufheben

См. также в других словарях:

  • plat — plat, ate 1. (pla, pla t ) adj. 1°   Dont la superficie est unie et sans inégalités. •   Ils campèrent dans les lieux les plus plats du pays des Moabites, SACI Bible, Nomb. XXXIII, 49. •   Les cassinistes s élèvent contre Maupertuis, et ne… …   Dictionnaire de la Langue Française d'Émile Littré

  • plat — Plat, {{t=g}}platus,{{/t}} Latus, {{t=g}}platos,{{/t}} Latitudo. Rivage de mer bas et plat. Plat ou escuelle, Catinus, Lanx, Discus, Paropsis. Un grand plat, Mazonomum. Un plat fourni, Patina, B. Un plat de paticier, Magis magidis. Un petit plat… …   Thresor de la langue françoyse

  • plat — 1. plat, plate [ pla, plat ] adj. et n. m. • 1080; lat. pop. °plattus, gr. platus « large, étendu » I ♦ Adj. A ♦ (Concret) 1 ♦ Qui présente une surface plane, et spécialt horizontale, ou à peu près plane et horizontale. Les Anciens croyaient que… …   Encyclopédie Universelle

  • PLAT — ATE. adj. Qui a la superficie unie, et dont les parties ne sont pas ou ne sont guère plus élevées les unes que les autres. Plat comme un ais. Il ne faut pas une assiette si creuse, il la faut plus plate. Avoir le dos plat. Cette femme a la… …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 7eme edition (1835)

  • plat — I. PLAT, [pl]atte. adj. Qui a la superficie unie. Il est opposé à Raboteux, à eslevé, à creux, & à profond. Plat comme un ais. la forme de ce chapeau est trop platte. il ne faut pas un vase si creux, si profond, il le faut plus plat. avoir le dos …   Dictionnaire de l'Académie française

  • plat- — ⇒PLAT , PLATE , élém. de compos. Élém. représentant l adj. plat, entrant dans la constr. de subst.; le 2e élém. est un subst. avec lequel plat s accorde en genre et en nombre. V. plat bord, plat dos (s.v. plat1 II), plate bande, plate côte, plate …   Encyclopédie Universelle

  • Tout le monde aime Raymond — Titre original Everybody Loves Raymond Genre Sitcom Créateur(s) Philip Rosenthal Pays d’origine   …   Wikipédia en Français

  • Tout le monde aime raymond — Titre original Everybody Loves Raymond Genre Sitcom Créateur(s) Philip Rosenthal Pays d’origine  États Unis …   Wikipédia en Français

  • Plat cuisiné — ● Plat cuisiné plat tout préparé, que l on peut manger tel quel ou qu il suffit de réchauffer …   Encyclopédie Universelle

  • PLAT, ATE — adj. Qui a une surface unie, dont les parties ne sont pas ou ne sont guère plus élevées les unes que les autres. Plat comme une planche. Il ne faut pas une assiette creuse, il en faut une plate. Avoir le dos plat. Cette femme a la poitrine plate …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 8eme edition (1935)

  • PLAT — s. m. Sorte de vaisselle plus ou moins creuse, destinée à contenir les mets qu on sert sur la table. Plat d argent. Plat d étain. Plat de faïence, de porcelaine. Un grand plat. Un moyen plat. Un petit plat. Un plat creux. Un plat rond. Un plat… …   Dictionnaire de l'Academie Francaise, 7eme edition (1835)

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